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Économie

Elon Musk défend au tribunal ses tweets de 2018 sur Tesla

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Le procès contre Elon Musk doit durer trois semaines (archives). (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Le milliardaire américain Elon Musk a tenté de montrer lundi au tribunal que ses tweets de 2018, sur sa volonté de sortir Tesla de la bourse, n'avaient rien de trompeurs ou de frauduleux. Des investisseurs disent avoir perdu des millions à cause de ces messages.

Le patron de Tesla avait créé la stupeur le 7 août 2018, en affirmant qu'il voulait retirer son groupe de la bourse au prix de 420 dollars par action, puis en assurant que le financement était "sécurisé".

"Je ne disais pas que c'était fait. Je disais simplement que je l'envisageais, que j'y pensais et qu'à mon avis, le financement était sécurisé", a déclaré Elon Musk à la barre, dans le tribunal de San Francisco, où a lieu le procès.

La semaine dernière, le principal avocat des plaignants avait accusé le dirigeant d'avoir "menti" et d'être responsable des pertes des investisseurs. Le titre avait bondi dans la foulée des tweets très inhabituels (et le Nasdaq avait temporairement suspendu le cours de l'action Tesla), avant de décliner les jours suivants. Des articles de presse avaient révélé que le patron n'avait pas vraiment les fonds. La société Tesla était restée cotée à la bourse.

Cannabis

L'avocat est revenu sur le prix proposé par Elon Musk, 420 dollars par action. Aux Etats-Unis, les chiffres 4 et 20 accolés sont associés à la consommation de cannabis. Quand le milliardaire a proposé de racheter Twitter au printemps dernier, il a choisi un prix de 54,20 dollars par action.

"Avez-vous arrondi à 420 en guise de blague à l'intention de votre petite amie?", a demandé l'avocat. "Ce n'était pas une blague. Cela représentait une prime de 20% au-dessus du prix de l'action", a répondu Elon Musk, reconnaissant cependant qu'il y a "un certain karma autour de 420". "Pas sûr que ce soit un bon ou un mauvais karma à ce stade", a-t-il encore plaisanté.

"J'étais l'actionnaire principal de SpaceX, qui est l'entreprise non cotée la plus valorisée des Etats-Unis, donc, j'avais aussi mes actions SpaceX pour conclure la transaction", a insisté le milliardaire.

Le procès doit durer trois semaines. Dans une précédente décision liée à cette affaire, un juge avait estimé que le fameux tweet de 2018 pouvait être considéré comme "faux et trompeur".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La demande reprend dans la construction en Suisse au 3e trimestre

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Les entrées de commandes dans le secteur de la construction en Suisse ont enflé de 4,1% sur un an entre juillet et fin septembre. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les entrées de commandes dans le secteur de la construction en Suisse ont enflé de 4,1% sur un an entre juillet et fin septembre, pour s'établir à 5,7 milliards de francs.

Ce rebond atténue à 4,6% le déficit de demande sur les neuf premiers mois de l'année, contre encore 8,3% à mi-parcours.

Le chiffre d'affaires a progressé de 1,7% à 6,3 milliards de francs sur le seul troisième trimestre.

Fin septembre, les réserves de travail représentaient 15,5 milliards de francs, soit 1,5% de plus que douze mois plus tôt, indique mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans un rapport périodique, considérant qu'il s'agit là d'une marge de sécurité non négligeable.

Prenant congé de Credit Suisse, avec qui elle concoctait jusqu'à présent l'indice de la construction, la SSE table pour le quatrième trimestre sur une progression de 1,5% du chiffre d'affaires. Les revenus du secteur sur l'ensemble de l'année doivent ainsi avoisiner les 23,3 milliards de francs en valeur nominale affichés en 2022. Corrigée de l'inflation, l'activité demeurera toutefois légèrement moindre que sur la période de comparaison.

