International
L'ONU lance une surveillance de la répression en Russie
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Les violations contre les opposants et défenseurs des droits humains en Russie vont être surveillées à l'ONU. Le Conseil des droits de l'homme a lancé vendredi à Genève pour un an un mandat de rapporteur spécial sur ce pays, première grande puissance dans ce cas.
Au lendemain du rejet de l'organisation d'une discussion sur la situation dans la région chinoise du Xinjiang, le projet de résolution a été approuvé par 17 voix, contre 6 oppositions et 24 abstentions. Soutenu par la Suisse, il demande aux autorités russes d'honorer les libertés fondamentales, le même jour que l'attribution du Prix Nobel de la Paix à l'ONG russe Memorial notamment.
Le Conseil se dit "gravement préoccupé" par la détérioration dans ce pays et par la "répression systématique", en particulier contre les femmes. Parmi les ONG, Human Rights Watch (HRW) a salué dans la décision de vendredi la "reconnaissance" du travail des défenseurs des droits humains russes après des années d'acharnement contre eux.
Avant le vote, l'ambassadeur russe à l'ONU à Genève Guennadi Gatilov a lui dénoncé une "politisation" par les Etats-Unis et leurs alliés. Le Conseil "a arrêté d'être une instance de dialogue" en termes de droits humains, a-t-il insisté. Il a affirmé que la résolution n'a "rien à voir avec une préoccupation pour les droits des Russes", mais souhaite "punir" Moscou pour la guerre en Ukraine.
Le nouveau mandat a été lancé après que des dizaines de pays, dont la Suisse, avaient eux demandé en 2021 la libération "sans conditions" de l'opposant Alexeï Navalny et de tous les détenus arbitraires. Ces derniers mois, l'ONU a dénoncé à de nombreuses reprises l'attitude de Moscou. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme s'en est notamment pris récemment aux "intimidations" et aux restrictions contre les opposants.
Succès après l'échec sur la Chine
Il a demandé aux autorités russes de revenir sur la criminalisation de personnes qui ont des contacts non déclarés avec d'autres Etats ou des organisations étrangères et internationales. Il a également appelé à la libération des manifestants contre la mobilisation partielle qui a été décrétée par le gouvernement.
Cette approbation de vendredi montre qu'une grande puissance peut être inquiétée devant le Conseil. Cette situation est surtout due à l'isolement de Moscou sur la scène internationale depuis le début de son offensive ukrainienne.
La Russie avait récemment déjà perdu un vote devant le Conseil, au moment du lancement d'une Commission d'enquête internationale qui a considéré que de possibles crimes de guerre ont été perpétrés en Ukraine. Et elle avait ensuite décidé de renoncer à son siège de membre de l'instance pour éviter d'être suspendue par l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
Jeudi, le Conseil avait toutefois subi un important revers après le rejet d'un projet de décision sur le Xinjiang, porté notamment par les Etats-Unis. La faute à une large offensive diplomatique de Pékin qui a été couronnée de succès grâce aux voix des pays africains et latino-américains et qui montre son influence grandissante.
Plusieurs mandats prolongés
Ce "non" n'était que le second en plus de 15 ans de Conseil des droits de l'homme, après l'échec du renouvellement d'une investigation internationale sur le Yémen en 2021. Certains disent aussi que la crédibilité de l'instance, où la polarisation est plus importante que jamais, est entachée.
Il y a quelques semaines, un rapport du Haut-Commissariat avait lui dénoncé de possibles crimes contre l'humanité contre les Ouïghours et d'autres minorités musulmanes. Plus d'un million de personnes au moins seraient retenues dans des camps d'internement.
Les Etats-Unis avaient eux-mêmes réussi en 2021 à convaincre les Etats membres d'édulcorer un projet de résolution sur les violences policières contre les Afro-ascendants. Mentionnés dans un premier temps, ils avaient obtenu que la portée soit plus large.
Mais vendredi, ils ont été plus directement ciblés par une résolution pour leur héritage nucléaire aux Iles Marshall il y a des décennies. Pour autant, celle-ci ne fait que demander au Haut-Commissariat un rapport sur les effets pour les droits humains de la population de ce pays, dont le représentant était en larmes en présentant le projet de résolution.
