Économie
Dernière tentative pour sortir de l'impasse politique à Belfast

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Après des mois de blocage, l'assemblée nord-irlandaise se réunit jeudi pour tenter de sortir de l'impasse politique causée par le statut post-Brexit de la province. Mais la situation semble inextricable et des élections anticipées inévitables.
Le parti unioniste DUP, opposé aux dispositions post-Brexit, refuse de participer à l'assemblée locale, empêchant la formation d'un exécutif qui doit être partagé avec les républicains du Sinn Fein, victorieux des élections locales en mai.
Londres a donné jusqu'à vendredi aux partis pour trouver une solution, faute de quoi des élections anticipées seront convoquées. Mais les espoirs d'un compromis à l'assemblée, qui se réunit à la mi-journée, sont minces.
"Le temps presse", a affirmé mercredi soir dans un communiqué le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord, Chris Heaton-Harris, répétant qu'il "convoquera une élection" faute d'accord d'ici jeudi soir minuit.
Il s'est déplacé mercredi à Belfast pour s'entretenir avec les différents partis et les convaincre de s'entendre. En vain.
Casse-tête de la frontière
"Je ne vois pas comment des élections anticipées vont aider", a réagi le dirigeant du DUP Jeffrey Donaldson, estimant que le problème du protocole nord-irlandais était "loin" d'être réglé.
Les unionistes, attachés à l'appartenance de l'Irlande du Nord au Royaume-Uni, réclament l'abrogation de cet accord négocié entre Londres et Bruxelles au moment du Brexit, qui instaure un statut douanier particulier à la province pour éviter le retour d'une frontière physique avec la République d'Irlande voisine.
Selon eux, le protocole porte atteinte à l'intégrité du Royaume-Uni car il crée une frontière douanière de fait entre l'Irlande du Nord et le reste du pays.
Le boycott du DUP bloque les institutions locales alors que les républicains du Sinn Fein - favorables à une réunification de l'île d'Irlande - ont remporté en mai dernier les législatives, une victoire sans précédent dans l'histoire centenaire du territoire.
En vertu des accords de paix de 1998 qui ont mis fin à trois décennies de conflit entre unionistes, surtout protestants, et républicains en majorité catholiques (3500 morts), l'exécutif local doit être partagé entre les deux communautés.
A l'assemblée jeudi, "nous allons une nouvelle fois inviter nos collègues unionistes à participer à l'exécutif", a affirmé la présidente du Sinn Fein Mary-Lou McDonald sur la chaîne ITV, regrettant "le refus des unionistes d'accepter le changement en Irlande et d'accepter le résultat démocratique d'une élection".
Le patronat nord-irlandais réclame, lui, un "exécutif fonctionnant" en pleine crise économique et sociale. Faute de gouvernement, Londres gère les affaires courantes mais de nombreux dossiers sont gelés.
Solution "négociée"
Le premier ministre adjoint de République d'Irlande, Leo Varadkar, a déploré la perspective de nouvelles élections. "Ca a lieu car un parti a décidé de ne pas participer, et c'est le DUP", a-t-il accusé.
L'impasse inquiète à Dublin comme à Londres et a fait l'objet d'un appel mercredi soir entre le tout nouveau premier ministre britannique Rishi Sunak et son homologue irlandais Micheal Martin.
Tous deux ont souligné "le besoin urgent pour un exécutif fonctionnel en Irlande du Nord", selon Downing Street.
Londres veut renégocier l'accord avec Bruxelles qui n'accepte que des aménagements mineurs. Les précédents gouvernements britanniques ont présenté un projet de loi modifiant unilatéralement le protocole et se sont attirés les foudres de Bruxelles.
Rishi Sunak, qui soutient cette législation, a assuré mercredi à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qu'il préférait une "solution négociée".
Catholiques désormais plus nombreux
Mais en attendant une solution claire sur la question, le DUP continue son blocage, rendant la perspective d'élections inévitables dans la province moins de six mois après le dernier scrutin.
"Nous sommes prêts à nous lancer dans la bataille", a déjà averti M. Donaldson, soulignant que la propagande électorale du parti venait tout juste d'être approuvée.
