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Suisse

5G: le Conseil fédéral se veut rassurant sur le rayonnement

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Le système des antennes adaptatives pour la 5G permet de réduire partiellement l'exposition au rayonnement, selon un rapport (illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le système des antennes adaptatives prévues pour développer la 5G devrait réduire partiellement le rayonnement, selon un rapport adopté mercredi par le Conseil fédéral. La mise en place d'un réseau de téléphonie mobile unique n'est par contre pas à l'ordre du jour.

Le rapport est une réponse à un postulat du Parlement. Les réseaux 5G présentent des avantages évidents en matière de performance et d'exposition au rayonnement par rapport aux technologies de téléphonie mobile actuelles, lit-on dans le communiqué du gouvernement.

Les systèmes d'antennes adaptatives utilisées pour la 5G permettent de réduire partiellement l'exposition au rayonnement et d'augmenter la capacité du réseau d'un facteur dix par rapport à la 4G. Selon les estimations des opérateurs, l'extension d'un réseau 5G nécessite nettement moins de nouvelles antennes qu'initialement prévu (7500 au lieu de 26'500). Les coûts s'en trouvent nettement réduits (3,2 milliards de francs au lieu de 7,7 milliards).

Le volume des données transmises double tous les 12 à 18 mois, raison pour laquelle il est important de déployer rapidement les réseaux 5G en Suisse, affirme le Conseil fédéral. Le Département fédéral de l'énergie et de la communication a fait les premiers pas dans cette direction l'an dernier en adaptant l'ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisant et en fixant les conditions générales de l'utilisation d'antennes adaptatives.

Doutes dans les cantons

Au grand dam de certaines voix critiques qui s'inquiètent pour la santé de la population. Certains cantons avaient instauré un moratoire, attendant d'en savoir plus sur la protection contre le rayonnement. Au Parlement, l'idée d'un moratoire sur la 5G millimétrique au niveau national n'a toutefois pas séduit.

Les diverses mesures d'accompagnement mises en ½uvre répondent aux préoccupations d'une partie de la population, assure de son côté le Conseil fédéral. Parmi ces mesures figurent le développement de la surveillance de l'exposition au rayonnement et la création d'un centre de conseil en médecine environnementale pour le rayonnement non ionisant.

Pas de réseau unique

Le rapport se montre par ailleurs catégorique sur la question du passage à un réseau unique, par rapport à la situation actuelle avec trois opérateurs de réseau indépendants (Swisscom, UPC Sunrise et Salt): cette idée est à déconseiller, en raison de "risques juridiques et économiques considérables".

Un réseau unique nécessiterait certes moins d'emplacements d'antennes, mais l'exposition moyenne de la population au rayonnement ne serait que peu réduite, précise le gouvernement. L'abandon du système actuel remettrait aussi en question le bon fonctionnement de la concurrence et pourrait nuire aux objectifs de la loi sur les télécommunications, à savoir la mise à disposition de services de télécommunication variés, avantageux, de qualité et concurrentiels.

Fibre optique bien avancée

Sur les réseaux de fibre optique, le Conseil fédéral se montre optimiste. L'extension des réseaux est relativement bien avancée en Suisse, et le gouvernement veut la faire encore progresser. Ces réseaux jouent un rôle central dans le déploiement de l'infrastructure de téléphonie mobile, car chaque station de base 5G nécessite un raccordement de fibre optique.

Pour la desserte des régions isolées, où la couverture du réseau fixe est limitée, les réseaux de téléphonie mobile jouent un rôle important dans la couverture nationale en Internet rapide. En 2023, le Conseil fédéral soumettra au Parlement une stratégie en matière de très haut débit destinée à promouvoir les infrastructures de réseau en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Renens: la Ferme des Tilleuls met les photos de mariage à l'honneur

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La photographie de mariage fait l'objet d'une exposition à la Ferme des Tilleuls à Renens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Ferme des Tilleuls à Renens (VD) propose une nouvelle exposition consacrée à la photographie de mariage. Intitulée "Oui, je le veux !" et à voir jusqu'au 15 décembre, elle montre des photos de mariage issues de quatre continents et différentes époques.

Les onze photographes invités viennent d'Arabie saoudite, du Ghana, d'Espagne, des Etats-Unis, d'Inde ou encore d'Italie. Parmi ces artistes figure aussi la Suissesse Valérie Baeriswyl, qui immortalise "avec amour et décomplexion les mariages en Suisse et en Haïti, son pays d'adoption", souligne l'institution renanaise dans son communiqué.

La Ferme des Tilleuls souligne que les photographes "artistiques" ont tendance à mépriser la photographie de mariage, la jugeant "trop commerciale, trop évidente et pas suffisamment intellectuelle." Et pourtant, elle est l'une des branches "les plus actives et florissantes" du milieu.

"Mémoires personnelles et collectives"

Les photographes de mariage doivent constamment expérimenter de nouvelles techniques, lancer de nouvelles tendances esthétiques ou tester de nouveaux équipements. Les personnes actives dans ce milieu développent des talents de reporters, de portraitistes, de photographes de mode ou de publicité.

"Plus important encore, les photographes de mariage produisent des mémoires personnelles et collectives, reflétant fidèlement la diversité des sociétés dans lesquelles ils et elles opèrent", relève la Ferme des Tilleuls.

