International
Lula pose les jalons de son 3e mandat
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/11/lula-a-ete-elu-le-30-octobre-dune-courte-tete-face-au-president-sortant-jair-bolsonaro-1000x600.jpg&description=Lula pose les jalons de son 3e mandat', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le président élu du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a commencé lundi à définir les contours de son futur gouvernement. Son troisième mandat s'annonce plein de défis dans un pays profondément divisé.
Elu le 30 octobre d'une courte tête face au président sortant d'extrême droite Jair Bolsonaro, Lula, 77 ans, a remis le bleu de chauffe après s'être accordé quelques jours de repos à Bahia (nord-est) avec la future Première dame, Rosangela da Silva, au terme d'une campagne harassante.
A moins de deux mois de son investiture, le 1er janvier, l'icône de la gauche a débuté la semaine par une première réunion avec son équipe chargée de la transition jusqu'à la passation de pouvoirs.
Et "mercredi, il sera à Brasilia" pour accompagner de près la transition sous la coordination du vice-président élu Geraldo Alckmin, a déclaré à l'AFP un conseiller de l'équipe de transition, assurant que "l'agenda" des réunions dans la capitale "n'est pas encore bouclé". A Brasilia, il doit notamment rencontrer le très influent Artur Lira, président de la Chambre des députés qui a été un proche de Jair Bolsonaro durant son mandat.
Tenir les "promesses"
L'appui du Parlement sera fondamental pour un des premiers grands défis du futur gouvernement de gauche: faire approuver des dépenses exceptionnelles pour le versement de minima sociaux. Lula s'est notamment engagé à maintenir à 600 réais (environ 115 francs) l'Auxilio Brasil, une allocation versée aux plus pauvres, même si ce montant n'est pas prévu dans le budget de l'année prochaine.
"Nous ne pouvons pas commencer 2023 sans l'Auxilio Brasil (à 600 réais), sans augmentation réelle du salaire minimum. Ce sont des promesses faites aux électeurs et les urnes ont parlé", a déclaré vendredi Gleisi Hoffmann, président du Parti des Travailleurs (PT) de Lula.
D'intenses tractations sont déjà en cours pour l'autorisation de dépasser le plafond des dépenses qui doit être approuvée par les parlementaires avant le 15 décembre. Ce ne sera pas une mince affaire dans les deux chambres où le Parti Libéral (PL) de Bolsonaro est le groupe le plus important.
Lula devrait néanmoins pouvoir composer avec le "Centrao", nébuleuse de partis centristes qui font la pluie et le beau temps au Parlement depuis des décennies, s'alliant le plus souvent avec le gouvernement en place, non sans monnayer leur soutien contre des postes importants. Plusieurs leaders de ces partis qui s'étaient alliés au gouvernement Bolsonaro se sont montrés ouverts au dialogue avec le président élu de gauche.
"Agenda social"
Durant sa campagne, Lula a surfé sur la nostalgie des années fastes de ses deux premiers mandats (2003-2010), sans détailler la façon dont il compte gouverner le Brésil lors des quatre prochaines années. Il fera face aux mêmes défis que les autres dirigeants de gauche arrivés récemment au pouvoir en Amérique Latine, explique le politologue Leandro Consentino, professeur de l'Insper de Sao Paulo.
C'est-à-dire, "comment articuler la rigueur budgétaire avec un agenda social de gauche attendu", dans un contexte d'inflation, de chômage élevé et d'une possible récession. La situation économique est loin d'être aussi favorable que durant les années 2000, quand Lula avait pu mener d'ambitieux programmes sociaux grâce au boom des matières premières.
Lula s'est engagé à concilier "responsabilité budgétaire, sociale, et développement durable", mais les milieux d'affaires attendent de pied ferme ses premières annonces, notamment les noms de l'équipe économique du futur gouvernement. Contrairement à Bolsonaro, qui a créé un "super-ministère" de l'économie, Lula prévoit de diviser le portefeuille en trois : finances, planification et industrie, et commerce.
