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Économie

Nouvelle offensive des hackers russes, avertit Microsoft

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Microsoft met en garde contre de nouvelles cyberattaques de hackers russes (photo symbolique). (© KEYSTONE/STR)

Les hackers russes de nouveau à la manoeuvre ! Le groupe Nobelium, à l'origine d'une vaste attaque informatique aux Etats-Unis l'an dernier, mène une nouvelle offensive contre des organisations américaines et européennes, a averti le géant informatique Microsoft.

"Nobelium essaye de répliquer la stratégie utilisée lors d'attaques passées en visant des organisations qui font partie intégrante de la chaîne mondiale d'approvisionnement du secteur informatique", a écrit dimanche dans un billet de blog Tom Burt, vice-président chez Microsoft en charge de la sécurité clients. M. Burt précise que ces nouvelles attaques ont été décelées à partir de mai.

Depuis, Microsoft a averti plus de 140 "revendeurs" (des entreprises offrant des services de personnalisation pour l'usage de l'informatique à distance ou "cloud", ndlr) et fournisseurs de serveurs technologiques ayant été visés. Quatorze d'entre eux auraient vu leurs systèmes informatiques compromis.

Soutien de Moscou

Nobelium s'est fait connaître du grand public en 2020 pour le piratage massif de l'éditeur de logiciels de gestion informatique SolarWinds. Le groupe avait mené une vaste opération affectant jusqu'à 18'000 clients de SolarWinds et plus d'une centaine de sociétés américaines.

Microsoft et les autorités américaines accusent le gouvernement russe de soutenir ces pirates, ce que Moscou dément formellement. Le président américain Joe Biden avait imposé des sanctions financières à la Russie et expulsé des diplomates russes à la suite du piratage de SolarWinds.

"Cette activité récente est un nouvel indicateur que la Russie essaye de gagner un accès de long terme et systématique à divers points d'entrée de la chaîne logistique technologique et d'établir un mécanisme de surveillance - aujourd'hui ou à l'avenir - de cibles intéressant le gouvernement russe", affirme M. Burt.

Recrudescence

Cette opération s'inscrirait dans le cadre d'une recrudescence des attaques informatiques menées par Nobelium. Du 1er juillet au 19 octobre, Microsoft a ainsi informé 609 de ses clients de près de 23'000 attaques, un nombre infime d'entre elles ayant réussi. Entre juin 2018 et juin 2021, le groupe de Redmond a "seulement" recensé un total de 20'500 tentatives de piratage de la part de l'ensemble des acteurs étatiques.

Comme lors de leurs précédentes offensives, les hackers de Nobelium ont eu recours au hameçonnage ("phishing"). Cette méthode consiste à envoyer des courriels qui semblent authentiques mais contiennent des logiciels malveillants permettant d'accéder aux données des victimes.

Ils ont également eu recours au "password spraying", une technique utilisée par les pirates pour tenter d'infiltrer les comptes d'utilisateurs en testant des mots de passe courants. Microsoft a publié lundi une série de recommandations techniques pour aider ses clients à mieux se protéger contre les attaques de Nobelium.

Toujours plus sophistiquées

Selon Dan Ives, du cabinet WedBush Securities, la dernière offensive en date montre que "les attaques sophistiquées sont en hausse et ne faiblissent pas, après les attaques contre SolarWinds, Colonial Pipeline et d'autres attaques de grande envergure contre des entreprises et des gouvernements dans le monde".

Début mai, Colonial Pipeline, qui transporte près de la moitié des carburants consommés sur la côte Est des Etats-Unis, avait vu son réseau d'oléoducs paralysé par des pirates informatiques utilisant un rançongiciel, un programme qui exploite des failles de sécurité pour encrypter les systèmes informatiques et exiger une rançon pour les débloquer.

Après une action musclée du gouvernement, une partie de la rançon a pu être récupérée, ont assuré les autorités américaines en juin. "Les achats de logiciels et de plates-formes de cybersécurité se sont accélérés de manière globale, ce qui confirme notre analyse selon laquelle les dépenses de cybersécurité vont augmenter de 20% à 25% en 2022", indique M. Ives.

Les risques du "cloud"

L'expert estime que la migration de nombreux services informatiques vers le "cloud" accroît les besoins de protection des agences gouvernementales et des entreprises dans ce domaine.

"Nous pensons qu'il existe une perspective de croissance du secteur de la sécurité sur le 'cloud' de 200 milliards de dollars qui seront 'à saisir' lors des prochaines années pour les vendeurs possédant les solutions pour protéger des infrastructures critiques sur le 'cloud' d'un nombre croissant de menaces et d'attaques", affirme M. Ives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le patron d'UBS veut présenter un successeur approprié

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Le patron d'UBS, Sergio Ermotti, aimerait avoir un successeur qui puisse reprendre les rênes avec efficacité à son départ dans quelques années. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le patron d'UBS, Sergio Ermotti, souhaiterait présenter un candidat approprié au poste de directeur général lorsqu'il partira dans quelques années, a-t-il déclaré lundi lors d'un événement organisé par l'agence de presse Reuters à Zurich.

Si sa succession n'est pas encore une priorité absolue, il est toutefois important d'avoir une liste de candidats potentiels présentant des caractéristiques différentes, a-t-il estimé. En effet "en fonction du temps et des circonstances", une autre personne pourrait être la plus adaptée, selon lui.

