Économie
La BCE acte un premier pas vers la sortie de son mode de crise
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/12/la-banque-centrale-europeenne-bce-a-francfort-entend-alleger-son-dispositif-de-soutien-a-leconomie-apres-mars-2022-archives-1000x600.jpg&description=La BCE acte un premier pas vers la sortie de son mode de crise', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Banque centrale européenne a annoncé jeudi l'allègement de son dispositif de soutien à l'économie, malgré la propagation du variant Omicron, pendant qu'elle se tient prête à réagir à l'envolée de l'inflation, comme l'a fait la Fed américaine.
L'institution monétaire présidée par Christine Lagarde a acté comme prévu la fin, après mars 2022, de ses achats d'actifs lancés pour faire face aux conséquences de la pandémie dans le cadre d'un dispositif d'urgence ("PEPP"), fort d'une enveloppe de 1850 milliards d'euros.
Ce programme lancé en 2020 pour aider l'économie et les marchés financiers à se relever du choc du Covid-19 et qui tourne actuellement au rythme mensuel d'environ 70 milliards d'euros de rachats nets de dette privée et publique, verra son rythme réduit au premier trimestre 2022 avant de s'arrêter fin mars.
Incertitudes liées à la pandémie
Le communiqué du jour ajoute cependant que la BCE se ménage la possibilité de reprendre les achats nets au titre du PEPP compte-tenu de "l'incertitude" sur l'évolution de la pandémie.
Et pour ne pas sevrer d'un coup les marchés, avec le risque de tensions sur les conditions de financement dans l'économie, la banque centrale a prévu une enveloppe d'achats supplémentaires après mars.
Cette manne monétaire sera ajoutée à l'ancien programme de rachat d'obligations publiques et privées ("APP"), qui sera porté à 40 milliards d'euros par mois au deuxième trimestre 2002, puis à 30 milliards au troisième trimestre, pour revenir à 20 milliards d'euros par mois ensuite, son rythme actuel.
"La progression de la reprise économique et l'évolution vers l'objectif d'inflation à moyen terme permettent une réduction progressive du rythme des achats d'actifs", explique le communiqué même si "un accommodement monétaire est encore nécessaire".
La présidente de la BCE Christine Lagarde doit commenter ces décisions à partir de 14h30.
Sensibilités divergentes
La question de la normalisation de la politique monétaire suscite des débats au sein de l'institution : les "faucons" souhaitent un cap moins expansif tandis que les "colombes" sont favorables au maintien d'un soutien monétaire important devant le regain d'incertitudes, à commencer par l'impact potentiel du variant Omicron.
Le président démissionnaire de la Bundesbank Jens Weidmann, dont c'était la dernière participation à une réunion de la BCE avant son départ fin décembre, n'a cessé de pointer le risque pour la banque centrale de se retrouver principal créancier des Etats de la zone euro.
"Le plus grand espoir de la BCE est peut-être que les dirigeants européens s'entendent sur une réforme des règles budgétaires en mars, menée par la France et l'Allemagne, qui rendrait enfin la croissance de la zone euro moins dépendante de la politique monétaire", analyse Frederik Ducrozet, stratégiste chez Pictet Wealth Management.
Contrairement aux Etats-Unis, la BCE n'a pas laissé miroiter de hausse prochaine des taux d'intérêt, qui vont rester à leur plus bas niveau malgré l'inflation (4,9% sur un an en zone euro en novembre).
Les banques vont continuer à se voir appliquer un prélèvement de -0,50% sur une partie des dépôts qu'elles confient à la banque centrale au lieu de les prêter à leurs clients.
Nouvelles prévisions
Devant la presse à partir de 13H30 GMT, Mme Lagarde devrait répéter qu'un resserrement des vannes du crédit est "très improbable" pour l'an prochain.
Elle va aussi dévoiler un nouveau jeu de prévisions, rallongé à l'horizon 2024, avec un probable relèvement de la projection d'inflation pour 2022 puis un repli en 2023.
Précédant de vingt-quatre heures la BCE, son homologue américaine, la Fed, a indiqué tabler elle sur une inflation plus forte que prévu en 2021 et 2022, à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire.
Pour ne pas laisser filer les prix, la Fed envisage désormais de cesser ses achats d'actifs dès mars, avec trois mois d'avance sur le calendrier initial, ouvrant la voie à trois relèvements de ses taux directeurs en 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
HSBC Suisse sous enquête par les justices suisse et française
HSBC Private Bank (Suisse) est dans le collimateur des autorités judiciaires suisses et françaises pour des accusations de blanchiment d'argent. Selon le groupe bancaire britannique, les autorités des deux pays mènent des enquêtes pénales à son encontre.
Ces enquêtes portent sur deux relations bancaires "historiques", indique le rapport semestriel de HSBC paru mercredi. Les enquêtes contre la filiale suisse sont actuellement à un stade précoce.
En juin 2024, l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) avait ordonné des mesures à l'encontre de HSBC Private Bank (Suisse) pour violation des règles en matière de blanchiment d'argent. Elle avait interdit à l'établissement d'établir de nouvelles relations d'affaires avec des personnes politiquement exposées jusqu'à nouvel ordre, et demandé de vérifier ses relations d'affaires en cours.
Fonds provenant du Liban
La Finma avait alors fait référence à deux relations d'affaires avec des personnes politiquement exposées du Liban. Dans ces cas, la banque n'avait pas suffisamment vérifié l'origine et la finalité des actifs. Selon le gendarme financier, il s'agissait de fonds d'un montant de 300 millions de francs provenant d'une institution publique libanaise.
