Suisse
"Révolution égyptienne": le MPC classe l'affaire
Après plus de dix ans, le Ministère public de la Confédération (MPC) met un terme à son enquête sur la "révolution égyptienne". La procédure à l'encontre de cinq prévenus est classée et les 400 millions de francs encore sous séquestre sont libérés.
A la suite d'annonces du Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS), le MPC menait depuis 2011 une enquête pour soupçons de blanchiment d'argent et soutien et/ou participation à une organisation criminelle, en lien avec la révolution égyptienne de 2011, rappelle-t-il mercredi dans un communiqué.
Cette procédure "complexe" et de "grande ampleur" concernait initialement 14 personnes, dont les deux fils du président déchu Hosni Moubarak, ainsi que 28 individus et 45 entités légales, dont les avoirs ont également été gelés en tant que tiers. En outre, 140 comptes bancaires ont été analysés.
Plusieurs procédures pénales ont été ouvertes en Egypte et des demandes d'entraide adressées à la Suisse. Le MPC a également adressé de nombreuses demandes aux autorités égyptiennes afin d'obtenir des informations sur la situation des poursuites et des procédures en lien notamment avec les personnes impliquées dans la procédure suisse.
Le 11 février 2011, le Conseil fédéral avait immédiatement réagi aux révoltes arabes, en ordonnant à titre préventif le blocage des avoirs en Suisse du président égyptien déchu et de personnes politiquement exposées de son entourage. Ce gel visait à soutenir une éventuelle coopération entre la Suisse et l'Egypte dans le cadre de l'entraide judiciaire.
Procédure classée
Malgré ses vastes investigations et après le versement de 32 millions de francs à l'Egypte en 2018, le MPC doit constater que l'instruction n'a pas permis d'établir de soupçons justifiant la mise en accusation d'une personne en Suisse, ni la confiscation de valeurs patrimoniales, écrit-il. Il y a donc lieu de classer la procédure menée contre les cinq prévenus.
L'instruction a notamment montré que l'existence de liens entre les prévenus n'est pas suffisante pour conclure que certains membres du régime de l’ancien président Moubarak auraient eu des activités remplissant les conditions d'une organisation criminelle, poursuit le MPC. Aucun élément concret fourni dans le cadre de l'entraide judiciaire ne va dans ce sens.
Concernant le blanchiment d'argent, les investigations n'ont pas non plus permis d'établir ne serait-ce qu'un lien ténu avec une quelconque infraction.
Dans un communiqué, les avocats des deux fils de l'ancien président Moubarak saluent la décision du MPC. "Celle-ci confirme que toutes leurs activités professionnelles et tous leurs avoirs étaient licites, ce qui entérine la position qu'ils ont toujours défendue", relèvent-ils.
400 millions seront débloqués
Lors de l'ouverture de la procédure pénale, le MPC avait séquestré environ 600 millions de francs. Après plusieurs années d'enquête, il a toutefois dû prononcer des ordonnances de classement, notamment suite à des décisions allant dans ce sens en Egypte.
Un montant d'environ 180 millions de francs avait déjà été libéré entre 2016 et 2018. Après déduction des 32 millions déjà restitués à l'Egypte en février 2018, les quelque 400 millions de francs restants vont maintenant être levés et restitués à leurs ayants- droit.
Depuis 2015, des accords de réconciliation, ainsi que plusieurs acquittements en Egypte ont mis un terme aux procédures impliquant les principaux protagonistes - pour des faits de corruption notamment, souligne le MPC. En outre, l'Egypte a décidé de retirer toutes ses revendications liées à ces personnes.
Devant ce constat et en l'absence de preuves quant à l'existence de crimes en Egypte précédant un éventuel blanchiment d'argent en Suisse, le MPC a rendu des ordonnances de classement à l'encontre de plusieurs personnes. Cette clôture de procédure a été corroborée par le résultat des investigations en Suisse.