La défaite de son parti aux dernières élections reflète une tendance de fond dans la province britannique, créée au départ pour les protestants unionistes: les catholiques y sont désormais plus nombreux, a révélé récemment le dernier recensement en date, ce qui est de nature à encourager les partisans d'une réunification avec la République d'Irlande.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
UBS vend l'unité de fonds spéculatifs O'Connor à Cantor Fitzgerald
La division américaine de gestion d'actifs du géant bancaire UBS a cédé son unité de fonds spéculatifs O'Connor à Cantor Fitzgerald. La transaction, dont les détails financiers n'ont pas été dévoilés, devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre 2025.
La vente porte sur les six stratégies d'investissement d'O'Connor, qui représentent environ 11 milliards de dollars (9,1 milliards de francs) d'actifs sous gestion, a précisé UBS mercredi dans un communiqué. La banque ajoute que les équipes d'investissement et de support d'O'Connor seront transférées à la division Asset Management (CFAM) de Cantor Fitzgerald à la clôture de la transaction.
UBS Asset Management et Cantor Fitzgerald "travailleront en étroite collaboration afin d'assurer une transition en douceur pour les clients". Dans le cadre de l'accord, les deux sociétés établiront un accord commercial à long terme.
Le groupe UBS s'attend à tirer un bénéfice non quantifié après la conclusion de la transaction.
Début mai, les médias avaient déjà fait état de discussions sur une éventuelle vente de l'unité de fonds spéculatifs. UBS cherche des possibilités de réduire les risques dans son bilan, rapportait alors l'agence Bloomberg. Basée à Chicago, O'Connor a rejoint UBS il y a plus de 30 ans, en 1992.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les caisses de pension ont atteint des taux de rémunération record
Les caisses de pension suisses ont bénéficié de la bonne performance des marchés financiers l'année dernière. Les taux de rémunération des avoirs de vieillesse ont atteint des niveaux élevés. Cependant, tous les assurés ne sont pas logés à la même enseigne.
Avec un taux moyen de 4,3%, les caisses de pension suisses ont atteint en 2024 un rendement des avoirs de vieillesse aussi élevé qu'en 2021, soit le deuxième meilleur taux de rémunération en 20 ans, selon l'analyse périodique de Swisscanto, filiale de la Banque cantonale de Zurich (ZKB), portant sur 507 institutions de prévoyance et publiée mercredi. Toutefois, les assurés n'en ont pas tous profité de la même manière.
Les écarts entre les institutions de prévoyance sont en effet considérables. L'an dernier, certains assurés ont reçu plus de cinq fois ce que d'autres ont perçu: 10% des caisses offrant les taux les plus bas n'ont reversé en moyenne que 1,75% aux assurés, à peine au-dessus du minimum légal de 1,25% de la LPP. À l'inverse, 10% des caisses avec les taux les plus élevés ont accordé aux assurés un impressionnant 8,25%, soit presque le double de la moyenne.
Les réserves des institutions de prévoyance ont également bénéficié de la bonne année boursière. Fin 2024, les caisses de pension privées affichaient un taux de couverture de 117%, soit le deuxième plus élevé des 25 dernières années. Même après les revers enregistrés sur les marchés boursiers d'avril 2025, les taux de couverture se sont rapidement redressés.
Le retrait en capital toujours plus populaire
L'an dernier, 61% des assurés ont perçu tout ou partie de leur avoir de prévoyance sous forme de capital. L'un des motivations est la fiscalité. Un autre motif possible est le niveau des rentes. Selon l'étude de Swisscanto, le taux de conversion n'est en revanche pas la principale raison des retraits en capital.
Dans certains secteurs, le retrait en capital est déjà nettement plus répandu que la rente: dans le secteur financier et des assurances, 42% des assurés retirent leur avoir vieillesse sous forme de capital, contre 28% qui choisissent la rente et 30% une forme mixte. Dans l'industrie manufacturière également, le capital (36%) devance légèrement la rente (35%).
À l'inverse, dans les secteurs de la santé et du social, la rente reste prédominante, et elle est même la plus populaire dans l'administration publique: 49% optent pour la rente, 21% pour le capital et 30% pour une solution mixte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La demande croît dans la construction suisse au premier trimestre
Les entrées de commandes dans le secteur de la construction en Suisse ont crû de 1,9% entre janvier et fin mars, à 5,7 milliards de francs. Sur l'année, malgré les incertitudes liées aux droits de douane, une croissance modérée de 1,1% de cette activité est attendue.
