International
Le militant indépendantiste Edward Leung libéré de prison
Un militant pour l'indépendance de Hong Kong, Edward Leung, qui a inventé le slogan du grand mouvement pour la démocratie de 2019, a été libéré de prison mercredi. Il y avait été détenu pendant presque quatre ans.
"Le département des services pénitentiaires a organisé la libération du prisonnier concerné de la prison de Shek Pik au petit matin" mercredi, a indiqué ce département dans un email. Edward Leung, 30 ans, était une étoile montante de la scène politique lorsque le mouvement indépendantiste avait commencé à être entendu en 2016.
Mais son ascension s'était arrêtée brutalement en 2018, lorsqu'il avait été emprisonné pour émeute et agression envers la police lors d'une manifestation en 2016, durant laquelle des protestataires avaient jeté des briques et brûlé des pneus dans les rues.
M. Leung a été enfermé dans une prison de haute sécurité. Pendant ce temps, son slogan de campagne, "Libérez Hong Kong, révolution de notre temps", est devenu célèbre lorsque les manifestants pro-démocratie l'ont repris en 2019 comme cri de ralliement contre la gouvernance autoritaire de la Chine.
Le slogan, omniprésent durant les immenses rassemblements pro-démocratie, parfois violents, qui ont secoué la ville, a été interdit l'an dernier en vertu d'une loi sur la sécurité nationale que Pékin a imposée à Hong Kong pour réprimer l'opposition.
M. Leung, qui devait sortir dans la journée mercredi, a finalement été libéré à l'aube alors qu'il faisait encore nuit, pour "prendre en considération le souhait et la sécurité" du militant, a expliqué le département des services pénitentiaires à l'AFP. Sa famille avait appelé mardi à ne pas venir à la prison pour sa libération.
Sous surveillance
Selon des médias locaux, il a quitté la prison avant 03h00 (20h00 mardi en Suisse). Des barrières métalliques avaient été installées sur la principale route menant à la prison, pour empêcher les journalistes de s'approcher.
Mercredi vers 05h45 (22h45 mardi en Suisse), M. Leung a indiqué sur les réseaux sociaux avoir retrouvé sa famille. "Après quatre ans, je veux profiter de ce temps précieux que j'ai avec ma famille et retrouver une vie normale. Je voudrais exprimer ma sincère gratitude pour votre attention", a-t-il écrit.
Il a ajouté vouloir "rester loin des projecteurs et arrêter d'utiliser les réseaux sociaux", y étant obligé légalement car il reste sous surveillance. Mercredi à 6h30, sa page Facebook semblait avoir été désactivée.
Il y a quelques semaines, des sources gouvernementales avaient indiqué à des médias locaux que l'activiste allait "probablement être surveillé", les autorités étant conscientes de son influence sur le camp indépendantiste, aujourd'hui très affaibli.
Pionnier
Né en 1991 à Wuhan, dans le centre de la Chine, M. Leung est un des premiers à avoir élevé la voix pour réclamer l'indépendance de Hong Kong, ancienne colonie britannique rétrocédée à la Chine en 1997.
Après avoir irrité plus d'un militant pro-démocratie classique, ses idées sont devenues plus populaires, en particulier chez les jeunes du territoire semi-autonome, après l'échec en 2014 du mouvement Occupy, lorsque la police avait évacué les protestataires par la force après 79 jours de sit-in sans violence.
L'étudiant en philosophie et sciences politiques a ensuite rejoint le mouvement indépendantiste Hong Kong Indigenous dont il devint le porte-parole. Il fut le premier candidat indépendantiste à se présenter aux législatives, en 2016. Il échoua, mais rassembla plus de 66'000 voix, semblant montrer une adhésion croissante à un mouvement autrefois marginal.
M. Leung est resté silencieux pendant presque toute sa détention, sauf en juillet 2019 lorsqu'après des violences, il avait écrit une lettre demandant aux manifestants de ne pas se laisser aveugler par la haine. Aujourd'hui, en vertu de la loi sur la sécurité nationale entrée en vigueur en 2020, réclamer l'indépendance de Hong Kong est passible de prison ferme, entre 10 ans et la perpétuité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Google lance aux Etats-Unis ses "vitrines" pour la presse locale
Google a annoncé vendredi le lancement de son application News Showcase aux Etats-Unis, qui permettra aux éditeurs de presse locaux de mettre en avant leurs contenus sur Google Actualités et Google Discover sous forme de petites "vitrines".
Le service avait été lancé au niveau mondial en octobre 2020, mais n'était pas encore disponible aux Etats-Unis.
Selon le géant numérique américain, "News Showcase sera lancé aux Etats-Unis durant l'été en partenariat avec plus de 150 publications, à 90% locales ou régionales" basé dans 39 des 50 Etats américains.
