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Suisse

Travail à temps partiel: les rôles traditionnels ont la peau dure

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Un sondage vient conforter les stéréotypes, qui ont la peau dure. (© KEYSTONE/CHRISTOF SCHUERPF)

Selon un sondage sur le travail à temps partiel, une majorité des personnes interrogées est encore attachée au rôle de l'homme comme pourvoyeur principal de la famille. A gauche, on préfère une répartition égalitaire du travail rémunéré.

Pour les personnes interrogées, le taux de travail idéal pour un père qui a des enfants scolarisés est de 80%, peut-on lire lundi dans le sondage de l'institut privé Sotomo. Pour les mères, le pourcentage idéal est de 60% aux yeux des femmes interrogées. Les hommes le situent eux à 50%.

Répartition égalitaire du travail rémunéré

Les personnes diplômées de l'enseignement supérieur, les jeunes, ainsi que les personnes plus proches des partis de gauche, préfèrent une répartition égalitaire du travail rémunéré.

Dans la pratique, les mères d'enfants à charge travaillent en moyenne à 55%, les pères à 91%. Les couples et les parents proches des partis de gauche ne travaillent pas moins que ceux proches de l'UDC. De même, les personnes proches de l'UDC ont indiqué le taux d'occupation le plus bas (56%) dans le cas où elles seraient financièrement à l'abri du besoin.

Toutefois, sur cette question, les différences entre les camps politiques sont relativement faibles - en moyenne, les personnes interrogées souhaiteraient travailler trois jours par semaine si l'argent ne jouait aucun rôle.

Positions contradictoires

Dans l'ensemble, les auteurs de l'étude ont constaté chez les personnes interrogées "un champ de tensions considérable" concernant leur attitude vis-à-vis du travail à temps partiel. Ainsi, une majorité est d'avis qu'en raison de la pénurie de main-d'½uvre qualifiée, il faudrait en fait travailler davantage. De même, plus de deux tiers des personnes interrogées estiment "qu'en Suisse, nous travaillons trop".

Cette tension conduit à des revendications politiques apparemment contradictoires. Ainsi, les personnes interrogées sont majoritairement favorables à une place de crèche garantie pour tous et à un soutien financier des parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants. "La population se prononce en faveur du soutien des familles, indépendamment de l'effet sur la participation au marché du travail", écrivaient les auteurs de l'étude.

Ces derniers interprètent également comme favorable aux familles le net oui à la semaine de quatre jours : environ deux tiers des personnes interrogées soutiennent une telle réduction de la semaine de travail régulière.

La pression sur les mères passe mal

Selon l'étude, l'exigence récemment accentuée de faire face à la pénurie croissante de main-d'½uvre qualifiée en augmentant le taux d'activité des mères a du mal à passer. Il s'agirait même du groupe que les personnes interrogées mettraient en dernier lieu à contribution.

En revanche, les personnes travaillant à temps partiel et sans enfant suscitent certaines réserves. Ainsi, près de 50% des sondés sont d'avis que les travailleurs à temps partiel sans enfant devraient augmenter leur taux d'occupation afin de contrecarrer la pénurie de main-d'½uvre qualifiée.

En outre, une nette majorité s'est prononcée pour que les travailleurs à temps partiel qui gagnent en réalité bien leur vie n'aient pas droit à des avantages, par exemple en ce qui concerne les frais de garderie ou les primes d'assurance maladie.

Dans le cadre de l'étude, plus de 2000 personnes ont été interrogées à la fin de l'an dernier. Les résultats sont représentatifs pour la population qui parle les langues nationales en Suisse alémanique et en Suisse romande.

L'étude a été réalisée par l'institut de recherche privé Sotomo en collaboration avec l'initiative geschlechtergerechter.ch. Cette organisation veut lancer un débat non dogmatique sur les questions de genre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les actionnaires de Swatch rejettent la candidature de Steven Wood

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Nayla Hayek, à droite de son frère et directeur général de Swatch Nick Hayek, a été reconduite dans ses fonctions de présidente du conseil d'administration. (archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Candidat au conseil d'administration de Swatch en tant que représentant des actionnaires au porteur, Steven Wood n'a, sans surprise, pas été élu mercredi lors de l'assemblée générale de l'horloger biennois.

La direction a notamment pointé le fait que ce citoyen américain n'avait aucun lien avec la Suisse et que ce type d'actionnaires était déjà représenté au sein de l'organe de surveillance. La présidente, Nayla Hayek, a été reconduite à son poste.

La candidature de Steven Wood a été rejetée par 79,2% des voix, informe Swatch dans un communiqué.

L'investisseur, qui possède une participation de 0,5%, souhaitait se faire élire comme représentant supplémentaire afin d'apporter "de nouvelles perspectives", estimant notamment qu'il convenait d'agir au niveau des marques haut de gamme. Il considérait que l'entreprise fondée en 1983 par Nicolas Hayek souffrait "d'une culture fermée et d'opportunités manquées dans la mise en oeuvre".

