Sport
La presse romande pleure la retraite de l'icône RF
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/09/la-presse-ecrite-suisse-na-dyeux-que-pour-federer-vendredi-1000x600.jpg&description=La presse romande pleure la retraite de l'icône RF', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La presse écrite suisse, romande en particulier, consacre forcément ses Unes à la retraite de l'icône Roger Federer vendredi matin. "Irremplaçable", résume parfaitement La Liberté.
"Très grand Chelem", écrit le Temps. "Le Maître tire sa révérence", lâche Arcinfo, qui consacre ses six premières pages au Bâlois de 41 ans. "Tschüss", souffle le Journal du Jura. "Merci Maître", écrit pour sa part Le Nouvelliste, moins familier en la circonstance que la Basler Zeitung avec son "Danke, Roger!".
Le Nouvelliste est d'ailleurs particulièrement prolifique, avec pas moins de sept pages consacrées à la fin de carrière du plus grand sportif suisse - voire du monde - de tous les temps. La question de savoir s'il est bien le GOAT ("greatest of all time", plus grand de tous les temps), est d'ailleurs largement évoquée. "Der Grösste geht" (le plus grand s'en va), répond sobrement le Tagesanzeiger.
Le GOAT?
Laurent Kleisl plaide aussi en sa faveur dans le Journal du Jura, où l'on évoque forcément les années passées par Roger Federer au Centre national de Swiss Tennis à Bienne: "Aucun professionnel de la sueur n'a à ce point transformé sa discipline et influencé les autres. Pensée cauchemardesque, si Roger Federer n'avait pas existé, jamais Rafael Nadal et Novak Djokovic n'auraient atteint un tel degré de qualité."
Le palmarès est une chose, l'aura en est une autre. "Les titres majeurs sont une chose (...) mais l'héritage du maestro suisse ne se mesure ni en trophées ni en dollars", écrit ainsi Pierre Salinas dans La Liberté. "Là où ses contemporains ont hissé le tennis à un sommet athlétique insoupçonné, Roger Federer, par l'élégance de ses gestes et la délicatesse de son toucher, l'a rendu facile - ce qui n'est pas le plus mince de ses exploits", souligne-t-il.
Un héritage
"Au départ à la retraite de Roger Federer, il subsiste l'½uvre du Maître. C'est le privilège de quelques sportifs rares, Jordan, Ali ou Zidane, d'avoir dépassé leurs bas instincts de compétiteur pour donner à leur carrière une dimension artistique, iconique (magique)", explique Christian Despont sur le site Watson.
Pour lui, subsistera "cet héritage inscrit au patrimoine affectif de l'humanité, tout ce que le Maître représente pour les générations futures. Pas un simple joueur. Pas un athlète. Pas même un champion. +Rodgeur+ est the artist."
Laurent Favre, dans Le Temps, rappelle que "Roger Federer a changé son sport comme, sans doute, seul Björn Borg avant lui. Mais là où le Suédois proposait une vision ascétique de la performance, dure (...) Federer a donné une idée belle, simple et gracieuse de la compétition. Tout chez lui semblait facile, inné, évident."
"Un proche"
Cette grâce, conjuguée à une humilité très helvétique, a aussi fait de lui l'icône de tout un pays, qui n'avait d'yeux que pour lui. "En investissant durant deux décennies nos dimanches de finale, nos espoirs, nos dîners de famille et tant d'autres recoins de notre vie, RF était devenu un être proche", souligne dans la Tribune de Genève et 24 Heures Mathieu Aeschmann.
"Si bien que parmi la pluie d'hommages globalisés, chacun, dans notre coin de pays, se sentait hier (réd: jeudi) en droit de lui rendre le sien; d'évoquer son +instant Federer+", poursuit le Genevois, qui a la particularité d'avoir côtoyé - et affronté - le Maître chez les juniors.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Word Tour: Oscar Onley s'engage avec Ineos
L'Ecossais Oscar Onley (23 ans) change d'équipe en World Tour. Il quitte la formation Picnic PostNL pour rejoindre Ineos, ont annoncé les deux structures.
Passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais il s'est surtout révélé comme un coureur de classement général. En 2025, il a fini 4e du Tour de France, 3e du Tour de Suisse et 4e place du Tour de Grande-Bretagne.
"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Equipe nationale féminine: Julia Simic désignée coach adjointe
L'ex-internationale allemande Julia Simic a été désignée entraineuse adjointe de l'équipe de Suisse dames, a annoncée mardi l'ASF. Elle travaillera de concert avec le sélectionneur Rafel Navarro.
Simic a joué de nombreuses années en Bundesliga, notamment au Bayern Munich, avant de terminer sa carrière à l'AC Milan. Elle était jusqu'à présent l'entraineuse des M20 à l'Eintracht Francfort.
Le nouveau sélectionneur de l'équipe de Suisse Rafel Navarro s'est réjoui de cette arrivée: "Julia dispose d'une grande expérience internationale et d'une compréhension contemporaine du jeu. Elle sera un atout précieux pour notre équipe, tant sur le plan sportif qu'humain, et nous nous réjouissons de franchir les prochaines étapes avec elle", a-t-il déclaré dans le communiqué de l'Association suisse de football.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
SL: Henchoz veut allier "constance" et "fraîcheur" avec le LS
Le LS peut être satisfait de sa première moitié de saison, lui qui s'est assuré un printemps européen. Son directeur sportif Stéphane Henchoz dresse le bilan avant la trêve.
