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Culture

L'Italienne Beatrice Leanza nommée à la tête du mudac à Lausanne

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Née à Milan en 1978, titulaire d'un master en études asiatiques, Beatrice Leanza est une commissaire d'exposition, critique et directrice de musée italienne de réputation internationale. (© Diana Tinoco/Plateforme 10)

Une directrice de musée et historienne de l'art italienne prendra la tête du Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac) à Lausanne. La Fondation Plateforme 10 a désigné Beatrice Leanza, qui prendra ses fonctions le 1er janvier 2023.

Elle remplacera la directrice actuelle Chantal Prod'Hom, qui dirigeait le mudac depuis 2000 et qui part à la retraite à la fin de l'année, a indiqué mardi la Fondation Plateforme 10, regroupant trois musées cantonaux vaudois sur le site du nouveau quartier des arts de la capitale vaudoise. La commission de recrutement a été unanime dans ce choix.

"Beatrice Leanza a convaincu le jury de sélection par son profil professionnel associant un sens créatif aigu à un savoir-faire reconnu à l'international, de l'Asie à l'Europe, dans le développement de stratégies innovantes pour les entreprises culturelles", explique la Fondation dans son communiqué.

"Son expérience à large échelle de la gouvernance culturelle, de la gestion d'équipes aux relations avec les partenaires, sponsors, artistes et médias, lui confère tous les atouts pour poursuivre le développement du mudac en étroite collaboration avec toutes les équipes de Plateforme 10", ajoute-t-elle.

Cinq candidatures

Le jury a auditionné cinq candidats et candidates suisses et étrangers de grande qualité, précise-t-on. La commission de recrutement était composée de huit personnes: deux membres du conseil de direction de Plateforme 10, trois membres du conseil de la Fondation Plateforme 10, une représentante du service de la culture de l'Etat de Vaud ainsi que de deux expertes externes issues du monde muséal et du design.

Née à Milan en 1978, titulaire d'un master en études asiatiques, Beatrice Leanza est une commissaire d'exposition, critique et directrice de musée italienne de réputation internationale. Aujourd'hui installée à Lisbonne, elle y a été directrice exécutive du maat (Musée d'art, d'architecture et de technologie) de 2019 à 2021.

Avant cela, elle a vécu 17 ans à Pékin de 2002 à 2019, où elle a mené de nombreux projets de premier plan dans le domaine des arts contemporains et du design. Elle y a en particulier dirigé la prestigieuse Beijing Design Week (BJDW), principale plateforme du design en Chine (2013-2016). Elle a débuté sa carrière au CAAW (China Art Archives and Warehouse), l'espace d'art alternatif historique créé à Pékin par l'artiste Ai Weiwei.

"Poétique et science des liens avec le réel"

"Rejoindre le mudac dans sa nouvelle phase de développement au sein de Plateforme 10 est un défi passionnant. C'est aussi une opportunité unique de collaborer avec une institution tournée vers l'avenir et déterminée à défendre la curiosité intellectuelle et l'optimisme créatif à un moment où nous en avons le plus grand besoin", a déclaré Mme Leanza, citée dans le communiqué.

"Le design est en soi une expression culturelle de l'ingéniosité, de l'esprit critique et de l'imagination. C'est aussi, et de manière plus fondamentale encore, une poétique et une science des liens que nous tissons avec le réel et qui nous permet de comprendre et d'habiter le monde dans lequel nous sommes appelés à vivre. A titre personnel, je suis ravie de me lancer dans ce voyage avec l'équipe du mudac", affirme-t-elle.

L'équipe dirigeante de Plateforme 10 et ses trois musées est désormais au complet, avec le Vaudois Patrick Gyger qui dirige l'ensemble, le Zurichois Juri Steiner à la tête du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA), la Neuchâteloise Nathalie Herschdorfer à celle de Photo Elysée et donc Beatrice Leanza au mudac.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le soutien à la culture reste prioritaire en Valais

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Dans sa stratégie culture 2030, l'Etat du Valais a pour objectif de créer des synergies entre culture et économie, société, ou nature afin de développer des cofinancement, comme c'est le cas pour la Valais Film Commission (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Dans sa stratégie culture 2030, l'Etat du Valais souhaite rendre la culture plus accessible à la population et mieux accompagner les artistes dans leur carrière. Le plan d'action élaboré veut aussi créer des synergies entre culture et économie, société, ou nature.