Parmi les principaux médias nationaux, le Wall Street Journal ou les agences de presse Bloomberg, Reuters et Associated Press font partie des signataires.
Google a annoncé être par ailleurs parvenu à un accord, sans en préciser le montant, avec cinq organisations représentant près d'un millier de médias locaux à travers les Etats-Unis.
L'accord prévoit une rémunération des contenus qui seront mis en ligne, ainsi que des programmes de formation, notamment pour développer les usages numériques.
Google Showcase a d'ores et déjà été déployé, selon le groupe, dans une vingtaine de pays, principalement en Europe dont la France en octobre dernier.
Le lancement de ce service participait à pacifier les relations entre la presse et le groupe un peu partout dans le monde, les éditeurs accusant régulièrement le groupe californien d'utiliser leurs contenus dans son moteur de recherche sans en payer le juste prix.
Concrètement, l'application permet aux éditeurs de presse de proposer, dans les résultats de Google Actualités ou sur Google Discover, des petites fenêtres présentant plusieurs contenus de leur sites, en plus du contenu correspondant directement à la recherche de l'internaute.
Une sorte de petite vitrine de leur production éditoriale du jour, qu'ils maîtrisent entièrement et pour laquelle ils sont rémunérés par le groupe américain.
Google voulait initialement que Google News Showcase serve de véhicule d'application pour la nouvelle législation européenne sur les droits voisins, qui l'oblige à rémunérer les éditeurs de presse pour les contenus repris par son moteur de recherche.
Mais l'Autorité de la concurrence française avait tapé du poing sur la table en juillet 2021, obligeant Google à séparer les deux sujets.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Annecy: l'état des enfants blessés s'améliore
L'état de santé des enfants blessés dans l'attaque au couteau à Annecy a commencé à s'améliorer vendredi, et le président Emmanuel Macron a salué le courage de tous ceux qui sont intervenus pendant le drame, tandis que la garde à vue de l'assaillant a été prolongée.
Les nouvelles concernant l'état de santé des quatre enfants blessés jeudi "sont positives", s'est félicité le chef de l'Etat qui s'est rendu sur place avec son épouse. Parmi les petits blessés, la fillette néerlandaise soignée à Genève est "hors de danger", selon le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas.
Sur Twitter, l'ambassadeur de France en Suisse, Frédéric Journès, a remercié au nom du chef de l'Etat français l'équipe des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) qui soigne l'enfant. "Merci à nos amis #Suisse", a-t-il ajouté.
Sa collègue, l'ambassadrice néerlandaise en Suisse Hedda Samson, se trouve auprès des parents de la fillette, ajoute le diplomate français.
Emmanuel et Brigitte Macron ont rendu visite aux familles des trois enfants hospitalisés à Grenoble et échangé avec le personnel soignant.
Le couple présidentiel s'est ensuite rendu à Annecy, d'abord à l'hôpital puis à la préfecture pour rencontrer ceux qui ont apporté "aide et soutien" pendant le drame qui a secoué jeudi cette ville paisible des Alpes du Nord.
"Vous avez été formidables", a lancé le chef de l'Etat lors d'une cérémonie qui lui a permis de dire "sa gratitude et sa fierté" aux policiers, pompiers, soignants et témoins du drame qui ont tenté de s'interposer.
"S'attaquer à des enfants est l'acte le plus barbare qui soit", a-t-il dit. "Il y a des choses qui ne sont pas digérables. La violence derrière ces actes n'est pas entendable. Il ne faut pas qu'on s'habitue".
Depuis son interpellation, Abdalmasih H. n'a donné aucune explication à son geste et fait "obstruction à la garde à vue", notamment en se "roulant par terre", selon une source proche de l'enquête. "La garde à vue du mis en cause est prolongée", a informé un tweet laconique de la procureure Line Bonnet-Mathis.
Si l'examen psychiatrique avait conclu à l'abolition du discernement, la garde à vue aurait été levée et les médecins auraient pris le relais.
"Le monde devient fou"
A ce stade, ses motivations semblent "sans mobile terroriste apparent", selon le parquet d'Annecy.
Sans antécédent judiciaire et sans domicile fixe, cet homme de 31 ans qui a vécu pendant dix ans en Suède, avait quitté sa famille il y a quelques mois pour partir en France et se trouvait à Annecy depuis l'automne 2022. Quand il est passé à l'acte, il n'était pas sous l'emprise de stupéfiants ou d'alcool.
Ce père d'une enfant de trois ans était en situation régulière quand il est arrivé en France. Dans une nouvelle demande d'asile déposée en France en novembre 2022, il s'était déclaré "chrétien de Syrie", selon une source policière. Il portait une croix chrétienne quand il a été interpellé.
