Rejoignez-nous

International

Les Chiliens élisent leur président 2 ans après le soulèvement

Publié

,

le

Gabriel Boric, 35 ans, ancien meneur étudiant et candidat de la coalition de gauche "Apruebo dignidad" qui comprend notamment les communistes, est l'un des deux candidats favoris. (© KEYSTONE/EPA/Alberto Valdes)

Le Chili a ouvert dimanche ses bureaux de vote pour l'élection d'un nouveau président. Cela, deux ans après un soulèvement social sans précédent contre les inégalités sociales et en plein processus de rédaction d'une nouvelle Constitution.

Pour ces élections particulièrement indécises, le président sortant conservateur Sebastián Piñera a été la première personnalité publique à aller voter dans une école de Las Condes, un quartier aisé de Santiago.

"Toutes les opinions comptent. Venez voter", "Nous sommes capables de résoudre nos différends de manière pacifique, votons", a exhorté devant les caméras le chef de l'Etat qui après deux mandats (2010-2014, réélu en 2017) ne peut pas se représenter.

Sept candidats

Quelque 15 millions d'électeurs - sur une population de 19 millions - sont appelés aux urnes pour départager sept candidats à la présidence, renouveler la totalité de la Chambre des députés, la moitié du Sénat, ainsi que les conseils régionaux. Les bureaux de vote doivent fermer à 18h00 heure locale (22h00 heure suisse).

Les deux favoris des derniers sondages, crédités d'environ un quart des intentions de vote, se situent aux extrêmes du paysage politique, et en dehors des coalitions de droite et de centre gauche qui ont gouverné le pays depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

Gauche et extrême droite

D'un côté, Gabriel Boric, 35 ans, ancien meneur étudiant et candidat de la coalition de gauche "Apruebo dignidad" qui comprend notamment les communistes; de l'autre, José Antonio Kast, avocat de 55 ans et chef du mouvement d'extrême droite Parti républicain, qui surfe sur l'impopularité du gouvernement sortant.

Juste derrière les deux favoris, se détachent deux anciens ministres, la démocrate-chrétienne (centre-gauche) Yasna Provoste, 51 ans, et le libéral de droite, Sebastian Sichel, 44 ans.

50% d'indécis

Avec 50% d'indécis, un vote non obligatoire et une remontée des cas de Covid-19, il s'agit du scénario le plus incertain depuis le retour à la démocratie.

Autre inconnue, la participation des jeunes, fortement mobilisés dans la rue depuis le soulèvement de fin 2019 pour plus de justice sociale, mais qui expriment régulièrement leur peu d'intérêt envers les propositions des candidats.

Les premiers résultats du vote à l'étranger ont donné à Gabriel Boric une victoire éclatante en Océanie, avec José Antonio Kast en deuxième position en Australie et le libéral Franco Parisi en deuxième position en Nouvelle-Zélande.

Programmes opposés

Ce scrutin particulièrement ouvert intervient deux ans tout juste après une crise sociale inédite dans le pays sud-américain pour réclamer une société plus juste.

Le programme de M. Boric vise à s'orienter vers un modèle d'État-providence et à garantir les droits sociaux. Il propose de "construire un État qui garantit les droits, qui garantit la dignité et l'égalité, c'est la seule façon d'avoir une stabilité sociale", a -t-il déclaré en conclusion de sa campagne jeudi.

De son côté, M. Kast tente de maintenir le modèle néolibéral hérité de la dictature de Pinochet et promet d'imposer "l'ordre, la sécurité et la liberté", après deux ans de révolte sociale suite aux manifestations qui ont éclaté en octobre 2019.

"Deux modèles de société s'affrontent. Celui que nous représentons, de liberté et de justice, et (...) un pays dont nous ne voulons pas et qui tomberait dans le chaos, la faim et la violence", a déclaré José Antonio Kast, à la clôture de sa campagne, aux côtés de son épouse et de huit de ses neuf enfants.

Référendum sur la Constitution

Autre incertitude, la Constitution qui sortira des travaux entamés en juin par l'Assemblée constituante. Le texte, qui pourrait revoir les prérogatives du président et du Parlement, sera soumis aux Chiliens par référendum au cours du mandat à venir.

