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International

La crise à la frontière bélarusse menace "la sécurité de l'UE"

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L'UE accuse Alexandre Loukachenko, qui le dément, d'avoir orchestré une vague de migrants et de réfugiés, venus principalement du Moyen-Orient, en représailles aux sanctions imposées par Bruxelles à la suite d'une répression brutale de son régime contre l'opposition. (© KEYSTONE/EPA/LEONID SCHEGLOV / HANDOUT)

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a affirmé mardi que la crise des migrants à la frontière du Bélarus menaçait la "stabilité et la sécurité" de toute l'Union européenne. Il s'en est pris aux autorités du pays voisin, qui ont rejeté les attaques.

"Sceller la frontière polonaise relève de notre intérêt national. Mais aujourd'hui, c'est la stabilité et la sécurité de l'UE tout entière qui est en jeu", a écrit le chef du gouvernement polonais sur Twitter.

"Cette attaque hybride du régime (du président bélarusse Alexandre) Loukachenko nous vise tous. Nous ne nous laisserons pas intimider et nous défendrons la paix en Europe avec nos partenaires de l'OTAN et de l'UE", a-t-il ajouté.

Le Bélarus a rejeté mardi les accusations "sans fondement" de Varsovie selon lesquelles Minsk serait derrière les tentatives de passage illégal de milliers de migrants à la frontière polonaise. Minsk a également mis en garde la Pologne contre toute "provocation" à la frontière entre les deux pays.

"Le ministère bélarusse de la Défense considère les accusations de la partie polonaise sans fondement et sans justification", a indiqué le ministère dans un communiqué, accusant à son tour la Pologne de faire "délibérément" monter les tensions.

Minsk a aussi dénoncé le "mépris de longue date de Varsovie pour la réalité objective et ses approches dignes de la politique de l'autruche pour résoudre des problèmes graves", ainsi que les "tentatives intenables" de la Pologne de "rejeter sur le Bélarus la responsabilité" de la crise migratoire à la frontière.

Vague orchestrée

Lundi, la Pologne a bloqué une tentative de passage en masse de la frontière par des centaines de migrants venus du Bélarus, pour la plupart originaires du Proche-Orient et munis de cutters et de branches pour essayer de forcer le passage de la frontière, hérissée de barbelés coupants.

L'UE accuse Alexandre Loukachenko, qui le dément, d'avoir orchestré une vague de migrants et de réfugiés, venus principalement du Moyen-Orient, en représailles aux sanctions imposées par Bruxelles à la suite d'une répression brutale de son régime contre l'opposition. Washington et Bruxelles ont appelé Minsk à mettre un terme à ce qu'ils décrivent comme une vague de migrants orchestrée.

L'OTAN a jugé lundi "inacceptable" la manière dont le Bélarus "utilise" la question migratoire. Peter Stano, le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a évoqué la possibilité de nouvelles sanctions de l'UE à l'encontre du Bélarus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Eruption volcanique en Indonésie: centaines d'habitants évacués

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De la fumée et de la lave provenant du Mont Ruang, vue de Sitaro, Selon le Centre de volcanologie et d'atténuation des risques géologiques du ministère de l'énergie et des ressources minérales, 272 familles, soit environ 828 personnes, ont été évacuées. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) (© KEYSTONE/EPA/PVMBG HANDOUT)

Un volcan est entré en éruption dans le nord de l'Indonésie, dans la nuit de mardi à mercredi, provoquant l'évacuation de centaines d'habitants, ont indiqué les autorités qui ont placé le niveau d'alerte au maximum.

"Sur la base des observations visuelles et instrumentales qui ont montré une augmentation de l'activité volcanique, le niveau (d'alerte) du mont Ruang a été relevé du niveau 3 au niveau 4", a déclaré Hendra Gunawan, directeur de l'agence indonésienne de volcanologie, dans un communiqué publié mercredi en fin de journée.

Les autorités ont également élargi la zone d'exclusion de quatre kilomètres à six kilomètres mercredi soir autour du cratère.

Le volcan Ruang, au nord-est des Célèbes, qui culmine à 725 mètres, a eu une première éruption à 21h45 locales mardi (15h45 suisses), puis à deux reprises mercredi au petit matin, selon les agences de volcanologie et de géologie du pays.

Aucun décès ou blessé n'a été signalé, mais plus de 800 personnes ont été évacuées de deux villages de l'île de Ruang vers une île voisine, a rapporté l'agence de presse indonésienne Antara.

Colonne de 2 km de cendres

L'agence de volcanologie a déclaré que les résidents de Tagulandang devaient être évacués en dehors d'un rayon de six kilomètres d'ici mercredi soir.

Hendra Gunawan a également averti les résidents locaux d'être "en alerte pour l'éjection potentielle de fragments de roches, les décharges de nuages chauds et le tsunami causé par l'effondrement du corps du volcan dans la mer", selon le communiqué.

La première éruption a projeté une colonne de cendres jusqu'à deux kilomètres dans le ciel, et la seconde à 2,5 kilomètres, a déclaré Muhammad Wafid, directeur de l'agence de géologie nationale, dans un communiqué.

