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International

Nouvelles centrales à charbon prévues dans 34 pays, dont la Chine

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En 2021, la flotte de centrales au charbon en opération dans le monde a augmenté de 18,2 GW, un rebond lié au Covid,selon le rapport du Global Energy Monitor (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Charlie Riedel)

Malgré les dommages causés au climat, la planète compte encore des projets de construction ou d'extension de centrales électriques au charbon dans 34 pays différents, surtout en Chine, dénonce le rapport annuel du Global Energy Monitor publié mardi.

Au total, le monde, qui compte plus de 2400 centrales à charbon dans 79 pays - pour un total de près de 2100 gigawatts (GW) de capacité de production - envisage encore d'augmenter de 457 GW sa capacité de production électrique via de nouveaux projets de centrales à charbon, indique le rapport, en saluant néanmoins la tendance globale au ralentissement des implantations, mis à part l'an passé.

"Il ne reste que 170 centrales (89 GW) soit 5% de la flotte en opération aujourd'hui, qui ne sont pas concernées par une date d'arrêt progressif ou un objectif de neutralité carbone", indique le rapport du groupe de réflexion basé à San Francisco, accompagné de huit autres organisations environnementales internationales: Sierra Club aux Etats-Unis, Kiko au Japon, Can Europe en Europe, Life en Inde, BWGED au Bangladesh, ainsi que Crea, E3G et SFOC.

Rebond lié au Covid

En 2021, la flotte de centrales au charbon en opération dans le monde a encore augmenté de 18,2 GW, un rebond lié au Covid, indique le rapport. La Chine "a continué d'être l'exception criante au déclin actuel des centrales en développement", pointent les auteurs.

L'an passé, plus de la moitié (56%) des 45 GW unités de production mises en service se trouvaient en Chine (25,2 GW), 14% en Inde, et 11% en Indonésie, au Vietnam et au Cambodge.

Et, à elle seule, la Chine compte quasiment autant de projets d'ouvertures (pour un total de 25,2 GW de capacité) que le reste de la planète compte de projets de fermetures (25,6 GW).

Le rapport dénonce "la reprise des permis de construire" de centrales au charbon en Chine début 2022, permise par une "réécriture de la politique énergétique du pays" qui a fait suite aux pénuries et au rationnement de l'électricité dans plus de la moitié des provinces fin 2021.

"Impression de dynamique"

Dans le reste du monde, l'appel lancé à Glasgow lors de la conférence onusienne sur le climat, COP26, par le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, à abandonner la construction de nouvelles centrales à charbon pour freiner le réchauffement de la planète, a "créé une impression de dynamique": En tout, 65 pays se sont engagés à ne plus construire, soit 36 de plus qu'en janvier 2021.

Au sein de l'OCDE, 86% des pays n'ont actuellement plus aucun nouveau projet de charbon en cours. Six pays continuent néanmoins formellement d'envisager de nouveaux projets: Etats-Unis, Australie, Pologne, Mexique, Japon et Turquie, même si beaucoup d'entre eux "n'ont aucune chance de voir le jour", selon les auteurs.

Par exemple, il est "peu probable" que le projet soutenu aux Etats-Unis par Donald Trump lorsqu'il était président "arrive à son terme". Le rapport estime aussi que la centrale polonaise de 500 MW prévue à Leczna ne devrait pas être construite "étant donné la politique climatique européenne".

Financements chinois à l'étranger

En Afrique, où doit se tenir la prochaine conférence internationale sur le climat (COP27 prévue en Egypte, ndlr.), 12 pays ont encore des projets liés au charbon, trois de moins qu'en 2021 (Côte d'Ivoire, Maroc et Djibouti).

Le rapport souligne que l'engagement du président chinois Xi Jinping lors de l'assemblée générale des Nations unies en septembre 2021 de ne plus financer de construction de centrales à charbon hors de Chine "rend beaucoup de projets africains caducs", la Chine étant le principal soutien financier des nouvelles centrales sur ce continent.

Mais les auteurs s'inquiètent de voir Pékin mener à bien les contrats déjà signés: "A ce jour, il est peu clair de savoir si la Chine coupera le cordon pour les 56 centrales en projet que ses banques publiques et compagnies privées envisagent de financer".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les internautes américains en quête d'un zèbre en cavale

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L'animal,nommé Z, s'est échappé lors de son transport vers un zoo (archives). (© KEYSTONE/AP/Tropoer Rick Johnson)

A l'aéroport, à un match de baseball, avec l'abominable homme des neiges... Les internautes cherchent à coups de memes où pourrait bien se trouver un zèbre actuellement en cavale dans l'Ouest des Etats-Unis.