Quel qu'il soit "celui qui sera élu président affrontera une période difficile", prédit Claudia Heiss, professeure de sciences politiques à l'Université du Chili, soulignant les risques de "conflit social" lorsque les aides ayant permis de soutenir l'économie pendant la pandémie prendront fin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Foxconn va investir 1,5 milliard de dollars en Inde

Publié

le

La semaine dernière, le gouvernement indien a accordé son feu vert à Foxconn pour la construction d'une usine de semi-conducteurs dans le nord du pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

Le géant taïwanais de l'assemblage électronique Foxconn va investir 1,5 milliard de dollars en Inde, au moment où ce fournisseur d'Apple cherche à réduire les risques géopolitiques et douaniers et à déplacer sa production hors de Chine.

Une filiale de Foxconn, basée à Singapour, a annoncé lundi dans un document boursier qu'elle allait acheter 12,77 milliards d'actions d'une de ses filiales en Inde à 10 roupies (~10 centimes) chacune, pour un total de 127,74 milliards de roupies (1,25 milliard de francs).

Connue sous le nom de Yuzhan Technology India, cette filiale fabrique des composants pour smartphones dans l'Etat du Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde, selon des médias locaux.

Aucun détail concernant cet investissement n'a été fourni dans le document enregistré lundi à la Bourse de Taïwan.

L'Inde cherche à se positionner comme une alternative à la Chine en matière de production.

New Delhi a offert des milliards de dollars de subventions pour inciter à produire en Inde, ce qui s'est traduit par une explosion de la production électronique locale.

L'investissement de Foxconn est annoncé après que le patron d'Apple, Tim Cook, a déclaré début mai s'attendre à ce que "la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis" pendant le trimestre en cours proviennent d'Inde.

Cette fabrication en Inde permettait au géant américain d'éviter des droits de douane de 145% appliqués par les Etats-Unis aux produits venus de Chine, traditionnellement coeur de la fabrication des célèbres smartphones d'Apple.

Depuis, Washington et Pékin se sont mis d'accord pour réduire fortement pendant 90 jours les droits de douane imposés réciproquement.

La décision d'Apple d'investir davantage en Inde a suscité l'ire du président américain Donald Trump, qui a appelé mi-mai l'entreprise à produire davantage aux Etats-Unis.

"Ça ne nous intéresse pas que vous en construisiez en Inde. L'Inde peut s'occuper d'elle-même toute seule, elle va très bien", a-t-il déclaré, lors d'une rencontre avec des chefs d'entreprise à Doha.

La semaine dernière, le gouvernement indien a accordé son feu vert à Foxconn pour la construction d'une usine de semi-conducteurs dans le nord de l'Inde dans le cadre d'une joint-venture avec le groupe HCL.

Le projet, selon un communiqué du gouvernement indien, représenterait un investissement de 37 milliards de roupies.

A terme, cette usine produira des puces de circuit vidéo, qui sont des composants essentiels notamment pour les smartphones, les ordinateurs portables et les automobiles.

L'Inde a offert un soutien financier généreux aux entreprises prêtes à fabriquer des puces dans le pays, dans le but de sécuriser son propre approvisionnement et d'apaiser les préoccupations liées à la sécurité nationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Climat

Intempéries: trois morts dans le sud-est de la France

Publié

le

La France n'est pas épargnée par les intempéries: trois personnes sont mortes dans la commune du Lavandou et à Vidauban dans le Var (sud-est du pays). (photo prétexte) (© KEYSTONE/SAMUEL GOLAY)

Deux personnes décédées ont été retrouvées dans la commune du Lavandou et une troisième à Vidauban lors d'un épisode orageux marqué par des pluies intenses, ont indiqué mardi la gendarmerie du Var et la Préfecture du département du sud-est de la France.

Au Lavandou, sur le littoral varois, les deux personnes décédées sont deux octogénaires, "deux personnes nées en 1939 qui ont été surprises par une montée des eaux très rapide", a précisé le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz. A Vidauban la victime serait aussi une octogénaire, selon une source à la municipalité.

"Deux cents sapeurs-pompiers sont mobilisés et une cinquantaine d'interventions ont été effectuées dont certaines pour des sauvetages et des mises en sécurité de personnes", a expliqué la préfecture dans un communiqué, ajoutant que la vigilance orange "orages et pluie-inondation" sur le département était prolongée jusqu'à 14h00.

Orages de grêle et fortes pluies

Lundi en fin de journée, des orages de grêle et de fortes pluies s'étaient sur le sud-ouest du pays, occasionnant des inondations, des dégâts, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours.

Près de Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, la voie ferrée a été endommagée, les pluies diluviennes ont fait s'effondrer du ballast sous les rails, interrompant la liaison TGV Toulouse-Bordeaux-Paris.

