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Suisse

Il faut économiser 5% d'électricité dès maintenant, dit Nordmann

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Roger Nordmann est le chef du groupe socialiste aux chambres fédérales et le spécialiste des questions énergétiques de son parti (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Conseil fédéral doit publier immédiatement un plan pour réduire la consommation d'électricité en Suisse, estime le chef du groupe socialiste aux chambres fédérales. "On sait déjà que l'on aura de la peine à importer 15% de l'électricité qui nous manque en hiver".

"Il faudrait que le Conseil fédéral décrète l'objectif d’économiser 5% d'électricité dès maintenant", précise Roger Nordmann dans un entretien diffusé mercredi par les journaux du groupe de presse Tamedia. Le conseiller national rappelle que l'énergie hydraulique actuellement produite vide les barrages.

"On a intérêt à garder une bonne réserve pour la fin de l'hiver. Cela augmente massivement nos chances de passer la saison froide sans contingentements et sans délestages", ajoute-t-il.

Le socialiste vaudois remarque que si les stocks de gaz sont actuellement pleins en Suisse, "ils ne suffisent pas à passer l'hiver". Du côté de l'électricité, même si la production des centrales nucléaires françaises, dont plus de la moitié sont à l'arrêt pour des raisons de maintenance et de corrosion, devrait remonter ces prochains mois, la situation "reste très précaire". "Il devrait manquer 7% à 10% d'électricité en Europe", calcule-t-il.

Et compter sur la bonne volonté de la population et des entreprises pour économiser de l'énergie ne fonctionnera pas, juge M. Nordmann. "Il faut un but clair à atteindre et seul le Conseil fédéral peut le fixer", poursuit-il, soulignant que les cantons réclament aussi un "cap clair".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Booking.com doit réduire de près d'un quart ses commissions

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M. Prix juge abusives les commissions perçues par Booking.com auprès des hôtels suisses (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Surveillant des prix juge les commissions pratiquées par Booking.com à l'égard des hôtels suisses abusives. Il a ordonné à la plateforme de réservation en ligne de les réduire de près d'un quart. La firme n'est pas d'accord et va faire appel au TAF.

L'autorité de surveillance a établi que Booking.com était soumise à la loi sur la surveillance des prix et qu'elle pratiquait des tarifs abusifs en Suisse. Elle a contacté l'entreprise afin de remédier à ces abus mais les négociations n'ont pas abouti.

Le Surveillant des prix a donc ordonné par voie de décision à Booking.com d'abaisser en moyenne de presque un quart ses commissions. La réduction doit intervenir dans les trois mois à compter de l'entrée en force de la décision. Elle est limitée dans le temps et s'appliquera durant trois ans.

Booking.com a indiqué qu'il ferait appel de la décision. Ses clients sont libres de proposer leur logement sur la plateforme. La société n'est donc pas d'accord avec cette réduction pour une offre totalement optionnelle, a-t-elle fait savoir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Julius Bär: nouveau correctif de valeur sur des crédits privés

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Julius Bär explique le correctif par des défauts sur crédits privés et des positions sur des crédits hypothécaires (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La banque privée zurichoise Julius Bär a dû inscrire de nouveaux correctifs sur son portefeuille. Il en résulte une charge nette de 130 millions de francs, a indiqué l'établissement mardi soir.

Cette annonce est intervenue de manière surprenante, deux jours avant la publication annoncée du rapport intermédiaire après quatre mois en 2025 et juste après la publication par l'agence Bloomberg d'une dépêche à propos de ces correctifs de valeur.

La banque explique le correctif par des défauts sur crédits privés et des positions sur des crédits hypothécaires. en conséquence, le bénéfice au 1er semestre de l'exercice en cours sera inférieur à celui de la même période de l'an dernier, lorsque l'institut avait affiché un bénéfice de 452 millions de francs.

Ce correctif de valeur n'a rien à voir avec les suite de la déconfiture de l'investisseur autrichien René Benko, a déclaré un porte-parole de la banque à AWP. En 2023, Julius Bär avait dû inscrire un amortissement de 606 millions sur des prêts consentis au groupe en faillite Signa de M. Benko. Dans la foulée, le directeur général Philipp Rickenbacher avait pris la porte.

