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International

Djokovic rejoint Kyrgios en finale à Wimbledon

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Djokovic disputera sa 32e finale de Grand Chelem dimanche à Wimbledon (© KEYSTONE/AP/Alastair Grant)

Novak Djokovic (no 1) disputera sa 32e finale de Grand Chelem dimanche à Wimbledon face à Nick Kyrgios (ATP 40).

Le Serbe a vaincu en quatre sets la résistance de Cameron Norrie (no 9) vendredi en demi-finale.

Le triple tenant du titre et sextuple vainqueur du tournoi londonien s'est imposé 2-6 6-3 6-2 6-4 en 2h34' devant le gaucher britannique, qui disputait sa première demi-finale majeure. Il s'est parfaitement repris après avoir livré un premier set catastrophique, au cours duquel il a commis 12 fautes directes.

Novak Djokovic a aussi bénéficié pour se relancer d'une baisse de régime de Cameron Norrie, qui a offert au Serbe le break décisif dans la deuxième manche en livrant un jeu de service catastrophique à 4-3. Solide sans être impressionnant, Nole a ensuite aisément fait la différence dans les troisième et quatrième sets.

2-0 Kyrgios

Battu une seule fois en finale à Wimbledon - par Andy Murray en 2013, Novak Djokovic devra vaincre l'une de ses rares "bêtes noires" pour cueillir un 21e titre majeur et revenir ainsi à une longueur de Rafael Nadal. Il a en effet perdu les deux duels livrés face à Nick Kyrgios, au repos vendredi en raison du forfait de l'Espagnol.

Nick Kyrgios a dominé le Serbe à deux reprises, certes en 2017, sur les courts en dur d'Acapulco (7-6 7-5) et d'Indian Wells (6-4 7-6). L'Australien de 27 ans peut s'appuyer sur ces deux matches pour aborder en confiance sa première finale majeure, la première pour un Australien en Grand Chelem depuis l'Open d'Australie 2005.

Djokovic joue sa saison

Mais le "bad boy" de Canberra devra avant tout être capable de maîtriser ses nerfs pour espérer remporter un inespéré Majeur. Malgré sa nonchalance, il devra certainement composer avec une pression bien plus forte que d'habitude. Son grain de folie pourrait d'ailleurs pour une fois lui être bien utile.

L'enjeu paraît en outre plus grand pour Novak Djokovic. Privé d'Open d'Australie, battu en quarts de finale à Roland-Garros par Rafael Nadal et pas du tout certain de pouvoir jouer l'US Open en raison de son statut vaccinal, le Serbe de 35 ans jouera vraisemblablement sa saison dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le patron russe de LockBit identifié et sanctionné

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LockBit a notamment ciblé des infrastructures critiques et de grands groupes industriels (image symbolique). (© KEYSTONE/DPA/SINA SCHULDT)

Le responsable de LockBit, considéré comme le groupe de cybercriminels le "plus prolifique au monde", et récemment démantelé lors d'une opération internationale, a été identifié. Le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Australie ont imposé des sanctions à son égard.

Ces sanctions "visent le ressortissant russe Dmitri Khoroshev qui a été identifié, dans le cadre d'une enquête internationale (...), comme l'un des dirigeants de LockBit", détaille le gouvernement britannique dans un communiqué.

Le groupe LockBit est responsable d'"avoir extorqué plus d'un milliard de dollars à des milliers de victimes dans le monde", précise Londres.

Washington indique de son côté avoir pris des sanctions contre Dmitri Khoroshev "pour son rôle dans le développement et la distribution" de LockBit.

"La Russie continue d'offrir un refuge aux cybercriminels, où des groupes tels que LockBit sont libres de lancer des cyberattaques contre les États-Unis, leurs alliés et partenaires", affirme le département du Trésor dans un communiqué.

"Les États-Unis et leurs partenaires du monde entier sont déterminés à démanteler l'écosystème des pirates informatiques, notamment en révélant l'identité des auteurs des cyberattaques contre les États-Unis", a averti le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson.

Gels d'avoirs et interdictions de voyager

LockBit avait ciblé les infrastructures critiques et les grands groupes industriels, avec des demandes de rançon allant de cinq à 70 millions d'euros. "Depuis sa création en septembre 2019 jusqu'à aujourd'hui", il était "le groupe de cybercriminels le plus prolifique au monde", selon le ministère américain de la Justice.

