Rejoignez-nous

International

Microsoft: près de 19 milliards de bénéfice net sur trois mois

Publié

,

le

Le cloud, moteur de Microsoft, a tourné à plein d'octobre à décembre: Azure, sa plateforme d'informatique à distance, a vu ses revenus bondir de 46% en un an (archives): (© KEYSTONE/AP/Mark Lennihan)

Microsoft, qui vient d'annoncer son projet de rachat des studios Activision Blizzard (Call of Duty, Candy Crush), a dépassé les attentes du marché au dernier trimestre 2021. Le géant informatique a affiché de solides performances dans le cloud et les logiciels.

Microsoft a réalisé 51,7 milliards de dollars (47,4 milliards de francs) de chiffre d'affaires et dégagé 18,8 milliards de bénéfice net au deuxième trimestre de son exercice décalé, d'après un communiqué paru mardi - des résultats supérieurs aux prévisions moyennes des analystes.

Le cloud, son moteur, a tourné à plein d'octobre à décembre: Azure, sa plateforme d'informatique à distance, a vu ses revenus bondir de 46% en un an. Ils avaient déjà augmenté de moitié au trimestre précédent.

Par contraste, Xbox (contenus et services) enregistre une progression de ses recettes plus faible, de 10%.

La console de jeu est la deuxième plus utilisée au monde, derrière la PlayStation de Sony, qui détenait 64,5% des parts de marché dans le monde en 2021, d'après Statista.

Mais le groupe américain semble décidé à regagner du terrain dans les jeux vidéo et les technologies plus grand public en général.

Fin octobre, Microsoft a annoncé l'acquisition de Two Hat, une société de modération de contenus, qui était déjà impliquée dans le retrait des contenus problématiques sur Xbox.

Surtout, le vétéran de l'informatique, déjà propriétaire de Minecraft, a prévu de s'offrir l'éditeur Activision Blizzard, connu pour ses franchises à succès, pour près de 69 milliards de dollars.

Ce serait la plus importante opération de fusion-acquisition à avoir jamais lieu dans la tech.

Microsoft deviendrait ainsi le troisième groupe de l'industrie vidéoludique en termes de chiffre d'affaires, derrière le chinois Tencent et le japonais Sony, fabricant de la PlayStation

Il espère ainsi intégrer les titres d'Activision à son service d'abonnement mensuel Xbox Game Pass, et, au-delà, se positionner comme un acteur incontournable de la construction du métavers, ces univers parallèles où doivent se fondre les réalités humaine, augmentée et virtuelle, à en croire les géants de la tech.

En attendant, la société de Redmond peut compter sur ses activités traditionnelles.

Pendant le trimestre écoulé, sa suite de bureautique Office et les services associés de stockage et traitement des données ont amélioré leurs ventes de 14% côté entreprises et de 15% côté particuliers. Et LinkedIn, son réseau social professionnel, a progressé de 37%.

Windows s'en sort bien aussi, alors que le groupe a sorti Windows 11 fin 2021.

Le titre de Microsoft perdait entre 4 et 5% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse, car certains investisseurs optimistes espéraient des résultats encore meilleurs pour le cloud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

La Grèce saisie par une vague de chaleur

Publié

le

Il n'est pas possible de visiter l'Acropole d'Athènes l'après-midi en raison de la canicule. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS VLACHOS)

La Grèce traverse une vague de chaleur qualifiée de "canicule" par des météorologues, poussant les autorités à fermer mardi l'Acropole d'Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.

Avec des températures maximales attendues de 42°C dans certaines régions du nord et du centre, le pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h00 à 17h00 locales dans de nombreuses régions, une mesure appliquée régulièrement dans des circonstances météo similaires.

Les touristes, nombreux dans la capitale grecque alors que la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d'oeuvre antiques au sommet de l'Acropole entre 13h00 et 17h00 locales, a annoncé le ministère de la Culture.

Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée entre 41°C et 42°C dans l'est du pays, tandis qu'à l'ouest, entre 38°C et 39°C sont attendus.

Cette vague de chaleur a été qualifiée de "canicule" par plusieurs météorologues même si les températures actuelles ne sont pas exceptionnelles en Grèce.

Elle devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.

La suspension du travail en extérieur concerne notamment "les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale" dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord) et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes ou une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.

Livreurs

Les livreurs notamment de repas qui travaillent avec des "deux roues, à trottinettes ou en patins à roulettes" sont également concernés par cette mesure déjà en vigueur lundi et qui expose les contrevenants à une amende de 2000 euros.

Dans le centre d'Athènes, vendeurs de rue et serveurs poursuivaient leur activité. "Il faut faire très attention en particulier à la mi-journée", explique à l'AFP un coursier à vélo, Michalis Keskinidis, 43 ans.