Le nouveau correctif de valeur a été décidé sur la base d'un examen approfondi du reste du portefeuille de crédits du groupe. Ce dernier a appliqué des critères prudents pour évaluer la qualité de crédit et d'adaptation ou le volume des relations de gestion de fortune.

"L'examen de nos livres de crédit est toujours en cours," a indiqué en téléconférence mercredi le directeur général (CEO) Stefan Bollinger, assurant n'anticiper aucune nouvelle mauvaise surprise.

Julius Bär avait auparavant déjà annoncé son intention de se retirer complètement des affaires de crédits privés. Des progrès significatifs ont été réalisés en la matière et la valeur du portefeuille de crédits privés a été abaissée nettement sous les 200 millions de francs, ce qui représente une diminution de moitié depuis fin 2024. Le montant restant des crédits privés en portefeuille ne représente plus que 0,4% de l'ensemble des crédits.

Nouveau directeur risques

La banque a aussi pris des mesures de personnel: le directeur risques Oliver Bartholet prendra sa retraite à la fin de l'année. Ivan Ivanic a été désigné pour lui succéder et il entrera en fonction au 1er juillet prochain et sera membre de la direction générale. M. Bartholet restera à disposition jusqu'à son départ à la retraite.

Des changements interviendront au 1er juillet au niveau de l'organisation de la surveillance des risques. La division juridique et l'office pour le respect des prescriptions (compliance). Cela améliorera la direction d'entreprise (Governance) et la gestion des risques.

Toutes les fonctions juridiques et, provisoirement, celles de compliance seront placées sous la direction de Christoph Hiestand, conseiller général du groupe. Une fonction séparée de compliance sera créée et soumise au directeur général. Le directeur Compliance sera un membre de la direction et son nom sera connu en temps opportun.

Marche des affaires un peu inférieure aux attentes

Les affaires opérationnelles sont restées stables lors des quatre premiers mois de l'année, marqués par les turbulences sur le marché et pour l'économie mondiale. L'afflux net d'argent frais a été solide selon la banque. Il se monte à 4,2 milliards de francs, alors que les analystes du consensus AWP attendaient 4,9 milliards.

A l'issue des quatre premiers mois, la masse sous gestion s'élevait à 467 milliards de francs, après 497 milliards fin 2024. Ce montant inclut un effet de 28 milliards de francs lié aux cours de change. Le chiffre est légèrement inférieur aux attentes des analystes.

Cet afflux provient essentiellement des marchés clés en Asie, en particulier à Hong Kong et à Singapour et en Europe de l'ouest (en particulier en Allemagne et en Grande-Bretagne). L'afflux a permis de compenser en partie la valorisation du franc, surtout face au dollar.

La masse sous gestion a diminué à 467 de 497 milliards de francs à fin 2024. L'effet des cours de change a pesé à hauteur de 28 milliards. Les attentes des analystes ont été légèrement déçues.

La banque indique être sur la voie pour réaliser les baisses de coûts supplémentaires de 110 milliards de francs annoncées en février dernier. Cela devrait avoir un effet positif sur la rentabilité vers la fin de l'année. Les coûts prévus pour ces baisses se montent à environ 55 millions et 19 millions ont déjà été comptabilisés.

Les correctifs de valeur ont détérioré le rapport coûts/rentabilité à 72% contre 71% au second semestre 2024. Sans l'amortissement, le rapport se serait amélioré à 66%.

Pour l'avenir, la direction n'est pas optimiste. Au vu des événements sur les marché globaux, les perspectives restent incertaines. Le bénéfice du 1er semestre 2025 sera inférieur à celui du 1er semestre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Climat

De petits effondrements au-dessus de Blatten VS dans la nuit

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Environ 300 personnes ont été évacuées de la zone dangereuse à Blatten VS (photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La situation à Blatten (VS), est restée tendue dans la nuit de mardi à mercredi. De nouveaux petits éboulements ont eu lieu, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental. L'amas d'éboulis sur le glacier du Birch a grossi.

Le porte-parole a déclaré à l'agence de presse Keystone-ATS qu'il est impossible de prévoir l'évolution du glacier.