Selon l'agence de volcanologie, l'activité du volcan Ruang a augmenté après deux tremblements de terre ces dernières semaines.

Les autorités avaient imposé une zone d'exclusion de quatre kilomètres autour du cratère, situé à plus de 100 kilomètres au nord de la capitale provinciale des Célèbes du nord, Manado.

L'Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique. Le pays compte près de 130 volcans actifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Perturbations à Dubaï au lendemain de pluies records

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Image surréaliste ,mercredi du réseau autoroutier de Dubaï. Au moins une personne a péri, un homme de 70 ans dont la voiture a glissé dans l'émirat de Ras el-Khaïmah, a annoncé la police. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Les autoroutes géantes de Dubaï étaient encore inondées mercredi, les écoles fermées et le trafic aérien perturbé au lendemain de pluies records dans la plus célèbre des sept cités-Etats de la fédération des Emirats arabes unis, malgré le retour du soleil.

D'énormes files se sont formées sur des autoroutes à six voies dont certains tronçons ont été submergés mardi, les Emirats ayant enregistré 254 millimètres de pluie en une journée, l'équivalent de près de deux ans de précipitations dans ce pays désertique.

Au moins une personne a péri, un homme de 70 ans dont la voiture a glissé dans l'émirat de Ras el-Khaïmah, a annoncé la police.

Les voyageurs ont été invités à ne pas se rendre à l'aéroport de Dubaï, le plus fréquenté au monde en terme de trafic international, "sauf en cas d'absolue nécessité".

Chaos

"Les vols continuent d'être retardés et détournés (...) Nous travaillons d'arrache-pied pour rétablir les opérations le plus rapidement possible dans des conditions très difficiles", a déclaré un porte-parole de Dubai Airports.

La compagnie aérienne Emirates, fleuron de Dubaï, a suspendu les enregistrements mercredi, en raison des difficultés d'accès à l'aéroport pour le personnel et les passagers, les routes étant bloquées et certains services de métro suspendus.

De longues files d'attente se sont formées devant les stations de taxis de l'aéroport, tandis que de nombreux passagers attendaient à l'intérieur des nouvelles de leur vol. Mardi, des dizaines de vols avaient été retardés, annulés ou détournés.

Les écoles sont également restées fermées pour le deuxième jour consécutif.

La tempête a touché les Emirats arabes unis et Bahreïn, dans la nuit de lundi à mardi, après avoir frappé Oman, un autre pays du Golfe, où 18 personnes, dont plusieurs enfants, ont été tuées.

Les précipitations aux Emirats arabes unis sont les plus importantes jamais enregistrées dans le pays, depuis le début des relevés en 1949, selon les autorités.

Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l'Imperial College de Londres, "les pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï" ont probablement été accentuées par le "changement climatique provoqué par l'homme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Meta et UE: la protection des données n'est pas une option

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L'UE place Meta face à ses obligations. L'Irlande du Nord aura le dernier mot. (© KEYSTONE/AP/Jenny Kane)

La protection des données est "un droit fondamental" qui ne doit pas se transformer en "option payante" pour les usagers des réseaux sociaux, a estimé mercredi le Comité européen de la protection des données, critiquant la formule d'abonnement adoptée par Meta.

"Les plateformes doivent offrir aux utilisateurs un véritable choix. Les systèmes que nous voyons aujourd'hui exigent généralement des individus soit qu'ils paient, soit qu'ils acceptent l'usage de toutes leurs données", a déclaré Anu Talus, présidente du Comité européen de la protection des données, l'EDPB.

Les opérateurs "doivent éviter de transformer le droit fondamental à la protection des données en une fonctionnalité pour laquelle les usagers doivent payer pour en bénéficier", a-t-elle souligné.

Cet avis très attendu de l'organisme qui réunit les autorités de protection des données des pays de l'UE - plus la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein - vise la formule d'abonnement payant lancée par Meta.

Depuis novembre, le géant américain propose aux utilisateurs européens de Facebook et d'Instagram de choisir entre continuer à utiliser gratuitement ces services en consentant à livrer leurs données personnelles à des fins publicitaires ou payer un abonnement pour ne plus voir de publicités.

Ce système est présenté par le groupe comme une façon de se conformer aux règles européennes sur le traitement des données, qui lui ont déjà valu plusieurs condamnations et amendes.

Référence à la Cour de justice

Mais les défenseurs de la vie privée y voient une pratique injuste et une violation des droits des consommateurs. L'avis de l'EDPB avait été sollicité par les autorités de protection des données des Pays-Bas, de Norvège et de Hambourg (Allemagne).

Meta se réfère à une décision de la Cour de justice de l'UE qui ouvrait la voie à des formules payantes comme moyen d'obtenir le consentement d'un usager pour utiliser ses données. "L'avis de l'EDPB ne modifie pas ce jugement, et l'abonnement (...) est conforme aux législations de l'UE", a assuré un porte-parole du groupe.

Meta attend que tranche l'autorité de régulation de l'Irlande où est localisé son siège européen.

