Sport
Tennis : cruel échec pour le Maître à Wimbledon
Roger Federer (no 2) a subi la plus cruelle défaite de sa carrière dimanche en finale à Wimbledon.
L'octuple vainqueur du tournoi a manqué deux balles de titre face à Novak Djokovic (no 1), qui s'est imposé 7-6 (7/5) 1-6 7-6 (7/4) 4-6 13-12 (7/3) après 4h55' d'une lutte à couper le souffle.
Cette défaite laissera des traces. Plus que celle subie sur le même Centre Court onze ans plus tôt face à Rafael Nadal, qui avait mis fin au règne de Roger Federer en s'imposant 9-7 au cinquième set en finale. Plus encore que celle essuyée également en cinq manches face au Majorquin, en finale à Melbourne en 2009, alors que le Bâlois avait l'occasion d'égaler Pete Sampras avec un 14e titre majeur.
Bien sûr, Roger Federer a démontré une nouvelle fois (mais en avait-il besoin?) qu'il était toujours capable de rivaliser pendant 5 heures avec le meilleur joueur du monde. Mais il ne saura s'en satisfaire. Car, à bientôt 38 ans - il les aura le 8 août -, les occasions de cueillir un 21e trophée du Grand Chelem se feront de plus en plus rares.
Trop passif dans les moments décisifs
Et celle-ci était vraiment unique. Comme dans sa finale de l'Open d'Australie 2017 gagnée face à Rafael Nadal, Roger Federer a comblé un retard d'un break dans le cinquième set. Mené 2-4 par Novak Djokovic, il a trouvé les ressources pour recoller à 4-4. Le scénario semblait même trop parfait lorsqu'il est parvenu à s'emparer du service du Serbe pour mener 8-7.
Mais Roger Federer a flanché au moment de porter l'estocade, à 40/15 sur son propre service dans le 16e jeu de la cinquième manche. Il a manqué le coche sur sa première balle de match, commettant la faute en coup droit, avant d'être crucifié par un passing de Novak Djokovic sur la seconde.
Le Bâlois a pourtant su digérer ces deux balles de match gâchées. Il est reparti de l'avant, se procurant deux nouvelles balles de break à 11-11. Mais Novak Djokovic a tenu bon. Et il a aisément fait la différence dans le troisième tie-break, comme dans les deux premiers, face à un adversaire bien trop passif dans les moments décisifs d'une finale hors norme.
"Essayer de l'oublier"
Roger Federer se serait bien passé de vivre de la sorte cette finale historique, qui est le seul match de simple dans lequel un tie-break a été nécessaire à 12-12 au cinquième set. "Je vais essayer de l'oublier", a d'ailleurs souri (jaune) le Bâlois, qui fut le meilleur joueur (94 coups gagnants contre 54 pour Novak Djokovic, 61 fautes directes contre 52).
Mais pas le plus efficace. Novak Djokovic (32 ans), qui avait déjà battu deux fois Roger Federer en ayant sauvé deux balles de match au passage (dans les demi-finales des US Open 2010 et 2011), a ainsi inscrit au final 14 points de moins que son adversaire. Mais il a témoigné d'une grande solidité dans le "money time".
Le Serbe de 32 ans a conclu cette partie sur sa première balle de match, profitant d'un coup droit "boisé" par Roger Federer pour cueillir un cinquième titre à Wimbledon. Il revient ainsi à quatre longueurs du Bâlois avec ce 16e trophée majeur, et à deux de Rafael Nadal. La lutte pour le titre de plus grand joueur de tous les temps est décidément sublime.
(KEYSTONE-ATS)
Football
La rue de l'Allianz Arena rebaptisée à la mémoire Beckenbauer
Une rue, située le long de l'Allianz Arena, le stade du Bayern Munich, sera rebaptisée à la mémoire du géant du foot allemand Franz Beckenbauer. Le conseil municipal de Munich l'a annoncé.
Décédé le 7 janvier dernier à l'âge de 78 ans, Beckenbauer, surnommé "Der Kaiser" (l'Empereur) est considéré comme l'un des plus grands joueurs de football de tous les temps.
L'ancien milieu reconverti en libéro, a remporté la Coupe du monde en tant que joueur et entraîneur, ainsi que l'Euro et un Ballon d'Or. Au cours de ses 13 années passées au Bayern, le Munichois a remporté trois Coupes d'Europe et quatre titres de champion d'Allemagne, avant d'en gagner un autre avec Hambourg en 1981-82.