La faîtière se montre en outre modérément pessimiste pour l'an prochain, laissant entrevoir une légère érosion des recettes du fait du prix toujours élevé pour les matériaux, ainsi que du renchérissement induit par la hausse des taux d'intérêt, qui coûte déjà un point de croissance au secteur par an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Une économie vaudoise solide mais aux perspectives mitigées

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Les carnets de commandes du second oeuvre connaissent des taux de remplissage record. Cette branche du secteur de la construction est toutefois fortement impactée par la pénurie de main d'oeuvre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

Les entreprises vaudoises résistent comme elles peuvent au ralentissement de la conjoncture mondiale. De fortes disparités marquent les branches des différents secteurs, notamment en fonction des marchés dont elles dépendent.

"Après le rebond extraordinaire de 2021, qui a suivi la récession due à la pandémie, la conjoncture a de nouveau ralenti en 2022 sur l'ensemble du globe en raison de la guerre en Ukraine et des tensions sur le marché de l'énergie. Une situation incertaine a marqué 2023 et devrait perdurer en 2024", a expliqué mardi Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la Banque cantonale vaudoise (BCV) aux médias lors de la présentation des derniers indicateurs conjoncturels publiés par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).

Dans ce contexte, la croissance dans le canton de Vaud s'inscrit en baisse de un point, à 1,4% pour cette année et devrait se maintenir à 1,3% en 2024. Une tendance similaire s'observe en Suisse. La Commission parle donc de stabilité, soulignant que l'économie vaudoise ne ploie pas devant l'affaiblissement mondial. Mais pas de quoi se réjouir pour autant, selon Jean-Pascal Baechler.

Jean-Pascal BaechlerConseiller économique à la Banque cantonale vaudoise

Jean-Pascal Baechler de souligner tout de même que l’inflation est en baisse. Elle est repassée sous la barre des 2%. Doit-on donc s’attendre à une baisse des taux directeurs l’an prochain ? La réponse du conseiller économique de la BCV.

Jean-Pascal BaechlerConseiller économique à la Banque cantonale vaudoise

Baisse des exportations

Sans surprise, les exportations vaudoises ont reculé de 5,3% sur les 10 premiers mois de l'année. Leur niveau reste cependant supérieur à celui de 2019. Les différentes branches connaissent des fortunes diverses: en baisse pour la chimie et le matériel médical, en hausse pour l'horlogerie.

"Cela s'explique notamment par les marchés dont dépendent les branches", poursuit Claudio Bologna. "Les industries dépendantes de la zone euro sont impactées en raison de la cherté du franc. En revanche, l'horlogerie et la joaillerie, qui ont l'Asie comme principal marché ressentent moins ce paramètre."

Fortes disparités

Les secteurs connaissent également de fortes variations. Dans la construction, les carnets de commande du second oeuvre atteignent des valeurs record, avec 11 mois de réserves de travail. Ceux du gros oeuvres sont plus clairsemés avec des réserves de trois mois. "Les démarches administratives qui deviennent toujours plus longues et complexes ont tendance à décourager les investisseurs", analyse Nicolas Tripet de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

Le second oeuvre ressent fortement le manque de main d'oeuvre. Ainsi, l'enquête conjoncturelle de la CVCI révèle que 64% des répondants des travaux de finition, d'installation électrique et de plomberie jugent le manque de personnel comme un obstacle à la bonne marche des affaires. Ce manque de bras empêche-t-il le secteur de se réjouir? Nicolas Tripet.

Nicolas TripetResponsable communication à la Fédération vaudoise des entrepreneurs

Dans le secteur de l'industrie, de grandes disparités sont également observées. Ainsi, la durée assurée de production pour la branche machines et de l'équipement est de 14 mois, et les professionnels sont 98% à juger les affaires satisfaisantes ou bonnes. En revanche la branche industrie et travail des métaux souffre de la faiblesse de la demande. Quelque 53% des professionnels jugent les affaires mauvaises.

Restaurateurs mécontents

Du côté de l'hôtellerie-restauration, les hôteliers ont le sourire tandis que les restaurateurs tirent la langue. Le résumé de Florence Wargnier, cheffe de service chez Vaud Promotion.

Florence WargnierCheffe de service chez Vaud Promotion

Bien que 51% des répondants hôteliers ont enregistré un chiffre d'affaires en baisse pour l'été 2023 par à 2022, ils ont de quoi se réjouir. L'été 2022 avait en effet constitué un record avec une augmentation de 6% du total des nuitées.

