Économie
En visite en Argentine, Lula promet un retour "à la normalité"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/01/le-president-bresilien-lula-a-gauche-a-rencontre-son-homologue-argentin-alberto-fernandez-1000x600.jpg&description=En visite en Argentine, Lula promet un retour "à la normalité"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le président brésilien Lula a entamé lundi son retour à l'international par une visite chez son voisin et proche allié argentin. Il a tenté de rassurer sur un prochain retour "à la normalité" au Brésil après la convulsion récente qui a menacé les lieux de pouvoir.
Trois semaines après le début de sa présidence, et deux semaines à peine après l'assaut de bolsonaristes contre les sièges d'institutions brésiliennes, Luiz Inacio Lula da Silva a été reçu lundi en visite officielle à Buenos Aires. Suivra mardi, dans la capitale argentine, un sommet de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC- 33 pays membres), en présence d'une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
Lula bouclera ensuite mercredi en Uruguay cette première sortie internationale, avant de recevoir à Brasilia le 30 janvier le chancelier allemand Olaf Scholz, puis de se rendre le 10 février à Washington, rencontrer son homologue américain Joe Biden.
Les militaires "ne servent pas un politicien"
A Buenos Aires, le dirigeant de gauche de 77 ans, qui entame son troisième mandat (après ceux de 2003 à 2010), a été rattrapé par des questions sur la situation intérieure au Brésil.
Il a dit sa conviction, trois jours après le limogeage du chef de l'armée de terre, que le Brésil reviendra "à la normalité" et que les forces armées y "rempliront leur rôle" sans "servir un politicien", comme selon lui elles ont pu le faire sous son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Il s'exprimait pour la première fois depuis le limogeage samedi du général Julio César de Arruda, deux semaines après les attaques du 8 janvier à Brasilia. Le ministre de la Défense avait évoqué une "rupture de confiance" avec l'officier.
"J'avais choisi un chef de l'armée mais cela n'a pas fonctionné. J'ai dû en choisir un autre", a expliqué Lula lundi en conférence de presse, interrogé sur une confiance désormais rétablie ou pas, avec la nomination du général Tomas Ribero Paiva. "J'ai eu une bonne conversation avec lui. Il pense exactement la même chose que moi sur les forces armées".
"Les forces armées ne servent pas un politicien, elles n'existent pas pour servir un politicien", a-t-il insisté. Les militaires, comme "les agents de l'Etat, ne peuvent pas s'impliquer en politique pendant l'exercice de leur fonctions".
"Un phénomène s'est produit au Brésil (...) je ne sais pas comment l'expliquer, mais Bolsonaro a obtenu que la majorité dans toutes les forces militaires, de la police de chaque Etat à la police routière, une partie de police militaire et des forces armées", l'appuient, a ajouté Lula.
Rêve distant d'une "monnaie commune"
Sur le plan bilatéral, le président brésilien venait à Buenos Aires renouer avec une relation bilatérale forte de ses premiers mandats et a rappelé sa gratitude envers son homologue argentin Alberto Fernandez (centre-gauche) qui était venu le voir en détention en 2019.
Lula, demandant "pardon aux Argentins" pour le désintérêt de Bolsonaro ces dernières années, a promis qu'à la fin de son mandat "la relation avec l'Argentine sera la meilleure (bilatérale) qui puisse exister dans toute l'Amérique latine". Brésil et Argentine, première et troisième économies d'Amérique latine, ont d'ailleurs signé lundi une batterie d'accords bilatéraux: énergie, science, santé, éducation, agriculture, finances...
Les deux chefs d'Etat ont évoqué des perspectives de gaz argentin pour le Brésil, d'électricité brésilienne pour l'Argentine. Et même de premiers pas vers une "monnaie commune" aux deux pays qui faciliterait leurs transactions et échanges commerciaux conséquents - le Brésil est 1er partenaire économique de l'Argentine, l'Argentine 3e du Brésil.
"Nous voulons que nos ministres des Finances puissent nous faire une proposition" en ce sens, a déclaré Lula. "Nous ne savons pas comment pourrait fonctionner une monnaie commune à l'Argentine et au Brésil ou dans la région. Mais nous savons comment fonctionnent des économies nationales avec des monnaies étrangères...", a déploré M. Fernandez, en référence à l'économie argentine de facto bimonétaire, avec un peso sous le joug du dollar et en dépréciation constante.
Mardi, Lula devait à Buenos Aires sceller le retour du Brésil au sein de la Celac, forum de dialogue et concertation des pays de la région -hors Etats-Unis et Canada. Bolsonaro en avait retiré le Brésil, dénonçant la place accordée à des régimes "non-démocratiques", tels Cuba, le Venezuela ou le Nicaragua.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'ex-vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé
L'ancien vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé le 1er décembre à l'âge de 85 ans, comme l'indique notamment un avis de décès publié dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ).