Les avoirs proviendraient de la Banque centrale libanaise. Son ancien directeur, Riad Salameh, est accusé d'avoir détourné plus de 300 millions de dollars, avec le soutien de son frère Raja Salameh.
En 2020, le Ministère public de la Confédération avait ouvert une enquête contre M. Salameh et son frère pour soupçon de blanchiment d'argent aggravé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les prix de l'immobilier résidentiel augmentent au 2e trimestre
Tant les prix des maisons individuelles que ceux des appartements en propriété se sont appréciés entre avril et juin en Suisse. Les coûts ont particulièrement augmenté dans les communes rurales.
Au deuxième trimestre 2025, les montants requis pour l'achat d'une maison individuelle ont progressé en moyenne de 1,5% sur un trimestre et de 3,9% sur un an, détaille mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. Avec une augmentation de 2,2% sur un trimestre et de 6,0% sur un an, la hausse pour les appartements en propriété par étage est encore plus forte.
Dans le cas des maisons individuelles, les prix ont particulièrement augmenté dans les communes rurales (+3,4%). Les coûts de ces objets immobiliers n'ont reculé que dans les communes intermédiaires (-0,9%).
Dans le segment du marché des appartements en propriété par étage, les prix affichent une hausse quel que soit le type de commune. La progression la plus forte a aussi été enregistrée dans la catégorie des communes rurales (+3,0%).
Dans l'ensemble, l'indice suisse des prix de l'immobilier résidentiel (IMPI) s'est apprécié de 1,9% sur un trimestre et de 5,0% sur un an, pour s'établir à 123,3 points.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Banco Santander a dégagé un nouveau bénéfice record au 1er semestre
Le géant bancaire espagnol Santander a dégagé un nouveau bénéfice record au premier semestre. L'établissement a notamment tiré profit de l'arrivée de nouveaux clients, laquelle a compensé l'impact de la baisse des taux d'intérêt dans la zone euro sur ses marges.
La première banque espagnole, fortement implantée en Europe et en Amérique latine, a dégagé 6,83 milliards d'euros de profits nets en six mois, soit 13% de plus que les 6,06 milliards de la même période voilà un an, selon les résultats publiés mercredi par le groupe. Ce résultat est légèrement supérieur aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset, qui tablaient en moyenne sur 6,7 milliards de bénéfice net.
"Il s'agit du meilleur premier semestre de notre histoire", précise dans un communiqué le groupe bancaire, qui explique cette dynamique par l'arrivée de huit millions de nouveaux clients en un an, portant à 176 millions son nombre de clients dans le monde. Ces arrivées ont dopé les dépôts (+4%) et les revenus issus des commissions touchées par la banque (+3%), qui "ont atteint un nouveau record historique de 6,68 milliards d'euros. Les prêts, de leur côté, ont progressé de 1% en euros constants.
Cette dynamique a compensé les effets de la baisse des taux d'intérêts décidée par la Banque centrale européenne (BCE) sur le produit net bancaire de la banque (équivalent de son chiffre d'affaires), qui a reculé de 3%. "Dans un environnement géopolitique qui reste volatile, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre tous nos objectifs" pour 2025, se félicite dans le communiqué Ana Botin, la présidente du groupe bancaire, qui accumule les profits record depuis plusieurs trimestres.
Le géant bancaire espagnol précise qu'il lancera un nouveau programme de rachat d'action, d'un montant de 1,7 milliard d'euros - une façon d'accroître la rémunération des actionnaires, en réduisant le capital de l'entreprise. Il se dit par ailleurs optimiste pour ses perspectives financières et commerciales, notamment sur le marché britannique, où il prévoit de renforcer sa position après l'acquisition annoncée début juillet de TSB, filiale de sa concurrente Sabadell, pour un total de 3,1 milliards d'euros.
Le groupe espagnol prévoit d'intégrer la banque britannique à sa filiale Santander UK, qui deviendrait alors la troisième banque du pays en termes de soldes de comptes courants des particuliers. Cela permettra des synergies financières de 460 millions d'euros au moins, selon Santander.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
UBS double son bénéfice net au deuxième trimestre
Le groupe bancaire UBS a dégagé entre avril et fin juin un bénéfice net de 2,40 milliards de dollars (1,93 milliard de francs), multiplié par deux sur un an. La dernière grande banque du pays a par ailleurs vu ses avoirs sous gestion progresser à 6,6 milliards.
Le produit d'exploitation a atteint 12,11 milliards de dollars, quand le bénéfice opérationnel avant impôts s'est établi à 2,13 milliards, égraine le compte-rendu intermédiaire diffusé mercredi.
Les analystes consultés par AWP anticipaient en moyenne un produit d'exploitation de 12,02 milliards de dollars, un gain avant impôts de 1,99 milliard et un bénéfice net de 2,23 milliards.
Le groupe assure avoir réalisé de grands progrès dans la migration des comptes des clients de Credit Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Les sauveteurs valaisans dégagent deux cordées par mauvais temps
-
InternationalIl y a 3 jours
Allemagne: au moins 4 morts et plusieurs blessés dans déraillement
-
ClimatIl y a 3 jours
Les intempéries touchent plusieurs cantons alémaniques
-
CultureIl y a 3 jours
Paléo: édition réussie malgré une météo instable
-
VaudIl y a 2 jours
Le viaduc d'Yverdon se pare de 2400 panneaux solaires
-
FootballIl y a 3 jours
Super League: Lausanne-Sport et Thoune victorieux
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Droits de douane: les Etats-Unis et l'UE ont conclu un accord
-
CultureIl y a 2 jours
Tom Lehrer, mathématicien et musicien satirique américain, est mort