International
Face au Parlement, Charles III "ressent le poids de l'Histoire"
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Le roi Charles III s'est pour la première fois adressé lundi au Parlement britannique. Il a affirmé "ressentir le poids de l'Histoire" et vouloir suivre "l'exemple" de sa mère Elizabeth II, au début d'une semaine d'adieux à la souveraine.
Quatre jours après la mort d'Elizabeth II dans sa résidence écossaise de Balmoral, son cercueil va être exposé à Edimbourg au terme d'une procession avec à sa tête Charles III et la reine consort Camilla, une nouvelle étape d'un dernier voyage chargé d'émotion jusqu'aux funérailles nationales le 19 septembre.
Avant de rejoindre la capitale écossaise, le nouveau roi a reçu au Parlement britannique à Londres les condoléances des présidents de la Chambre des Lords et de la Chambre des Communes.
"Traditions parlementaires vitales"
"En me tenant devant vous aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de ressentir le poids de l'Histoire qui nous entoure et qui nous rappelle les traditions parlementaires vitales auxquelles les députés des deux chambres se consacrent", a déclaré le souverain dans un court discours.
Il a affirmé que sa mère était "un exemple de dévouement que, avec l'aide de Dieu et vos conseils, je suis résolu à suivre fidèlement".
Elizabeth II est restée pendant ses 70 ans de règne une cheffe d'État à la neutralité irréprochable, remplissant sans jamais s'exprimer publiquement sur ses opinions ses fonctions constitutionnelles, ouvrir le Parlement, promulguer les lois, valider les nominations, et intronisant encore, deux jours avant de s'éteindre à l'âge de 96 ans, son 15e chef de gouvernement.
Charles III s'installe en tant que monarque avec la lourde tâche de succéder à sa mère très populaire dans un contexte de grave crise sociale et de divisions au Royaume-Uni, mais aussi de contestation face au passé colonialiste dans ses 14 autres royaumes. Il s'y attelle à 73 ans, plus âgé que tous les souverains britanniques à leur accession au trône.
"Il est prêt"
À Edimbourg, les Britanniques vont enfin pouvoir s'approcher de leur si populaire reine. Ils seront sans doute nombreux à se presser à la cathédrale Saint-Gilles pour tenter de lui rendre hommage au plus près.
"J'irai sûrement voir le cercueil, juste pour rendre hommage. C'est quelque chose que je n'aurai pas l'occasion de revoir. J'avais besoin de faire quelque chose, je voulais être là aujourd'hui", a confié Steve Crofts, 47 ans et habitant près de la capitale écossaise.
"Je suis partagée, c'est la fin d'une ère, mais après avoir écouté Charles ces derniers jours, je pense qu'il est prêt", a assuré Sue Stevens, une Anglaise de 79 ans.
Charles et Camilla derrière le cercueil
Le cercueil devait quitter le palais d'Holyroodhouse, résidence royale où il a passé la nuit après avoir été transporté de Balmoral dimanche, à 14h35, pour rejoindre la cathédrale Saint-Gilles.
La foule devrait voir le roi et la reine consort puisque ces derniers marcheront tous deux derrière le corbillard, tandis que les autres membres de la famille royale suivront en voiture, pendant la procession d'une demi-heure, sur un peu plus d'un kilomètre.
Au cours de la cérémonie religieuse qui suivra, la couronne d'Écosse, en or massif, sera déposée sur le cercueil.
Affluence massive attendue
La dépouille de la reine, symbole de stabilité pendant des décennies de bouleversements, icône planétaire qui rassurait les Britanniques en temps de crise, restera exposée dans la cathédrale pendant 24 heures, ce qui devrait donner lieu à une affluence massive.
Charles III doit recevoir la Première ministre indépendantiste écossaise, Nicola Sturgeon. Puis à 19h20 commencera pour la famille royale une veillée funèbre en privé.
Une "boussole" pour Harry
En retrait de la monarchie depuis le retentissant "Megxit", le prince Harry s'est joint aux hommages à Elizabeth II, qu'il a qualifiée de "boussole", remerciant sa "mamie" pour son sens du devoir et son "sourire contagieux" : "Vous manquez déjà cruellement".
Dimanche, les curieux ont attendu des heures pour être certains d'être aux premières loges afin de ne voir, ne serait-ce que quelques secondes, le cercueil de chêne passer à bord du corbillard.
Départ pour Londres mardi soir
Après avoir été présenté pendant 24 heures à la population, le corps sera embarqué mardi soir à l'aéroport d'Edimbourg à bord d'un avion royal à destination de Londres. Il sera de nouveau exposé publiquement 24 heures sur 24, clos, drapé de l'étendard royal, sur une estrade au palais de Westminster à partir de mercredi soir.
De longues files d'attente - qui pourraient atteindre huit kilomètres - sont attendues tandis que 750'000 personnes pourraient tenter d'aller voir le cercueil, selon le journal The Times.