"Il faut boire beaucoup d'eau, des électrolytes et nous faisons des pauses quand nous pouvons pour respirer", ajoute-t-il, casquette et lunettes pour se protéger du soleil.

A Athènes, le thermomètre pourrait monter jusqu'à 38°C, avec des pointes souvent plus élevées encore dans le centre-ville très bétonné.

La Protection civile grecque a en outre averti que le risque d'incendies dans une partie de la région autour d'Athènes, de l'Attique, et du centre du pays et du Péloponnèse (sud) était très élevé en raison de la chaleur et de vents importants.

En Serbie voisine, le Service météorologique national (RMHZ) a également averti que les conditions météorologiques sont extrêmement favorables aux feux de plein air. Parallèlement, le RMHZ a également émis une alerte concernant des averses et des orages dans certaines parties du pays.

Après la Slovaquie lundi, la Hongrie a connu des orages mardi pour la deuxième journée consécutive, accompagnés de vents violents, de pluies torrentielles et, par moments, de grêle qui ont fortement perturbé le trafic ferroviaire.

En Croatie, mardi matin, la ville côtière de Split et ses environs ont été touchés par une tempête.

Il y a quinze jours cette région des Balkans avait été touchée par une vague de chaleur.

Record de visiteurs

L'Acropole d'Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises durant les étés 2024 et 2023, notamment lors d'un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023.

Chef d'oeuvre de la Grèce antique, il abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Le site a enregistré l'an dernier un nouveau record de visiteurs à quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.

La Grèce a depuis le début de l'été été plutôt épargnée par les canicules qui se sont pourtant répétées ces dernières années mais a déjà connu plusieurs incendies de forêt, notamment en Crète où des milliers de personnes ont été évacuées, notamment des vacanciers.

Les habitants du sud et de l'ouest de l'Europe ont connu fin juin une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas.

La canicule a aussi frappé l'Italie, l'Espagne et le Portugal où un nouveau record de température pour un mois de juin a été relevé, à 46,6°C.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Fluminense défie Chelsea pour éviter la mainmise de l'Europe

Publié

le

Thiago Silva et Fluminense défient Chelsea mardi en demi-finale du Mondial des clubs (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Fluminense va tenter de sauver l'honneur du football sud-américain, et plus particulièrement brésilien, mardi à East Rutherford face à Chelsea.

La formation brésilienne s'érige en rempart contre une finale 100% européenne au Mondial des clubs.

Après avoir enflammé le tournoi par leurs résultats et la ferveur de leurs supporteurs, les représentants de l'Amsud ne peuvent plus compter que sur les Cariocas pour éviter une domination totale du Vieux Continent. L'autre demi-finale doit opposer le PSG, vainqueur de la Ligue des champions, au Real Madrid de Kylian Mbappé, mercredi, toujours au MetLife Stadium dans le New Jersey.

Pour le président de la FIFA Gianni Infantino, qui a poussé pour imposer cette nouvelle formule à 32 équipes afin notamment de casser l'hégémonie de l'UEFA sur le football de clubs, il en va en partie de la crédibilité de cette compétition. "Flu" est ainsi devenu l'ultime recours pour contester une éventuelle mainmise européenne.

Portés par une escouade de vieilles gloires, du gardien Fabio (44 ans) au "Monstro" Thiago Silva en défense (40 ans) en passant par l'attaquant argentin German Cano (37 ans) et le meneur de jeu Ganso (35 ans), les Brésiliens ont démontré qu'ils avaient largement les moyens de lutter à armes égales avec les cadors venus de l'autre côté de l'Atlantique.

Les coéquipiers du virevoltant ailier colombien Jhon Arias ont fait plus que résister contre les deux derniers finalistes perdants de la C1, tenant en échec le Borussia Dortmund au premier tour (0-0) avant d'éjecter l'Inter Milan (2-0) en 8es de finale. Chelsea, qui a connu quelques difficultés pour se défaire des Brésiliens de Palmeiras en quarts de finale (2-1), est prévenu.

D'autant que Fluminense n'est pas un novice en la matière. Victorieuse de la Copa Libertadores en 2023, la formation basée à Rio avait déjà atteint la même année la finale de la Coupe du monde des clubs ancienne mouture, où elle avait été rossée par le Manchester City de Pep Guardiola (4-0).

"Nous en voulons plus"

Les succès accumulés aux Etats-Unis ont donc encore un peu plus décomplexé les Brésiliens, déterminés à continuer de jouer les trouble-fêtes face à une richissime écurie européenne.

"Nous sommes peut-être inférieurs sur le plan financier mais sur le terrain, c'est une autre histoire, c'est onze contre onze et c'est celui qui en veut le plus qui gagne. Et nous, nous en voulons plus", a estimé l'entraîneur Renato Gaucho.

