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Économie

Le chiffre d'affaires du marché postal s'envole en 2021

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Le boom des livraisons de colis contribue largement à la hausse du chiffre d'affaires de La Poste (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le marché postal ne s'était pas aussi bien porté depuis plusieurs années: en 2021, il a enregistré une hausse de son chiffre d'affaires de près de 5%. La forte demande dans le domaine des colis explique en grande partie ce résultat.

Le chiffre d'affaires total du marché postal a atteint 4,4 milliards de francs l'année dernière, en progression de 4,7%, indique la Commission fédérale de la poste (PostCom) mardi dans son rapport annuel.

Il s'agit de la hausse la plus importante depuis de nombreuses années, précise-t-elle. Le résultat de 2021 dépasse ainsi largement la hausse de 3% enregistrée en 2020.

Recul moins marqué des lettres

Cette évolution découle de deux phénomènes: d'une part la croissance continue du marché des colis et de l'autre le recul moins marqué que les années précédentes dans le secteur du courrier et des journaux.

En 2021, le chiffre d’affaires total du marché des lettres s’est élevé à 1,5 milliard de francs. Par rapport à l’année précédente, il s’est contracté de 2,6%, un recul nettement inférieur à la moyenne des cinq dernières années (-5,9 %).

Ce tassement a de plus été compensé par la forte croissance des colis jusqu'à 20 kilos. Avec une hausse de 1,4% par rapport à l'année précédente, leur chiffre d'affaires a pour la première fois dépassé celui des lettres dans le service universel.

Charge de travail accrue

Cette augmentation des colis a eu un impact sur la charge de travail des employés. La Poste a enregistré le plus de cas de maladie et d'absences au début et à la fin de l'année.

Ce taux d'absentéisme du personnel est à considérer comme un cas de force majeure, argumente la PostCom, qui s'appuie sur les conclusions d'un audit indépendant. Mais l'augmentation massive du volume des colis ne pourra plus systématiquement être mise sur le compte d'événement de force majeure, a-t-elle signifié.

La PostCom a en outre pris plusieurs mesures contre des entreprises ne respectant pas les exigences minimales en termes de conditions de travail. Depuis début 2019, elle a procédé à un contrôle approfondi de 38 entreprises et ouvert une procédure de surveillance dans quinze cas.

Des infractions ont notamment été constatées concernant la durée de la semaine de travail convenue contractuellement avec les employés (44 heures au maximum), le salaire horaire (18,27 francs au minimum) et d’autres obligations comme les compensations pour le travail de nuit ou la saisie des heures. De même, certaines entreprises n’avaient pas ou que partiellement convenu avec des sous-traitants du respect des conditions de travail usuelles.

Durant l’année sous revue, la PostCom a délivré quinze mandats de répression pour non respect de l’obligation d’annoncer. Les amendes infligées étaient comprises entre 200 et 1800 francs.

Bonne accessibilité malgré le Covid

La Poste a par ailleurs réussi à garantir l'accessibilité sans interruption malgré la pandémie. Elle remplissait les exigences légales dans tous les cantons avec une accessibilité de plus de 90%, et de 96,51% au niveau national, précise la Postcom.

Cette dernière a émis 22 recommandations concernant des fermetures ou transformations d’offices planifiées. Neuf communes ont en outre présenté une requête devant la PostCom. Fin 2021, il ne restait plus que deux procédures en cours, contre seize l'année précédente.

A la fin de l'année, le réseau postal comptait 805 offices postaux en exploitation propre et 1251 agences postales, soit 2056 points d’accès desservis au total. Comme les années précédentes, la diminution du nombre d’offices a été plus forte que la croissance de celui des agences.

En parallèle, le nombre de régions avec service à domicile a augmenté à 1847, soit une hausse de 50 régions par rapport à l’année précédente. La part des ménages suisses desservis par un service à domicile s’est aussi légèrement accrue pour atteindre 10,1% contre 9,5% en 2020.

L'organe de conciliation indépendant a en outre été très sollicité l'année dernière avec 2450 demandes à traiter. Sur ce total, 83 cas ont été clôturés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Zurich Insurance voit son ratio SST faiblir en 2023

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Au 1er janvier, le taux de solvabilité de Zurich assurance s'affichait à 234%, contre 267% un an plus tôt. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'assureur Zurich Insurance a vu reculer son taux de solvabilité SST en 2023. Au 1er janvier, il s'affichait à 234%, contre 267% un an plus tôt.

"Cette réduction est le reflet de l'accumulation du dividende en 2023, du rachat d'actions prévu pour un montant maximum de 1,1 milliard de francs, du remboursement de 500 millions d'euros de dette subordonnée et de l'acquisition de trois entités de courtage", énumère un communiqué publié lundi.

Le ratio du test suisse de solvabilité (SST) est délivré par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) et permet d'évaluer la capitalisation d'une entreprise dans le secteur de l'assurance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Climat

La Chaux-de-Fonds: des dommages pour 117 milllions après la tempête

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Certains immeubles ont été presque entièrement détruits après le passage de la tempête du 24 juillet sur le territoire des villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les dommages causés aux bâtiments de La Chaux-de-Fonds (NE) lors de la tempête du 24 juillet sont estimés à 117,15 millions de francs, selon l'ECAP, avec 2989 sinistres déclarés. La première évaluation, après l'événement, évoquait une fourchette de 70 à 90 millions.

