International
Zelensky sur le front sud, autre enjeu du conflit
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu samedi auprès des forces qui contiennent l'offensive russe dans le sud du pays. Dans l'est, des combats "féroces" se poursuivaient pour Severodonetsk, pilonnée depuis des semaines par l'armée russe.
Volodymyr Zelensky, qui était resté durant des semaines barricadé à Kiev au début du conflit quand la capitale était menacée par l'armée russe, s'est rendu selon la présidence auprès des troupes dans les régions de Mykolaïv et Odessa, dans la bande côtière du pays convoitée par Moscou au bord de la mer Noire.
Il a remercié les soldats, qui contiennent la poussée des troupes russes, soutenues à l'est depuis la Crimée annexée, pour leur "service héroïque".
"Il est important que vous soyez vivants. Tant que vous êtes vivants, il y a un mur ukrainien solide qui protège notre pays", leur a-t-il dit.
Une vidéo, diffusée par la présidence, l'a montré à Mykolaïv avec le gouverneur local, Vitaliy Kim, devant la façade béante du siège de l'administration régionale, touché par une frappe russe en mars qui avait fait 37 morts.
Cible de Moscou
Cette ville portuaire et industrielle de près d'un demi-million d'habitants avant la guerre est toujours sous contrôle ukrainien, mais elle est proche de la région de Kherson, presque entièrement occupée par les Russes. Une frappe russe y a fait deux morts et 20 blessés vendredi.
Elle reste une cible de Moscou car elle se trouve sur la route d'Odessa, le plus grand port d'Ukraine, à 130 km au sud-ouest près de la Moldavie, lui aussi toujours sous contrôle ukrainien et au centre des discussions sur l'exportation bloquée des millions de tonnes de céréales ukrainiennes.
La Russie explique que les eaux sont minées, et contrôle cette zone de la mer Noire malgré les tirs de missiles ukrainiens contre ses navires. Les Occidentaux accusent eux le pouvoir russe de menacer le monde d'une famine et d'instrumentaliser les céréales comme ils le font avec les hydrocarbures.
"La Russie a transformé la mer Noire en zone de guerre, bloquant les expéditions de céréales et d'engrais en provenance d'Ukraine" tout en appliquant des "quotas" à ses propres exportations a dénoncé samedi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, accusant Moscou de "chantage".
"Il est impératif de permettre la reprise des exportations ukrainiennes par bateau", pour éviter une "catastrophe alimentaire mondiale", a-t-il ajouté.
Combats féroces dans le Donbass
Plus au nord, des combats acharnés font rage près de Severodonetsk, dans la région du Donbass, partiellement contrôlée par des séparatistes prorusses depuis 2014 et dont la Russie, après avoir échoué à prendre Kiev dans les premières semaines de son offensive lancée le 24 février, s'est fixé pour objectif de prendre le contrôle total.
"Les batailles les plus féroces se déroulent près de Severodonetsk", où les Russes "essaient de percer", a déclaré samedi le gouverneur de la région orientale de Lougansk, Serguiï Gaïdaï.
Le gouverneur a également déclaré que Lyssytchansk, la ville voisine, était "lourdement bombardée". Les Russes "ne peuvent pas s'en approcher et c'est pourquoi ils ne font que tirer sur la ville avec des frappes aériennes".
Les habitants de Lyssytchansk se préparaient à être évacués : "Nous abandonnons tout et nous partons. Personne ne peut survivre à une telle frappe", a déclaré une habitante, Alla Bor, professeur d'histoire.
Serguiï Gaïdaï a par ailleurs fait état de "davantage de destruction" encore à l'usine chimique assiégée Azot à Severodonetsk, où se cachent plus de 500 civils, dont 38 enfants.
Cinq morts à Donetsk
Les autorités prorusses de Donetsk, capitale de la "république" autoproclamée du même nom dans la partie du Donbass qui échappe au contrôle de Kiev depuis 2014, ont de leur côté affirmé que des bombardements ukrainiens sur la ville avaient fait cinq morts et 12 blessés parmi la population civile.