De quoi donner à son homologue chez les Blues de solides arguments pour se méfier de son adversaire. "L'énergie de Fluminense dans cette compétition a été très forte", a déclaré Enzo Maresca, qui craint une équipe "bien organisée".

Chelsea, 4e de Premier League et lauréat de la Conference League, n'a sans doute pas oublié sa défaite cuisante contre Flamengo (3-1), autre club carioca, qui lui a coûté la première place du groupe D. Mais les Londoniens ont depuis effectué un sans-faute, emmenés par leur leader technique Cole Palmer. Et malgré l'usure mentale et physique au bout d'une saison interminable, le groupe ne veut surtout pas lâcher le morceau si près du but.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Gaza: reprise des négociations pour une trêve - pression de Trump

Publié

le

Mohammed Abu Qas pleure sur le corps de sa soeur de 12 ans tuée par un bombardement israélien, à l'hôpital de Nuseirat. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Les négociations indirectes sur un cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas ont repris mardi au Qatar. Cela au lendemain d'une rencontre à Washington où Donald Trump a pressé Benjamin Netanyahu de conclure un accord de cessez-le-feu.

Après 21 mois de guerre, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l'armée israélienne a annoncé la mort de cinq soldats à Beit Hanoun, ville dans le sud du territoire palestinien dévasté et en proie à une catastrophe humanitaire.

Les pourparlers engagés dimanche à Doha se poursuivent dans la capitale qatarie pour une quatrième session, a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des discussions, mais sans "aucune percée" jusque-là.

"Les choses se passent très bien"

Recevant à dîner le premier ministre israélien pour leur troisième rencontre en six mois, le locataire de la Maison Blanche a nié tout "blocage" dans les discussions. "Je pense que les choses se passent très bien", a-t-il affirmé, se disant convaincu que le mouvement islamiste palestinien Hamas était prêt à accepter un accord.

"Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu", a assuré le président, dont la "priorité absolue", selon la Maison Blanche, est de "mettre fin à la guerre à Gaza, et le retour de tous les otages" israéliens encore retenus dans le territoire palestinien.

L'émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.

"Bonne foi" exigée des Israéliens

Les pourparlers "portent toujours sur les mécanismes de mise en oeuvre (d'un accord de cessez-le-feu), en particulier les clauses relatives au retrait (de l'armée israélienne) et à l'aide humanitaire" pour le territoire palestinien affamé et assiégé, a précisé mardi la source palestinienne proche des discussions.

Ils sont menés via les médiateurs qatari, égyptien et américain, entre deux salles où sont séparées les délégations du Hamas et d'Israël.

"Le Hamas est sérieux et soucieux d'aboutir à un accord (...) à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi", a affirmé lundi un responsable palestinien.

Trêve de 60 jours

Selon des sources palestiniennes proches des discussions, les pourparlers portent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Sur 251 personnes enlevées lors du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Deux trêves, d'une semaine en novembre 2023, puis de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens.

Netanyahu avait jugé "inacceptables" samedi les "changements" demandés par le Hamas. Lundi soir, il a affirmé qu'Israël conserverait "toujours" le contrôle de la sécurité dans la bande de Gaza.

L'ONU doit reprendre l'aide

Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien de Gaza, des garanties sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.

L'essentiel des distributions d'aide est assuré depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, dont le fonctionnement, dénoncé par la communauté humanitaire, est régulièrement entaché de scènes chaotiques et meurtrières.

Toujours à Washington, Netanyahu a déploré une "matinée difficile", après l'annonce de la mort des cinq soldats tués lors de combats, selon l'armée israélienne. D'après certains médias israéliens, ils ont été pris dans un accrochage après l'explosion de deux engins explosifs contre une force d'infanterie.

Selon l'armée israélienne, 450 de ses soldats ont été tués dans la campagne militaire de représailles à Gaza depuis le début de l'offensive au sol le 27 octobre 2023. Le nombre de morts palestiniens s'élève lui à plus de 57'523, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

"Pour le bien des combattants, pour leurs familles, pour les kidnappés, pour l'Etat d'Israël: cette guerre doit cesser", a réagi Yaïr Lapid, le chef de file de l'opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump promet d'envoyer plus d'armes "défensives" à l'Ukraine

Publié

le

La Maison-Blanche avait annoncé suspendre certaines livraisons la semaine passée, notamment de missiles Patriot (archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Les Etats-Unis vont envoyer des armes supplémentaires à l'Ukraine, a promis Donald Trump. Cette nouvelle déclaration intervient quelques jours après l'annonce d'une suspension de certaines livraisons américaines et au moment où la diplomatie se heurte à une impasse.