Sergio Ermotti a confirmé qu'il resterait en fonction au moins jusqu'à la fin de l'intégration de Credit Suisse, ce qui a été convenu avec le conseil d'administration, soit jusqu'à fin 2026 ou courant 2027.

Son objectif sera alors de présenter un successeur, "comme la dernière fois". La décision finale reviendra cependant au conseil d'administration.

"Culture" pas si différente de CS

Le directeur général d'UBS a également confirmé les déclarations faites la semaine dernière lors de la publication des résultats trimestriels: l'intégration de Credit Suisse se déroule très bien. Cela vaut également pour l'intégration "culturelle", a-t-il répondu à une question à ce sujet.

"Il n'y a pas de grandes différences entre l'ancien Credit Suisse et l'UBS à cet égard. Nous avons une base commune dans de nombreux domaines et partageons les mêmes valeurs ainsi que la même conception de la manière de faire des affaires", a-t-il dit.

Une fois de plus, il n'a pas voulu chiffrer les suppressions d'emplois inévitables suite à l'intégration. Il n'a pas souhaité non plus commenter les spéculations à ce sujet. Dernièrement, le "Financial Times" avait écrit que la direction d'UBS prévoyait un effectif total de 85'000 collaborateurs après la fin de l'intégration. Fin 2022, avant la reprise, l'UBS et le Credit Suisse totalisaient environ 123'000 personnes.

L'effectif sera assurément réduit, même si ce n'est pas immédiatement, a déclaré M. Ermotti. L'objectif est toutefois de minimiser les "licenciements actifs", a-t-il affirmé, en faisant référence aux fluctuations et aux départs à la retraite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Lausanne: un espace de "crossfit" dans l'ancien Mövenpick

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Le futur espace dédié au "crossfit" sera voisin de l'édicule de la Riponne et sa terrasse de 125 m2 (archives). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Les anciens locaux du restaurant Mövenpick sur la place de la Riponne accueilleront un espace dédié au "crossfit" dès février de l'an prochain. Quelque 120 cours hebdomadaires y seront dispensés, avec une offre particulière pour les enfants, les adolescents et adolescentes et les personnes du troisième âge.

Le nouvel espace, baptisé "CrossFit Lausanne", sera situé dans les niveaux inférieurs du bâtiment Riponne 10, a fait savoir la Ville de Lausanne lundi dans un communiqué. Il se déploiera sur "deux étages et quelque 760 m2".

Des travaux seront réalisés, comme l’ouverture d’une dalle sur une surface de 30m2 pour obtenir une hauteur se prêtant à des exercices tels que cordes et anneaux. Des vestiaires, des sanitaires et des douches devront être installés, tout comme une salle polyvalente destinée au yoga, à des exercices cardio ou encore à l'organisation de séminaires.

"La Municipalité se réjouit d’accueillir à Riponne 10 une nouvelle activité qui contribue à enrichir la diversité du lieu, de façon conviviale et active", a déclaré la conseillère municipale Natacha Litzistorf, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Affaire des subventions de CarPostal: condamnations contestées

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Les peines infligées par Fedpol comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs (image d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les sept personnes sanctionnées dans l'affaire des subventions de CarPostal ont fait opposition aux décisions pénales qui leur ont été infligées. L'Office fédéral de la police (Fedpol) a ensuite émis des ordonnances pénales à leur encontre.

Cinq personnes de l'ancienne direction de CarPostal (Suisse) SA ont été condamnées pour fraude multiple en matière de prestations, indique Fedpol lundi. De plus, une personne de l'ancienne direction du groupe et une du conseil d'administration de La Poste Suisse SA ont été condamnées pour omission d'empêcher la fraude aux prestations.

Les peines comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs, précise l'office fédéral.

Les personnes concernées peuvent demander un jugement par le tribunal pénal dans les dix jours suivant la notification de l'ordonnance pénale. A l'heure actuelle, aucune des ordonnances pénales n’est entrée en force, souligne Fedpol.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les banques continuent de soutenir les énergies fossiles (ONG)

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Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat en 2015, ce sont près de 6,9 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon. (archive) (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté ou arrangé l'an dernier plus de 700 milliards de dollars (634,7 milliards de francs) au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli.

"Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.

Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat de 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), ce sont près de 6.896 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport "Banking on Climate Chaos".

Dans le détail, les quelque 60 banques étudiées ont consacré l'an dernier 705,8 milliards de dollars à ces différentes formes de soutien financier, un montant en baisse de 9,5% sur un an, à périmètre comparable.

L'américain JPMorgan occupe la place de premier soutien financier aux énergies fossiles, avec près de 41 milliards de dollars l'an dernier (+5,4%), devant les japonais Mizuho et MUFG, selon les données rassemblées par huit ONG, dont Rainforest Action Network, Reclaim Finance et Urgewald.

Les chiffres montrent par ailleurs un retrait progressif des grandes banques françaises depuis 2020.

En 2023, "une des évolutions notables est la réduction des financements des banques françaises à ces entreprises", note Reclaim Finance, plutôt habituée à distribuer les mauvais points.

La contribution des six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE pour l'essentiel, Crédit Mutuel et La Banque postale pour une infime partie) a été d'environ 40 milliards de dollars l'an dernier, selon l'étude, soit environ 10 milliards de moins qu'en 2022 et 5,6% du total.

BNP Paribas, dans son Rapport climat 2024, à paraître lundi, se fixe "une cible de réduction de 70% de ses émissions financées en valeur absolue pour le secteur pétrole et gaz" d'ici 2030, par rapport à 2022, selon une porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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