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International

Les créateurs de ChatGPT peinent à trouver l'antidote

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Il est pour l'instant impossible de détecter "de façon fiable" tous les textes écrits avec de l'IA (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La start-up qui a créé ChatGPT, le logiciel à succès capable de générer aussi bien des articles que des poèmes ou des rédactions, peine à mettre au point un programme capable de détecter si un texte a été rédigé par une intelligence artificielle (IA).

OpenAI a lancé mardi un nouvel outil en accès libre, pour aider les humains à faire la distinction entre les textes produits avec un logiciel à base d'IA (comme ChatGPT, mais pas seulement) et ceux écrits par des personnes. Il doit permettre de repérer, par exemple, si des dissertations ont été rédigées par un programme informatique et non par un étudiant ou encore si on s'adresse à un humain ou à un "chatbot" (robot conversationnel) dans une messagerie en ligne.

Mais il est pour l'instant "impossible de détecter de façon fiable tous les textes écrits avec de l'IA", prévient d'emblée OpenAI dans son communiqué.

D'après sa propre évaluation, le nouveau logiciel identifie correctement 26% de tous les textes rédigés par des algorithmes comme "probablement écrits avec de l'IA". Et dans 9% des cas, il classe des textes écrits pas des humains comme rédigés avec de l'IA.

Il est "beaucoup plus fiable" que la précédente version, souligne OpenAI, mais il reste "très peu fiable" sur les textes courts (moins de 1000 caractères) et il vaut mieux s'en servir en anglais.

Enjeux importants

Au-delà de l'ironie de cette situation, les enjeux sont importants. Beaucoup d'experts craignent que des technologies d'IA générative, comme celle de ChatGPT, servent notamment à automatiser la création à grande échelle d'arnaques ou de campagnes de désinformation ultra crédibles.

Des outils similaires ont déjà été créés avec des degrés variables de fiabilité, comme GPTZero, développé par Edward Tian, un étudiant de l'université américaine Princeton.

OpenAI, une start-up cofondée en 2015 à San Francisco par Elon Musk - le patron de Tesla a quitté l'entreprise en 2018 - a lancé ChatGPT en novembre. La plateforme, facile à utiliser, se présente comme un chatbot et produit des textes bluffants sur simple requête. Elle connaît depuis un succès foudroyant, relayé par une hyper médiatisation.

L'entreprise n'était jusque-là connue que dans des milieux restreints, pour deux logiciels de création automatisée, DALL-E pour la génération d'images et GPT-3 pour la génération de textes (ChatGPT repose sur GPT-3). Elle a reçu 1 milliard de dollars de Microsoft en 2019 et vient de passer un nouvel accord avec le géant informatique de plusieurs milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Gaza : l'UE va réexaminer son accord d'association avec Israël

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L'exposition intitulée « Le cri de Gaza » présente plus de 300 toiles à l'huile et dessins humoristiques réalisés par des artistes yéménites en solidarité avec le peuple palestinien de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/YAHYA ARHAB)

L'union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël à la lumière des dernières événements à Gaza, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'UE lève toutes les sanctions économiques contre la Syrie

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L'Union européenne lève les sanctions à l'encontre de la Syrie. (© KEYSTONE/AP/Omar Sanadiki)

L'Union européenne a annoncé mardi la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie qui avait été mises en place sous le régime du président Bachar al-Assad.

"Aujourd'hui, nous avons pris la décision de lever nos sanctions économiques contre la Syrie", a indiqué sur X la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.

"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une nouvelle Syrie, inclusive et pacifique", a-t-elle ajouté.

Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.

L'UE, après les USA

La décision européenne fait suite à celle de Washington la semaine dernière.

"La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani lors d'une conférence de presse à Damas. "Le peuple syrien a aujourd'hui une opportunité historique et très importante de reconstruire son pays", a-t-il ajouté.

Donald Trump avait créé la surprise mardi dernier en annonçant depuis Ryad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille d'une brève rencontre avec le président syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.

Les 27 n'excluent pas toutefois de nouvelles sanctions contre les responsables des violences conte la communauté alaouite en Syrie ces dernières semaines.

