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Suisse

L'USS veut des hausses réelles de salaire et un minimum à 4500 Frs

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Le président de l'USS Pierre-Yves Maillard a vivement critiqué la politique de la Fed et de la BCE, qui "nous font aller dans le mur". (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Face à l'accroissement de la précarité et des inégalités, les syndicats ne se satisfont pas des hausses salariales obtenues dans de nombreuses branches pour 2023. L'USS réclame notamment un salaire minimum de 4500 francs.

"Au moment où la démocratie est attaquée dans le monde, comme en ce moment au Brésil, sa défense passe par celle des principes d'égalité et de justice sociale", a déclaré le président de l'Union syndicale suisse (USS) Pierre-Yves Maillard lundi en préambule de la conférence de presse annuelle de l'organisation.

"Or, les chiffres montrent que l'inégalité progresse en Suisse, même si c'est de façon moins marquée que dans d'autres pays européens ou aux Etats-Unis", a-t-il pointé.

Pouvoir d'achat

Pourtant, les perspectives conjoncturelles se sont quelque peu améliorées après deux ans de coronavirus, lit-on dans le communiqué de l'USS présentant notamment son rapport sur l'évolution des revenus et de la richesse.

Aux yeux de l'organisation, il importe que le pouvoir d'achat suive le rythme de la production globale, sinon la demande sera insuffisante.

Les syndicats se félicitent d'avoir obtenu pour 2023 des hausses substantielles de salaire de 2,5% pour les branches conventionnées, avec une inflation 2022 à 2,8%. Mais ils estiment cela insuffisant eu égard au "besoin de rattrapage" et à l'inflation.

L'USS demande des augmentations réelles de salaires, une compensation automatique du renchérissement et diverses revalorisations ciblées.

"Un salaire doit permettre de vivre. Il ne doit pas y avoir de salaire inférieur à 5000 francs pour les titulaires d’un certificat d'apprentissage (CFC) et de moins de 4500 francs pour tout le monde", estime Daniel Lampart, économiste en chef de la faîtière.

"Le fossé se creuse"

La centrale syndicale réclame aussi une hausse des subsides maladie, les primes ayant atteint un niveau insupportable pour de nombreux ménages. Elle plaide aussi pour une revalorisation des métiers majoritairement féminins, comme les soins, qui restent "moins bien rémunérés", ainsi qu'une participation des employeurs aux réductions de temps de travail.

Aujourd'hui, les personnes à bas ou moyens revenus gagnent moins qu’en 2016, en tenant compte de l'inflation, pointe l'organisation. A l'inverse, les personnes situées dans les 10% des revenus les plus élevés ont, elles, "bénéficié de généreuses augmentations". Ce creusement des inégalités doit être combattu, aux yeux de l'USS.

Celle-ci relève, analyses à l'appui, que "les améliorations en matière de salaire ne font généralement pas grimper le chômage". Son président a fait l'éloge des conventions collectives de travail (CCT), qui contribuent à la qualité du travail et aux gains de productivité, selon lui.

"Sans le travail accompli par les syndicats, la seule réponse à l’inflation aurait été le tour de vis des banques centrales, qui alimente la récession. Or les travailleuses et travailleurs attendent à juste titre une autre réponse à cette situation, à savoir le renforcement de leur pouvoir d’achat", a-t-il plaidé.

Patronat allié aux partis bourgeois

Et d'annoncer: "Le besoin de plus d'égalité sera au coeur du 175e anniversaire de la Suisse moderne (en 2023). "Les politiques fiscales ont creusé les inégalités, et au moment où l'inflation survient et la récession menace, on ne perçoit aucune inflexion dans les politiques suivies."

L'USS a prévenu les "pouvoirs dominants" qu'ils seraient bien inspirés de prendre en compte les revendications syndicales et affirmé que le modèle de production actuel "générait toujours plus de perdants".

Pierre-Yves Maillard a dit se préparer à une année électorale "combative, alors que les organisations patronales montrent leur volonté de marquer un front uni avec les partis bourgeois".

Feu sur les Banques centrales

Le président de l'USS s'en est aussi pris sans détour aux banques centrales, accusant la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne de provoquer sciemment récession et chômage. On appelle ça foncer dans le mur", a-t-il tonné. L'explosion de la pauvreté en France et en Allemagne notamment en est une conséquence.

L'USS regrette encore une évolution délétère à ses yeux: "Jusqu’en 1990, les horaires de travail habituels raccourcissaient d'une à deux heures par semaine par décennie environ - avec maintien du salaire. Par la suite, les travailleurs "ont dû financer de leur poche toute réduction du temps de travail, en optant pour un emploi à temps partiel et donc pour un salaire plus bas", critique-t-elle.

Les syndicats annoncent vouloir se mobiliser notamment lors de la grève féministe le 14 juin afin de mettre en avant leur volonté que "le travail soit rémunéré à sa juste valeur".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Djokovic rejoint Hurkacz en finale à Genève

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Novak Djokovic jouera la finale à Genève, où il partira en quête d'un 100e titre (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Novak Djokovic (ATP 6) est à nouveau à une victoire d'un 100e titre ATP. L'ex-no 1 mondial s'est hissé en finale du Geneva Open, où il affrontera Hubert Hurkacz (ATP 31) samedi dès 15h.

Tête de série no 2 du tableau sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives, Novak Djokovic s'est imposé 6-4 6-7 (6/8) 6-1 devant le qualifié britannique Cameron Norrie (ATP 90) dans la seconde demi-finale. Il a parfaitement su se reprendre après la perte du deuxième set, dans lequel il s'était retrouvé mené 2-5.