"Meta à court d'options"

Dans ce système d'abonnement, "la plupart des utilisateurs consentent au traitement [de leurs données] afin d'utiliser le service et ne comprennent pas toutes les implications de leur choix", argumente cependant l'EDPB.

Les grandes plateformes sont tenues d'envisager "une option alternative équivalente sans frais", précise l'EDPB. "Cette option alternative gratuite devrait être dépourvue de publicité ciblée, par exemple avec des publicités basées sur un volume réduit de données ou n'impliquant pas le traitement de données personnelles".

Enfin, les opérateurs "doivent évaluer au cas par cas si des frais (d'abonnement) sont appropriés, et si oui de quel montant", et "se demander quelles conséquences négatives - exclusion d'un service important, privation d'accès aux réseaux professionnels, perte de contenus...- entraîne le refus de payer ces frais".

Les utilisateurs européens de Meta peuvent s'abonner pour 9,99 euros par mois sur le web, ou 12,99 euros s'ils le font depuis les applications iOS ou Android.

L'association NOYB, fondée par le juriste autrichien Max Schrems, avait déposé une plainte en novembre auprès de l'autorité autrichienne de protection des données. Des groupes de consommateurs ont également saisi le réseau européen des autorités de protection des consommateurs.

"Meta est à court d'options dans l'UE: il doit désormais offrir aux utilisateurs une véritable option 'oui/non' aux publicités personnalisées", a réagi Max Schrems mercredi.

"Dangereux précédent"

S'ils doivent payer un abonnement pour être exemptés de publicité ciblée, "99% des usagers consentent au traitement de leurs données" pour utiliser gratuitement la plateforme, "c'est aussi loin d'un consentement 'librement donné' que la Corée du Nord l'est d'une démocratie", a-t-il ironisé.

Au final, l'EDPB n'exclut pas catégoriquement les formules d'abonnement, mais prévient qu'il établira des critères "précis" de "consentement éclairé, spécifique et sans ambiguïté".

Le lobby de la tech, CCIA, a dénoncé de son côté "un dangereux précédent". "Obliger les entreprises à proposer des services à perte est inédit, cela envoie de mauvais signaux", a déclaré sa dirigeante européenne Claudia Canelles Quaroni. "L'idée selon laquelle la publicité contextuelle (non ciblée) peut constituer une alternative adaptée pour générer des revenus est irréaliste", a-t-elle insisté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inondations: Poutine appelle les habitants à évacuer

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Malgré les inondations qui menacent (ici la région de Kurgan où les autorités s'attendent à voir les eaux encore monter) et les appels des gouverneurs, les habitants hésitent à évacuer, par crainte des pillages. (© KEYSTONE/AP)

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mercredi les habitants des régions touchées par les inondations à suivre les appels à évacuer, alors que les eaux continuent à monter dans les régions sibériennes de Kourgan et Tioumen.

"Pourquoi les gens ne partent pas? Ils ont peur pour leurs biens, leurs maisons. Il faut les convaincre que tout sera protégé", a lancé le président russe lors d'une visioconférence avec les gouverneurs des régions touchées, notamment celles de Kourgan, Tioumen et Orenbourg, dont des images ont été diffusées à la télévision.

Plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours dans la région d'Orenbourg ont indiqué craindre les pillages.

Dans la région de Kourgan, "plus de 14'300 personnes ont été évacuées des territoires inondés, y compris 1833 enfants", a notamment souligné le gouverneur de la région, Vadim Choumkov, lors de la réunion avec M. Poutine.

Selon M. Choumkov, plus de 3000 maisons dans 25 localités ont été inondées dans sa région, baignée par la rivière Tobol dont l'eau monte depuis plusieurs jours.

Les habitants de la ville même de Kourgan, qui compte quelque 300'000 habitants et dont certains quartiers sont déjà inondés, ont eux aussi été appelés à évacuer rapidement.

Crue pas finie à Kourgan

"Prenez vos enfants et vos proches handicapés et âgés, ne laissez pas vos animaux domestiques dans les zones à risques. (...) Partez! N'attendez pas que l'eau approche de votre domicile", ont averti les autorités de la ville sur Telegram.

Pour l'instant, quelque 435 personnes ont été évacuées dans la région voisine de Tioumen, baignée par la rivière Ichim également en crue. Mais les autorités locales s'attendent à une aggravation de la situation dans les jours qui viennent.

"Nous attendons la vague qui doit venir de la région de Kourgan", avec un niveau des eaux qui pourrait dépasser de plus de 2 mètres un record atteint en 2017, a déclaré le gouverneur régional, Alexandre Moor.

A Orenbourg, au coeur des inondations ces derniers jours, le niveau du fleuve Oural a commencé à baisser, mais restait encore élevé, 1099 cm, a indiqué la mairie d'Orenbourg.

Les crues qui affectent ces régions russes - ainsi que le Kazakhstan voisin - sont causées par des pluies intenses associées à une hausse des températures, à la fonte accrue de la neige et de la glace. Selon les scientifiques, le réchauffement de la planète favorise des événements météorologiques extrêmes comme les fortes précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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