Tout changement de la situation est difficile à prédire. Le glacier inférieur du Birch était déjà une source d'inquiétude mardi : il bouge très rapidement, à raison d'un demi-mètre par jour, a expliqué Alban Brigger, ingénieur spécialisé dans les dangers naturels dans le Haut-Valais, devant les médias à Ferden.

Il est possible qu'une partie de la masse rocheuse s'effondre directement sur le glacier. Il se peut également que le glacier s'écrase vers l'avant dans la vallée, se mélange à d'autres matériaux d'éboulement et bloque la rivière Lonza, a déclaré Alban Brigger. Les experts sur place ont considéré les petits éboulements comme le meilleur scénario possible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Christelle Luisier veut "tirer profit de l'élan" créé par l'Euro

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Christelle Luisier, en charge des Institutions, du territoire et du sport au gouvernement vaudois, est aussi très engagée à l'ASF notamment en vue de l'Euro féminin cet été en Suisse. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier, première femme avec Aline Trede à avoir été élue au comité central de l'ASF en 2024, se confie à un mois et demi de l'Euro féminin en Suisse.

La conseillère d'Etat s'engage pour que l'événement laisse une trace pérenne dans l'histoire du sport en Suisse, qui bénéficie au foot féminin et aux sportives en général. Il doit contribuer notamment à une prise de conscience sur la nécessité de développer les infrastructures, a-t-elle confié dans une interview à Keystone-ATS.

L’Euro féminin (2-27 juillet) frappe à la porte. Vous l'attendez avec impatience?

Christelle Luisier : "L’impatience est bien là. Il y a de l’enthousiasme pour notre équipe nationale, pour les clubs, l’Aassociation suisse de football (ASF), chez moi et pour toute la population. Cela fait vraiment très plaisir, ça se traduit dans les chiffres puisque plus de 500'000 billets ont déjà été écoulés. Il existe une vraie ferveur populaire autour de ce formidable événement. Ce serait fabuleux qu’il se joue à guichets fermés."

Le succès est-il garanti, ou y a-t-il encore du pain sur la planche dans les semaines à venir ?

"C'est très important de continuer à faire la promotion de l'événement. Par ailleurs, et je parle maintenant en ma qualité de conseillère d’Etat en charge du sport, il nous revient de mettre en oeuvre partout en Suisse des projets autour de cet Euro."

Il n'y aura que huit stades. Lausanne, et donc le canton de Vaud, n’accueillera pas l’Euro 2025. Avez-vous des gros regrets ?

"Forcément, il y a un petit regret. Mais il était clair dès le départ que nous n’aurions pas de match. Lausanne et notre canton dans son ensemble accueillent la Fête fédérale de gym, qui drainera des dizaines de milliers de personnes. Au niveau des infrastructures, il était impossible pour notre canton d’absorber encore un événement comme l'Euro."

Si aucun match n'est prévu dans le canton de Vaud, des activités y sont quand même organisées...

"Nous mettons tout en oeuvre pour susciter une émulation autour de projets qui touchent au sport féminin en général et au foot féminin de manière spécifique. Nous avons lancé plusieurs projets avec l’ambition de les inscrire dans la durée, pour que l’Euro féminin laisse un héritage. Un événement de ce type ne doit pas s’inscrire uniquement à un moment T et à un endroit X ou Y, il faut capitaliser sur l’énergie qu’il suscite pour promouvoir le sport. Il faut prolonger cette ferveur, cet élan, cette flamme."

Avez-vous des exemples ?

"Des cours J+S spécialement destinés aux entraîneuses de foot ont débuté au mois de mars. Nous avons également mis sur pied des formations pour les dirigeantes de clubs de sport et allons proposer une formation spécifique pour les dirigeantes de clubs de foot. Parallèlement, nous soutenons la mise en place de fan-zones par les communes intéressées. Par ailleurs, nous en avons profité pour dessiner un premier bilan de l'action Honeyball, lancée en mars 2024 par l’Association cantonale vaudoise de football et soutenue par le Canton et des sponsors à hauteur de 750'000 francs sur trois ans. Ce projet vise notamment à créer des équipes de toutes les catégories du football féminin de base, partout dans le canton de Vaud. Nous avons constaté une nette augmentation du nombre de juniors féminines sur les douze derniers mois. Le partenariat public-privé porte ses fruits."