"Le nerf de la guerre, c'est les finances. Les moyens à disposition de la culture sont limités", a indiqué mardi en conférence de presse le chef du département de la santé, des affaires sociales et de la culture Mathias Reynard. L'idée est donc notamment de travailler sur l'interdisciplinarité afin de développer des cofinancements.

A titre d'exemple, le département de la culture cite la Valais Film Commission. "Du côté de la culture, on les soutient parce qu'on soutient le cinéma avec un pôle de compétences", explique le conseiller d'Etat. Et de l'autre, il y a un financement par le département de l'économie qui y voit un intérêt économique via l'exportation des paysages valaisans dans le monde entier, une publicité indirecte pour le tourisme, dont l'économie locale profite largement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'UE met la pression sur Facebook et Instagram avant les élections

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Les réseaux sociaux Facebook et Instagram sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation (archives). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

La Commission européenne a ouvert mardi une enquête contre les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Ils sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation à cinq semaines des élections européennes.

Des dirigeants se sont inquiétés récemment de possibles manipulations de l'opinion par la Russie.

"Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers", a souligné la présidente Ursula von der Leyen. "Si nous soupçonnons une violation des règles, nous agissons. C'est toujours vrai, mais particulièrement en période d'élections".

Bruxelles a listé quatre principaux griefs. Le premier concerne une modération "insuffisante" des publicités par Meta. La Commission épingle la diffusion d'un grand nombre d'annonces "qui présentent un risque pour les processus électoraux", évoquant des "campagnes publicitaires liées à une manipulation d'information de l'étranger".

Meta n'a pas directement commenté la procédure. "Nous disposons d'un processus bien établi pour identifier et atténuer les risques sur nos plateformes. Nous sommes impatients de poursuivre notre coopération avec la Commission européenne et de leur fournir de plus amples détails sur ce travail", a réagi un porte-parole.

L'exécutif bruxellois critique aussi le fait que Meta diminue la visibilité de contenus politiques dans les systèmes de recommandations d'Instagram et Facebook, une pratique contraire aux obligations de transparence du DSA.

La Commission soupçonne par ailleurs le mécanisme mis en place par Meta pour permettre aux utilisateurs de signaler des contenus illégaux de ne pas respecter la réglementation. Il ne serait pas suffisamment facile d'accès et d'utilisation.

Enfin, Bruxelles reproche à Meta son projet de supprimer un outil considéré comme essentiel pour repérer et analyser la désinformation sur Facebook et Instagram, sans solution adéquate de remplacement.

Possibles sanctions

Meta a annoncé début avril que son outil "CrowdTangle" ne serait plus disponible après le 14 août au grand dam de nombreux chercheurs et journalistes qui l'utilisent pour suivre en temps réel la propagation de théories du complot, d'incitations à la violence ou de campagnes de manipulation pilotées de l'étranger.

"Dans le sillage des élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin 2024 et d'une série d'autres élections qui se dérouleront dans les États membres", cette suppression pourrait réduire "les capacités de suivi des fausses informations", s'inquiète la Commission.

Elle demande à Meta de l'informer, dans un délai de cinq jours, sur "les mesures correctives" prises pour assurer un contrôle public des contenus diffusés, sous peine de possibles sanctions.

Il s'agit de la cinquième enquête formelle lancée par Bruxelles dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne.

TikTok déjà visé

La Commission a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d'addiction chez les adolescents.

Une procédure avait été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Charlie Chaplin et Louis de Funès se croisent à Chaplin's World

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Deux statues de cire attendent les visiteurs au Chaplin's World. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le musée Chaplin's World à Corsier-sur-Vevey (VD) mêle les univers de Charlie Chaplin et Louis de Funès. Avec plus de 300 photos et une scénographie immersive, l'exposition s'intéresse au rire au cinéma. A découvrir jusqu'au 1er septembre.