"L'administrateur et développeur de LockBit, un ressortissant russe, est désormais soumis à une série de gels d'avoirs et d'interdictions de voyager", émis par le Royaume-Uni, les Etats-Unis, et le Canada, a précisé l'agence européenne de police Europol.

"Les données obtenues à partir de leurs systèmes ont montré que plus de 7000 attaques ont été menées" par LockBit "entre juin 2022 et février 2024". Les cinq pays les plus touchés ont été les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et la Chine", détaille Europol.

Le département américain de la Justice a par ailleurs dévoilé un acte d'accusation visant Dmitri Khoroshev, "pour son rôle présumé de créateur, développeur et administrateur du groupe de ransomware LockBit depuis sa création en septembre 2019 jusqu'à aujourd'hui".

Après le démantèlement du groupe en février, lors d'une opération internationale, "aujourd'hui, nous allons plus loin", a commenté le ministre de la Justice, Merrick Garland.

Hôpitaux visés

Toujours à Washington, le département d'État a annoncé une récompense pouvant aller jusqu'à 10 millions de dollars "pour les informations permettant d'identifier ou de localiser toute personne occupant un poste de direction clé au sein du groupe LockBit".

En 2023, LockBit avait notamment attaqué l'opérateur postal britannique et un hôpital canadien pour enfants, mais aussi, en France, les hôpitaux de Corbeil-Essonnes et Versailles en région parisienne.

Les cybercriminels mettaient à disposition de leurs "affiliés" outils et infrastructures leur permettant de mener des attaques. Celles-ci consistaient à infecter le réseau informatique des victimes pour voler leurs données et crypter leurs fichiers.

Une rançon était exigée en cryptomonnaies pour décrypter et récupérer les données, sous peine de publication des données des victimes.

L'opération internationale visant à démanteler LockBit rassemble la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, l'Australie, le Canada, le Japon, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Succès de Jonathan Milan à Andora

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Deuxième lundi, premier mardi: Jonathan Milan est le sprinter en forme du Tour d'Italie. (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

L’Italien Jonathan Milan a enlevé la 4e étape du Tour d’Italie disputée sur 190 km entre Acqui Terme et Andora. Tadej Pogacar conserve le maillot rose de leader.

Jonathan Milan avait pris la deuxième place de l’étape de lundi remportée par le Belge Tim Merlier. A Andorra, il a cette fois bondi le premier sur la ligne pour devancer l’Australien Kaden Groves et l’Allemand Phil Bauhaus.

Le peloton était revenu dans l’ultime km sur Filippo Gana. Le recordman de l’heure était sorti juste avant la dernière bosse, mais, sans le moindre soutien, il n’a pas pu conclure. La tentative avortée du meilleur rouleur du peloton souligne combien les équipes des sprinters peuvent être impitoyables dans un final.

Si elle fut sans histoire pour Tadej Pogacar, cette étape a été marquée par l’abandon de Biniam Girmay. Troisième lundi, l’Erythréen de la formation Intermarché-Wanty a été pris dans une chute en descente sur une chaussée mouillée à 67 km de l’arrivée.

Agé de 24 ans, il est le premier coureur africain noir à avoir remporté une classique flandrienne, Gand - Wevelgem en 2022, et une étape d'un grand tour, sur le Giro la même année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ecosse: l'indépendantiste John Swinney élu Premier ministre

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John Swinney a été élu sans surprise avec 64 voix sur les 129 sièges du Parlement écossais. (© KEYSTONE/EPA/ROBERT PERRY)

Le nouveau chef du parti indépendantiste écossais SNP, John Swinney, a été élu Premier ministre mardi par le Parlement local. Il succède à Humza Yousaf, qui a annoncé sa démission la semaine dernière.

John Swinney a été élu sans surprise avec 64 voix sur les 129 sièges du Parlement écossais, où le SNP est loin devant les différents partis d'opposition mais n'a pas la majorité absolue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Macron et Xi au col du Tourmalet pour une escapade "personnelle"

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Emmanuel Macron et Xi Jinping, accompagnés de leurs épouses, prennent la pose avec des danseurs traditionnels. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Emmanuel Macron et Xi Jinping sont dans les Pyrénées mardi, au second jour de la visite d'Etat du président chinois. Cette escapade "personnelle" est censée permettre un dialogue plus direct sur la guerre en Ukraine ou les désaccords commerciaux.

