International
Migrants à la frontière polonaise, le ton monte avec le Bélarus
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/11/les-migrants-saccumulent-a-la-frontiere-entre-le-belarus-et-la-pologne-1000x600.jpg&description=Migrants à la frontière polonaise, le ton monte avec le Bélarus', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Des milliers de migrants se trouvaient mardi massés sous des températures glaciales à la frontière entre la Pologne et le Bélarus, aux portes de l'Union européenne, leur sort alimentant les tensions avec Minsk.
Arrivés lundi dans une zone boisée à la frontière orientale de l'Union européenne, environ 3000 à 4000 migrants, principalement des Kurdes du Moyen-Orient, se sont retrouvés face aux barbelés et à l'important dispositif militaire déployé par Varsovie, déterminé à les stopper.
Selon les gardes-frontières de Minsk, ces migrants désormais entassés dans un camp improvisé côté bélarusse, non loin du village polonais de Kuznica, se trouvent dans un état physique et psychologique "extrêmement mauvais", en manque notamment d'eau et de nourriture.
L'accès au site a été bloqué aux journalistes, mais des images diffusées par les autorités des deux pays montrent des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants dans des tentes ou à même le sol, allumant des feux pour se réchauffer sous des températures approchant zéro degré.
Les gardes-frontières bélarusses ont aussi accusé les forces polonaises d'exercer une "pression psychologique" sur les migrants. "Des tirs ont également été entendus", ont-ils indiqué sur Telegram. Le sort de ces milliers de personnes a fait l'objet tout au long de la journée de mardi d'une guerre des mots entre Minsk et Varsovie.
Moscou manipulerait
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, proche allié de Moscou, a martelé que son pays "ne se mettra pas à genoux" devant l'UE, tout en assurant qu'il "ne cherchait pas la bagarre", conscient du risque d'engrenage en cas de conflit armé.
Peu auparavant, M. Loukachenko s'était entretenu avec son allié russe Vladimir Poutine au téléphone, auquel il s'est plaint du déploiement "particulièrement préoccupant" de troupes polonaises à la frontière, selon le Kremlin.
Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a accusé mardi lors d'une réunion d'urgence du Parlement polonais le président russe Vladimir Poutine d'orchestrer la crise migratoire à la frontière.
Bruxelles a indiqué mardi surveiller vingt pays, dont la Russie, pour leur possible rôle dans l'acheminement de migrants vers le Bélarus, pays accusé par l'Union européenne d'orchestrer un afflux à ses frontières extérieures.
L'UE a aussi entrepris des démarches auprès de treize autres pays où des vols pour le transport des migrants au Bélarus ont participé à leur "instrumentalisation".
Interrogé lors d'un point de presse sur des accusations d'implication de Moscou, Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a indiqué que "la Russie est parmi les pays où nous observons la situation avec beaucoup d'attention".
Les Européens accusent depuis des semaines Alexandre Loukachenko de nourrir la crise en délivrant des visas à des migrants et les acheminant à la frontière pour se venger des sanctions européennes adoptées à l'encontre de son pays pour sa répression de l'opposition depuis la présidentielle de 2020.
Plus tôt, le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait assuré que son pays "ne se laissera pas intimider". "Nous défendrons la paix en Europe avec nos partenaires de l'Otan et de l'UE", a-t-il indiqué sur Twitter.
"Sceller la frontière polonaise relève de notre intérêt national. Mais aujourd'hui, c'est la stabilité et la sécurité de l'UE tout entière qui est en jeu", a-t-il assuré, dénonçant une "attaque hybride" de Minsk.
Frontière
Le déploiement des soldats à la frontière provoque des réactions des deux côtés. Le ministère bélarusse de la Défense a déclaré que la Pologne avait déployé 10'000 militaires à la frontière sans en avertir préalablement les autorités de Minsk, dénonçant une violation des accords de sécurité communs.
Le ministère polonais de la Défense a, quant à lui, tweeté une séquence vidéo montrant ce qu'il a dit être un "important groupe d'officiers bélarusses" à proximité du camp de migrants.
Des diplomates européens à Bruxelles ont indiqué à l'AFP que l'UE travaillait déjà sur l'extension de ces sanctions. Mercredi, le président du Conseil européen Charles Michel doit se rendre à Varsovie pour discuter de la "crise aux frontières de l'UE".
Le ministère bélarusse de la Défense a dénoncé le déploiement massif de soldats polonais à la frontière, qui constitue selon lui une "violation des accords bilatéraux", Minsk n'en ayant pas été notifié à l'avance.
Lundi, Bruxelles et Washington avaient dénoncé cette crise comme étant une instrumentalisation des migrants à des fins politiques par le Bélarus, de même que l'Otan qui a condamné une "tactique hybride". L'Allemagne a demandé à l'UE de "faire front commun" et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à de nouvelles sanctions européennes à l'encontre de Minsk.