L'histoire de cet animal à rayures, nommé Z et qui s'est échappé lors de son transport vers un zoo, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.

Ce drôle de zèbre épris de liberté s'est échappé dimanche, lorsque sa propriétaire Kristine Keltgen s'est arrêtée sur une autoroute de l'Etat de Washington pour réajuster le tapis de sa remorque.

Lorsqu'elle a ouvert la porte, les quatre femelles zèbres qu'elle transportait ont pris la tangente. "La première chose à laquelle j'ai pensé a été de les éloigner de la route", a raconté Mme Keltgen, selon plusieurs médias américains. "Puis je me suis dit que j'avais besoin d'aide."

Heureusement, un professionnel du rodéo et deux dresseurs de chevaux ont aperçu la scène et se sont arrêtés. L'équipe a réussi à récupérer trois femelles, mais Z a sauté par-dessus une barrière et s'est évanouie dans la nature.

Depuis, la fugitive a été aperçue par de nombreux témoins et par des systèmes de vidéosurveillance, selon les autorités locales. Mais sa cavale dure toujours.

Les habitants sont priés de ne pas s'approcher de Z et de ne pas essayer de le capturer eux-mêmes. La chasse est menée par des services spécialistes de la faune du comté de King. Vendredi, un sentier de randonnée a été fermé dans la région. "Il semble que ce soit une zone fréquentée par le zèbre", ont expliqué les autorités sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une finale Auger-Aliassime - Rublev

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Jiri Lehecka à terre. (© KEYSTONE/AP/Bernat Armangue)

Le jeu de massacre se poursuit au Masters 1000 de Madrid ! Après les forfaits de Jannik Sinner et et la blessure de Daniil Medvdev, Jiri Lehecka (no 30) a, à son tour, jeté l’éponge.

Le Tchèque a été contraint à l’abandon en demi-finale face à Félix Auger-Aliassime (ATP 35) à 3-3 au premier set. Touché apparemment à une hanche, Jiri Lehecka n’a pas insisté très longtemps avant de renoncer. Le "bourreau" de Rafael Nadal n’a pas pu cacher ses larmes à sa sortie du court.

Double vainqueur des Swiss Indoors, Félix Auger-Aliassime disputera dimanche sa première finale dans un Masters 1000. Il sera opposé à Andrey Rublev (no 7) qui n’a laissé aucune chance à Taylor Fritz (no 12). Malgré un break concédé d’entrée, le Russe s’est imposé 6-4 6-3. Celle du simple dames opposera samedi la no 1 mondiale Iga Swiatek à sa dauphine Aryna Sabalenka.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Prix national de la tauromachie supprimé par le gouvernement espagnol

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Doté de 30'000 euros, le prix national de la tauromachie avait été remis pour la première fois en 2013 en Espagne, après avoir été créé en 2011 (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/JERO MORALES)

Le gouvernement de gauche espagnol a annoncé vendredi la suppression du prix national de la tauromachie. Cette mesure, applaudie par les défenseurs des animaux, a irrité les aficionados des corridas et l'opposition.

"Il ne nous semblait pas pertinent de maintenir un prix qui récompense une forme de maltraitance animale" alors qu'"une majorité d'Espagnols (...) s'inquiète de plus en plus" du bien-être animal, a indiqué le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, sur la chaîne de télévision La Sexta.

Garder ce prix serait "d'autant moins compris que ces formes de torture animale sont récompensées par des médailles qui, de surcroît, sont accompagnées d'une dotation" financée par de "l'argent public", a poursuivi le ministre, qui est membre du parti d'extrême gauche Sumar.

Ce prix de 30'000 euros, remis chaque année, a été décerné pour la première fois en 2013, après avoir été créé en 2011 sous un autre gouvernement de gauche. Des toreros de renom l'ont reçu, à l'instar de Julián López, dit "El Juli", ou encore Enrique Ponce.

Si les corridas continuent d'attirer des passionnés en Espagne, où les principaux toreros sont des célébrités, les enquêtes d'opinion montrent une baisse d'intérêt dans tout le pays, tout particulièrement chez les jeunes. Selon les derniers chiffres du ministère de la Culture, seul 1,9% des Espagnols a assisté à une corrida pendant la saison 2021-2022.