D'autres mesures visant le régime Assad et interdisant la vente d'armes ou d'équipements susceptibles d'être utilisés pour réprimer les populations civiles vont rester en place.

Cette levée de sanctions contre la Syrie fait suite à une première mesure prise en février, qui consistait à suspendre certaines sanctions imposées à des secteurs économiques clés de la Syrie. Selon des responsables européens, toutes ces mesures pourraient être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens ne tenaient pas leur promesse de respecter les droits des minorités et de progresser sur le chemin de la démocratie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La coupe de la Ligue des Champions féminine volée... et récupérée

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La ville de Berne et la fédération suisse de football ont invité des influenceurs de toute l'Europe à une séance d'entraînement avec Pia Sundhage, entraîneure de l'équipe nationale suisse de football féminin (gauche), pour promouvoir l'Euro féminin de l'UEFA. A droite, l'influenceuse Melody Donchet (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des malfaiteurs ont dérobé samedi dans le garage du stade Alvalade de Lisbonne, en plein match de Première division portugaise, le trophée qui sera remis aux lauréates de la Ligue des Champions féminine de football, mais finalement récupéré rapidement par la police.

Le vol s'est produit pendant la rencontre entre le Sporting Portugal et le Vitoria Guimaraes (2-0), qui a permis aux Lisboètes de remporter leur 21e titre de champion du Portugal.

"Plusieurs individus cagoulés" ont "forcé une grille" dans le garage du stade qui accueillera samedi la finale de la Ligue des Champions féminine opposant Arsenal au FC Barcelone, précise mardi la police dans un communiqué.

Là, ils ont dérobé non seulement le trophée mais aussi d'autres éléments de matériel appartenant à l'UEFA, un vol dont la police n'a été mise au courant que le lendemain, dimanche 18 mai.

Ces objets, ainsi que le trophée, ont déjà été restitués à l'organisme chapeautant le football européen, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.

Treize suspects ont été identifiés, selon un communiqué de la police, qui ne donne aucun détail sur l'opération qui lui a permis de récupérer les objets volés.

L'enquête se poursuit et la police prévoit de retrouver de nouveaux objets et l'interpellation de nouveaux suspects dans les prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Abbas discutera à Beyrouth des armes dans les camps palestiniens

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Le président palestinien Mahmoud Abbas va parler des armes dans les camps de réfugiés au Liban. (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, va discuter de la question des armes dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban lors de sa visite à Beyrouth à partir de mercredi, a indiqué mardi un membre de sa délégation.

"La question des armes palestiniennes dans les camps sera l'un des sujets de discussions entre le président Abbas" et les autorités libanaises, a déclaré à l'AFP Ahmad Majdalani, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui participera au déplacement.

Début mai, un responsable gouvernemental libanais avait affirmé à l'AFP que M. Abbas discuterait à Beyrouth de "l'extension de l'autorité" du pouvoir libanais aux camps de réfugiés palestiniens échappant à son contrôle.

Près de 250'000 réfugiés palestiniens au Liban

Quelque 250'000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés où sont présents le Fatah de Mahmoud Abbas mais également le mouvement islamiste Hamas et d'autres groupes armés palestiniens.

Fin avril, le président libanais Joseph Aoun a indiqué que les autorités oeuvraient "pour retirer les armes lourdes et moyennes de l'ensemble du territoire libanais" et qu'il devrait évoquer le désarmement des camps palestiniens avec M. Abbas.

En vertu d'un accord de longue date, la sécurité dans les camps palestiniens est assurée par des factions palestiniennes, et l'armée libanaise n'y pénètre pas.

Pour M. Majdalani, la visite de M. Abbas intervient à l'heure où le Liban "est entré dans une nouvelle ère marquée par le soutien arabe et américain".

Au début de la guerre à Gaza, déclenchée par l' attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le Hezbollah libanais pro-iranien a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, frontalier du nord d'Israël, affirmant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien.

Les hostilités ont dégénéré en guerre ouverte, Israël menant entre septembre et novembre 2024 de violents bombardements sur le Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah. Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre dans ce conflit, dont le Hezbollah, un allié du Hamas, est sorti très affaibli.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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