International
Un Américain au coeur d'un podcast libéré après 23 ans en prison
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Une juge américaine a annulé lundi la condamnation d'un homme détenu depuis 23 ans pour un meurtre qu'il a toujours nié. Ce dossier est au coeur du podcast au succès planétaire "Serial".
Adnan Syed, 42 ans, avait été condamné à la réclusion à perpétuité en 2000 pour le meurtre de son ancienne petite amie à Baltimore, sur la côte est des Etats-Unis. Dans un revirement inattendu, la procureure de la ville, Marilyn Mosby, avait déposé la semaine dernière une requête en annulation de ce verdict, en expliquant avoir des doutes sur la culpabilité d'Adnan Syed, et avait demandé sa remise en liberté.
Mme Mosby avait expliqué avoir découvert l'existence de "deux suspects alternatifs", une information cruciale mal exploitée à l'époque et qui, surtout, n'avait pas été communiquée à la défense avant le procès.
Applaudissements
Lundi, une magistrate a donc validé la demande de la procureure, lors d'une audience dans une salle bondée d'un tribunal de Baltimore. "Dans l'intérêt de la justice et de l'équité, la motion est acceptée et l'accusé va être libéré" et équipé d'un bracelet électronique, a déclaré la juge Melissa Phinn.
Des agents ont alors retiré les entraves d'Adnan Syed, tandis qu'une partie de la salle applaudissait avant d'être rappelée à l'ordre. La barbe fournie, et la tête couverte d'un calot, il n'a pas manifesté de réaction.
"Il a du mal à croire que c'est bien vrai" et "veut désormais passer du temps avec sa famille", a confié son avocate Erica Suter devant le palais de justice, tandis que son client s'engouffrait dans une voiture sans faire de déclaration.
"Trompé"
La procureure Marilyn Mosby a, elle, insisté, sur le fait que la justice n'avait "pas encore déclaré Adnan Syed innocent" et qu'elle attendrait les résultats d'analyse ADN complémentaires avant de décider d'abandonner les poursuites contre lui ou d'organiser un nouveau procès.
Elle a 30 jours pour le faire. Quelle que soit sa décision, elle a promis de continuer l'enquête "pour assurer que la famille de la victime connaisse avec certitude le coupable".
Pendant l'audience, le frère de la jeune femme a pris la parole par téléphone pour expliquer son désarroi. Disant "vivre un cauchemar qui ne s'arrête jamais", il a confié se sentir "trompé" par les procureurs qui ont soutenu pendant des années tenir le bon coupable, avant de finalement changer d'avis.
"Préjugés anti-musulmans"
L'affaire avait débuté en février 1999, quand la police avait retrouvé le corps de la victime, 18 ans, à demi-enseveli dans un bois de Baltimore. Arrêté à l'âge de 17 ans, Adnan Syed avait été condamné à la prison à vie un an plus tard.
Selon l'accusation, il n'avait pas supporté qu'elle le quitte pour un autre et l'avait étranglée. Lui a toujours clamé son innocence, se disant victime de préjugés anti-musulmans.
En 2014, une équipe de journalistes avait mené une contre-enquête, racontée en douze épisodes dans la première saison de "Serial". Précurseur de l'ère des podcasts, ce feuilleton radio a, selon ses producteurs, été téléchargé plus de 300 millions de fois. Il a également inspiré un documentaire sur la chaîne HBO.
Alibi
L'enquête des journalistes de "Serial" avait montré que l'avocate d'Adnan Syed avait négligé une expertise de téléphonie mobile favorable à l'accusé, ainsi que le témoignage d'une jeune fille qui lui offrait un alibi potentiel. Leur travail avait entraîné une réouverture du dossier et, en mars 2018, une cour d'appel du Maryland avait ordonné un nouveau procès, estimant que l'avocate avait apporté une "aide inefficace" à son client.
En mars 2019, la Cour suprême du Maryland avait reconnu que l'avocate avait eu tort de ne pas présenter certains éléments, mais elle avait estimé qu'"étant donné la totalité des preuves", le verdict n'aurait pas été différent si elle les avait inclus. Elle avait donc refusé l'organisation d'un nouveau procès.
Nouvel épisode mardi
La défense d'Adnan Syed s'était alors tournée vers la Cour suprême des Etats-Unis. En 2019, celle-ci avait refusé d'intervenir, ce qui avait semblé mettre un terme à ses espoirs de libération.
Mais la procureure de Baltimore, qui dispose d'un service dédié à la correction des erreurs judiciaires, a rouvert une nouvelle fois le dossier, provoquant finalement ce dernier renversement judiciaire. Un nouvel épisode de "Serial" sera diffusé mardi matin, a annoncé lundi le podcast sur son compte Twitter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Scheffler remporte son troisième Majeur
Le no 1 mondial Scottie Scheffler a remporté dimanche à Charlotte le PGA Championship.
