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Suisse

Guy Parmelin plaide la cause de deux Etats

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Lors de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens, le président de la Confédération a appelé les deux parties à respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme et à s’attaquer aux causes du conflit. (© KEYSTONE/EPA/Thaer Ghanayem/Office of the Palestinian President)

Guy Parmelin, en visite jeudi en Israël et dans les territoires palestiniens, a plaidé pour un dialogue visant à mettre en place la solution à deux Etats. Il a rencontré les dirigeants israéliens et le président palestinien Mahmoud Abbas.

Lors de ses entretiens avec le président israélien Isaac Herzog et le Premier ministre Naftali Bennett, il a salué la reprise l’été dernier du dialogue entre autorités israéliennes et autorités palestiniennes, a indiqué le Département fédéral de l'Economie (DEFR) dans un communiqué.

C'est une première étape importante. Le président de la Confédération a réaffirmé la volonté de la Suisse de s’engager dans la région en faveur du dialogue et de la paix. Il a appelé les deux parties à respecter le droit international humanitaire et les droits humains et à s’attaquer aux causes du conflit.

Lors de sa rencontre avec le président Abbas, le président Parmelin a réaffirmé que la Suisse apportait son soutien à un dialogue visant la solution à deux Etats. Cela suppose toutefois que les territoires palestiniens de la bande de Gaza et de la Cisjordanie surmontent leurs divisions, précise le DEFR.

Relations économiques avec Israël...

La Suisse et l'Etat hébreu se sont félicités des relations bilatérales qui ont récemment été élargies et approfondies, en particulier dans les domaines économique et scientifique. Les accords de normalisation conclus à l’automne 2020 entre Israël et plusieurs pays du Golfe ouvrent des perspectives nouvelles, a souligné Guy Parmelin.

La stratégie de la Suisse pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (stratégie MENA) prévoit notamment pour la période 2021 à 2024 le renforcement accru des relations économiques avec Israël. "C'est le quatrième partenaire économique le plus important de la Suisse dans cette région", a précisé M. Parmelin dans l'émission Forum de la RTS jeudi soir.

"C'est un leader reconnu en matière d'innovation. Songez aux nouvelles technologies; nos universités et nos entreprises peuvent en profiter." Il a insisté sur le fait que ces discussions sont menées indépendamment de celles entre la Suisse et l'UE. "Il faut penser global et diversifié. La Suisse souhaite toujours une pleine association au programme Horizon."

... et aussi avec les Palestiniens

La Suisse a également parlé de relations économiques bilatérales avec l'Autorité palestinienne. Toutes deux ont salué les mesures déjà prises pour les renforcer. Elles ont aussi évoqué la question de l'emploi des jeunes Palestiniens.

Le président de la Confédération a ensuite rencontré des représentants du Conseil d’entreprises commun Suisse-Palestine, fondé en 2020, et du domaine de l'innovation. "Les jeunes Palestiniens sont aussi extrêmement à la pointe dans le domaine des nouvelles technologies. Nous allons développer des projets dans des universités palestiniennes", a encore déclaré M. Parmelin à Forum.

Dans les territoires palestiniens, l’un des objectifs de la Suisse est de réduire la dépendance des populations du territoire palestinien occupé à l’aide humanitaire. Le président de la Confédération a dit sur les ondes de la RTS qu'aucune décision n'avait pour l'instant été prise quant à un éventuel déplacement du bureau de la DDC dédié aux Palestiniens de Jérusalem-Est à Ramallah.

Il a indiqué qu'Israël avait signalé à la Suisse par écrit que la présence de ce bureau ne respectait pas la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. "Nous analysons la situation, nous ne voulons pas mettre en danger les personnes qui travaillent dans ce bureau." Et de souligner que "ce qui nous importe, c'est de pouvoir travailler le plus efficacement possible pour la population palestinienne. Nous travaillons depuis 20 ans à Jérusalem-Est sans que cela ne pose problème jusqu'ici".

A l'expo universelle de Dubaï vendredi

La prochaine étape du voyage du président au Moyen-Orient sera l’exposition universelle de Dubaï. Il participera vendredi à la Journée de la Suisse et visitera le pavillon suisse. Pour le reste, des entretiens sont prévus avec le gouvernement des Emirats arabes unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Romande Energie va créer une centrale d'hydrogène vert à Aigle

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Romande Energie projette de mettre en service un nouveau parc photovoltaïque au sol. (archive) (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Romande Energie, en collaboration avec les entreprises SpolydEra et Zwahlen & Mayr, va créer d'ici 2025 une centrale pour la production d'hydrogène vert à Aigle. L'objectif est que le gaz soit autoconsommé localement.

Le projet, qui s'inscrit dans une stratégie de décarbonisation, doit permettre à Romande Energie de mettre en service un nouveau parc photovoltaïque au sol, précise la société dans un communiqué publié mardi.

Le processus repose sur une électrolyse de l'eau à haute efficacité, exploitant une énergie solaire produite sur place, détaille-t-elle.