Une partie de la rue, actuellement appelée Werner Heisenberg Allee, qui longe le stade dans le nord de la ville, sera appelée "Franz Beckenbauer Platz" et l'adresse du stade, qui doit accueillir la finale de la Ligue des champions en mai 2025, va également changer pour devenir "5, place Franz Beckenbauer", soit son numéro de maillot sur le terrain.
Le conseil municipal de Munich a annoncé que le changement prendrait effet le 7 janvier 2025, date du premier anniversaire de la mort du footballeur.
Beckenbauer devrait également être honoré par une statue à l'extérieur du stade, à côté de celle de Gerd Müller, buteur légendaire du Bayern et ancien coéquipier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Mönchengladbach: Jonas Omlin à nouveau sur le flanc
Jonas Omlin (30 ans) est à nouveau blessé. Le gardien suisse du Borussia Mönchengladbach a été touché aux tendons d'une jambe lors d'un entraînement, a annoncé le club allemand.
Omlin sera indisponible jusqu'à nouvel avis. L'entraîneur Gerardo Seoane n'a pas pu donner plus de précisions sur la durée de l'absence de son gardien. Le portier suisse avait manqué de nombreux matches la saison dernière en raison d'une blessure à une épaule.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Ludovic Magnin: "La manière de jouer de Lugano endort le LS"
Le Lausanne-Sport recevait Lugano mercredi soir. Une rencontre “de rattrapage” qui comptait pour la 5e journée de Super League. Les Lausannois se sont inclinés 1-2.
Soirée bien froide à la Tuilière. Dans un stade qui aurait certainement été plus garni si le match n'avait pas été déplacé à un mercredi soir, le LS a signé sa quatrième défaite de la saison, la deuxième à domicile.
Le match n’a jamais semblé démarrer. Côté Lausannois, quelques actions ont été amorcées sans être menées à bout. Les Tessinois ont eux eu plusieurs chances, sur corner notamment, mais les hommes de Ludovic Magnin ont su venir en aide à Karlo Letica pour protéger la cage.
Et à la 39e, le stade a réellement pris un coup de froid. Ignacio Aliseda, depuis le milieu du terrain, a pulvérisé la balle juste dans la surface de réparation. Sauf qu'à l'atterrissage du cuir, il y avait un Luganais, Mattia Zanotti, et un Lausannois, Morgan Poaty. C'est ce dernier qui a pu dévier la balle… malheureusement pas dans le bon sens. Le défenseur ouvre le score avec un but contre son camp. Un avantage que Lugano ne perdra plus jusqu'au coup de sifflet final.
Les 3’462 spectateurs présents ont bien cru que les Lausannois allaient recoller au score à la 63e grâce à un excellent tir d’Alvyn Sanches sur la ligne des 16m. Un tir qui a été repoussé par le gardien tessinois et que Kaly Sène a pu récupérer. Mais sa frappe finale a terminé au-dessus de la cage.
Les derniers espoirs ont été enterrés un petit quart d’heure plus tard. Uran Bislimi a fait le job pour “distraire” les Lausannois et mettre les siens en bonne position devant le but du portier vaudois. Il a ensuite laissé Yanis Cimignani et Ignacio Aliseda finir le travail pour inscrire le 0-2.
L’excellente frappe de Fousseni Diabaté à la 92e, qui a transpercé la défense pour aller se loger au fond des filets ne changera rien à l’issue du match.
Peu de regrets
Quelques minutes après la fin du match, Noë Dussenne se présente aux journalistes. Le temps pris par l’équipe pour saluer les supporters dans le kop n’aura pas été assez long pour masquer la déception sur le visage du capitaine lausannois. Lucide, il sait directement pointer ce qui n’a pas fonctionné.
Le défenseur a évoqué ces “boulevards” qu’ils n’ont pas su exploiter. Mais pourquoi n’y arrivent-il pas? Noë Dussenne, dans une analyse à chaud, met en cause la récupération de balle. Le coach Ludovic Magnin confirme, un peu plus en détail.
Autre point qui a posé problème aux Lausannois ce mercredi, ce sont les longs ballons.