"Nous allons devoir envoyer plus d'armes, principalement des armes défensives", a déclaré lundi le locataire de la Maison Blanche, qui s'est dit "mécontent" à l'égard du dirigeant russe Vladimir Poutine. "Ils sont frappés de manière très, très dure", a ajouté le septuagénaire à propos des Ukrainiens.

Donald Trump s'est rapproché depuis janvier de Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets.

De façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d'une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions des Etats-Unis - le premier soutien militaire de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

Pas de nouvelles aides depuis janvier

Des responsables américains se sont efforcés ensuite de minimiser l'impact de cette mesure sans donner plus de détails.

Pendant le mandat de l'ancien président Joe Biden, Washington s'était engagé à fournir plus de 65 milliards de dollars d'aide militaire à l'Ukraine. Donald Trump n'a, lui, pas annoncé de nouvelles aides à Kiev depuis janvier.

Diplomatie au point mort

La diplomatie est au point mort entre les belligérants. Deux cycles de pourparlers entre Russes et Ukrainiens en Turquie le 16 mai et le 2 juin n'ont pas abouti à une percée majeure, et un troisième cycle n'a toujours pas été annoncé.

Vendredi, Donald Trump s'est dit "très mécontent" d'un appel téléphonique organisé la veille avec Vladimir Poutine. "Il veut aller jusqu'au bout, juste continuer de tuer des gens, ce n'est pas bien", a affirmé le milliardaire à la presse à bord d'Air Force One.

Il a laissé entendre qu'il pourrait être prêt à durcir les sanctions contre Moscou, après avoir évité pendant ces six derniers mois d'y recourir alors qu'il tentait de persuader son homologue russe de mettre fin à la guerre.

Poutine maintient ses exigences

Vladimir Poutine maintient toujours ses demandes maximalistes, en particulier que Kiev cède à la Russie les régions ukrainiennes annexées et que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan. Les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux jugent ces conditions inacceptables.

L'Ukraine, pour sa part, exige que l'armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d'environ 20%.

"Zone tampon" ?

Sur le terrain, la Russie a revendiqué lundi la prise d'une localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine, une première depuis février 2022.

Ce village, Datchnoïe, est situé à quelque 70 km de la grande ville de Donetsk sous contrôle russe. Kiev n'a pas réagi dans l'immédiat à cette annonce. Plus tôt lundi, l'état-major de ses forces armées avait assuré que des assauts russes avaient été repoussés la veille dans les environs du village.

Pour Oleksiï Kopytko, un expert militaire ukrainien, la Russie peut tenter d'établir "une zone tampon" pour limiter les frappes ukrainiennes sur le front et en profondeur.

Cet ancien conseiller du ministère ukrainien de la Défense a néanmoins affirmé à l'AFP que Moscou n'avait "pas et (n'aurait) pas les ressources nécessaires pour avancer rapidement".

Villes toujours sous les bombes

Les forces russes continuent par ailleurs de bombarder quasi quotidiennement des villes ukrainiennes, tandis qu'en riposte, l'Ukraine mène également, presque chaque jour, des attaques aériennes en Russie.

Dans la nuit de lundi à mardi, l'armée de l'air ukrainienne a rapporté la présence de drones dans les régions septentrionales de Soumy et Kharkiv.

Dans le sud du pays, le maire de Mykolaïv Oleksandre Senkevytch a fait état sur Telegram d'une explosion et averti d'une menace de drone. Un homme de 51 ans a été blessé en périphérie de la ville et hospitalisé, a indiqué le gouverneur régional Vitaly Kim.

La nuit précédente, Moscou avait envoyé 101 drones et tiré quatre missiles en direction de l'Ukraine, faisant au moins quatre morts et plusieurs dizaines de blessés au total dans différentes régions, selon les autorités ukrainiennes. Deux centres de recrutement militaire, à Kharkiv et Zaporijjia (sud) ont notamment été touchés, faisant quatre blessés, selon Kiev.

Rafinerie de pétrole russe touchée

L'Ukraine a, elle, lancé 91 drones d'attaque dans la nuit de dimanche à lundi, selon Moscou. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé qu'une raffinerie de pétrole de la région russe de Krasnodar (sud-ouest), "directement impliquée dans la guerre d'agression", avait été frappée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

IL JOUAIT DU PIANO DEBOUT

FRANCE GALL

12:55

Les 2 derniers titres

ADVENTURE OF A LIFETIME

COLDPLAY

12:51

NEXT SUMMER

DAMIANO DAVID

12:48

Votre Horoscope

Poissons

Période cosmique qui vous positionne face à l’opportunité de façonner votre avenir selon votre vision la plus authentique. Un vrai bonheur !

Les Sujets à la Une