En revanche, malgré la météo favorable de l'été 2023, les restaurateurs vaudois sont 42% à mentionner un chiffre d'affaires en baisse et 40% à juger la situation des affaires mauvaises. Ils invoquent la demande insuffisante, la pénurie de personnel et la hausse des coûts, en particulier de l'énergie.

Commerçants inquiets

Le secteur des services s'est globalement maintenu en 2023, mais a souffert du manque de main d'oeuvre, en particulier dans la branche des services informatiques. Cette dernière a connu un pic historique au premier trimestre 2023. "La digitalisation, la cybersécurité et l'avènement de l'intelligence artificielle constituent des tendances particulièrement porteuses", a fait remarquer Karine Bardetscher Chamoso de l'Ordre vaudois d'Experts Suisse.

Quant au secteur du commerce de détail, en constante mutation, il se trouve dans une situation "relativement mauvaise", a déclaré Patrick Zurn de la CVCI. Les inquiétudes portent actuellement sur "le franc fort et le tourisme d'achat qui en résulte". Les commerçants étaient 30% à juger la marche des affaires mauvaise en octobre, mais s'attendaient toutefois à une embellie avec les fêtes de fin d'année.

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Économie

Le boulevard du Pont-d'Arve rouvert à la circulation vendredi

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A Genève, le boulevard du Pont-d'Arve sera ouvert à la circulation vendredi, après cinq mois et demi de travaux. Pour limiter la pollution sur cet axe, la Ville de Genève veut réduire le trafic motorisé sur une seule voie (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le boulevard du Pont-d'Arve sera ouvert à la circulation vendredi, après cinq mois et demi de travaux. Pour limiter la pollution sonore et atmosphérique sur cet axe, la Ville de Genève veut réduire le trafic motorisé sur une seule voie. Le canton n'a pas encore donné son accord.

Pour respecter les engagements pris sur la date de réouverture annoncée, la Ville de Genève doit se résoudre à rouvrir cet axe dans sa configuration initiale, a-t-elle indiqué mardi. Dès que possible, une des voies de transports individuels motorisés sera réaffectée aux transports publics et aux vélos, comme le demandent une pétition de l'association Pont d'Air et une motion du Conseil municipal.

Les travaux ont consisté à rénover les canalisations et à mettre en place un nouveau revêtement phonoabsorbant. Un micro-tunnelier a creusé sous les rails du tram, qui est ainsi resté en service dans la rue de Carouge. Quant à la ligne de bus qui emprunte le boulevard du Pont-d'Arve, déviée pendant plusieurs mois, elle retrouvera son itinéraire habituel samedi.

Le chantier suivant consistera à refaire les canalisations et réseaux sous la rue de Carouge. Prévus pour 2024, ces travaux s'accompagneront de la piétonnisation et de la végétalisation de cet axe, mais l'autorisation de construire pour ce réaménagement n'a pas encore été délivrée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Deux projets distincts pour agrandir la gare de Genève

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L'extension de la gare Cornavin, à Genève, se fera par deux projets distincts. Le projet de gare souterraine a été affiné et sa mise en service est reportée à 2038 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'extension de la gare Cornavin, à Genève, se fera par deux projets distincts. Le projet de gare souterraine a été affiné et sa mise en service est reportée à 2038. La modernisation de la plateforme en surface aura lieu plus tard.

La nouvelle gare disposera de deux passages inférieurs supplémentaires, ont annoncé mardi l'Office fédéral des transports, les CFF, le canton et la Ville de Genève. Autre modification: le tunnel ferroviaire en direction de l'aéroport comprendra deux voies. L'objectif est d'accroître considérablement les capacités par rapport au projet initial.

Conséquences de ces modifications, le début des travaux de la gare souterraine est reporté. Initialement prévu pour 2024, le chantier devrait démarrer en 2029, pour une mise en service neuf ans plus tard. La mise à l'enquête publique pourrait avoir lieu fin 2027, selon les partenaires. En outre, le budget passe de 1,6 à 1,9 milliard de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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