International
Intenses combats dans le sud de l'Ukraine
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La contre-offensive de l'armée ukrainienne se poursuivait mardi dans le sud de l'Ukraine, tandis que le président Zelensky exhortait la mission de l'AIEA qu'il recevait à Kiev à "faire le maximum" pour éviter une catastrophe nucléaire à la centrale de Zaporijjia.
De "puissantes explosions" se sont produites toute la journée de lundi et toute la nuit dans la région de Kherson, une ville prise par les Russes dès le début de la guerre, et la "quasi-totalité" de son territoire est en proie à de violents affrontements, a déclaré dans la matinée la présidence ukrainienne.
Celle-ci a par la suite diffusé une vidéo de la rencontre entre les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) - conduits par son directeur général Rafael Grossi - et M. Zelensky pour lequel la communauté internationale doit obtenir de la Russie "une démilitarisation immédiate" de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, qu'elle occupe depuis début mars.
Cela, a-t-il ajouté à cette occasion, implique "le départ de tous les militaires russes avec tous leurs explosifs, toutes leurs armes" de ces installations situées dans le sud de l'Ukraine et sur le site desquelles Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir effectué des frappes.
"Puissantes attaques d'artillerie"
A Bereznehuvate, une ville de l'arrière à 70 km au nord de Kherson, l'AFP a assisté à un passage constant de blindés ukrainiens, tandis que nombreux tirs d'artillerie résonnaient dans les environs.
Certains militaires étaient en route vers le front, comme ce petit groupe attendant que son char T74, dont le moteur était en surchauffe, soit réparé. D'autres en revenaient et se reposaient.
"On les a bien enfoncés", se vante Victor, un soldat d'infanterie d'une soixantaine d'années qui ne veut pas en dire plus. Son commandant, Oleksandre, un ancien combattant soviétique de la guerre d'Afghanistan, pense que la reconquête de Kherson sera "longue et compliquée".
"Les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans diverses directions", a annoncé la présidence ukrainienne, affirmant qu'elles ont détruit "un certain nombre de dépôts de munitions" et "tous les grands ponts" qui permettent aux véhicules de traverser le Dniepr, le grand fleuve arrosant cette partie de l'Ukraine. Et ce afin de couper le ravitaillement en provenance de la Crimée annexée par la Russie en 2014.
Selon une note du ministère britannique de la Défense, "la plupart des unités (russes) autour de Kherson sont probablement en sous-effectifs et doivent compter sur un approvisionnement fragile par ferry et ponts flottants".
La contre-attaque ukrainienne vise pour l'essentiel à reprendre Kherson, ont expliqué des responsables locaux.
L'un d'eux, le député Serguiï Khlan, a évoqué à la télévision ukrainienne de "puissantes attaques d'artillerie sur les positions ennemies (...)".
"Echec" des Ukrainiens, dit Moscou
La Russie a pour sa part assuré dès lundi avoir repoussé des "tentatives d'offensive" ukrainiennes dans la région de Kherson ainsi que dans celle de Mykolaïv, plus à l'ouest.
"En raison de l'échec de l'offensive ukrainienne (...), l'ennemi a subi de lourdes pertes", soit 1200 hommes "en un jour", ainsi que des dizaines de véhicules militaires, a proclamé mardi le ministère russe de la Défense.
Selon le commandement "Sud" de l'armée ukrainienne, les Russes ont tiré lundi sur Mykolaïv 16 missiles antiaériens S-300 qui ont provoqué d'"importants" dégâts et fait deux morts et 24 blessés parmi les civils.
Ces informations étaient invérifiables de sources indépendantes.
Les bombardements russes n'ont par ailleurs pas cessé sur la ligne de front qui s'étend du nord au sud.
Dans le centre de Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d'Ukraine, au moins cinq personnes ont péri dans des frappes russes, ont déploré mardi les autorités locales.
Dans ce contexte, les ministres de la Défense des Etats membres de l'Union européenne ont convenu mardi, pendant une réunion informelle à Prague, d'entamer les travaux préparatoires en vue d'un plan de formation des soldats ukrainiens par l'UE.
L'AIEA "cette semaine" à Zaporijjia
Le gouverneur de la région de Zaporijjia Oleksandre Staroukh a fait savoir mardi à l'aube que la Russie avait déclenché une attaque avec des missiles contre la ville éponyme.
Il n'y a pas eu de victimes, ni de dégâts importants, a-t-il toutefois précisé.
C'est dans cette région que l'équipe de l'AIEA est désormais attendue, "plus tard cette semaine", afin d'inspecter la centrale nucléaire qu'elle abrite.
Accusée par Kiev d'y avoir positionné des pièces d'artillerie, la Russie a déclaré mardi "espérer" que cette mission aurait lieu.
L'opérateur ukrainien Energoatom a néanmoins affirmé que les soldats russes "mettaient la pression sur le personnel de la centrale pour l'empêcher de révéler des preuves des crimes de l'occupant".
L'arme du gaz russe
En outre, alors que l'automne approche, un pas de plus vers le tarissement des flux de gaz russe vers la France a été fait mardi avec l'annonce par le groupe Engie d'une nouvelle réduction des livraisons du géant Gazprom.
Pour sa part, l'Allemagne est "en meilleure position" pour contrer cette menace, a lâché le chancelier Olaf Scholz.
Parallèlement, un navire affrété par les Nations unies transportant 23'000 tonnes de blé ukrainien destinées à l'Ethiopie, où des millions d'habitants souffrent de la faim, est arrivé au port de Djibouti, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fanny Smith 3e, victoire de Näslund à Val Thorens
Fanny Smith a décroché la 3e place de la 2e épreuve de Coupe du monde à Val Thorens. Nouvelle victoire de la Suédoise Sandra Näslund.