Aux travaux des onze artistes s'ajoutent les centaines de photos de mariage provenant des archives familiales du public de La Ferme des Tilleuls, confiés provisoirement à l'institution à la suite d'un appel lancé à la population il y a un an. Le photographe Paolo Woods est le curateur de l'exposition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Russin s'apprête à fêter les vendanges

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Le petit village de Russin, situé au coeur du vignoble du Mandement, attire chaque année des milliers de visiteurs grâce à sa Fête des vendanges (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le petit village de Russin (GE) et ses 500 habitants se préparent, comme chaque année, à fêter les vendanges. Cette tradition, vieille de 60 ans, attire dans ses belles années plus de 40'000 visiteurs.

La 61e édition de la Fête des vendanges de Russin se déroulera le week-end du 14 au 15 septembre, annoncent les organisateurs sur leur site internet. Au programme, il y aura du vin accompagné de produits du terroir, mais aussi des concerts pour les petits et les grands, des animations et des manèges.

Les organisateurs de la manifestation recommandent aux visiteurs de venir en transports en commun. Les lignes L5 et L6 du Léman Express permettent de rejoindre la gare de Russin en 15 minutes. Un service Noctambus gratuit a été mis en place pour ramener chez eux les personnes voulant faire la fête jusqu'au bout de la nuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une installation sonore du Bernois Laurin Schaub à voir à l'Ariana

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Le Musée Ariana de Genève expose une installation visuelle et sonore de l'artiste bernois Laurin Schaub (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le Musée Ariana accueille du 13 septembre au 1er décembre une installation visuelle et sonore de l'artiste Laurin Schaub. Cette oeuvre appelée "Sustain" est constituée de 24 récipients peints qui émettent des sons de longue durée grâce à une mise en vibration de la matière.

A l'aide d’un transducteur placé sous chaque récipient, les ondes acoustiques font vibrer les bols en céramique comme une membrane de haut-parleur. Chaque bol ou récipient, par sa taille et son épaisseur, produit un son unique. Laurin Schaub réussit à mélanger la tradition ancestrale de la céramique peinte avec des sons digitaux.

Cet artiste travaille depuis plusieurs années sur les propriétés acoustiques et musicales de la céramique. Au carrefour de la technologie, de la mécanique, de la musique et de l’artisanat, le projet de Laurin Schaub rend hommage à l'art de la céramique dans tous ses possibles.

Il a débuté sa formation par un apprentissage de potier à Willisau (LU). Laurin Schaub a travaillé plusieurs années pour des manufactures traditionnelles tout en développant son propre langage artistique. Il a ensuite obtenu un diplôme à la Haute école d'art et de design (HEAD) de Genève.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Images Vevey 2024 ouvre grand ses portes à la photographie XXL

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La Biennale Images Vevey 2024 a ouvert ses portes samedi pour trois semaines jusqu'au 29 septembre. (© Keystone/PETER KLAUNZER)

La 9e édition de la Biennale Images Vevey ouvre grand ses portes à la photographie XXL ce week-end. Thème de l'affiche 2024, "(dis)connected" propose des expériences visuelles traitant du fossé creusé par les technologies digitales entre passé, présent et futur.

Plus importante biennale d'arts visuels de Suisse, la manifestation culturelle autour de la photographie reste fidèle à son concept: des expositions et installations photographiques réalisées sur mesure en plein air et en intérieur, à découvrir gratuitement dans toute la ville durant trois semaines, jusqu'au 29 septembre.

Plus de 50 artistes de 22 pays différents sont invités cette année. Ecologie, géopolitique, économie, arts, éducation et loisirs: tous les secteurs de la société sont concernés par cette révolution des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle (IA). La cinquantaine de projets présentés "créeront des liens entre la nostalgie du passé et la curiosité d'un futur incertain", résument les responsables de la Biennale Images Vevey.

"Les propositions artistiques joueront sur le sentiment de connexion et de déconnexion entre la réalité tangible et le fantasme numérique", expliquent-ils. Le public sera donc parfois confronté au doute face aux images exposées afin de déterminer par exemple l'origine humaine ou digitale d'une oeuvre.

De New York au Léman

Le photographe britannique Paul Graham est l'un des artistes phares de cette 9e édition. Sa série "Sightless" réalisée il y a 20 ans à Times Square se déconnecte de la foule new-yorkaise et s'installe dans les rues veveysannes. L'artiste avait immortalisé au début des années 2000 des passants aux yeux fermés, absorbés par leurs pensées, bien avant qu'AirPods et smartphones n'accaparent toute l'attention.

Autre oeuvre majeure, d'un Britannique aussi, l'installation monumentale et expérimentale créée par Oliver Frank Chanarin. Elle juxtapose photographie analogique et système robotique de pointe, pratique photographique manuelle et automatisation, "mettant en scène les tensions grandissantes entre humain et machine, technologies passées et futures".

Plus près de chez nous, le photographe romand Vincent Jendly rend hommage aux bateaux "Belle Epoque" de la Compagnie Générale de Navigation sur le lac Léman (CGN). Plus grande pièce de la Biennale avec ses 1000 m2, son image représentant "La Suisse", navire amiral de la CGN, est visible sur l'une des façades du quartier général de Nestlé, au bord du lac.

En 2022, la 8e édition d'Images Vevey avait connu une fréquentation record, avec plus de 50'000 visiteurs en trois semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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