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Suisse

L'USP craint une limitation des constructions en terres agricoles

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L'USP avait choisi l'exploitation de la famille Balsiger à Gerzensee (BE) pour sa conférence de presse annuelle. Le Parlement fédéral devrait se prononcer sur le sujet abordé au plus tard en mars 2024. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les paysans craignent pour leur activité si les constructions sur les terres agricoles venaient à être trop limitées. L'Union suisse des paysans (USP) s'est opposée mardi à l'initiative paysage qui prévoit de réglementer davantage les constructions hors zone à bâtir.

L'USP a plaidé lors de sa conférence de presse annuelle tenue sur une exploitation agricole à Gerzensee (BE) pour un contre-projet indirect "plus judicieux". Il n'y a pas d'agriculture moderne sans bâtiments modernes", argue-t-elle, inquiète du risque de voir toute nouvelle construction en zone agricole devenir "mission impossible".

L'utilisation de terrain doit, certes, se faire de la manière la plus parcimonieuse possible, ne serait-ce que pour préserver les bases de la production alimentaire. Mais la construction de bâtiments modernes et leur agrandissement doivent rester possibles, selon l'USP.

Concrètement, cela concerne les étables, les serres, les abris et les entrepôts, mais aussi les infrastructures destinées à l'énergie ou la vente directe.

Gagnant-gagnant

L'USP demande une révision législative de l'aménagement du territoire qui permette une "agriculture innovante" et soutienne les projets entrepreneuriaux de la paysannerie.

Tout le monde en profiterait: les animaux, avec davantage d'espaces, les exploitants et la population, qui bénéficierait de produits locaux à des prix abordables. Une telle ambition passe par un rejet de "l'initiative paysage" en faveur d'un "contre-projet indirect sensé", estime l'organisation faîtière, qui monte au créneau dans le cadre des débats en cours au Parlement.

L'USP souligne aussi l'importance des revenus d'appoint pour les agriculteurs. Ils passent, notamment, par l'établissement d'infrastructures comme de petits magasins pour la vente de produits de la ferme ou d'installations pour le tourisme agricole.

Revenu d'appoint

"Les activités de l’agriculture sont des piliers économiques importants des zones rurales décentralisées de notre pays. C’est pourquoi les exploitations ont besoin de conditions cadres qui leur permettent de construire des bâtiments modernes en dehors de la zone à bâtir", a déclaré le directeur de l'USP Martin Rufer.

La vente directe de produits agricoles est pratiquée par environ un quart des exploitations, a précisé Anne Challandes, présidente de l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales.

Outre les magasins de ferme, il peut s'agir de la vente sur un stand au marché ou de la livraison pour des restaurants, des EMS et des hôpitaux. Le chiffre d’affaires généré par ce type d’activités est estimé à environ 7 % du revenu total de l’agriculture suisse, qui s’élève à près de 11 milliards.

L'USP insiste aussi sur sa contribution à l'approvisionnement énergétique du pays. Elle pointe le potentiel de développement des installations de biogaz, via la transformation du fumier et du lisier. Pour bien exploiter ce domaine, il faut, insiste l'USP, que les contraintes en matière d'aménagement du territoire cessent d'augmenter.

Evoquant cette question de l’optimisation du cycle des éléments fertilisants, le président de l'USP Markus Ritter a relevé que le chemin vers une éventuelle autorisation des installations de biogaz en zone agricole était semé d'embûches. De nombreux projets ne peuvent être réalisés, ou sinon au prix d’une procédure coûteuse et après des années d’incertitude. "Cette situation freine les efforts de l'agriculture pour atteindre les objectifs climatiques", a-t-il déploré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Une partie du sommet s'est effondrée au-dessus de Blatten (VS)

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Des rochers et des débris provenant d'un éboulement se trouvent sur le glacier du Nest, sur un flanc du mont Bietschhorn dans le Lötschental. Photo prise lundi sur un alpage au-dessus de la localité de Wiler. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Une partie du sommet au-dessus de Blatten (VS) s'est effondrée lundi soir, mais il ne s'agit pas de l'événement majeur attendu, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.

Entre 150'000 et 200'000 mètres cubes de roche se sont détachés, a déclaré le porte-parole lundi soir à l'agence de presse Keystone-ATS, confirmant les informations du "Walliser Bote" et de la RTS.

La rupture s'est produite entre 17h00 et 18h00. Pour l'instant, il s'agit de la dernière rupture de cette ampleur, a ajouté le porte-parole. On s'attend toutefois à ce que d'autres morceaux de roche se détachent.

La population évacuée en raison du risque d'éboulement

Aux dernières nouvelles, on s'attend à ce qu'un à trois millions de mètres cubes de matériaux s'effondrent, a déclaré Alban Brigger, chef du service des dangers naturels, lundi après-midi. C'est une question d'heures et pas forcément de jours. "Notre objectif est que personne ne soit blessé", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.

Le président de la commune de Blatten, Matthias Bellwald, a déclaré devant les médias : "Il y a cinq jours, personne ne pensait qu'une montagne que nous admirons depuis des années allait bouger". L'affaissement du Petit Nesthorn s'est rapidement accéléré depuis la semaine dernière et les fissures sont devenues visibles, a-t-il ajouté.