Funérailles nationales
La dépouille d'Elizabeth II demeurera cinq jours au Parlement avant les funérailles nationales. Quelque 500 dignitaires étrangers sont attendus - un défi sécuritaire considérable pour la police - parmi lesquels le président américain Joe Biden, son homologue français Emmanuel Macron et le Premier ministre australien Anthony Albanese, ainsi que de nombreuses têtes couronnées.
Andrew, souvent qualifié de "fils préféré" d'Elizabeth II, ne sera pas autorisé à porter son uniforme, confirmant sa mise à l'écart de la monarchie à la suite des accusations d'agressions sexuelles auxquelles il a mis fin en payant des millions de dollars.
La veille de l'événement, dimanche, le public sera appelé à marquer une minute de silence à 20h00, a indiqué Downing Street, "un moment de réflexion" en mémoire de la souveraine à la longévité inégalée dans l'Histoire du Royaume-Uni.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Kim assure Moscou de son soutien "inconditionnel" contre l'Ukraine
Kim Jong-un a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov de son soutien "inconditionnel" dans la guerre contre l'Ukraine, ont rapporté dimanche les médias officiels de Pyongyang. Le dirigeant nord-coréen a jugé "certaine" la victoire de Moscou.
Selon l'agence de presse d'Etat KCNA, M. Kim a reçu M. Lavrov "dans une atmosphère de confiance et de chaleureuse camaraderie", au moment où la Corée du Nord et la Russie resserrent leurs liens diplomatiques et militaires. Le ministère russe des affaires étrangères a publié de son côté sur le réseau social Telegram une vidéo des deux hommes se serrant la main et se donnant l'accolade.
Moscou et Pyongyang ont signé l'an dernier un pacte de défense mutuelle et la Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats pour aider à la reconquête de la région de Koursk, prise par l'armée ukrainienne durant l'été 2024. La Corée du Nord fournit également à la Russie des obus et des missiles.
Selon KCNA, Kim Jong-un a déclaré à son invité que la Corée du Nord était "prête à soutenir et à encourager de façon inconditionnelle toutes les mesures prises par les dirigeants russes pour éliminer à la racine la cause de la crise ukrainienne".
Le dirigeant nord-coréen a également exprimé sa "ferme conviction que l'armée et le peuple russes remporteront une victoire certaine en accomplissant la cause sacrée de défendre la dignité et des intérêts fondamentaux du pays".
Pacte de défense
Les deux hommes ont également discuté de "questions importantes pour la mise en oeuvre fidèle des accords conclus" lors de leur sommet en 2024, quand le pacte de défense avait été scellé à l'occasion d'une rare visite en Corée du Nord du président russe Vladimir Poutine.
M. Lavrov a affirmé que M. Poutine espère "la poursuite des contacts directs" avec Kim Jong-un "dans les plus brefs délais", selon l'agence russe d'Etat Tass.
Le Kremlin avait été interrogé cette semaine sur la possibilité d'une visite prochaine du dirigeant nord-coréen en Russie, mais avait répondu que cela n'était pas prévu pour l'instant.
La rencontre Kim-Lavrov a eu lieu à Wonsan, sur la côte est de la Corée du Nord, où un important complexe touristique vient d'être inauguré.
Toujours d'après l'agence russe, questionné sur la possibilité que les troupes nord-coréennes soient déployées sur d'autres parties du front, Sergueï Lavrov a répondu que c'était à Pyongyang de décider.
"Nous partons du principe que la RPDC détermine elle-même les formes sous lesquelles nous mettons en oeuvre notre accord de partenariat stratégique", a-t-il dit, utilisant le sigle officiel du pays, la République populaire et démocratique de Corée.
Selon les médias russes et nord-coréens, M. Lavrov doit achever sa visite en Corée du Nord dimanche. Son voyage intervient un mois et demi après celui du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
France: il s'évade caché dans le sac de son co-détenu libérable
Un détenu de 20 ans s'est évadé de prison vendredi près de Lyon, en France, en se cachant dans le sac de son codétenu qui sortait de l'établissement après avoir purgé sa peine. L'homme court toujours.
Dans un communiqué transmis samedi à l'AFP, l'administration pénitentiaire a précisé que le jeune homme exécutait alors "plusieurs peines" d'emprisonnement.
Il a "profité de la libération de son codétenu pour se dissimuler dans son paquetage et sortir" de la prison, précise-t-elle, confirmant une information de la chaîne d'informations BFMTV.
Il faisait l'objet "d'un mandat de dépôt dans le cadre d'une information judiciaire liée à la criminalité organisée, a indiqué pour sa part le parquet de Lyon. Une enquête pour "évasion en bande organisée et association de malfaiteurs" a été ouverte.
En outre, une enquête interne a été lancée pour "faire toute la lumière" sur les circonstances de cette évasion dont le parquet et les forces de l'ordre ont été "immédiatement" informés, selon l'administration pénitentiaire qui "prendra toutes les mesures disciplinaires qui s'imposent".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
XAI s'excuse pour les messages extrémistes de l'assistant IA Grok
La start-up d'Elon Musk xAI s'est excusée samedi pour les messages extrémistes et injurieux publiés par son intelligence artificielle (IA) Grok en début de semaine. Elle pointe les nouvelles instructions intégrées à l'IA, dont celle de ne pas avoir peur de choquer.