"La tempête, par sa violence et son parcours sur une zone densément habitée, marquera pour longtemps les esprits et le patrimoine bâti de la région", a indiqué l'Etablissement cantonal d’assurance et de prévention (ECAP). Avec Le Locle, plus de 3300 bâtiments ont été endommagés, dont certains presque entièrement détruits.

Avec "des mois de travaux", tel est le bilan que l’ECAP peut tirer de ce 24 juillet, avec quelques mois de recul, en publiant son rapport d'activité annuel. Dès le 25 juillet, l'institution avait mentionné de 4000 à 5000 immeubles touchés sur les 7500 que compte la zone traversée par ce que Météosuisse a assimilé à une tornade.

Dans le rouge

Dans le détail, neuf des bâtiments ont dépassé le million de francs de dommages. En moyenne, les dégâts s’élèvent à 40'000 francs par cas, contre 8500 francs lors de la grêle du 21 juin 2021. Globalement, les éléments de la nature ont provoqué presque 4000 sinistres dans le canton de Neuchâtel.

Au-delà, les sinistres du 24 juillet ont fait plonger l'ECAP dans le rouge. La perte "historique" a atteint 24,15 millions de francs, contre un bénéfice de 893'000 francs en 2022, avec un total de 127 millions de dommages. "La politique de réassurance et les mécanismes de solidarité intercantonale ont pleinement joué leur rôle en 2023."

Val-de-Ruz et Cressier

"Depuis cinq ans, les éléments de la nature se déchaînent régulièrement dans le canton de Neuchâtel, mettant à rude épreuve les collaborateurs et les comptes", signale l'ECAP, dont la dernière perte remontait à 2013. Il suffit de se rappeler des inondations survenues dans le Val-de-Ruz en 2019 ou à Cressier en 2021.

Face à de tels dommages, l’ECAP a réagi de manière "tout aussi extraordinaire". La Chambre d’assurance immobilière a débloqué ainsi un crédit spécial d’un million de francs pour atténuer les conséquences de la tempête, dont les trois quarts seront consacrés au reboisement des espaces urbains au Locle et à La Chaux-de-Fonds.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'USAM prête à faire des compromis sur le dossier européen

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Le président de l'USAM et conseiller aux Etats, Fabio Regazzi (Centre/TI), se dit confiant à l'idée que l'USAM accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

L'USAM, qui s'était farouchement opposée à l'accord-cadre avec l'UE finalement abandonné, se dit désormais prête à plus d'ouverture avec Bruxelles. "A l'avenir, nous accorderons plus d'importance aux futurs traités avec l'UE", dit son président Fabio Regazzi.

Ces futurs traités sont essentiels pour de nombreuses PME, poursuit le conseiller aux Etats tessinois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.

"On oublie trop souvent que, outre les grands groupes, 40% des PME travaillent à l'export, précise-t-il. Si nous laissons les anciens accords avec l'Union européenne s'affaiblir au lieu de les renouveler, les exportations vers l'UE seront de plus en plus compliquées".

Le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) s'inquiète également du manque de main-d'oeuvre en Suisse. "Je le vis au sein de mon entreprise. Depuis des mois, nous cherchons un comptable. Vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile", affirme-t-il.

"Prêts à envisager des compromis"

Fabio Regazzi se dit confiant à l'idée que sa faîtière accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement à Bruxelles. "Nous sommes tout à fait prêts à envisager des compromis", indique-t-il, à condition que la protection des salaires soit garantie à 100%.

Quant aux autres aspects sur lesquels l'USAM rechignait jusqu'à présent, comme le rôle que joue la Cour de justice européenne dans les litiges entre la Suisse et l'UE, ils sont aujourd'hui relativisés. "Nous n'avons plus d'objections de principe sur ces points", dit son président.

L'USAM a en mars envoyé un signe en faveur du mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral, saluant sa démarche. La faîtière s'était auparavant vivement opposée à l'accord-cadre avec l'UE abandonné par le Conseil fédéral en 2021. Elle jugeait que le texte faisait trop de concession.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Fitch confirme la note AAA de la Suisse, perspective stable

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L'agence de notation américaine Fitch Ratings a attribué la meilleure note à la Suisse (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'agence de notation américaine Fitch continue d'attribuer la meilleure note à la Suisse. L'agence souligne en outre la forte position de créancier net de la Suisse ainsi que le statut de monnaie de réserve du franc suisse.

La note de défaut de l'émetteur pour les dettes à long terme en devises (Foreign-Currency Issuer Default Rating, IDR) de la Suisse a été confirmée à AAA avec une perspective stable, indique Fitch dans un communiqué.

Cette note reflète "une économie à forte valeur ajoutée avec des indicateurs de revenu et de gouvernance supérieurs au niveau médian des pays notés", précise l'agence. La stabilité macroéconomique du pays est soutenue par des politiques économiques et financières prudentes et la dette publique est la plus faible parmi les pays notés AAA.

Croissance de 1,2%

Fitch s'attend à ce que la croissance économique de la Suisse atteigne 1,2% cette année. Les événements sportifs et une consommation stable - soutenue par un faible taux d'inflation - devraient y contribuer.

L'agence de notation s'attend pour 2025 à une croissance du PIB de 1,7% grâce à l'augmentation des investissements nationaux. Les perspectives de croissance sont donc stables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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