Pas forcément au top physiquement, la Vaudoise s'est bien battue. En quarts et en demi-finales, elle a effectué des remontées pour aller chercher sa qualification. En finale, la skieuse de Villars a tapé le haut d'un roller et elle a dû s'employer pour monter sur la boîte. Devant, Sandra Näslund n'a connu aucun problème pour signer sa 41e victoire en Coupe du monde, un jour après son 40e triomphe. Entre les deux grandes dames du ski-cross, on retrouve la Française Marielle Berger Sabbatel.
Jolie 5e place pour Saksja Lack. La Zurichoise avait mal négocié le négatif en demi-finales, mais elle s'est bien reprise lors de la petite finale grâce aussi à une excellente glisse.
Déception chez les messieurs avec seulement deux hommes en quarts de finale: Alex Fiva et Thomas Baur. Mais les deux athlètes ont terminé 3e de leur série et leur route s'est arrêtée là. Romain Détraz n'a pas pris le départ, alors que Jonas Lenherr, Gil Martin, et Ryan Regez ont été éliminés en huitièmes de finale. Victoire pour le Canadien Kevin Drury devant Simone Deromedis et Tristan Takats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence
L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.
"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.
Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
France: agriculteurs mécontents de la stratégie face à la DNC
Dans le sud de la France, un troupeau de vaches doit être abattu vendredi en raison d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Les agriculteurs se mobilisent depuis deux jours contre la stratégie du gouvernement pour contrer la maladie.
Faisant usage de gaz lacrymogène, les gendarmes ont pris jeudi en fin de soirée le contrôle de cette exploitation, située dans le village des Bordes-sur-Arize en Ariège, près de la frontière espagnole. Plusieurs centaines d'agriculteurs y étaient rassemblés depuis mercredi matin pour s'opposer à l'euthanasie des 207 bovins et bloquer l'accès aux services vétérinaires.
Parmi les manifestants figuraient notamment des membres de la Coordination rurale (deuxième syndicat agricole ndlr) et de la Confédération paysanne (troisième syndicat ndlr), qui critiquent depuis plusieurs jours la gestion de l'épizootie par les autorités.
Après la fièvre catarrhale ovine et alors que sévit toujours la grippe aviaire, la DNC est apparue en juin en France. Pour arrêter la maladie transmise via des insectes piqueurs mais qui n'atteint pas l'homme, les autorités ont imposé d'abattre toutes les bêtes d'un troupeau vivant ensemble dès qu'un cas était détecté.
Des "zones règlementées" doivent aussi être instaurées dans un rayon de 50 km autour du foyer avec des déplacements restreints et une vaccination des bêtes.
Protestations en hausse
Début décembre, la protestation a grandi après l'euthanasie très contestée de 83 vaches vaccinées contre la DNC dans une ferme du Doubs (est), où s'étaient là aussi mobilisés des manifestants, évacués avec des gaz lacrymogènes.
Les syndicats sont divisés. La Confédération paysanne et la Coordination rurale tentent de s'opposer aux euthanasies et plaident pour une vaccination préventive généralisée. La FNSEA (premier syndicat) en revanche soutient le protocole des autorités, redoutant qu'une vaccination large prive la France de son statut de pays "indemne" et donc de sa capacité d'export de bovins vivants pendant de longs mois.
Cette contestation se déroule dans un contexte de colère agricole alimentée par d'autres ressorts: un accord Union européenne-Mercosur sur le point d'être voté, une politique agricole commune (PAC) profondément remaniée... Une marche est prévue le 18 décembre à Bruxelles, où les organisateurs espèrent jusqu'à "10'000 manifestants", dont une bonne partie venue de France.
La première puissance agricole européenne souffre, doit importer toujours plus au point d'entrevoir un déficit commercial en 2025 pour la première fois depuis 50 ans. Ses fleurons, du blé aux vignes, traversent une crise inédite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Royaume-Uni: recul surprise du PIB en octobre, à -0,1%
Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,1% en octobre, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS), une baisse inattendue, les analystes interrogés par Bloomberg tablant sur une légère progression de 0,1%.
Ce recul fait suite à un repli identique en septembre et une croissance nulle en août.
Il accentue encore la pression sur le gouvernement travailliste, qui peine depuis son retour au pouvoir en juillet 2024 à tenir sa promesse de retour de la croissance.
"Nous sommes déterminés à défier les prévisions de croissance et à créer des emplois de qualité, afin que chacun puisse bénéficier d'une meilleure situation", a réagi un porte-parole du ministère des Finances dans un communiqué.
Le mois d'octobre a notamment été marqué par la reprise des activités du constructeur Jaguar Land Rover, qui avait été contraint de mettre en pause sa production en septembre en raison d'une cyberattaque, avec un impact non négligeable sur l'économie britannique.
Mais ce regain d'activité n'a pas suffi au Royaume-Uni pour retrouver la croissance en octobre, relève Lindsay James, analyste chez Quilter, qui impute le recul du PIB aux inquiétudes en amont de la présentation du budget britannique le 26 novembre.
"Les entreprises et les consommateurs s'attendaient à des hausses d'impôts, et les spéculations et fuites incessantes ont de nouveau freiné l'économie britannique, comme l'an dernier", estime-t-elle.
Le gouvernement a finalement annoncé des hausses d'impôts dans ce budget, mais qui ne prendront effet que progressivement au fil des ans, ce qui semble avoir rassuré les marchés.
"En pratique, l'économie britannique recule", souligne cependant Lindsay James, ce qui rend selon elle "de plus en plus probable" une nouvelle baisse du taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre lors de sa prochaine réunion le 18 décembre.
L'institution monétaire doit cependant composer avec inflation qui reste élevée par rapport aux pays de la zone euro, à 3,6% en octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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