"Des bombardements massifs de l'ennemi visent la capitale de la République", ont indiqué dans un communiqué les forces militaires séparatistes, affirmant que plus de 200 obus d'artillerie de calibre 155 - celui de l'Otan - étaient tombés samedi sur plusieurs districts de Donetsk.
C'est enfin au nord, depuis le Bélarus d'où les forces russes avaient attaqué le 24 février en direction de Kiev, que les Ukrainiens craignent à nouveau une offensive. Mercredi, Volodymyr Zelensky a ordonné de vérifier les lignes de défense dans cette zone, selon Oleksiï Danilov, secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale.
L'armée ukrainienne, qui a obtenu cette semaine la promesse de nouvelles armes lourdes occidentales - dont des canons Caesar promis jeudi par le président français Emmanuel Macron -, compte sur ces armements pour faire reculer les Russes.
Dans un entretien publié cette semaine par le National Defense Magazine, une publication américaine spécialisée, le général Volodymyr Karpenko, chef de la logistique de l'armée de terre ukrainienne, a reconnu que l'Ukraine avait perdu depuis le 24 février "environ 50%" de ses armements.
"Nous avons besoin d'armes lourdes", a répété dans le même magazine le vice-ministre de la Défense Denys Charapov, soulignant que les armes reçues jusqu'à présent "couvrent 10 à 15% des besoins" de l'Ukraine.
Pas de négociations avant août
Ce n'est qu'après avoir repoussé les forces russes que l'Ukraine sera prête à engager de nouvelles négociations avec Moscou, ce qui devrait se produire fin août, a déclaré David Arakhamia, le chef de la délégation ukrainienne, à l'antenne ukrainienne de la radio américaine Voice of America.
"Un accord a minima (pour des négociations, ndlr), ce serait si nous les repoussions ou s'ils repartaient de leur plein gré aux positions qu'ils occupaient avant le 24 février" et le début de l'offensive, a-t-il dit.
A Kiev, des centaines de personnes ont assisté samedi aux obsèques de Roman Ratouchny, 24 ans, tué au combat dans l'Est et qui fut une figure du mouvement pro-européen du Maïdan, qui avait conduit à la chute du président pro-russe Viktor Ianoukovitch en 2014, après qu'il avait renoncé, sous la pression de Moscou, à la signature d'un accord d'association avec l'UE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Records attendus pour le lancement de la Nintendo Switch 2
Vague massive de précommandes, tensions sur les stocks, ouvertures nocturnes de magasins parés pour l'afflux des fans... Nintendo lance jeudi la Switch 2, avec l'espoir de ventes record pour les débuts de sa nouvelle console.
Le géant japonais du jeu vidéo entend au moins égaler le succès de la Switch: sortie en mars 2017, celle-ci a été écoulée à plus de 152 millions d'exemplaires, la troisième console la plus vendue de tous les temps derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS.
Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride - jouable aussi bien en déplacement que connectée à un téléviseur - mais disposant d'un écran plus grand, d'une mémoire huit fois supérieure, d'un micro intégré et de manettes amovibles.
Au vu de l'impatience suscitée, "je ne serais pas surpris de voir la Switch 2 battre des records de ventes dans les semaines et mois à venir", a déclaré Serkan Toto, du cabinet tokyoïte Kantan Games.
Au Japon, la boutique en ligne de Nintendo a enregistré 2,2 millions de demandes de précommande pour la Switch 2, "niveau incroyable que le secteur n'avait jamais connu" pour le lancement d'une console, indique M.Toto à l'AFP.
"Nous anticipons un méga-lancement, et il sera intéressant de voir combien de temps cette dynamique initiale se poursuivra", ajoute-t-il.
La Switch 2 "est proposée à un prix relativement élevé" par rapport à l'originale et "même si le lancement suscite une dynamique, il ne sera pas facile de la maintenir sur le long terme", reconnaissait lui-même en mai le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa.
La Switch 2 est vendue 469,95 francs en Suisse, alors que sa devancière avait été lancée à 329,99 francs. Des titres Switch 2 comme "Donkey Kong Bonanza" et "Mario Kart World" seront également plus chers.