L'assaillant, short noir et foulard bleu noué sur la tête, visait clairement les enfants lors de son attaque meurtrière, selon des images du drame authentifiées par l'AFP. On le voit dans cette vidéo lever les bras au ciel et crier en anglais "au nom de Jésus!".
Les images montrent aussi un jeune homme portant un sac à dos tenter de le faire reculer. Prénommé Henri, il fait partie de ceux qui "ont fait preuve de courage et se sont interposés sans se poser de question", comme l'a souligné le président Macron à la préfecture.
Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l'agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l'interpellation, et un autre adulte a été touché plus légèrement. "J'étais assis et il est venu comme ça, il voulait sûrement faire une victime de plus. J'imagine le stress des familles, des enfants et de leurs proches, et de ceux qui ont vu ce qu'il s'est passé. C'est terrible ça, surtout les enfants attaqués comme ça", a témoigné ce dernier sur BFM TV.
L'attaque, qui s'est produite en plein jour, a horrifié les habitants d'Annecy et les milliers de touristes présents en ce début de saison estivale.
Les larmes aux yeux, des dizaines de personnes choquées sont venues déposer des fleurs ou se recueillir devant le petit mémorial improvisé dans l'aire de jeux. Bouquets de roses blanches, peluches, bougies et messages de soutien s'accumulent depuis jeudi devant les châteaux de bois et les toboggans.
"L'innocence attaquée, quelle tristesse !! Une pensée très émue pour les petites victimes et autres blessés", peut-on lire parmi les messages manuscrits déposés devant un petit autel décoré de bougies et de roses blanches.
Thierry Dekoninck, un habitant des environs, est venu déposer des roses dans cette aire de jeu où il vient "pratiquement tous les dimanches" avec ses enfants. Il ressent "de la tristesse, de la peine pour la famille, un peu de haine aussi parce que le monde devient fou, j'ai l'impression". Une messe était prévue en fin d'après midi à la cathédrale d'Annecy.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La qualité des eaux de baignade progresse en Europe
La qualité des eaux de baignade s'améliore en Europe. Plus de 85% des sites affichent désormais une qualité "excellente", selon un rapport de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publié vendredi.
Parmi les 21'973 lieux de baignade contrôlés en 2022, 85,7% sont d'"excellente qualité", soit 1,1 point de plus que trois ans auparavant. La part d'eau de baignade de qualité insuffisante a légèrement augmenté, à 1,5%, contre 1,3% lors du pointage de 2019.
La qualité des eaux peut être "excellente", "bonne", "suffisante" ou "mauvaise", en fonction des niveaux de bactéries détectées qui signalent une pollution principalement à cause des eaux usées ou de l'élevage.
Chypre en tête, Suisse 17e
C'est Chypre qui compte le plus grand nombre de sites "excellent" (99,2%) tandis que la Pologne, avec seulement 55,9% de lieux dans cette catégorie est dernière du classement, qui inclut l'UE, l'Albanie et la Suisse, soit 29 pays au total.
Eminente destination touristique, la Grèce atteint 96,6% et se classe au troisième rang, derrière l'Autriche. L'Italie est elle dixième avec 89,6% et l'Espagne 13e avec 88,2%.
La Suisse figure en 17e position, avec 78,1% d'eaux d'excellente qualité, en-dessous de la moyenne européenne. La France, elle, pointe à la 21e place (75,9%).
Meilleure le long des côtes
Le long des côtes, la qualité de l'eau est généralement meilleure que dans les terres grâce au renouvellement plus fréquent de l'eau et sa capacité d'auto-épuration.
En outre, les lacs, fleuves et rivières sont plus sensibles que les zones côtières à la pollution à court terme causée par les fortes pluies ou les sécheresses estivales.
Dans les zones côtières, la proportion des lieux avec une eau "excellente" a progressé à 88,9% en 2022. Elle est de 79,3% pour les eaux de baignade dans les terres, en très légère hausse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Benalla reconnaît une partie des faits à l'ouverture de son procès
L'ex-chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla a fait profil bas à l'ouverture vendredi à Paris de son procès en appel pour les violences du 1er mai 2018. Il a reconnu certains des faits qui lui sont reprochés.
"J'ai commis sans doute de nombreuses erreurs dans ma défense", a déclaré à la barre l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, aujourd'hui âgé de 31 ans. Il a plaidé des "erreurs de jeunesse" même s'il comprend que cela ait pu être "perçu comme des provocations".
Alexandre Benalla est rejugé pour avoir molesté cinq personnes en cherchant à les interpeller en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris, coiffé d'un casque de la police, alors qu'il n'assistait au défilé qu'en tant qu'"observateur".
Il lui est aussi reproché d'avoir transmis des images de vidéosurveillance obtenues illégalement auprès de la police, d'avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l'Elysée, d'avoir obtenu un passeport de service grâce à un faux document et d'avoir porté illégalement une arme de poing en 2017.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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