M. Rudloff était considéré comme l'un des architectes du marché international des euro-obligations. Il a marqué de son empreinte la banque d'investissement de Credit Suisse First Boston pendant de nombreuses années et a ensuite été président du conseil d'administration de la banque d'investissement du groupe britannique Barclays. En 2003, il a été l'un des cofondateurs du groupe de gestion de fortune indépendant Marcuard Heritage à Zurich, dont il a parfois assuré la présidence.
Dans l'avis de décès publié par la NZZ, l'entreprise d'investissement TBG AG a rendu hommage à M. Rudloff en tant que membre de longue date du conseil d'administration, qui a marqué le développement de l'entreprise pendant plus de trois décennies avec "clairvoyance, intégrité et engagement". "On perd un conseiller apprécié et un ami sincère dont on honore la mémoire", peut-on lire dans l'avis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
France: suspension de la réforme des retraites rétablie
Après avoir adopté vendredi la partie recettes du budget de la Sécu dans un scrutin à suspense, l'Assemblée y a réintroduit l'emblématique suspension de la réforme des retraites.
Son avenir reste suspendu à un vote très incertain sur l'ensemble du projet de loi mardi.
Une autre mesure explosive, le gel des pensions de retraite et des minimas sociaux, a été largement rejetée vendredi par les députés, qui s'y étaient déjà opposés en première lecture. Mais elle avait été partiellement rétablie au Sénat, en quête d'économies.
Ce même Sénat s'était opposé à la suspension de la réforme des retraites, prix de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes. Les députés l'ont rétablie par 162 voix contre 75.
Ils devraient terminer l'examen des articles dans la nuit de vendredi à samedi.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a proposé dans l'hémicycle que le vote sur la partie "dépenses" du texte se tienne lui aussi mardi. Juste avant le vote sur l'ensemble du projet de loi.
L'adoption d'un budget pour la Sécurité sociale est loin d'être gagnée.
Vendredi la partie recettes a reçu un feu vert par 166 voix contre 140, et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L'alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre.
LR et Horizons se sont eux majoritairement abstenus, illustrant les divisions du camp gouvernemental.
Le scrutin a été marqué par une faible affluence, notamment chez les groupes les plus fermement opposés au texte (RN, UDR, LFI).
Résultat "pas reconductible"
"Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d'aujourd'hui n'est pas reconductible" mardi, alerte un cadre macroniste. "Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd'hui, ça ne passerait pas mardi", abonde un député socialiste.
Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement.
Même s'il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d'ouverture en espérant faire passer le texte sans 49.3.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a salué "le travail de concertation" avec les forces politiques.
Jeudi, l'exécutif avait tenté de trouver un chemin entre le PS et la droite, faisant voter une réécriture d'une hausse de CSG sur les revenus du capital voulue par la gauche, mais en réduisant son périmètre. Au prix d'un rendement en nette baisse, attendu autour de 1,5 milliard d'euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.
Quel déficit ?
Les Républicains et Horizons, échaudés par les concessions faites au PS sur la CSG et la réforme des retraites, prennent aussi appui sur le niveau de déficit pour expliquer leurs abstentions.
"Finalement, le grand perdant de la soirée, c'est le déficit de la sécurité sociale, (...) parce que là, on engrange des recettes en moins, on engrange des dépenses en plus", a déploré tard vendredi le député Horizons Frédéric Valletoux.
Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, le déficit de la Sécurité sociale pour 2026 après le vote supprimant le gel des retraites et des minima sociaux a été virtuellement porté à 22,5 milliards d'euros (en ne prenant pas en compte les transferts prévus des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu pour lui donner de l'air).
Or la cible pour le gouvernement était un déficit à 20 milliards.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a par ailleurs assuré vendredi qu'il n'y aurait aucune augmentation - ni dans le budget ni par décret - des franchises médicales.
L'exécutif envisage aussi de remonter l'objectif des dépenses de l'assurance maladie (l'Ondam) "jusqu'à +2,5%" (contre +2% jusqu'ici).
Jeudi, Sébastien Lecornu avait martelé qu'en l'absence de budget de la Sécu, le déficit filerait à "29 ou 30 milliards" d'euros sur l'ensemble de 2026.
Pressé par plusieurs ténors de son camp d'activer l'article 49.3 de la Constitution pour éviter un vote à haut risque, il l'a de nouveau exclu.
En parallèle, le Sénat poursuit, lui, l'examen du budget de l'Etat, s'attaquant au volet des "dépenses" après avoir largement adopté jeudi la partie dédiée aux recettes. Vendredi, il a approuvé la suppression de 4000 postes d'enseignants voulue par le gouvernement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un sac ayant appartenu à Jane Birkin vendu 2,5 millions d'euros
L'un des sacs Birkin d'Hermès ayant appartenu à Jane Birkin a été vendu vendredi 2,45 millions d'euros (frais inclus) aux enchères à Abou Dhabi, quelques mois après la vente record du Birkin original pour 8,6 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Il devient le deuxième sac le plus cher jamais adjugé aux enchères, a précisé à l'AFP Morgane Halimi, responsable mondiale des sacs à main et de la mode chez Sotheby's.