Tout le village a été évacué. On ne sait pas quand les 300 habitants pourront rentrer chez eux. "Nous espérons que les gens pourront rentrer le plus vite possible dans leur maison", a déclaré Matthias Bellwald.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Une partie du sommet s'est effondrée au-dessus de Blatten (VS)

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Des rochers et des débris provenant d'un éboulement se trouvent sur le glacier du Nest, sur un flanc du mont Bietschhorn dans le Lötschental. Photo prise lundi sur un alpage au-dessus de la localité de Wiler. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Une partie du sommet au-dessus de Blatten (VS) s'est effondrée lundi soir, mais il ne s'agit pas de l'événement majeur attendu, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.

Entre 150'000 et 200'000 mètres cubes de roche se sont détachés, a déclaré le porte-parole lundi soir à l'agence de presse Keystone-ATS, confirmant les informations du "Walliser Bote" et de la RTS.

La rupture s'est produite entre 17h00 et 18h00. Pour l'instant, il s'agit de la dernière rupture de cette ampleur, a ajouté le porte-parole. On s'attend toutefois à ce que d'autres morceaux de roche se détachent.

Lundi après-midi, Alban Brigger, chef du service des dangers naturels, a déclaré que l'on s'attendait à ce qu'un à trois millions de mètres cubes s'effondrent. La population du village a été évacuée lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La flotte civile de l'administration fédérale est trop grande

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La flotte d'aéronefs civils de la Confédération est trop grande pour son utilisation (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les quatre avions et les trois hélicoptères civils de l'administration fédérale sont très peu utilisés. Pour le Contrôle fédéral de finances, la taille de la flotte doit être réduite ou les aéronefs loués pour améliorer la rentabilité.

L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) est chargé de la surveillance de l'aviation civile suisse et de la politique aéronautique. Afin de maintenir les compétences relatives aux aéronefs non complexes (comme les avions de sport), les pilotes de l'OFAC doivent suivre des formations et des perfectionnements. A cette fin, l'office exploite une flotte de sept appareils.

Les frais d'exploitation de cette flotte s'élevaient à environ 3,5 millions de francs en 2023. Pourtant, les engins ne sont utilisés que 2,6 heures par semaine. Le rapport coût/utilité est défavorable, indique le Contrôle fédéral des finances (CDF) dans un audit publié lundi.

Partager un hélicoptère

Deux engins sont exclusivement réservés à l'usage du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE), le Pilatus PC-12 et l'Airbus H-125. Si le CDF reconnaît que les enquêteurs du SESE doivent être rapidement sur place, il estime qu'il existe d'autres possibilités.

Et de mentionner notamment l'armée et les organisations de sauvetage qui disposent de pilotes formés. L'OFAC dispose également d'un hélicoptère du même type. Un seul engin pourrait être utilisé par les deux services.

L'OFAC et le Département fédéral des transports (DETEC), en charge de la flotte, envisagent déjà de réduire la taille de la flotte ou d'y renoncer au profit d'une location, ce que salue le Contrôle des finances. Ce dernier recommande au SESE et à l'OFAC de chercher une collaboration plus étroite au sein de l'administration fédérale pour réaliser d'autres potentiels de synergie et de réduction des coûts.

Pas les avions du Conseil fédéral

Le Contrôle fédéral des finances précise encore que l'audit ne concerne que le service de vol du DETEC, dont les aéronefs sont immatriculés au civil, et non le service de transport aérien de la Confédération. Ce service comprend les jets du Conseil fédéral, qui volent avec une immatriculation militaire et sont gérés par le Département fédéral de la défense.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Projet de transformation numérique: Skyguide à nouveau épinglée

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L'entreprise de contrôle aérien suisse Skyguide a besoin de financement additionnel pour pouvoir continuer à mener à bien son mandat (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les problèmes s'enchaînent dans le projet de transformation numérique Virtual Center de Skyguide. Retards, augmentation des coûts, échec des objectifs d'économies: le Contrôle fédéral des finances (CDF) épingle à nouveau l'entreprise de contrôle aérien.

Skyguide, détenue à plus de 99% par la Confédération, mise sur Virtual Center pour mener la transformation numérique du contrôle aérien. Ces dernières années, le projet a déjà fait l'objet de plusieurs audits.

La situation est toujours problématique, indique lundi le CDF dans un rapport. Il recommande d'examiner si le projet permet toujours d'atteindre les objectifs stratégiques de Skyguide.

Le CDF souligne plusieurs problèmes. La fin des travaux a été reportée de 2024 à 2031. Une des causes du retard est la pénurie durable de personnel informatique.

Coûts à la hausse

Les reports entraînent des hausses de coûts. Les travaux, initialement devisés à 262 millions de francs, devraient coûter 286 millions. En parallèle, les économies attendues ne sont pas réalisées.

Le CDF se montre encore préoccupé par le financement des activités de Skyguide. La société fait face à des problèmes depuis plusieurs années.

Dans sa prise de position publiée dans l'audit, Skyguide s'est dite consciente des défis soulevés. Elle examinera des adaptations nécessaires lors de révisions internes. Mais Virtual Center reste central dans sa stratégie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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