Autre première, Israël a présenté jeudi un projet de résolution, qui portait sur la "cyberintimidation". Celui-ci a été approuvé par consensus. Après un mois de travaux tendus, le Conseil a renouvelé vendredi plusieurs mandats pour un an. Comme celui de la Commission internationale sur les droits humains en Ethiopie, malgré les tentatives chinoises de torpiller cette prorogation, et celui du rapporteur spécial sur l'Afghanistan, lancés en 2021 par l'instance onusienne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le gouvernement du Bénin dit avoir déjoué un coup d'Etat
Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué une tentative de coup d'Etat visant à renverser le président Patrice Talon, lequel a assuré que la situation était "totalement sous contrôle".
Le bloc ouest-africain de la Cedeao va envoyer un soutien militaire au gouvernement béninois.
Cette tentative de putsch intervient à quelques mois du départ de la présidence de Patrice Talon, après deux mandats à la tête de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest à la croissance robuste mais miné par des violences djihadistes dans sa partie nord.
L'Afrique de l'Ouest est particulièrement secouée par l'instabilité politique depuis le début de la décennie avec des coups d'Etat au Mali, au Burkina Faso et au Niger - deux voisins du Bénin -, ainsi qu'en Guinée et plus récemment, fin novembre, en Guinée-Bissau.
Dimanche matin, après des tirs près de la présidence, des militaires avaient fait irruption à la télévision nationale pour annoncer la destitution du président Talon, invoquant pêle-mêle la "dégradation de la situation sécuritaire" ou la remise en cause des "libertés fondamentales".
Quelques heures plus tard, le ministre béninois de l'Intérieur, Alassane Seidou, est apparu à son tour à la télévision nationale pour assurer que le coup avait été déjoué.
C'est ce qu'a confirmé Patrice Talon dans une courte adresse à la Nation dimanche soir, affirmant que la situation était "totalement sous contrôle" et que la "sécurité et l'ordre public seront maintenus partout sur le territoire national".
"Cette forfaiture ne restera pas impunie", a-t-il ajouté, après avoir félicité les militaires de la garde républicaine à son arrivée au palais présidentiel.
La France, ancienne puissance coloniale, a condamné dimanche soir la tentative de coup d'Etat et a appelé ses ressortissants "à la plus grande prudence et notamment à rester confinés", en raison d'"un contexte à cette heure encore volatil".
Après une journée où la plupart des habitants ont vaqué à leurs occupations à Cotonou, la capitale économique s'est vidée un peu plus tôt que d'habitude dans la soirée, selon un journaliste de l'AFP.
Plusieurs barrages militaires étaient déployés dans la zone de la présidence et du camp militaire voisin de Guézo.
"Ce soir, on va essayer de rentrer plus tôt. On ne sait pas qui est à la base de ce coup d'Etat", a expliqué à l'AFP Michelle Eudoxie, une coiffeuse de 50 ans.
"Ce matin j'ai commencé à entendre les sons des balles. J'ai quitté le quartier pour aller ailleurs parce que j'ai eu peur", dit de son côté Nabil Sacca, un vendeur d'essence qui se trouvait près du palais présidentiel dans la matinée.
Déploiement de troupes ouest-africaines
Selon des sources militaires à l'AFP, une douzaine de soldats ont été arrêtés. Parmi eux figurent certains auteurs de la tentative de putsch, a indiqué une source sécuritaire sans préciser si le meneur des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri figurait parmi eux.
Selon une source proche du dossier, il est en fuite.
La présidence nigériane a affirmé avoir mené dimanche des frappes à Cotonou à la demande du Bénin pour notamment aider "à déloger les putschistes de la télévision nationale et d'un camp militaire où ils s'étaient regroupés".
"Des forces nigérianes au sol sont actuellement au Bénin", a ajouté Abuja dans son communiqué.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) a de son côté annoncé le "déploiement immédiat" de troupes du Nigeria, de la Sierra Leone, de la Côte d'Ivoire et du Ghana pour soutenir "le gouvernement et l'armée républicaine" du Bénin et "préserver l'ordre constitutionnel".