Charlot est apprenti, garçon de café, de théâtre ou de banque, débutant, assistant, commis, mitron, moussaillon, ouvrier, soldat ou pompier. A l'écran, Louis de Funès est promoteur, patron de chantier naval, chef d'orchestre, directeur d'école, commissaire, académicien, ministre ou PDG.

Tout semble les opposer de prime abord. Pour les deux artistes pourtant, le rapport au corps et au rythme est essentiel et primaire, ce que montre "Charles Chaplin et Louis de Funès: Le geste et la parole". Cette exposition réalisée par le musée Louis de Funès de Saint-Raphaël (F) est présentée pour la première fois en Suisse.

Danser ensemble

Le public découvrira la vie des deux artistes, et les similitudes qui les unissent. Une expérience immersive et interactive permettra de bouger sur les pas des deux hommes lors de leurs danses légendaires: la danse hassidique des "Aventures de Rabbi Jacob" et la danse mimée de Charlie Chaplin dans "Les Temps modernes".

Malgré des propos différents, leurs films offraient un regard satirique sur la société. Louis de Funès était un grand admirateur du génie de Chaplin. Il a intégré le burlesque et la pantomime dans son jeu, héritage du cinéma muet, explique le musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le digital et le numérique en fête à l'UNIL en septembre

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Marc Atallah a dévoilé le programme de son nouveau festival. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Une nouvelle manifestation vaudoise voit le jour autour du digital et du numérique. Le nouveau projet, porté par Marc Atallah, sera présenté début septembre sur le campus de l'Université de Lausanne. Concerts, ateliers, jeux vidéo et conférences, tous les âges sont ciblés.

Marc Atallah repart dans le monde du numérique et du digital. L'ancien directeur de la Maison d'Ailleurs à Yverdon-les-Bains, ville dans laquelle il avait également lancé les Numerik Games, s'attaque à un nouveau rendez-vous : le Digital Dreams Festival, qui se tiendra sur le campus de l'Université de Lausanne (Unil)

Une nouvelle manifestation, qui se tiendra du 6 au 8 septembre prochain, qui souhaite remettre l'humain au centre d'un monde de plus en plus bercé par le numérique. Une quarantaine d'activités y seront présentées, de concerts à des performances artistiques, de la réalité virtuelle aux conférences.

Le festival se veut être pour tous les âges, pour que chacun y trouve son compte. Mais aussi pour pouvoir créer du lien et des discussions autour des enjeux du numérique :

Marc AtallahDirecteur du Digital Dreams Festival

Les valeurs du festival, selon son directeur, sont fondamentalement positives. Dans le contexte actuel, parfois anxiogène par rapport aux nouvelles technologies, le Digital Dreams Festival se veut être rassembleur :

Marc AtallahDirecteur du Digital Dreams Festival

Sur le campus de l'UNIL

L'Université de Lausanne est co-producteur de cette nouvelle manifestation. L'occasion de faire vivre le campus, de lier recherches, chercheurs, étudiants et grand public. Une situation qui fait sens pour le recteur de l'UNIL :

Frédéric HermanRecteur de l'Université de Lausanne

D'ailleurs, l'arrivée de Digital Dreams sur un campus universitaire semble avoir fait son effet. De nombreuses facultés ou autres entités ont déjà fait part de leur volonté de participer à la manifestation. La Faculté des HEC, de droit, l'éprouvette, le Laboratoire Sciences et Société de l'UNIL, le bureau de la durabilité, tous ont annoncé leur participation

Marc AtallahDirecteur du Digital Dreams Festival

Au-delà des ateliers, discussions ou tables rondes, des concerts sont également prévus durant la manifestation. La présence notament d'Alain Damasio & Palo Alto, d'After Cooking ou de Dario Rossi.

Le festival se déroulera du 6 au 8 septembre prochain, sur une partie du site de l'UNIL.  Toutes les informations et les prélocations sont à retrouver sur le site internet du festival.

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