Le chiffres d'affaires de la construction a connu une légère progression au premier trimestre comparé à la même période un an plus tôt, de 0,4% à 4,7 milliards, informe mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans un rapport périodique.
Alors qu'une baisse était attendue, le secteur de la construction de logements affiche "une évolution étonnamment positive", avec des revenus en hausse de 2,4% à 1,66 milliard de francs. Les nouvelles commandes ont elles grossi de 11,1% à 1,9 milliard, "ce qui montre que l'augmentation du nombre de demandes de permis de construire en 2024 commence à se répercuter."
La SSE estime que les nouveaux logements n'arriveront progressivement sur le marché qu'à partir du second semestre, le nombre de logements neufs demeurant toutefois insuffisant pour couvrir les besoins. Un taux de vacance inférieur à 1% semble donc probable, selon elle. Forte de ce constat, elle demande de "mettre un terme aux recours abusifs utilisés comme outil pour empêcher la construction".
Les recettes engendrées par la construction de bâtiments publics ont elles bondi de 22,5% à 270,9 millions. Et, de son côté, la construction non résidentielle a enregistré un recul de 7,1%, à 588,9 millions.
Pas de hausse des matériaux de construction
Dans le génie civil, la hausse des recettes de 2,8% du génie civil public fait face à une baisse de 11,2% de son pendant privé, "secteur nettement plus restreint". Dans sa globalité, le génie civil a enregistré un recul de 1,7% de l'activité de construction, à 2,2 milliards, et de 6,2% des nouvelles commandes à 3,0 milliards.
En raison du caractère volatil de ce secteur, cette évolution ne suscite pas l'inquiétude. La SSE affirme que les carnets de commandes restent bien remplis et que son indice de la construction prévoit une légère amélioration du chiffre d'affaires au deuxième trimestre.
"Les conflits commerciaux internationaux assombrissent certes les perspectives d'évolution conjoncturelle de la Suisse. Mais globalement, l'activité de construction se montre solide, et à ce jour, les discussions sur les tarifs douaniers n'ont pas de conséquences perceptibles. Ainsi, on n'observe pas de hausse du prix des matériaux de construction", dit la SSE.
Elle souligne que l'activité de construction se maintient "à un niveau élevé", d'environ 23 milliards, depuis la pandémie de Covid-19. Pour 2025, d'après l'indice de la construction, le chiffre d'affaires devrait augmenter légèrement de 1,1% et atteindre 23,7 milliards, ce qui ne suffira toutefois pas à résoudre les difficultés en matière de logement, insiste-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Routes cantonales: feu vert pour 17 millions de francs de crédit
Le Grand Conseil vaudois a voté mardi un double crédit d'ouvrage de plus de 17 millions de francs pour des travaux sur deux routes cantonales, sur la commune de Moudon et sur celle d'Eysins, vers Nyon. Le premier montant s'élève à 13,6 millions et le second à 3,6 millions. Ils ont tous les deux été très facilement approuvés.
Le plus gros crédit concerne le financement de la part cantonale des travaux d'assainissement des ouvrages et d'amélioration de la fonctionnalité et de l'exploitation de la jonction sud de Moudon entre la route cantonale (601) Lausanne-Berne et la route cantonale (626) Oron-Moudon. Il a été accepté à l'unanimité.
Le projet vise à améliorer la sécurité et la fluidité sur cet axe situé au croisement des deux routes cantonales de Berne et d'Oron. La création d'un accès direct en direction de Berne contribuera également à réduire le trafic dans le centre-ville de Moudon, selon le gouvernement. Une piste cyclable mixte bidirectionnelle sera aussi réalisée. Les travaux devraient débuter l'automne prochain pour une durée de trois ans au moins.
Le coût total du projet, estimé à 20,6 millions, est porté respectivement par le Canton de Vaud (13,6 millions), par la commune de Moudon (2,9 millions) et par les CFF (4,2 millions) pour des travaux liés à un passage inférieur ferroviaire.
Trafic important
L'autre crédit concerne le financement de la réalisation de la requalification de la route cantonale de Crassier (11) et l'aménagement d'un itinéraire de mobilité douce sur le territoire de la commune d'Eysins. Il a passé la rampe à l'unanimité.
Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la route de Crassier d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité d'une chaussée qui s'est fortement dégradée avec cet important trafic.
Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.
Cette requalification est au bénéfice d'un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d'agglomération du Grand Genève de 3e génération. Les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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