Au moins dix migrants sont morts dans la région depuis le début de la crise, dont sept du côté polonais de la frontière, selon le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Italien Antonio Filosa nommé directeur général de Stellantis
Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mercredi la nomination de l'Italien Antonio Filosa au poste de directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, évincé en décembre.
Antonio Filosa, qui était jusqu'à présent directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud pour Stellantis, avait été nommé également début février à la tête d'une nouvelle direction mondiale de la qualité.
Stellantis "annonce que son conseil d'administration a élu à l'unanimité Antonio Filosa en tant CEO, à l'issue d'un processus de recherche approfondi de candidats internes et externes, mené par un comité spécial du conseil d'administration dirigé par son président exécutif, John Elkann", indique le constructeur dans un communiqué publié mercredi matin.
Le groupe "tiendra une assemblée générale extraordinaire, qui sera convoquée dans les prochains jours, afin d'élire Antonio Filosa au conseil d'administration en tant qu'administrateur exécutif de la société", précise l'entreprise. "Entre-temps, afin de lui donner les pleins pouvoirs et d'assurer une transition efficace, le conseil d'administration lui a accordé les pouvoirs de CEO, à compter du 23 juin".
Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général, vacant depuis la mise à l'écart de Carlos Tavares début décembre 2024.
M. Filosa avait déjà été promu fin 2024 directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud, et directeur de toutes les marques américaines (Chrysler, Dodge, Ram).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Climat: l'UE confiante pour ses objectifs 2030, en attendant 2040
L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.
Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.
"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique", a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.
"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer", a-t-il réclamé.
Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.
Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.
Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite", a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.
L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.
Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée".
Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.
Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.
Virage "pro-business"
Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.
Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.
Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.
Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040, peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.
L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.
Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes, qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.
Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.
Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de M. Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.
Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".
Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.
La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.
"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.
Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'UE en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030
L'Union européenne est en "bonne voie" pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2030, a estimé la Commission mercredi. L'exécutif communautaire s'est exprimé après avoir évalué la plupart des plans énergie-climat des 27.
Si les pays européens mettent en oeuvre les mesures promises, la Commission table sur une baisse de 54% des émissions en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Indiana mène 3-1 face aux Knicks en finale à l'Est
Les Pacers sont à un succès de la deuxième finale NBA de leur histoire. Indiana s'est imposé 130-121 face aux New York Knicks mardi à domicile pour mener 3-1 en finale de la Conférence Est.
Battue 106-100 dans un match 3 où ils avaient pourtant compté jusqu'à 20 points d'avance, la franchise d'Indiananapolis a cette fois-ci su contenir les assauts des Knicks. Les Pacers ont pris une marge de 15 points (111-96 à 9'53 du "buzzer"), qu'ils ont parfaitement su gérer.
Indiana, dont la seule finale NBA remonte à l'an 2000 (défaite en six matches face aux Lakers), a pu compter sur un grand Tyrese Haliburton mardi. L'arrière a signé un triple double historique en cumulant 32 points, 15 passes décisives et 12 rebonds sans commettre la moindre perte de balle. Il a ajouté 4 interceptions.
Sacré en 2019 sous le maillot de Toronto, le Camerounais Pascal Siakam s'est également montré décisif dans cet acte IV en réussissant 30 points (à 3/4 derrière l'arc) et 5 rebonds. Du côté des Knicks, Jalen Brunson a marqué 31 points, Karl-Anthony Towns compilant quant à lui 24 points et 12 rebonds.
Les Pacers viseront la qualification au Madison Square Garden à Manhattan jeudi lors du match 5. Les Knicks devront compter sur l'énergie du "MSG" pour espérer un miracle: seules 13 équipes ont remporté une série après avoir été menées 3-1 dans l'histoire de la NBA, la dernière remontée de la sorte ayant été réussie en 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Lausanne: une nouvelle zone de baignade au bord du Léman
-
CultureIl y a 3 jours
Lausanne: 18e édition du festival Chocolate du 30 au 31 mai
-
InternationalIl y a 2 jours
Gaza: au moins 52 morts dans des bombardements israéliens
-
InternationalIl y a 3 jours
Après Cannes, Nice visée à son tour par un sabotage électrique
-
InternationalIl y a 3 jours
La Malaisie prie la junte birmane de prolonger la trêve post-séisme
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Les corps de cinq skieurs retrouvés au-dessus de Zermatt
-
CultureIl y a 2 jours
Décès à 97 ans du documentariste français Marcel Ophüls
-
ClimatIl y a 3 jours
Blatten (VS): le glacier supporte 9 millions de tonnes de débris