Direction la COP27
Lula ne va pas attendre son investiture pour donner à la communauté internationale des gages de son engagement dans la lutte contre la déforestation en Amazonie et doit se rendre la semaine prochaine à la COP27, à Charm el-Cheikh, sur invitation du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
"La question du climat est une priorité stratégique de premier plan", a dit au quotidien Folha de S. Paulo Marina Silva, ex-ministre de l'Environnement, qui accompagnera Lula en Egypte. Elle est pressentie pour reprendre ce ministère, après quatre ans de gouvernement Bolsonaro marqués par une forte augmentation de la déforestation et des incendies dans la plus grande forêt tropicale de la planète.
La préservation de l'Amazonie sera fondamentale "pour que le Brésil récupère sa crédibilité auprès de la communauté internationale" et paraphe des accords commerciaux comme celui entre l'Union européenne et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Venezuela) , estime André César, analyste du cabinet de consultants Hold.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Chine suspend l'interdiction de certains métaux vers les USA
Nouveau signe d'apaisement après la rencontre Trump-Xi de la semaine dernière: la Chine a confirmé dimanche suspendre une interdiction d'exportation vers les Etats-Unis de gallium, germanium et antimoine, des métaux rares cruciaux pour l'industrie moderne.
Pékin avait annoncé en décembre 2024 des restrictions sur ces métaux, dans le cadre d'une réglementation visant les biens à "double usage", c'est-à-dire pouvant être utilisés dans un cadre civil mais aussi militaire - par exemple pour fabriquer des armements.
Les interdictions sont suspendues dès ce dimanche et "jusqu'au 27 novembre 2026", a indiqué dimanche dans un communiqué le ministère chinois du Commerce. Il confirme ainsi une annonce de la Maison Blanche faite il y a quelques jours.
Cette annonce est un nouveau signe de bonne volonté de Pékin, dans la foulée de la rencontre entre les présidents chinois Xi Jinping et américain Donald Trump le 30 octobre en Corée du Sud. Ce sommet a permis de dissiper des mois de tensions qui ont crispé l'économie mondiale.
Capital pour l'économie
"En principe, l'exportation vers les Etats-Unis de produits à double usage liés au gallium, au germanium, à l'antimoine et aux matériaux superdurs ne sera pas autorisée", stipulait l'interdiction de décembre 2024 - désormais suspendue.
Le ministère chinois du Commerce n'a toutefois pas dit explicitement dimanche si des autorisations seraient désormais délivrées, ni quand ni à quelle échelle.
Ce dossier était devenu un sujet de contentieux entre Pékin et Washington. Car les deux pays rivalisent pour la domination technologique mondiale et ces métaux rares sont essentiels dans cette optique. La Chine en est un important producteur mondial.
Ils ne sont pas classés comme "terres rares", un autre groupe de métaux cruciaux, mais sont également nécessaires à des pans entiers de l'économie.
Le gallium, que l'on trouve notamment dans les circuits intégrés, les LED et les panneaux photovoltaïques, est ainsi considéré comme une matière première critique, selon l'Union européenne. Le germanium est indispensable pour les fibres optiques et l'infrarouge.
Enfin, l'antimoine est utilisé tant pour la transition énergétique, intégré aux batteries de véhicules électriques, que par l'industrie de l'armement, pour renforcer blindages et munitions.
Détente
Le ministère chinois du Commerce, dans son court communiqué de dimanche, a également annoncé l'assouplissement de restrictions sur les exportations de produits liés au graphite - toujours dans le cadre de ces réglementations sur les produits à "double usage". Les examens plus stricts des utilisations et utilisateurs finaux de ces produits, annoncés en décembre 2024, sont aussi suspendus jusqu'au 27 novembre 2026.
Il s'agit des dernières mesures d'apaisement en date prises par Pékin après la rencontre Xi-Trump. La Chine avait déjà annoncé mercredi prolonger d'un an la suspension d'une partie des droits de douane imposés aux produits américains en pleine guerre commerciale, pour les maintenir à 10%.
Le géant asiatique avait aussi indiqué "cesser d'appliquer des droits de douane supplémentaires" imposés depuis mars sur le soja et un certain nombre d'autres produits agricoles américains. Des mesures qui touchaient durement la base électorale de Donald Trump.