Basée à Yverdon-les-Bains, SolydEra SA, fournira l'électrolyseur haute température ainsi que l'expertise nécessaire à sa conception et à la mise en ½uvre opérationnelle pour la production d'hydrogène renouvelable. Cette technologie doit permettre à Zwahlen & Mayr, entreprise suisse spécialisée dans les tubes en acier et constructions métalliques, de produire de l'hydrogène sur place, ajoute Romande Energie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les partisans de l'initiative présentent leurs arguments

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L'initiant Richard Koller (au centre) avec le conseiller national Paolo Pamini (UDC/TI) (à droite) et le porte-parole pour la Suisse romande Charly Pache ont présenté leurs arguments en faveur de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique". (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Chaque individu doit avoir la décision finale pour son corps et sa santé: le comité en faveur de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" a présenté mardi ses arguments devant la presse.

L'initiative, lancée pendant la pandémie de Covid-19 par le Mouvement de liberté Suisse (MLS), demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps. L'exigence n'est pas liée seulement au coronavirus mais s'applique aussi à d'autres vaccins, aux puces et autres informations numériques qui seraient implantées dans le corps.

Le texte précise que "la personne concernée ne doit pas être punie pour avoir refusé de donner son consentement, ni subir de désavantages sociaux ou professionnels".

Il s'agit d'adapter la législation afin que l'Etat ne puisse pas porter atteinte à l'intégrité physique et ce, même en cas d'urgence nationale, a expliqué Richard Koller, membre du comité d'initiative. L'enjeu de cette initiative est que c'est un droit humain fondamental de dire "non" et de ne pas être puni pour avoir dit "non", a ajouté le conseiller national Paolo Pamini (UDC/TI).

Informer avec plus de transparence

En laissant à l'individu la décision finale pour son corps et sa santé, on crée un garde-fou à de possibles erreurs d'appréciation des autorités, écrivent les partisans du texte. Et d'ajouter que si l'Etat informe les citoyens de manière transparente et honnête et que les informations sont convaincantes, ces derniers accepteront de se faire vacciner. L'Etat n'a pas besoin d'avoir recours à des mesures coercitives.

Aux opposants qui indiquent que le droit à l'intégrité physique est déjà garanti dans la Constitution, le comité rappelle que, durant le Covid, SWISS a licencié 150 employés non vaccinés en édictant unilatéralement une obligation vaccinale interne.

Le mouvement Mass-Voll, qui soutient le texte, avait déjà lancé sa campagne en avril. Au lieu de la traditionnelle conférence de presse, il avait publié une vidéo sur la plateforme TikTok. Parmi les partis, seule l'UDC a appelé à voter "oui", mais sans s'engager massivement dans la campagne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Enquête classée après le "Allah Akbar" dans une école de Cortaillod

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L'irruption du jeune homme dans une école neuchâteloise avait déclenché la procédure d'intervention "Amok" (illustration). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

L'enquête ouverte contre un jeune homme menaçant qui avait fait irruption en décembre dernier dans une école primaire de Cortaillod (NE) en criant "Allah Akbar" a été classée. Le Ministère public a conclu à l'irresponsabilité totale de l'individu.

"La psychose identifiée chez le prévenu et les signes de décompensation observés tant par les intervenants policiers que médicaux permettent de conclure, avec une haute vraisemblance, à une irresponsabilité totale", écrit mardi le Ministère public.

L’auteur d’une infraction n'est pas punissable si, au moment d’agir, il ne possédait pas la faculté d’apprécier le caractère illicite de son acte ou de se déterminer d’après cette appréciation.

Par ailleurs, le renvoi du jeune homme - un Algérien d'environ 25 ans - devant un tribunal en application de la procédure pour personnes irresponsables (dans le but d'une éventuelle mesure thérapeutique) "ne ferait guère de sens" en l'espèce, vu son départ vers l'Allemagne. C'est ce pays qui est désormais en charge de l'examen de la demande d'asile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ukraine: fonds pour la paix en suspens au National

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La commission de politique de sécurité du Conseil des Etats souhaite créer un fonds temporaire permettant notamment de financer à hauteur de 10,1 milliards de francs la mise à niveau de l'armement de l'armée jusqu'en 2030 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le projet de fonds pour la sécurité de la Suisse et la paix en Europe, dans le contexte de la guerre en Ukraine, a du plomb dans l'aile au National. La commission compétente a retiré une motion en ce sens. Un texte similaire a déjà été déposé au Conseil des Etats.

La commission de politique de sécurité du Conseil des Etats souhaite créer un fonds temporaire permettant de financer l'ensemble des besoins financiers supplémentaires à partir de 2025 de 10,1 milliards de francs pour la mise à niveau de l'armement de l'armée jusqu'en 2030. Il doit aussi permettre une contribution suisse de 5 milliards de francs pour le soutien à la reconstruction et la remise en état des infrastructures en Ukraine.

Le fonds, régi par une loi spéciale, serait autorisé à s'endetter temporairement. La commission des finances du National prévoyait de déposer une motion similaire. Elle a été retirée, a annoncé mardi devant les médias sa présidente Sarah Wyss (PS/BS). La commission attend d'abord le débat au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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