L'Américain a terminé avec cinq coups d'avance sur trois compatriotes: Harris English, Davis Riley et Bryson DeChambeau, déjà deuxième l'an dernier.
Scottie Scheffler (28 ans) a rendu une carte de 71 (dans le par) au 4e et dernier tour d'un tournoi disputé sur le parcours de Quail Hollow en Caroline du Nord. Il s'agit de son troisième Majeur après les Masters 2022 et 2024.
Auteur de trois bogeys sur sa première moitié de parcours, Scheffler avait été rejoint en tête par l'Espagnol Jon Rahm et ses trois birdies aux trous 8, 10 et 11. La bataille s'annonçait prometteuse, mais elle a tourné en faveur du premier: Scheffler a signé trois birdies aux trous 10, 14 et 15, alors que Rahm a finalement coulé avec un bogey et deux doubles bogeys sur ses trois derniers trous.
"Du bon travail"
"J'ai fait du bon travail en restant patient sur les neuf premiers trous. Je n'ai pas joué à mon meilleur niveau", a expliqué Scottie Scheffler. "J'ai pris de l'avance sur les neuf derniers et j'ai fini le travail", a-t-il ajouté.
Pour son 15e trophée sur le PGA Tour, Scheffler empoche 3,42 millions de dollars sur une dotation record de 19 millions de dollars. Blessé à la main droite en décembre dernier, il avait remporté son premier titre de la saison il y a deux semaines.
Rahm, vainqueur de l'US Open 2021 et du Masters 2023, n'a pas encore remporté de titre cette saison sur le circuit concurrentiel de la LIV. "Je pense que c'est la première fois que je suis aussi près de remporter un tournoi majeur et que je ne le fais pas", a déclaré l'Espagnol, ajoutant que "la blessure est encore vive", mais qu'"il s'est passé beaucoup de choses positives cette semaine et il y a beaucoup de sentiments positifs à prendre pour le reste de l'année".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: échanges téléphoniques avant le coup de fil Trump-Poutine
Les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus dimanche par téléphone avec le président américain Donald Trump, la veille de son échange téléphonique avec Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine, selon Londres.
Les chefs d'Etat et de gouvernement "ont discuté de la situation en Ukraine et du coût catastrophique de la guerre pour les deux parties", a expliqué un porte-parole du bureau de Keir Starmer dans un communiqué.
"Dans la perspective de l'appel du président Trump avec le président [russe Vladimir] Poutine, les dirigeants ont échangé sur la nécessité d'un cessez-le-feu inconditionnel et sur celle pour le président Poutine de prendre au sérieux les pourparlers de paix", a-t-il ajouté.
Après les pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou vendredi en Turquie, les chefs d'Etat et de gouvernement "ont également discuté du recours à des sanctions si la Russie ne s'engage pas sérieusement dans un cessez-le-feu et des pourparlers de paix", selon Downing Street.
Trêve de 30 jours
"Au président Poutine de prouver demain qu'il veut vraiment la paix et d'accepter le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le président Trump, soutenu par l'Ukraine et l'Europe", a écrit sur le réseau social X le président français, Emmanuel Macron.
"Européens et les Américains sont déterminés à oeuvrer ensemble, de manière ciblée, pour que cette terrible guerre cesse rapidement", a déclaré dimanche le chancelier allemand, Friedrich Merz, après la messe inaugurale du pape Léon XIV.
"Nous avons fait quelques petits pas en avant ces derniers jours [...] les parties au conflit se parlent", a-t-il poursuivi, deux jours après ces premiers pourparlers depuis le printemps 2022 qui n'ont pas abouti à une trêve.
Les dirigeants français, britannique et allemand s'étaient déjà entretenus vendredi avec Donald Trump, ainsi qu'avec le premier ministre polonais Donald Tusk.
En parallèle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a échangé avec le vice-président américain JD Vance pendant "environ une demi-heure" dimanche à Rome, après une rencontre avec le pape, a annoncé un haut responsable ukrainien à l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
L'Inter manque le coche et reste à 1 point de Naples
L'Inter Milan n'a pas su saisir sa chance dimanche lors de la 37e et avant-dernière journée de Serie A.
Les hommes de Simone Inzaghi ont dû se contenter d'un nul à domicile face à la Lazio (2-2) et restent donc à une longueur de Naples, qui a également obtenu un seul point mais en déplacement (0-0 à Parme).
Invaincu depuis désormais 11 matches en championnat (6 victoires, 5 nuls), Naples est donc maître de son destin avant l'ultime journée programmée dimanche prochain dès 15h. L'équipe entraînée par Antonio Conte accueillera Cagliari, alors que l'Inter se rendra à Côme six jours avant d'affronter le PSG en finale de la Ligue des champions.