La Force en attente de la Cedeao a le mandat de garantir la paix et la stabilité de la région. Elle s'est par exemple déployée en Gambie en 2017 lorsque le président sortant Yahya Jammeh refusait de quitter le pouvoir.
Elle avait toutefois finalement renoncé à intervenir en 2023 après le coup d'Etat au Niger.
L'Union africaine (UA) a condamné "fermement et sans équivoque" cette tentative de coup d'Etat.
L'histoire politique du Bénin a été jalonnée de plusieurs coups d'Etat ou tentatives, mais le dernier remonte à 1972.
"Aujourd'hui, c'est comme si je revivais ce que nos parents ont vécu en ce temps-là", raconte Remy Agblo un commerçant.
Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, arrivera en 2026 au terme de son second mandat, le maximum autorisé par la Constitution.
Son dauphin désigné, l'actuel ministre des Finances Romuald Wadagni, fait figure d'ultra-favori pour la présidentielle d'avril 2026, le principal parti d'opposition ayant été écarté de la course.
"Il y a une tension perceptible dans le pays depuis des mois du fait des élections", pointe Anatole Zinsou, informaticien à Cotonou qui déplore "l'exclusion" de certains acteurs des processus électoraux.
S'il est salué pour le développement économique du Bénin, Patrice Talon est régulièrement accusé par ses détracteurs d'avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nigeria: 100 écoliers kidnappés ont été libérés
Cent élèves d'une école catholique de l'ouest du Nigeria, enlevés le 21 novembre par des hommes armés non identifiés, ont été libérés, ont annoncé dimanche une source onusienne et la présidence nigériane. Ils n'ont pas précisé les circonstances de ces libérations.
Les élèves libérés de l'école catholique Saint Mary, à Papiri, dans l'Etat du Niger, "vont être remis demain" lundi à des responsables du gouvernement local, a indiqué la source onusienne, précisant que les élèves étaient arrivés à Abuja.
Cette libération a été confirmée à l'AFP par le porte-parole de la présidence nigériane Sunday Dare.
Au total, 303 élèves et 12 enseignants avaient été emmenés de force du pensionnat Saint Mary, l'un des plus importants kidnappings de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène. Une cinquantaine d'entre eux avait pu peu après échapper à leurs ravisseurs.
On est sans nouvelle des quelque 165 personnes toujours présumées otages.
"On a prié et attendu leur retour, si c'est vrai alors c'est une nouvelle réconfortante", a réagi Daniel Atori, porte-parole de l'évêque Bulus Yohanna du diocèse de Kontagora dont dépend l'école.
"Toutefois, on ne nous a pas informés officiellement et n'avons reçu aucune notification du gouvernement fédéral", a-t-il ajouté.
Les enlèvements de masse sont fréquents au Nigeria, la plupart perpétrés par des gangs criminels, appelés "bandits", en quête de rançons.
Secteur "structuré et lucratif"
L'un des premiers enlèvements de masse ayant attiré l'attention internationale remonte à 2014 quand les djihadistes de Boko Haram avaient enlevé quelque 300 écolières d'un pensionnat de Chibok, localité de l'Etat de Borno (nord-est). Une décennie plus tard, environ 90 d'entre elles manquent toujours à l'appel.
Et le phénomène des enlèvements en vue d'obtenir une rançon s'est "mué en un secteur structuré à but lucratif" qui a généré environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, estime un rapport du cabinet de consultants SBM Intelligence, basé à Lagos.
Le mois de novembre a connu une vague importante de kidnappings au cours de laquelle plus de 400 Nigérians - des écolières musulmanes, des fidèles d'une Eglise évangélique, des agriculteurs, une mariée et ses demoiselles d'honneur... - ont été enlevés en 15 jours, ébranlant profondément la nation.
Pays le plus peuplé d'Afrique, fort de 230 millions d'habitants, le Nigeria est presque également divisé entre un nord majoritairement musulman et un sud principalement chrétien et est confronté à une situation sécuritaire très dégradée.