Un TGV a dû s'arrêter en pleine voie dans la nuit de lundi à mardi, et ses 507 passagers ont été évacués par bus vers une salle municipale.

"On a frôlé la catastrophe, les voies étaient à nu et le TGV en suspension au-dessus du vide", a témoigné auprès de l'AFP le maire de la commune, Dante Rinaudo, décrivant des "avalanches d'eau" qui ont inondé des caves et des maisons.

Un train reliant Toulouse à Paris est lui resté bloqué toute la nuit à Agen en raison de ce même incident, selon un journaliste de l'AFP qui était à bord. Ses passagers ont été acheminés en bus à Toulouse mardi matin pour prendre d'autres trains vers Paris.

Selon une porte-parole de la SNCF, la circulation ferroviaire restera coupée pendant "au moins plusieurs jours" entre Agen et Marmande, impactant ainsi le trafic des TGV entre Bordeaux et Toulouse.

Mardi matin, la vigilance orange était levée dans la région, seul le Var, dans le Sud-Est, restant placé par Météo France à ce niveau d'alerte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Ukraine: Zelensky accuse la Russie de "gagner du temps"

Publié

le

"Il est évident que la Russie tente de gagner du temps afin de poursuivre sa guerre et son occupation", a dénoncé mardi Volodymyr Zelensky, qualifiant les conditions de Moscou d'"irréalistes". (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mardi la Russie de "gagner du temps" en faisant traîner les discussions en vue d'un cessez-le-feu afin de poursuivre son invasion de l'Ukraine, au lendemain d'un appel entre Poutine et Trump sans résultats tangibles.

Cet entretien téléphonique de deux heures entre les dirigeants russe et américain, trois jours après les premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens depuis 2022, n'a pas abouti à l'annonce d'un cessez-le-feu, pourtant réclamé par Kiev et les Européens.

Malgré l'absence d'avancée majeure, Donald Trump, qui pousse la Russie et l'Ukraine à faire taire les armes, a vanté que les deux belligérants allaient "démarrer immédiatement des négociations en vue" d'une trêve.

En l'état, aucun calendrier n'a été annoncé et il n'y a aucune garantie que Moscou et Kiev trouvent un accord, au moment où l'armée russe poursuit sa poussée dans l'Est ukrainien face à des troupes de Kiev en difficulté.

"Il est évident que la Russie tente de gagner du temps afin de poursuivre sa guerre et son occupation", a dénoncé mardi Volodymyr Zelensky, qualifiant les conditions de Moscou d'"irréalistes".

Deux positions opposées

Vendredi, les délégations russe et ukrainienne, réunis sous médiation turque à Istanbul, avaient indiqué que chaque partie allait "présenter" prochainement leur "vision" d'une possible trêve, selon les termes du négociateur russe, Vladimir Medinski.

Mais il est évident que deux approches s'opposent: Kiev demande un cessez-le-feu "inconditionnel" de 30 jours pour permettre des discussions de paix, tandis que Moscou part du principe que les négociations doivent se faire "simultanément" aux combats, selon M. Medinski.

Les principales capitales européennes, fidèles soutiens de Kiev, menacent la Russie de sanctions "massives" faute de cessez-le-feu, mais Vladimir Poutine rejette cette requête, considérant que cela donnerait du temps à l'armée ukrainienne pour se réarmer grâce à l'aide militaire occidentale.

"Memorandum" flou

Dans ce qui ressemble à ce stade à une impasse diplomatique, Donald Trump a toutefois assuré "que des progrès ont été accomplis" lundi.

Le ton de Vladimir Poutine était toutefois plus prudent, qualifiant la conversation d'"utile" et estimant que les discussions avec l'Ukraine allaient "dans la bonne voie".

A la presse, il a affirmé que la Russie était prête à travailler avec l'Ukraine sur un "mémorandum", étape préalable avant un "possible traité de paix", et a souligné le besoin de "trouver des compromis".

Or, Volodymyr Zelensky a dit lundi soir "ne rien savoir" sur un éventuel "mémorandum", précisant toutefois être prêt à étudier une offre russe.

Depuis qu'il a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022, Vladimir Poutine maintient des exigences maximalistes, notamment que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan et qu'elle abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014.

L'Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l'armée russe, qui occupe près de 20% de son territoire, s'en retire. Ce dont Moscou n'a pas l'intention.

"Victoire tactique"

Pour éviter une nouvelle invasion russe dans le futur, Kiev appelle également à des "garanties de sécurité" solides, notamment des Etats-Unis, son premier soutien depuis plus de trois ans.