À peine sorti du terrain dimanche, le Fribourgeois évacue d'entrée tout commentaire sur la défaite du jour. En revanche, il aligne les explications sur la performance d'ensemble de l'équipe après 33 matches.
Car au-delà de l'échec contre Lucerne, l'absence de certains cadres offensifs permet en partie d'expliquer qu'un but seulement ait été marqué par le LS lors des cinq dernières rencontres. Mais pas seulement: "Les milieux Beloko, Al Saad, Soppy, Lekwaeiry et l'attaquant Diakité sont indisponibles", rappelle Henchoz.
"Mais il y a eu beaucoup de mauvaises décisions qui ont coûté cher. On a manqué un petit peu de fraîcheur physique et mentale", admet celui qui a joué plus de 200 matches sous le maillot de Liverpool.
La C4 n'était "pas planifiée"
Actuel 9e de Super League après 18 matches, Lausanne a soufflé le chaud et le froid, alternant des périodes fastes et les moments creux. Le début de saison avait été compliqué, avec notamment le départ des cadres Alvyn Sanches à YB et de Noé Dussène vers le championnat belge.
Malgré cela, les victoires successives face à Skopje, Astana puis Beskitas ont offert au club sa première participation à une Coupe d'Europe en 15 ans. "Ce n'est pas forcément quelque chose qu'on avait planifié", révèle Henchoz. "On espérait naturellement aller loin. La victoire face à Besiktas a ouvert le champ des possibles."
"Il nous manque quatre points"
Ce succès a poussé le Lausanne-Sport vers une succession de semaines anglaises. "C'est un apprentissage, les joueurs ne sont pas habitués à enchaîner autant de matches", avance Henchoz.
"Globalement, on a eu des performances de très bon niveau en Super League. Mais on peut regretter des nuls à domicile, comme face à Sion et Lugano, ou cette défaite à 11 contre 10 à St-Gall", lâche le Fribourgeois. "Mais soyons clairs, il ne nous manque pas dix points, plutôt quatre. Il nous faut un peu plus de constance sur l'ensemble pour prétendre à mieux". Les victoires contre les grosses écuries que sont YB, Bâle et Thoune montre que "l'équipe est capable de performer".
Garder ses cadres, la priorité du mercato
Dans un championnat serré où seuls neuf points séparent le 10e Servette et le 5e YB, la deuxième partie de la saison va être décisive. Pour le directeur sportif du LS, les Vaudois ont désormais des certitudes sur lesquelles il faut capitaliser.
"Actuellement, on a des joueurs qui viennent du banc, capables de performer et qui ont suffisamment d'expérience. Pour moi, ça veut dire que l'équipe a assez de substance pour continuer ainsi. En janvier, la priorité sera de garder nos meilleurs joueurs", assume-t-il, tout en se déclarant satisfait du travail de l'entraîneur Peter Zeidler.
Plus de constance, l'objectif numéro un
Eliminés de Coupe de Suisse mais toujours en lice en Conférence League et pour un top 6 en championnat, les Lausannois ont encore tout en main pour réaliser une saison pleine. À condition de retrouver de la constance offensive, tant sur le plan individuel que collectif.
"Au niveau de l'équipe, on a eu moins d'occasions nettes récemment. Les performances individuelles ont été globalement moins bonnes vers la fin, comme Diakité", estime Henchoz. Le groupe a désormais huit jours pour digérer cette première partie de saison, avant de reprendre le chemin de l'entraînement en vue de la reprise de Super League face à Servette le 14 janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Une femme à la tête de basketteurs masculins
Dermatologue à Vevey, mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes.
A leur tête depuis 4 mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois. Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes.
Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier. Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.
Des buvettes à la présidence
Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.
En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle. Sa détermination et son engagement portent cependant leurs fruits. Le club se stabilise.
La quinquagénaire - elle est âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.
Liste d'attente
Toujours tirée à quatre épingles et féminine jusqu'au bout des ongles, sportive dans l’âme mais non basketteuse, Mouna Skaria consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club. Elle s'y prête entièrement bénévolement et avec l'endurance d'une marathonienne.
Aujourd’hui, les Foxes comptent 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton et le seul labellisé "formateur". Pourtant, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates.
Course d'obstacles
Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. Ce sport est d'ailleurs accessible toute l’année, ce qui constitue "un vrai atout, notamment pour les familles et les jeunes". Et la demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Mais les installations ne suivent pas. La ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.
L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée": gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.
Le budget du club, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois, la situation ne lui permettant pas d’augmenter ses moyens.
Une pionnière
L’entraîneur Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité de Mouna Skaria, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue". "Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.
Selon lui, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.
A bout de bras
L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato qui suit le club depuis longtemps partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente du club, tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses...Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.
Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras. Charismatique, investie, toujours en quête de nouveaux talents - y compris outre-Atlantique - elle multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 1 jour
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
-
LausanneIl y a 1 jour
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
-
SuisseIl y a 3 jours
Roche veut une augmentation du prix des médicaments
-
FootballIl y a 2 jours
Lucien Favre annonce la fin de sa carrière d'entraîneur
-
LausanneIl y a 6 heures
Deux jeunes cambrioleurs interpellés dimanche à Gland
-
SuisseIl y a 1 jour
Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver
-
LausanneIl y a 2 jours
Cathédrale à Lausanne: culte de Noël avec Elisabeth Baume-Schneider
-
InternationalIl y a 3 jours
Australie: audit de la police et du renseignement après l'attentat