L'Inter était pourtant virtuellement leader à moins de 10 minutes de la fin dimanche soir, un coup de tête de Denzel Dumfries lui ayant permis de reprendre l'avantage (80e, 2-1). Mais Yann Sommer a dû capituler une deuxième fois à la 90e, sur un penalty validé par la VAR et transformé par Pedro Rodriguez.
Les esprits se sont par ailleurs échauffés avant ce penalty, que Sommer ne fut d'ailleurs pas loin de détourner. Les deux entraîneurs ont ainsi été expulsés en raison de leurs écarts de langage alors que la décision de l'arbitre, forcément cruciale à ce moment-là de la saison, se faisait attendre.
L'issue de cette soirée aurait toutefois pu être plus terrible encore pour les Nerazzurri. Naples - qui était privé de Noah Okafor (blessé) dimanche - a en effet cru bénéficier d'un penalty à la... 97e minute. Mais l'arbitre est finalement revenu sur sa décision après avoir consulté la VAR...
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'ex-président Biden souffre d'une forme "agressive" de cancer
L'ancien président américain Joe Biden a été diagnostiqué d'une forme "agressive" d'un cancer de la prostate, ont annoncé dimanche ses services. Le démocrate de 82 ans présente des "métastases osseuses".
"Bien que cela représente une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble être hormonodépendant, ce qui permet une gestion effective" de la maladie, déclare le bureau de Joe Biden dans un communiqué transmis à l'AFP.
Joe Biden a quitté la Maison-Blanche en janvier après avoir renoncé à l'été 2024 à se présenter à sa réélection sur fond d'inquiétudes quant à son état de santé. Un livre doit d'ailleurs paraître mardi, qui raconte par le menu son lent déclin physique et cognitif au fil de son mandat.
L'ancien locataire de la Maison-Blanche a été diagnostiqué vendredi. Selon le communiqué, son cancer est de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d'agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu'à 10.
Options de traitement
Le cancer de la prostate est le plus courant chez les hommes et représente 15% de l'ensemble des cancers masculins. La prostate est une glande masculine dont la fonction principale est de produire un liquide qui entre dans la composition du sperme.
"Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui évolue généralement lentement, à partir de cellules de la glande prostatique devenues anormales", selon l'association française Fondation pour la recherche sur le cancer.
Les cancers hormonodépendants de la prostate, comme celui qui touche Joe Biden, ont quant à eux besoin d'androgène - une hormone masculine - pour se propager et cessent de croître lorsque celle-ci est absente, explique l'institut national du cancer aux Etats-Unis. "Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins", précise le communiqué.
Joe Biden avait été opéré en 2023 d'une "petite" lésion sur la poitrine, qui s'était révélée cancéreuse après examen. Lors de son mandat, il avait lancé une grande initiative de recherche et de financement "pour guérir les cancers une bonne fois pour toutes" avec pour objectif de réduire la mortalité liée à cette maladie de 50% en 25 ans.
La question est personnelle pour le démocrate: son fils aîné, Beau Biden, était décédé en 2015 d'un cancer du cerveau à 46 ans.
Enquête
Le débat sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat (2021-2025) a été remis en lumière samedi avec la publication par le média Axios d'une bande sonore datant de 2023 et dans laquelle le président d'alors perd le fil de grandes dates de sa vie.
Le livre-enquête des journalistes Jake Tapper et Alex Thompson, devant paraître mardi, raconte en outre comment la Maison-Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d'un président qui s'est longtemps accroché à sa tentative de réélection.
Joe Biden a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat. "Rien ne permet d'affirmer cela", a-t-il déclaré au début mai à ABC. "Après m'être retiré de la course à la présidentielle, j'ai encore été président durant six mois et j'ai fait du bon boulot. Mais ce qui a effrayé tout le monde ça a été ce débat" contre son rival Donald Trump.
Sa santé était une question politique depuis longtemps et l'actuel président américain Donald Trump avait pris l'habitude de le surnommer "Joe l'endormi".
"Je connais des gens qui ont 89, 90, 92, 93 ans, et qui vont parfaitement bien. Mais Joe n'était pas l'un d'eux et il fait beaucoup de dissimulation", a attaqué le milliardaire républicain de 78 ans vendredi, dans son avion de retour du Moyen-Orient. "Tout le monde se retenait, y compris la presse".
M. Trump s'est cependant dit "attristé" par l'annonce du cancer de Joe Biden dimanche sur son réseau social Truth Social.
Joe Biden avait déserté la scène publique et se tenait éloigné de la presse lors de ses dernières semaines au pouvoir, y compris lors d'un voyage en Angola en décembre durant lequel il avait semblé s'endormir en public.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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