M. Trump avait par ailleurs annoncé fin octobre que la Chine avait accepté de suspendre pour un an les restrictions imposées le 9 octobre sur l'exportation de technologies liées aux terres rares - essentielles pour la défense, l'automobile ou l'électronique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le président syrien Ahmad al-Chareh arrive aux États-Unis
Le président syrien, Ahmad al-Chareh, est arrivé aux États-Unis samedi pour une visite officielle qui devrait rapprocher les deux pays. Cette visite s'inscrit au lendemain du retrait de M. Chareh de la liste noire américaine du terrorisme.
Lors de sa visite, il devrait signer un accord pour rejoindre la coalition antijihadiste menée par les Etats-Unis, selon l'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack. Les Etats-Unis prévoient pour leur part d'établir une base militaire près de Damas, a indiqué à l'AFP une source diplomatique en Syrie.
A la tête d'une coalition islamiste, Ahmad al-Chareh avait renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre 2024, mettant fin à une guerre civile de plus de 13 ans.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a levé les sanctions contre M. Chareh, saluant dans une résolution préparée par les Etats-Unis l'engagement des nouvelles autorités à "lutter contre le terrorisme".
M. Chareh dirigeait il y a un an encore le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda. Mais dès sa prise du pouvoir, il a clairement rompu avec son passé jihadiste, multipliant les ouvertures vers l'Occident et les pays de la région, notamment les riches monarchies arabes.
Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien lors d'un voyage dans le Golfe en mai et avait annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie.
Bouleversement
Les deux hommes doivent également évoquer les négociations avec Israël et la reconstruction de la Syrie, un chantier dont le coût pourrait dépasser les 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale.
M. Trump avait pressé en mai le dirigeant syrien de rejoindre les accords d'Abraham, qui ont acté en 2020 la reconnaissance d'Israël par plusieurs pays arabes.
Aux yeux de Michael Hanna, analyste à l'International Crisis Group, "le président Trump a bouleversé de manière inattendue la politique de longue date des États-Unis concernant la Syrie en mai et a continué à soutenir le nouveau gouvernement à Damas, malgré des épisodes d'instabilité et de violence sectaire qui ont entamé la confiance envers les nouveaux dirigeants du pays".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sinner-Alcaraz, l'explication finale à Turin
Après avoir régné sans partage sur 2025, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz peuvent se croiser une dernière fois cette année lors du Masters ATP de Turin. La place de no 1 mondial est en jeu.
Sinner et Alcaraz n'ont pas perdu de temps et se sont déjà expliqués depuis leur arrivée à l'Inalpi Arena, théâtre des finales ATP depuis 2021. Devant 4000 spectateurs survoltés, en direct à la télévision italienne, ils ont disputé vendredi un set d'entraînement d'une grande intensité.
L'Italien et l'Espagnol se sont séparés tout sourire après un selfie qu'Alcaraz a reposté ensuite sur ses réseaux sociaux, accompagné de deux émojis, deux épées croisées et le chiffre 1. Car cette cinquième édition italienne du "tournoi des maîtres" pourrait aussi être renommée "Bataille pour le trône mondial".
Repassé en tête du classement ATP après son sacre à Paris, son cinquième titre de l'année, Sinner, 24 ans, remet 1500 points en jeu à Turin, ceux glanés il y a un à la faveur de sa démonstration: cinq victoires en cinq matchs, sans perdre un seul set. Eliminé dès la phase de poules l'an dernier, Alcaraz, 22 ans, n'était, lui, reparti de Turin qu'avec 200 points dans ses valises.
"Une saison incroyable"
Or les deux joueurs qui se sont partagé les quatre titres du Grand Chelem cette année (Australie et Wimbledon pour Sinner, Roland-Garros et US Open pour Alcaraz) ne sont séparés actuellement que par 250 points.
"C'est l'un des tournois les plus importants de l'année par le simple fait que la place de no 1 mondial s'y joue", a reconnu Sinner qui affiche un bilan de 51 victoires et six défaites cette saison. Avant de dédramatiser cette semaine: "Si je gagne (le tournoi) tant mieux, sinon, cela restera une saison incroyable", a estimé le natif du Haut-Adige.