Nole semblait pourtant avoir fait le plus dur en recollant à 5-5 dans cette deuxième manche, après avoir écarté une balle de set sur son engagement à 2-5. Il a d'ailleurs bénéficié d'une première balle de match dans le tie-break, à 6/5, mais son retour de service a fini sa course dans le filet.

Novak Djokovic a toutefois retrouvé très vite toute sa concentration et tout son relâchement. Il a entamé à la perfection la troisième manche, remportant 12 des 13 premiers points - avec un break au passage - pour mener 3-0. Il a enfoncé le clou en signant un dernier break dans le sixième jeu, avant de conclure tranquillement.

Le Serbe de 38 ans disputera samedi sa 143e finale sur le circuit, la troisième depuis son 99e sacre qui avait eu pour cadre le tournoi olympique de Paris 2024. L'homme aux 24 titres du Grand Chelem partira favori face à Hubert Hurkacz: il a battu le Polonais à sept reprises en sept duels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le bureau de médiation administrative a enfin son responsable

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A Genève, le poste de responsable du bureau de médiation administrative (BMA) sera repourvu dès le 1er juin, après six mois de vacance. Le Grand Conseil a élu vendredi Pierre-Emmanuel Fehr (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le poste de responsable du bureau de médiation administrative (BMA) sera repourvu dès le 1er juin, après six mois de vacance. Le Grand Conseil a élu vendredi après-midi le seul candidat en lice, Pierre-Emmanuel Fehr.

Le dernier médiateur administratif Edouard Sabot, seul candidat en lice en janvier dernier, n'avait pas obtenu assez de voix pour être réélu, et le Bureau du Grand Conseil avait dû lancer un nouveau processus d'élection. Les demandes de médiation n'ont pas été traitées depuis la fin de son mandat, fin novembre. Le nouveau médiateur sera en fonction du 1er juin prochain au 30 novembre 2028.

Le BMA est une entité indépendante dont le but et de régler les différends entre l'administration et les administrés. En 2023, il a été sollicité à 415 reprises, incluant 183 demandes de médiation et 232 orientations et demandes d'information.

Le BMA a fait l'objet de plusieurs débats au Grand Conseil ces dernières années. Des députés lui reprochaient de proposer du "conseil social" en s'écartant des objectifs légaux. Il avait fait l'objet d'un rapport de la Cour des comptes en juin 2023, qui avait recommandé de redéfinir clairement ses missions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Seuls les conjoints mariés doivent bénéficier de rentes de veufs

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La commission ne souhaite pas rendre l’obtention d’une rente de survivant indépendante de l’état civil (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les personnes non mariées dont le partenaire décède ne doivent pas toucher de rentes de veuve ou de veuf. La commission de la sécurité sociale du Conseil national a modifié le projet du Conseil fédéral en ce sens.

Contrairement au gouvernement, la commission estime que l'obtention d'une rente doit être liée à l'état civil. La décision a été prise par 16 voix contre 9, indiquent vendredi les services du Parlement.

Elle se rallie au Conseil fédéral sur le reste du projet. Les rentes doivent être liées à la période éducative et à l'assistance des enfants.

Les veuves et les veufs devront ainsi avoir droit à une rente si, au moment du décès de leur conjointe ou de leur conjoint, ils ont des enfants de moins de 25 ans. Les personnes divorcées avec enfants doivent être assimilées à ces personnes, pour autant qu’elles ne se soient pas remariées. La rente s'éteint lorsque la personne veuve s'est remariée, qu'elle a atteint l'âge de l'AVS ou que le plus jeune de ses enfants a atteint l'âge de 25 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: la quarantaine de caravanes à la Rama ont levé le camp

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A l'image des caravanes ayant occupé illégalement le parking P+R de la Bourdonnette au sud de Lausanne, avant de lever le camp le 8 mai dernier, celles stationnées sur le parking de la Rama, au nord de la ville, sont finalement aussi parties, vendredi matin (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La quarantaine de caravanes de gens du voyage stationnées sur le site de la Rama à Montheron, au nord de Lausanne, ont levé le camp vendredi matin. Sous la menace d'une évacuation et d'amendes conséquentes, les gens du voyage ont finalement quitté les lieux qu'ils occupaient illégalement depuis mars dernier, limité à 25 caravanes.

"La fermeté a payé. Ne pas respecter les règles imposées a des conséquences. Oui, toutes les caravanes sont parties ce matin", a indiqué à Keystone-ATS Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la sécurité, confirmant une information de 24 Heures.

Une ordonnance de mesures provisionnelles avait été rendue par le président de la Chambre patrimoniale cantonale le 12 mai, ordonnant aux gens du voyage de partir dans un délai de dix jours, cas échéant sous la menace des forces de l'ordre. La justice vaudoise avait également suivi une autre demande de la Municipalité lausannoise, à savoir une amende d'ordre de 1000 francs par jour d'inexécution.

Les frais de justice, à hauteur de 3670 francs avaient en outre été mis à charge des gens du voyage, qui devront également participer aux honoraires d'avocat à hauteur de 3000 francs.

La procédure judiciaire remonte à la fin de l'hiver, lorsqu'une quarantaine de caravanes étaient arrivées sur le parking du Chalet-à-Gobet le 24 février, avant d'être escortées vers le parking de la Rama. La ville avait autorisé 25 d'entre elles à y demeurer au-delà du lundi 3 mars. Cette limite n'ayant pas été respectée, la Municipalité avait alors déposé une plainte pénale pour occupation illicite du terrain, et une plainte au civil en vue d'une évacuation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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