"Super excité"
Les détaillants aux États-Unis et en Europe se préparent à accueillir une vague de fans enthousiastes, certains magasins ouvrant leurs portes dans la nuit pour les accueillir.
"Pour nous, ce sera un record en termes de ventes dès le premier jour", prévoit Charlotte Massicault, directrice multimédia et jeux chez Fnac Darty en France.
L'engouement a même conduit à l'annulation de certaines précommandes faute de stocks suffisants, notamment au Royaume-Uni: le distributeur britannique Game a assuré "travailler d'arrache-pied pour rétablir autant de précommandes concernées que possible".
Dans une tente aménagée pour l'occasion, Angel Caceres vient de jouer au nouveau jeu Mario Kart World et s'emballe pour "les détails" et les personnages "plus expressifs".
"Je suis super excité de récupérer (la console) à minuit", dit ce récent diplômé de 22 ans. "Je vais être crevé après ça."
M.Toto s'attend à ce qu'il soit "difficile de se procurer une Switch 2 non seulement au lancement, mais aussi pendant les semaines et mois qui suivent, voire toute l'année", comme ce fut le cas pour les débuts de la Switch.
Nintendo prévoit d'écouler 15 millions de Switch 2 d'ici mars 2026, soit environ autant que la Switch durant sa première année de commercialisation.
Enjeu massif pour Nintendo
Reste à voir si les prix de vente élevés ne refroidiront pas les ardeurs du grand public.
"J'ai pu y jouer, et je pense qu'elle vaut ce prix-là", a expliqué Steven Paterno, qui patientait, avec un groupe d'une vingtaine de passionnés, depuis un mois et demi devant le magasin Nintendo du Rockefeller Center, à New York, pour faire partie des premiers à mettre la main sur le Graal.
"Une meilleure résolution, un plus grand écran, pas de temps de latence", relève-t-il, "pour moi, la Switch 2 est ce qu'aurait dû être la Switch originelle."
L'entreprise "devra faire des efforts" pour convaincre les joueurs occasionnels mais les fans qui rêvaient simplement d'une Switch "super puissante" même sans innovations radicales sont eux "super excités", juge-t-elle.
De nouvelles fonctionnalités permettant aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie de jeux avec leurs amis pourraient constituer un atout majeur pour séduire des joueurs devenus familiers du "streaming".
L'enjeu est massif pour Nintendo: bien qu'il se diversifie dans les parcs à thème et films à succès, environ 90% de ses revenus proviennent de l'activité liée à sa console vedette.
Il a durement souffert de l'effritement des ventes de la Switch jugée veillissante, lesquelles ont plongé de 22% en 2024-2025.
Autre défi: la guerre commerciale. Les consoles Nintendo destinées au marché nord-américain sont notamment produites au Vietnam, frappé par l'administration Trump de surtaxes de 46% provisoirement suspendues jusqu'à début juillet.
Une incertitude qui pourrait inciter certains à précipiter leur achat avant une éventuelle hausse des prix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le premier obstacle est franchi
A Roland-Garros, Novak Djokovic a franchi le premier obstacle qui se dresse sur sa route d’un 25e titre en Grand Chelem. Le Serbe a éliminé Alexander Zverev pour se hisser dans le dernier carré.
Novak Djokovic s’est imposé 4-6 6-3 6-2 6-4 devant le finaliste de l'an dernier pour signer un 22e succès de rang sur la terre battue de Roland-Garros où il est invaincu depuis une défaite en quart de finale face à Rafael Nadal en 2022. Cueilli à froid avec un break concédé d’entrée de jeu, le récent vainqueur du Geneva Open a tranquillement pris ses marques pour produire un tennis toujours aussi inspiré avec comme arme souvent fatale avec l'amortie qu'il aura délivrée à... 31 reprises.