Les deux dirigeants, accompagnés de leurs épouses, sont arrivés en début d'après-midi au col du Tourmalet, mythique ascension du Tour de France, où, à 2115 mètres, la météo est encore hivernale.

Sous d'importants flocons de neige, le son de la flûte à trois trous et de l'accordéon ont retenti, tandis que des danseurs en habits traditionnels exécutaient, les bras levés, quelques pas devant les deux présidents, tout sourire, abrités sous de larges parapluies noirs.

Cadeaux

Peng Liyuan, épouse de Xi Jinping, bat le rythme. Emmanuel Macron demande une photo souvenir avant de pénétrer dans le restaurant d'altitude d'Eric Abadie, son ami éleveur, et d'offrir des cadeaux à son homologue: des couvertures en laine des Pyrénées, une bouteille d'Armagnac, des bérets, un maillot jaune du Tour de France...

"Je sais que tu aimes le sport (...) On serait ravis d'avoir des coureurs chinois sur le Tour", lance le président français qui accueille son homologue chinois en France pour la première fois depuis 2019.

Xi Jinping promet en retour de faire de la publicité pour le jambon local avant d'assurer "aimer beaucoup les fromages".

Cette escapade pyrénéenne est une sorte de réponse à la cérémonie du thé que les deux dirigeants avaient partagée l'an dernier, à Canton, dans la résidence officielle où le père du président chinois avait vécu quand il était gouverneur de la province du Guangdong.

"Cadre de concurrence loyale"

Le cadre du col du Tourmalet, sous le brouillard neigeux, offre en tout cas un contraste saisissant avec l'Elysée où, entre un accueil en grande pompe et un banquet fastueux, Emmanuel Macron et Xi Jinping n'ont pas cherché à dissimuler les différends sur le commerce entre l'Europe et la Chine.

Le président français a appelé à un "cadre de concurrence loyale", se félicitant à l'issue des discussions d'avoir préservé le cognac français de la menace de taxes douanières chinoises "provisoires".

Conviée pour afficher un front continental uni, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prévenu que l'Union européenne prendrait "des décisions fermes" pour "protéger son économie", dénonçant l'afflux de véhicules électriques chinois massivement subventionnés.

"Le soi-disant 'problème de la surcapacité de la Chine' n'existe pas", leur a répondu sèchement Xi Jinping.

Soutien à une trêve olympique

Concernant l'Ukraine, il s'est voulu plus consensuel, réaffirmant sa volonté d'oeuvrer à une solution politique.

Et il a apporté son soutien à une "trêve olympique" à l'occasion des Jeux de Paris cet été, poussée également par Emmanuel Macron. Selon une source diplomatique française, cette trêve pourrait servir, s'agissant de l'Ukraine, à enclencher un processus plus politique après plus de deux ans de conflit.

Mais Paris, qui insiste depuis un an pour que Pékin fasse pression sur la Russie pour contribuer à mettre fin à la guerre, se veut "lucide" sur les chances limitées d'une percée rapide. D'autant que le président chinois reste le principal allié de son homologue russe Vladimir Poutine, qu'il doit recevoir prochainement.

"Pouvoir de séduction"

L'étape pyrénéenne pourrait, dans l'esprit de la délégation française, favoriser "un échange franc et amical" sur ces sujets épineux. L'idée est de casser l'imposant protocole qui accompagne le moindre déplacement du numéro un chinois.

Ce coin de montagne est "directement lié à l'histoire très personnelle" d'Emmanuel Macron, explique son entourage. Celui qui fête mardi les sept ans de sa première élection a passé de nombreuses vacances entre le bourg de Bagnères-de-Bigorre et La Mongie avec ses grands-parents auxquels il était très attaché.

"La diplomatie d'Emmanuel Macron a toujours misé, de manière peut-être excessive, sur le pouvoir de séduction", analyse Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales à Sciences Po.

Mais Xi Jinping, "n'est pas vraiment un grand sentimental" et personne, jusqu'ici, "n'a trouvé la clé des relations euro-chinoises", prévient le chercheur.

Le candidat des socialistes aux européennes de juin Raphaël Glucksmann a dénoncé la "tonalité amicale" de cette visite officielle. "L'homme qui déporte les Ouïghours, qui réprime les Hongkongais et les Tibétains n'est pas notre ami", a-t-il déclaré sur RTL.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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