Surnommé Le Birkin Voyageur, il s'est envolé à un prix six fois supérieur à l'estimation haute (370'000 euros), décroché par un acheteur au téléphone après "11 minutes d'enchères acharnées entre six collectionneurs".
Prototype emblématique
Offert par Hermès à Jane Birkin en 2003, ce sac noir en cuir, usé et orné d'inscriptions manuscrites de la chanteuse et actrice britannique disparue en 2023, fait partie des quatre sacs que l'artiste a reçus après avoir vendu son prototype emblématique en 1994 au profit d'une association de lutte contre le sida.
Ce sac se distingue par ses détails, notamment des ponts fermés rappelant le prototype et la note manuscrite "Mon Birkin bag qui a voyagé avec moi dans le monde entier", qui a inspiré le surnom du sac.
"C'est une touche très personnelle qui fait de ce sac un bien vraiment unique", a souligné Mme Halimi.
Il avait été vendu une première fois aux enchères en 2007 au bénéfice d'une association de défense des droits de l'Homme avant d'intégrer une collection privée.
"Vendre ses sacs Birkin pour collecter des fonds pour des oeuvres caritatives (...) est devenu une tradition pour Jane Birkin, Hermès les remplaçant à chaque fois", rappelle Sotheby's.
En juillet, le tout premier sac Birkin conçu spécialement pour l'artiste en 1984 a été adjugé à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, devenant ainsi le sac le plus cher jamais vendu aux enchères.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Aéroport de Zurich: bientôt la fin de la limitation des liquides
Présenter ses produits liquides en quantité limitée et son ordinateur portable avant de prendre l'avion à Zurich ne sera plus nécessaire dès l'été prochain. Le plus grand aéroport de Suisse introduit des scanners de nouvelle génération pour ses contrôles de sécurité.
Les passagers de l'aéroport de Zurich découvriront les nouveaux scanners progressivement dès lundi prochain. Le rez-de-chaussée, secteur dévolu aux contrôles de sécurité, en sera alors entièrement équipé. Les points de contrôle des autres étages suivront par la suite.
Bouteilles de 2 litres dès l'été 2026
Grâce aux nouveaux scanners, liquides et appareils électroniques peuvent rester dans les bagages. Ils n'ont plus à y être présentés séparément. Les engins détectent les objets en 3D et non plus seulement en 2D. Ce système de détection plus performant équipe déjà plusieurs aéroports dans le monde. Il permet notamment de détecter des explosifs solides et liquides.
"C'est un grand bond en avant dans la technologie des contrôles", s'est réjoui vendredi Reto Lanz, chef adjoint des contrôles de la police de l'aéroport, face aux médias réunis sur place. Une autre innovation attend les voyageurs: une fois le contrôle passé, les conteneurs pour bagages à main retournent automatiquement à leur point de départ.
Pour l'instant, la limitation des produits liquides à des récipients de 100 ml reste en vigueur, en attendant que les quatre étages du secteur des contrôles soient équipés des nouveaux scanners. D'ici à l'été prochain, tous les scanners auront été remplacés. Il sera alors possible de transporter des liquides dans des récipients contenant jusqu'à deux litres. L'Union européenne a levé, depuis l'été dernier, toute limitation en la matière pour les contrôles avec les nouveaux scanners.
Nouvelle détection corporelle
Les centaines d'images réalisées par scanners pour chaque bagage sont analysées dans une pièce séparée en cas de doute ou d'objet suspect. Ce contrôle à distance permet d'accélérer davantage encore le flux des passagers.
L'acquisition des nouveaux équipements de sécurité coûte 34 millions de francs à l'aéroport. Des scanners de fouille corporelle en font également partie. Ils détectent des objets métalliques et remplacent en grande partie les fouilles manuelles.
Un pictogramme à taille humaine y montre à chaque personne où se placer et comment se positionner. En cas de détection, il indique aussi dans quelle zone du corps un objet suspect se trouve. "Mais il faut continuer à vider ses poches et à enlever sa veste", précise Reto Lanz.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 3 jours
VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires
-
FootballIl y a 3 jours
Yverdon élimine Lausanne et file en quart de finale
-
InternationalIl y a 1 jour
Trump réajuste sa "stratégie de défense" à l'échelle mondiale
-
VaudIl y a 2 jours
Un automobiliste de 88 ans perd la vie à Bretonnières
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: 41 personnes prévenues de fraude aux assurances sociales
-
InternationalIl y a 2 jours
L'OSCE doit observer un éventuel cessez-le-feu en Ukraine
-
ÉconomieIl y a 1 jour
Aéroport de Zurich: bientôt la fin de la limitation des liquides
-
SuisseIl y a 2 jours
Nouveau train de nuit présenté par les CFF à Zurich