Après une mise à jour, le 7 juillet, le robot conversationnel a, dans certaines de ses réponses, fait l'éloge d'Adolf Hitler, dénoncé des "stéréotypes anti-blancs" sur le réseau social X ou la représentation "disproportionnée" des juifs à Hollywood.
Dans une série de messages publiés samedi, xAI a détaillé les raisons qui ont, selon elle, permis les dérapages du modèle d'IA ainsi que les mesures correctives prises par la suite. Pour les responsables de Grok, la sortie de route de l'assistant est liée à de nouvelles instructions intégrées au modèle dans une mise à jour.
Les programmeurs ont ainsi demandé à l'interface d'"être franc" et de ne pas avoir "peur de choquer les gens qui sont politiquement correct". Ils ont également donné pour consigne de répondre "comme un humain" et de manière à inciter l'utilisateur à poursuivre la conversation.
Nombreuses polémiques
Ces commandes ont "amené Grok à ignorer ses valeurs fondamentales dans certaines circonstances" et à produire des réponses "contenant des opinions non éthiques et polémiques".
Grok a ainsi, dans certains cas, cherché à "valider des orientations de l'utilisateur, y compris des discours haineux", a admis xAI, plutôt que de "répondre de manière responsable ou de refuser de répondre à des questions douteuses".
Depuis sa création, en 2023, Grok a été présenté par Elon Musk comme un assistant IA moins politiquement correct que ses grands concurrents ChatGPT (OpenAI), Claude (Anthropic) ou Le Chat (Mistral). Il a donc été programmé avec moins de restrictions, ce qui a mené, avant même cette mise à jour, à plusieurs polémiques.
En mai, Grok avait évoqué un "génocide blanc" en Afrique du Sud, une thèse conspirationniste sans fondement, véhiculée par l'extrême droite américaine et le président américain Donald Trump.
Pour remédier aux récents errements du modèle, les ingénieurs ont retiré les nouvelles instructions, ont-ils expliqué samedi. "Nous voulons que Grok produise des réponses utiles et honnêtes pour les utilisateurs", a affirmé xAI.
Elon Musk a présenté mercredi une nouvelle version de son assistant, Grok 4, sans lien avec la mise à jour du 7 juillet. Il est apparu que Grok 4 consulte, dans le cas de plusieurs demandes, les positions d'Elon Musk sur le sujet avant de répondre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fin des poursuites contre un médecin qui aurait détruit des vaccins
La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a ordonné samedi l'abandon des poursuites contre un médecin accusé d'avoir détruit des vaccins contre le Covid-19 et d'avoir délivré de faux certificats de vaccination.
L'arrêt net de la procédure, au beau milieu du procès et à la demande d'une élue de la droite dure, s'inscrit dans le tournant vaccino-sceptique du gouvernement américain depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.
"Le Dr Moore a donné le choix à ses patients, quand le gouvernement fédéral le refusait. Il ne méritait pas les années de prison qu'il encourait", a écrit la ministre Pam Bondi sur X.
Près de 2000 faux certificats
Michael Kirk Moore, un chirurgien esthétique de l'Utah (ouest), avait été inculpé par la justice fédérale en 2023 aux côtés de sa clinique et de trois complices.
Ils étaient accusés d'avoir détruit pour 28'029 dollars de vaccins contre le Covid-19 et d'avoir distribué au moins 1937 faux certificats de vaccination en échange d'argent.
M. Moore, qui risquait de passer des décennies derrière les barreaux, était aussi accusé d'avoir administré, à la demande de parents, une simple solution saline à leurs enfants, en la faisant passer pour un vaccin contre le Covid-19.
"Cet homme est un héros"
Son procès s'est ouvert cette semaine au tribunal fédéral de Salt Lake City.
Mais l'élue républicaine Marjorie Taylor Greene, l'une des supportrices les plus démonstratives du président américain, a demandé l'abandon des poursuites contre Michael Kirk Moore.
"Cet homme est un héros" qui est "poursuivi pour avoir aidé des gens à échapper aux obligations vaccinales tyranniques des démocrates", a-t-elle écrit mardi sur X, reprenant un article de la sphère antivax.
Vaccino-sceptique aux manettes
La pandémie a provoqué de très fortes tensions politiques aux Etats-Unis, entre défenseurs des mesures de protection et de la vaccination et une frange de la droite opposée aux restrictions de libertés et aux vaccins.
Donald Trump, lui-même vacciné contre le Covid-19, a nommé comme ministre de la Santé Robert Kennedy Jr. Ce vaccino-sceptique notoire a amorcé une profonde refonte des autorités sanitaires américaines et de leur politique vaccinale.
Il est notamment accusé d'avoir diffusé de fausses informations à propos du vaccin contre la rougeole, alors que les Etats-Unis subissent depuis début 2025 la pire épidémie en plus de 30 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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