Les Suissesses pourront-elles aller en quart de finale ?

"Oui, c’est l’objectif. Et pourquoi pas plus loin, plus haut ? Soyons optimistes ! Cependant l’équipe se trouve dans un groupe certainement compliqué. Mais tout est possible, d’autant plus si la ferveur du public pousse l'équipe à se surpasser."

Que faut-il pour que l'organisation de ce tournoi porte vraiment ses fruits pour la Suisse et pour l'ASF ?

"D’abord, ce sont les résultats qui comptent, ensuite il s’agit de tout mettre en oeuvre pour que l’événement laisse un héritage durable dans tout le pays. Il y a là une formidable occasion de promouvoir le foot féminin, et par extension le sport féminin dans son ensemble. L'ASF s’est donné les moyens financiers pour le perpétuer. En parallèle, les collectivités publiques saisissent également l'occasion pour promouvoir le sport féminin."

Il y a des défis à relever...

"Oui, ils sont nombreux. Un d'eux sera d’être en mesure de répondre aux attentes de toutes les filles qui aimeraient commencer le football. Un autre sera de bâtir des infrastructures qui répondront à cet engouement. Plus généralement, le défi consiste à ce que les femmes bénéficient du même respect que les hommes, de la même attention, de la même reconnaissance."

Quelles sont vos réflexions à ce sujet ?

"Cet Euro doit servir de catalyseur, de lancement de projets notamment au niveau des infrastructures. Aujourd'hui, et je crois que c'est un phénomène assez général, les cantons manquent justement d'infrastructures. Il s’agit là d’un défi important pour les autorités politiques. Quand vous avez des jeunes sur listes d’attente pour pouvoir pratiquer le sport qu’ils souhaitent, c’est un vrai problème. Nous avons fait des sondages auprès des clubs dans le canton de Vaud et il apparaît que le manque d’infrastructures est un des problèmes prioritaires pour les milieux associatifs. Le défi n’est pas que financier. Il relève aussi et pour beaucoup de la politique d’aménagement du territoire."

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Il faut des places dans les communes et plus spécifiquement pour les filles...

"Justement. Il y a des listes d’attente là où on enregistre précisément une augmentation du nombre de pratiquantes, et cela dans différents sports, en hockey ou en foot par exemple. Et ces listes d’attente existent par manque d’infrastructures. A nous d’agir."

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Vous, ainsi que la conseillère nationale Aline Trede, avez été élue au comité central de l’ASF il y a un an. Cet organe était auparavant exclusivement masculin. Comment avez-vous été accueillies ?

"Très bien. J’ai toujours été contre les quotas, je le serai toujours. C'est simplement un enjeu de représentation, de représentativité. Aline et moi avons des origines et des parcours différents. Je pense que c'est intéressant pour l’ASF d'avoir des personnes qui sont en lien avec les autorités, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal. Cela permet de créer des ponts pour aborder les grands défis."

C’est même plus important que d'avoir des connaissances approfondies sur le foot ?

J'ai tout de suite dit à l’ASF que si l'idée était d’avoir une spécialiste du football, je n’étais pas la bonne personne. Ma conviction est qu’il faut de la complémentarité dans un comité, il faut une richesse de regards et de vécus. Le fait d'être en charge des sports dans mon canton est évidemment un plus parce qu'il y a un autre focus ou une autre vision dès lors qu’on est en charge de tous les sports."

Les femmes sont-elles à égalité avec les hommes dans le football suisse?

"Cela dépend de quoi on parle. Il est évident que l'historique n'est pas le même. Par contre, ce que je constate aujourd'hui, c'est l'enthousiasme et la volonté de faire bouger les lignes. Je pense qu'il y a eu aussi un changement de société vis-à-vis du football féminin. Il est fini le temps où on disait que le foot, c'est pour les garçons. Et cela se traduit sur les terrains. Il y a de plus en plus de joueuses. Cette meilleure représentativité permet d’apporter la légitimité qui, peut-être, manquait jusqu’ici."

Samedi auront lieu les réélections pour le comité central de l'ASF. On n'imagine pas que votre travail au sein de cet organe puisse se terminer après seulement un an...

"On verra bien, la décision ne dépend pas que de moi."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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