Contrôle de la famille Hayek

Face à cette contestation inédite, une élection était jugée comme improbable, la famille Hayek, qui détient pas moins d'un quart du capital-actions et contrôle 44% des droits de vote, s'y opposant.

Le conseil d'administration avait détaillé dans l'ordre du jour de l'assemblée générale qu'il était important pour lui que ses membres "soient de nationalité suisse ou qu'ils aient leur centre de vie en Suisse" et que le fondateur et directeur général de la société new- yorkaise GreenWood Investors n'avait aucun lien avec ce pays, son industrie ou ses produits.

Par ailleurs, Nayla Hayek, soeur du directeur général Nick Hayek, a été réélue au poste de présidente de l'organe directeur qu'elle occupe depuis 2010.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

ABB s'empare du français BrightLoop

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La technologie BrightLoop a été développée à l'origine pour répondre aux exigences de performance élevées du sport automobile et se trouve dans toutes les voitures de course électriques de la Formule E (archives). (© KEYSTONE/EPA AAP/BIANCA DE MARCHI)

ABB renforce ses activités dans l'électronique de puissance. Le géant zurichois de l'électrotechnique a acquis pour un montant non dévoilé une participation de 93% dans l'entreprise française BrightLoop. La transaction doit être finalisée au 3e trimestre 2025.

ABB prévoit d'acquérir la part minoritaire restante de 7% en 2028, précise mercredi le groupe zurichois. L'équipe de direction de BrightLoop est maintenue. L'acquisition permet à ABB de renforcer sa stratégie d'électrification dans les domaines de la mobilité industrielle et de la propulsion navale.

Fondée en 2010, BrightLoop emploie environ 90 collaborateurs et a dégagé l'an dernier un chiffre d'affaires d'environ 16 millions d'euros (14,96 millions de francs). L'entreprise propose un portefeuille complet de convertisseurs haute et basse tension, conçus pour gérer les flux de courant bidirectionnels. La technologie BrightLoop a été développée à l'origine pour répondre aux exigences de performance élevées du sport automobile et se trouve dans toutes les voitures de course électriques de la Formule E.

Sur cette base, les solutions de BrightLoop ont été adoptées dans de nombreux secteurs exigeants, notamment le transport hors route, la marine, l'aérospatiale, la mobilité à l'hydrogène et la défense. ABB et BrightLoop continueront à servir les clients de ces secteurs tout en renforçant stratégiquement leur présence sur le marché.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause

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Le candidat à la naturalisation exploite un restaurant à Arth (SZ) depuis 2007. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.

Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.

L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Fribourg: le Belluard Bollwerk questionne nos liens à la terre

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Le festival se déroulera dans différents lieux de Fribourg, notamment à la forteresse du Belluard. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La 42e édition du Belluard Bollwerk sera consacrée aux thèmes du sol, de la terre, du territoire et du sous-sol. Du 26 juin au 5 juillet prochain, des artistes suisses et internationaux proposeront 34 projets dans différents lieux de Fribourg, à commencer par la forteresse du Belluard, indiquent mercredi les organisateurs dans un communiqué.

Parmi les thèmes principaux, ce festival dédié aux arts vivants, intitulé cette année "The grounds we share", abordera l'héritage colonial et le néocolonialisme, les formes de solidarité et les liens qui nous unissent, les appartenances et les résistances, les multitudes et les terrains communs. Performances, arts visuels, danse, films, musique et discussions sont au programme de cette édition, la première d'Elisa Liepsch au poste de directrice.

La danseuse et chorégraphe Amrita Hepi ouvrira le festival avec une performance dans laquelle elle explorera la façon dont nous parlons de la terre, mais aussi de la manière dont elle nous façonne et dont nous l'influençons. Le passé colonial et les liens néocoloniaux de la Suisse seront ensuite abordés par plusieurs artistes.

Artistes d'Amérique latine

Différentes oeuvres s'intéresseront au genre et remettront en question l'idée de féminité et les images romantiques qui y sont liées. Entre humour et noirceur, ces projets appelleront à se révolter contre les récits figés, célèbreront les alliances entre femmes et imagineront des futurs possibles.

Par ailleurs, des artistes émergents d'Amérique latine viendront partager leurs recherches sur leur pays. Les savoirs et pratiques du Sud bénéficieront ainsi d'une place de choix. Ce projet nommé "Ventana al Sur" offrira un espace de discussions, d'analyses et d'échanges sur des questions actuelles, tout en favorisant la collaboration internationale.

Le festival offrira aussi un espace de réflexion sur les pratiques de solidarité transnationale et que les mouvements de libération. Il sera notamment question de légitimité de la violence comme moyen de défense, mais aussi de l'appropriation idéologique des luttes LGBTQI.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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