Le MPC précise encore que sa décision de classement du 7 avril peut être contestée dans un délai de dix jours auprès du Tribunal pénal fédéral.
Hosni Moubarak, poussé à la démission après une révolte populaire en 2011, est décédé le 25 février 2020. Il avait gouverné l'Egypte d'une main de fer pendant trois décennies.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil vote une baisse d'impôts pour la classe moyenne
A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens. L'introduction du référendum obligatoire permettra au peuple d'avoir le dernier mot.
"Ce projet de loi est juste, équilibré et dynamique. Il renforce le pouvoir d'achat par une baisse d'impôts sur le revenu et apporte un bol d'air à la classe moyenne qui ne touche pas d'aide étatique", a relevé Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. Et le député du Centre de rappeler l'excédent de 1,4 milliard de francs des comptes 2023, qui montre que Genève n'a pas de problème de recettes.
Le texte de la droite a été modifié en commission des finances suite à l'acceptation d'un amendement général du Conseil d'Etat visant à augmenter la réduction d'impôts pour les revenus médians, a expliqué M. Desfayes. La baisse moyenne est de 8,7%, alors que la fourchette des diminutions va de 5,4% à 11,4%.
Les pertes fiscales sont estimées à 326 millions pour le canton et à 108 millions pour les communes. "Depuis 1999, toutes les baisses d'impôts dans le canton ont abouti à une hausse des recettes fiscales par un effet dynamique", a souligné M. Desfayes. Et même si la baisse est importante, Genève restera le canton où la fiscalité est la plus élevée de Suisse, a-t-il indiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Viola Amherd entend parler des abus sexuels avec le pape
La présidente de la Confédération Viola Amherd a rencontré vendredi Giorgia Meloni, au premier jour d'une visite à Rome et au Vatican. Samedi, elle entend aborder lors de son entretien avec le pape François la question des abus sexuels au sein de l'Eglise catholique.
La promotion de la paix par la Suisse et le Saint-Siège sera un thème central des entretiens qu'elle aura avec le souverain pontife et le cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin, a dit la Valaisanne devant la presse. Elle réitérera l'invitation à la conférence de paix du Bürgenstock (NW) sur l'Ukraine à la mi-juin.
La ministre de la défense entend aussi évoquer la question des abus sexuels dans l'Eglise catholique. Le Conseil fédéral attend de l'Eglise qu'elle lutte efficacement contre les abus et qu'elle prenne des mesures de prévention importantes, a-t-elle dit. Viola Amherd veut aussi aborder l'égalité des droits entre hommes et femmes.
Vendredi, Mme Amherd a rencontré la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le président Sergio Mattarella.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Frédérique Perler ne briguera pas de deuxième mandat
La conseillère administrative de la Ville de Genève, Frédérique Perler, ne briguera pas de deuxième mandat. Sous pression depuis une affaire d'embauches controversées dans son département, la Verte a annoncé sur les ondes RTS qu'elle ne se représenterait pas en 2025.
"Je ne briguerai pas un second mandat et je ne me suis absolument pas sentie poussée vers la sortie ni par mes collègues du Conseil administratif, ni par mon parti, ni par quelconque autre personne", a déclaré vendredi la magistrate dans l'émission Forum. Elle a expliqué mener cette réflexion depuis fin 2023.
"D'un côté, il y a toujours un intérêt à mener ses projets et à en mener de nouveaux. D'un autre côté, j'ai 64 ans et je me suis projetée à la fin de la prochaine législature, c'est-à-dire en 2030". Cette perspective allait à l'encontre de ses valeurs de Verte et de féministe, selon la magistrate.
Interrogée sur d'éventuelles erreurs commises lors des embauches controversées, elle n'en reconnait aucune. "Je ne suis pas incriminée", a-t-elle souligné.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève
BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.
La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a-t-elle précisé dans une prise de position.
Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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