"Activité qui fait partie de notre culture"

Le Parti populaire (droite, conservateur), la principale formation d'opposition, a promis de rétablir ce prix s'il revenait au pouvoir. "La tauromachie est une activité qui fait partie de notre culture en Espagne, qui fait partie de nos traditions (...), de notre identité en tant que peuple", et la suppression de ce prix est la preuve du "sectarisme de ceux qui nous gouvernent", a critiqué, devant la presse, le président du groupe PP à la Chambre des députés, Miguel Tellado.

Plusieurs gouvernements régionaux ont annoncé qu'ils allaient créer leur propre prix de tauromachie, dont le gouvernement de Castille-La-Manche dirigé par des socialistes,

La Fondation "Taureau de combat" (Fundacion del Toro de Lidia), la principale organisation du secteur, a affirmé dans un communiqué que le gouvernement "avait l'obligation de promouvoir et d'encourager toutes les manifestations culturelles, dont la tauromachie".

"Cette mesure marque une étape dans la lutte contre la tauromachie, une pratique controversée", s'est félicitée de son côté l'association de défense des droits des animaux Animanaturalis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le marché de l'emploi ralentit en avril aux Etats-Unis

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Si un marché du travail solide est une bonne nouvelle pour les employés, les tensions liées à un manque de main d'oeuvre depuis près de trois ans avaient contribué à alimenter l'inflation aux Etats-Unis. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

Le marché de l'emploi a ralenti en avril aux Etats-Unis, avec des embauches en baisse et un chômage en légère hausse, au moment où la Fed lutte contre un rebond de l'inflation et à six mois de l'élection présidentielle.

En avril, 175.000 emplois ont été créés, contre 315.000 en mars - données révisées en hausse -, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.

Le taux de chômage a lui légèrement augmenté, à 3,9% contre 3,8%.

Les analystes attendaient 240.000 créations d'emplois et un taux de chômage stable à 3,8%, selon le consensus de Market Watch.

En avril, ce sont notamment les secteurs de la santé, du social, du transport et de la logistique qui ont embauché, précise le département du Travail dans son communiqué.

Les créations d'emplois ont augmenté "au rythme le plus lent depuis octobre 2023" et la variation annuelle des salaires est inférieure à 4% "pour la première fois depuis 2021", a relevé Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics, dans une note.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 7 cents, soit 0,2%, pour atteindre 34,75 dollars, détaille le département du Travail. Au cours des 12 derniers mois, le salaire horaire moyen a augmenté de 3,9%.

"Les chiffres actuels confortent également l'idée selon laquelle les baisses de taux - et non les hausses - constituent le scénario privilégié pour la Fed cette année", a ajouté Rubeela Farooqi.

Si un marché du travail solide est une bonne nouvelle pour les employés, les tensions liées à un manque de main d'oeuvre depuis près de trois ans avaient contribué à alimenter l'inflation.

Par conséquent, la situation de l'emploi est regardée de près par la banque centrale américaine, la Fed, qui cherche à lutter contre la flambée des prix.

Conditions "mieux équilibrées"

"Le marché du travail reste relativement tendu, mais les conditions de l'offre et de la demande sont désormais mieux équilibrées", a souligné le président de la Fed, Jerome Powell, mercredi lors d'une conférence de presse.

"La croissance des salaires a ralenti au cours de l'année écoulée et l'écart entre emplois et travailleurs s'est réduit, mais la demande de main-d'oeuvre surpasse toujours l'offre de travailleurs disponibles", avait-il également indiqué.

La Fed a maintenu mercredi ses taux à leur plus haut niveau depuis plus de 20 ans, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%.

Alors qu'elle s'apprêtait à commencer à les baisser - ce qui aurait fait baisser les taux d'intérêts des prêts immobiliers, automobiles, ou encore pour les cartes de crédit -, l'inflation a rebondi depuis le début de l'année.

"L'inflation a considérablement diminué au cours de l'année écoulée tandis que le marché du travail est resté solide, ce qui est une très bonne nouvelle. Mais l'inflation reste trop élevée, de nouveaux progrès pour la réduire ne sont pas assurés et la voie à suivre est incertaine", avait encore détaillé le président de l'institution.

Et d'expliquer que "nous avons en fait le luxe d'avoir une forte croissance dans un marché du travail fort, un chômage très faible, une création d'emplois élevée, et tout cela et nous pouvons être patients et nous serons prudents à l'approche de la décision de réduire les taux".

Les inscriptions au chômage sont elles à un niveau historiquement bas depuis plus de deux ans, un peu supérieures à 200.000 chaque semaine, (208.000 fin avril) comme avant la pandémie de Covid-19.

L'emploi est au coeur de la campagne électorale, avant l'élection présidentielle du 5 novembre, qui devrait voir, comme en 2020, un duel entre le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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