En tribunes, on a cru voir une équipe qui n’en voulait peut-être pas assez, qui n’essayait pas assez, qui n’était pas dans son match. Ludovic Magnin de son côté accepte cette défaite avec calme. Il n’y avait pas de déception chez l’entraîneur lausannois.
Actuellement, Lausanne pointe au 10e rang du classement général. Une défaite ce weekend pourrait voir le LS chuter encore. Alors, Ludovic Magnin sent-il plus de pression sur ses épaules?
Dimanche après-midi, à la maison, une victoire face à Yverdon est-elle ainsi obligatoire?
Le derby vaudois, ce sera donc dimanche au Stade de la Tuilière. Coup d’envoi à 14h15.
Hockey
Théo Rochette: "J'ai travaillé la puissance"
Auteur d'un doublé décisif mardi soir lors du derby contre Genève, Théo Rochette a commencé sa deuxième saison à Lausanne de la meilleure des manières. Le centre de 22 ans a bien travaillé cet été.
Il était arrivé au LHC l'an dernier avec une Coupe Mémorial dans ses bagages et une saison à plus de 100 points. En 47 matches de saison régulière avec Lausanne, Théo Rochette avait atteint les 30 points (12 buts). Un très honnête total pour un joueur de son âge. Il avait ajouté 9 points en 19 parties de play-off, mais avait souffert physiquement en finale contre Zurich.
Alors cet été, le numéro 90 a travaillé pour être prêt à être dominant dans une ligue de plus en plus compétitive. "J'ai pris à peine un ou deux kilos, mais j'ai travaillé la puissance pour être plus rapide et plus explosif, confie le jeune homme. Je le sens sur la glace et ça me donne de la confiance quand je patine, je sens que je suis plus rapide que l'année passée."
Cette rapidité, Théo Rochette l'a parfaitement démontrée sur le 2-1 mardi face à Genève-Servette. Parfaitement lancé par Damien Riat, il a su prendre de vitesse la défense pour se retrouver en bonne position et battre Robert Mayer.
Parfait suppléant de Suomela
Mieux préparé que la saison dernière, Théo Rochette sait qu'il a toujours dû se battre et que même s'il possède des qualités techniques et une vision de premier ordre, rien ne lui est offert sur un plateau.
"J'ai toujours été le plus petit dans toutes les catégories par lesquelles je suis passé, note l'ancien capitaine des Remparts de Québec. Je pense que je m'en suis toujours très bien sorti. Maintenant c'est sûr que je veux ajouter du poids, mais je ne veux pas perdre cette vitesse. Je veux travailler en puissance avant de travailler en masse. Et la force va m'aider sur le long terme."
Contraint de composer sans Antti Suomela, blessé, Geoff Ward n'a pas hésité à envoyer son jeune joueur au centre de la première ligne avec Oksanen et Riat. Et cette promotion n'a pas fait peur au numéro 90: "On a connu l'alignement entre le match en Hongrie et le premier match de championnat. Ca fait plaisir de voir que le coach a confiance en moi. J'avais déjà joué avec Damien (réd: Riat) l'année passée, donc on se connaît un peu. Quant à Oksanen, c'est un nouveau joueur qui travaille très fort qui est bon dans les bandes. Il trouve toujours une façon de récupérer le puck et il a une bonne vision du jeu."
Le retour d'Antti Suomela pour les matches du week-end devrait rebrasser les cartes et l'alignement. Mais Théo Rochette a prouvé mardi qu'il avait les épaules pour tenir un rôle d'importance à Lausanne dans le futur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
SuisseIl y a 3 jours
Migros ferme les boutiques en ligne de ses filiales
-
Double FaceIl y a 3 jours
Thomas Dutronc, invité de Double Face le dimanche du Jeune
-
Grand ConseilIl y a 3 jours
Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants
-
HockeyIl y a 3 jours
Théo Rochette mène la meute de Lions vers la victoire
-
Grand ConseilIl y a 3 jours
Vaud: améliorer l'élimination des médicaments
-
HockeyIl y a 3 jours
Grâce à Rochette, Lausanne remporte le derby lémanique
-
Grand ConseilIl y a 3 jours
Refus d'une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis
-
CultureIl y a 2 jours
Vaud: la 23e Nuit des musées se déroulera sous le signe des étoiles
Superdjoko
15 juillet 2019 à 23:07
Pas un seul compliment sur le vainqueur ?