D'où l'espoir de Volodymyr Zelensky que M. Trump ne finisse par s'agacer. Il a averti lundi que Vladimir Poutine "bénéficierait" d'un éventuel désengagement américain des pourparlers.

Cette perspective inquiète également les Européens, qui ont adopé formellement mardi un 17e paquet de sanctions contre Moscou.

La cheffe de la diplomatie à Bruxelles, Kaja Kallas, a dit mardi espérer une "réaction forte" de la part de Washington si Moscou campait sur sa position, tandis que le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a lui assuré que l'appel Trump-Poutine avait montré que le président russe n'était "pas prêt" à faire des concessions.

"Les politiciens occidentaux et les médias déploient des efforts titanesques pour faire échouer le dialogue constructif" russo-américain, a dénoncé, pour sa part, l'émissaire de Vladimir Poutine pour les questions économiques à l'international, Kirill Dmitriev.

"C'est une nouvelle victoire tactique pour Poutine", analyse auprès de l'AFP le politologue indépendant Konstantin Kalatchev, selon qui le statu quo actuel va donner "du temps" à l'armée russe, qui "espère achever cet été la défaite des troupes ukrainiennes".

De son côté, la Chine, proche partenaire du Kremlin, a apporté son soutien mardi à "un dialogue direct" entre Moscou et Kiev.

L'invasion russe a fait en plus de trois ans plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires, dans les deux camps.

A l'avantage sur le front, les forces russes ont revendiqué ces derniers jours une poussée dans la région de Donetsk (est), épicentre des combats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

RFK Jr appelle à demi-mots tous les pays à sortir de l'OMS

Publié

le

Le secrétaire américain à la défense Robert F. Kennedy Jr s'en est pris violemment à l'accord contre les pandémies approuvé mardi à Genève. (© KEYSTONE/AP/MAGALI GIRARDIN)

Le secrétaire américain à la santé Robert F. Kennedy Jr s'est exprimé pour la première fois devant les autres membres de l'OMS, alors que son pays va se retirer. Il a appelé mardi les Etats à dépasser les "limites" de l'institution et ciblé l'accord anti-pandémies.

"La collaboration mondiale est encore très importante pour le président Trump et moi-même", a affirmé le ministre devant l'Assemblée mondiale de la santé à Genève. "Mais cela ne fonctionne pas très bien avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", affirme-t-il aussi, parlant du retrait américain en janvier prochain comme d'une alerte pour les Etats et l'entité.

"Nous voulons libérer la collaboration internationale en termes de santé du carcan de l'interférence politique" des entreprises pharmaceutiques, de pays ennemis et des ONG, a affirmé le ministre. Et d'appeler tous ses pairs à une "nouvelle ère de collaboration", au-delà des "limites d'une OMS moribonde". Il souhaite de nouvelles institutions ou revoir celles qui existent.

Selon lui, l'accord contre les pandémies approuvé mardi va "verrouiller tous les dysfonctionnements" de la réponse de l'institution aux urgences sanitaires. "Nous ne participerons pas à cela", a-t-il insisté, demandant de relancer tout le système.

Dans sa liste de reproches, le ministre a mentionné le "boursouflage bureaucratique" de l'OMS, des "conflits d'intérêt" et des attitudes politiques. Mais aussi la défense par l'institution, selon lui "de l'idéologie du genre", là encore en ligne avec ce qu'à dit à de nombreuses reprises son président.

Et de reprendre aussi une allégation régulière contre Pékin, accusée d'utiliser l'OMS pour ses propres intérêts et pas ceux des populations mondiales. Selon lui, "sous la pression de la Chine", celle-ci a manqué d'une "gouvernance adaptée".

Le retrait annoncé des Etats-Unis, qui alimentent près de 20% du financement de l'organisation, a provoqué un séisme à l'OMS. Il a poussé le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus à lancer une réforme importante de l'organisation. Des licenciements vont avoir lieu, de même que des délocalisations. D'ici 2027, l'organisation doit trouver plus de deux milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

BY YOUR SIDE (IN MY MIND)

LEONY

16:24

Les 2 derniers titres

YOU CAN'T HURRY LOVE

PHIL COLLINS

16:18

MARRY YOU

BRUNO MARS

16:10

Votre Horoscope

Scorpion

Vous concentrez toutes vos forces, afin d'atteindre une pleine efficacité. Vous vous dirigez, à coup sûr, vers des réalisations tangibles.

Les Sujets à la Une