Vendredi, Novak Djokovic aura rendez-vous avec Jannik Sinner dans une demi-finale qu’il abordera dans la peau de l’outsider. Il reste sur trois défaites contre le no 1 mondial, mais il veut croire que la terre battue est la surface qui lui offre les meilleures chances de le battre à nouveau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Cristiano Ronaldo donne la victoire au Portugal
Six ans après son succès à Porto devant les Pays-Bas, le Portugal disputera ce dimanche une nouvelle finale de la Ligue des Nations. A Munich, il a renversé l’Allemagne pour déjouer les pronostics.
Les Portugais se sont imposés 2-1 malgré l’ouverture du score de Florian Wirtz à la 48e. Cinq minutes leur ont toutefois suffi pour renverser le cours de cette partie avec un exploit personnel de Francisco Conceiçao à la 63e et le 137e but en 220 sélections de Cristiano Ronaldo à la 68e. Transparent depuis le début du match, le capitaine a sauvé sa soirée sur un service magnifique de Nuno Mendes.
Comme l’an dernier à l’Euro lors de son élimination face à l’Espagne, la "Mannschaft" a dévoilé bien des limites. Les Allemands n’ont jamais témoigné de la maîtrise espérée pour concéder une défaite finalement très logique.
Métamorphosé par les introductions en seconde période de Francisco Conceiçao et de Vitinha, le Portugal sera opposé dimanche toujours à Munich au vainqueur du choc qui opposera jeudi l’Espagne et la France. Même si la marche sera un peu plus haute, un deuxième sacre en Ligue des Nations est à la portée d’une équipe qui regorge autant de talents individuels.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Scientifiques: interdire la pêche et l'extraction en haute mer
Les gouvernements doivent interdire "pour toujours" l'extraction minière et la pêche en haute mer afin de protéger la biodiversité des océans, la stabilité du climat et l'humanité elle-même, plaident mercredi des scientifiques.
Dans un commentaire publié dans la revue Nature avant la Conférence des Nations unies pour l'océan (UNOC-3) du 9 au 13 juin à Nice, une douzaine de chercheurs plaident pour une meilleure protection des habitats marins dans les eaux internationales, qui couvrent près de la moitié de la planète. Leur exploitation "risque de causer des dégâts irréversibles", écrivent-ils.
Callum Roberts, professeur de conservation des milieux marins à l'université britannique d'Exeter, et l'un des auteurs de l'article, suggère de s'inspirer des accords internationaux pour protéger l'Antarctique en tant que "bien commun planétaire".
Les gouvernements devraient s'accorder pour laisser la haute mer "intacte" afin d'éviter "des conséquences potentiellement catastrophiques d'une exploitation que l'on ne peut pas contrôler", a-t-il dit à l'AFP.
Ces espaces sont plus que jamais menacés, le président américain Donald Trump ayant ouvert la porte à l'extraction minière sous-marine en haute mer.
Rôle dans le cycle du carbone
Dans leur article appelant à interdire toute forme d'extraction "pour toujours", les experts estiment qu'il faut aller plus loin que le traité pour protéger la haute mer, adopté en 2023 mais qui doit encore atteindre 60 ratifications pour entrer en vigueur. La France espérait les obtenir à Nice mais les attend désormais "d'ici la fin de l'année".
Les animaux marins ne constituent pas seulement une matière première pour les être humains mais jouent aussi un rôle de premier plan dans le cycle du carbone affectant l'air que l'on respire. La recherche suggère que sans ce processus, le réchauffement planétaire aurait déjà atteint jusqu'à 3°C, près de deux fois plus qu'aujourd'hui, souligne Callum Roberts.
Des nutriments issus de cadavres ou d'excréments nourrissent aussi la vie marine, qui peut ensuite absorber plus de CO2. Mais ce processus est aujourd'hui menacé par la tentation de pêcher toujours plus profond.
Planète "en grave danger"
Protéger les habitants des mers n'est pas un acte altruiste, souligne Callum Roberts. "La planète est en grave danger face au changement climatique et nous devons actionner tous les leviers possibles pour en ralentir le rythme", juge-t-il.
Quant à l'exploitation minière en eaux profondes, "l'argument selon lequel on en a besoin pour alimenter la transition verte ne tient pas debout". "Une fois en marche, les choses sont beaucoup plus difficiles à arrêter", met-il en garde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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