A une insurrection djihadiste active depuis 2009 dans le nord-est du pays, sont venues s'ajouter ces dernières années dans le nord-ouest et le centre les attaques, pillages et enlèvements perpétrés par des bandits, aux mobiles plus financiers qu'idéologiques.
Cette vague d'enlèvements de masse est aussi intervenue sur fond de déclarations de Donald Trump sur une prétendue persécution ciblée des chrétiens du Nigeria par des "terroristes islamistes", un phénomène que démentent Abuja et des experts indépendants. Les attaques au Nigeria visent et tuent aussi bien chrétiens que musulmans, souvent sans distinction.
Le président américain, qui a menacé d'y intervenir militairement, a inscrit le Nigeria sur la liste des "Pays particulièrement préoccupants" (CPC) en termes de liberté religieuse, invoquant "une menace existentielle" sur les chrétiens du Nigeria.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Géant de Beaver Creek: Odermatt s'impose pour la 49e fois
Marco Odermatt a remporté le géant de Beaver Creek. Le Nidwaldien est allé chercher dans le Colorado la 49e victoire de sa carrière, la 28e dans sa discipline de prédilection.
Et de 49! Mais alors qu'il possédait 1''31 avant de s'élancer pour son deuxième effort, Odermatt a transpiré pour aller s'imposer pour la première fois en géant sur la Birds of Prey. Mais comme d'habitude, le boss a conservé assez d'essence sur le bas pour l'emporter.
Le skieur d'Hergiswil a devancé de 0''23 l'Italien Alex Vinatzer, qui a signé son premier podium en géant, et de 0''34 le Norvégien Henrik Kristoffersen.
Les quatre autres Suisses sont un peu plus loin. Mitigé, voilà comment on peut désigner le début de saison de Loïc Meillard. Le skieur d'Hérémence semble manquer d'un petit quelque chose pour aller plus vite et avoir la même facilité qu'en fin de saison passée. Il boucle cette course à la 9e place.
Luca Aerni aurait pu signer un meilleur résultat que sa 13e place, sans une erreur lors de son second passage. Le Valaisan a malheureusement perdu trop de temps sur le bas.
Vainqueur l'an dernier, Thomas Tumler n'a pas réédité son exploit. Solide 5e en première manche, le Grison a reculé pour échouer au 14e rang. A noter la très grande densité dans ce géant où le 28e n'est qu'à 1''98 d'Odermatt. Les douze premiers sont dans la même seconde.
Bon résultat pour Lenz Hächler qui est parvenu à marquer ses premiers points en Coupe du monde en finissant 19e.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Justin Trudeau et Katy Perry officialisent leur relation
Justin Trudeau et Katy Perry ont officialisé leur relation sur les réseaux sociaux. L'ancien Premier ministre canadien et la chanteuse américaine avaient fait une première apparition publique il y a quelques semaines sur un tapis rouge parisien.
Dans une série de photos et vidéos postées sur son compte Instagram samedi, sous le commentaire "A Tokyo en tournée, et plus", l'interprète des hits "I kissed a girl" et "California gurls" s'est affichée dans la capitale japonaise avec Justin Trudeau, posant joue contre joue, en train de manger des sushis, et de dos côte à côte dans un musée.
Plus tôt dans la semaine, Justin Trudeau avait lui-même commenté une photo du duo posant aux côtés de l'ancien Premier ministre japonais Fumio Kishida et de sa femme, posté par le dirigeant nippon. "Katy et moi avons été ravis d'avoir l'occasion de nous asseoir à vos côtés", avait-il écrit sur X.
L'ex-dirigeant politique âgé de 53 ans et la chanteuse de 41 ans avaient été remarqués main dans la main fin octobre sur le tapis rouge d'un cabaret parisien.
Justin Trudeau a quitté ses fonctions de Premier ministre en mars, après dix années passées à la tête du Canada. Lui et sa femme Sophie Grégoire, qui ont trois enfants, avaient annoncé leur séparation à l'été 2023. Katy Perry a elle partagé la vie de l'acteur britannique Orlando Bloom et ils sont les parents d'une fille.
En avril, la popstar avait fait partie d'une escapade entièrement féminine dans l'espace à bord de la fusée Blue Origin du multimilliardaire Jeff Bezos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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