C'est aussi l'occasion pour Sinner, sur ses terres et sa surface de prédilection (dur indoor, où il en est à 26 victoires de suite) de rééquilibrer un peu le bilan de son duel avec Alcaraz. L'Espagnol a pris le large dans leurs confrontations avec dix victoires, contre cinq pour Sinner qui a perdu quatre de leurs cinq duels cette année.
"Quand les gens imaginent notre rivalité, notre lutte pour la première place mondiale, ils pensent qu'on doit se détester, mais en fait, notre rivalité est très saine, on se ressemble", a souligné "Carlitos" qui a remporté huit titres en 2025, avec un bilan de 67 victoires et 8 défaites, la dernière dès son entrée en lice à Paris.
Un forfait qui fait jaser
Une seule certitude: s'ils devaient se retrouver en demi-finale samedi ou en finale dimanche, il s'agira de leur dernier affrontement de la saison. Contrairement à Alcaraz, Sinner a en effet décidé de faire une croix sur le Final 8 de la Coupe Davis qu'il a remportée avec l'Italie en 2023 et 2024.
Sa décision, après une saison éprouvante physiquement comme émotionnellement avec sa suspension de trois mois après des contrôles positifs à un anabolisant et ses abandons à Cincinnati et Shanghai, a été très mal accueillie par ses compatriotes d'autant que la phase finale aura lieu cette année à Bologne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Fung-wong: plus d'un million d'évacués aux Philippines
Le "super-typhon" Fung-wong a fait un premier mort dimanche aux Philippines, où près de 1,2 million de personnes ont été évacuées. Ces conditions météo exceptionnelles surviennent moins d'une semaine après le passage dévastateur du typhon Kalmaegi.
Fung-wong, dont la taille couvre virtuellement l'intégralité du pays, s'approche de l'est de l'archipel avec des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Le "super-typhon" doit toucher terre entre 20h00 et 23h00 locales, a indiqué le service météorologique national.
Au total, près de 1,2 million de personnes ont été évacuées, a annoncé la Défense civile, dans un pays toujours sonné par le passage de Kalmaegi qui a fait au moins 224 morts, d'après un dernier bilan du gouvernement. C'est le typhon le plus meurtrier de l'année.
Un secouriste dans la ville de Catbalogan, capitale de la province de Samar (ouest), a annoncé que le corps d'une première victime avait été retrouvé sous des débris et des arbres déracinés. Il s'agit d'une femme de 64 ans qui fuyait avec des membres de sa famille samedi soir.
Administrations et écoles fermées
Les écoles et bâtiments publics resteront fermés lundi dans une large partie du pays, notamment dans la capitale Manille, et près de 300 vols ont déjà été annulés, selon les autorités.
"Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble", a témoigné Edson Casarino, un habitant de l'île de Catanduanes (nord-est). "De fortes pluies sont en train de s'abattre, et le vent souffle", a dit cet homme joint au téléphone par l'AFP.
La petite île risque d'être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique. Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l'espoir qu'elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux.
Fung-wong devrait déverser "des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues. Les opérations de secours du typhon de Kalmaegi ont été suspendues samedi en raison de l'arrivée de Fung-wong dans la province de Cebu (centre), la plus sinistrée.
"Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu'ils soient les prochaines victimes", a déclaré une responsable des secours de la région.
Une vingtaine de tempêtes par an
Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s'en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
Bons Plans LFMIl y a 2 jours
La Vaudoise aréna ouvre ses portes au grand public pour la "Journée de la glace" ce dimanche
-
VaudIl y a 3 jours
La Municipalité d'Yverdon veut un nouvel hôpital à Y-Parc
-
SuisseIl y a 3 jours
Un médecin ne peut plus pratiquer seul dans le canton de Schwyz
-
LausanneIl y a 2 jours
Stationnements vélo abrités et sécurisés dès 2026
-
GenèveIl y a 3 jours
Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR
-
SuisseIl y a 2 jours
Gunvor retire sa proposition de rachat d'actifs de Lukoil
-
SuisseIl y a 18 heures
Accident de travail mortel à St-Livres (VD)
-
VaudIl y a 2 jours
Le Nord Vaudois publie son premier numéro


