International
Conflit en RDC: mises en garde de Macron, y compris au Rwanda

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Très attendu sur le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo, Emmanuel Macron, en visite à Kinshasa, n'a pas clairement condamné samedi le Rwanda, comme le lui demandaient les Congolais, mais lancé de fermes mises en garde, y compris à Kigali.
La RDC "ne doit pas être un butin de guerre, le pillage à ciel ouvert (du pays) doit cesser. Ni pillage, ni balkanisation, ni guerre!", a martelé le président français, au cours d'une conférence de presse avec son homologue congolais Félix Tshisekedi.
Ce dernier venait de déplorer l'"agression injuste et barbare" dont son pays estime être victime.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, qui s'est emparée depuis 2022 de vastes pans de territoire de la province du Nord-Kivu, région riche en minerais. Des experts de l'ONU ont corroboré ce soutien et plusieurs chancelleries occidentales l'ont dénoncé, bien que Kigali s'en défende.
Le ministère français des Affaires étrangères a également condamné ce soutien, mais Kinshasa attend de Paris des mesures concrètes contre Kigali.
Emmanuel Macron n'a pas annoncé de sanctions, mais il a appelé chacun à "prendre ses responsabilités, y compris le Rwanda".
"Ce que nous attendons du Rwanda et des autres (acteurs), c'est de s'engager et de respecter les rendez-vous qu'ils se donnent sous la supervision des médiateurs et s'ils ne respectent pas, alors oui, il peut y avoir des sanctions, je le dis très clairement", a-t-il également souligné.
Le président français avait tenté une mission de bons offices en septembre dernier, jouant les facilitateurs pour une rencontre entre Félix Tshisekedi et le président rwandais Paul Kagame.
Mais la rébellion a depuis repris de plus belle ses avancées, tandis qu'Emmanuel Macron se retrouve accusé de parti pris en faveur de Paul Kagame, avec lequel il a opéré une réconciliation après les années noires consécutives au génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 et les accusations d'implication dans ce bain de sang portées contre la France.
Cessez-le-feu mardi
Le président français "n'est pas le bienvenu en RDCongo", avertissaient des mouvements citoyens à la veille de sa visite à Kinshasa.
Plusieurs dizaines de jeunes qui, brandissant des drapeaux russes, avaient déjà manifesté mercredi à Kinshasa contre sa venue, se sont de nouveau regroupés samedi avec l'intention de marcher vers un des sites de sa visite. Ils ont été rapidement dispersés par les forces de l'ordre et leurs leaders interpellés.
Durant ses discussions avec les présidents angolais Joao Lourenço et congolais Tshisekedi, ainsi qu'avec Paul Kagame, Emmanuel Macron a dit avoir constaté que tous avaient "apporté un soutien clair" à un cessez-le-feu mardi prochain, tel que prévu dans un plan de désescalade. Les représentants du M23 qui sont allés voir le président Lourenço se sont aussi engagés sur ce point, a-t-il insisté.
Des cessez-le-feu ont été annoncés plusieurs fois mais n'ont jamais été respectés. "Je demande à voir, surtout au niveau des sanctions", a déclaré Félix Tshisekedi.
Emmanuel Macron a également évoqué la mise en place, avec le soutien de la France, d'un pont aérien humanitaire vers Goma, la capitale du Nord-Kivu, annoncé le matin même par l'Union européenne.
La RDC était la quatrième et dernière étape d'une tournée en Afrique centrale, qui l'a également conduit au Gabon pour un sommet sur la forêt, en Angola et au Congo-Brazzavile.
Tout au long de son voyage, Emmanuel Macron a livré un seul et même message : la France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, veut développer une nouvelle relation avec l'Afrique, faite d'"humilité" et de partenariats "responsables et équilibrés".
Durant sa visite à Kinshasa, il a notamment rencontré le professeur Jean-Jacques Muyembe, à l'origine de la découverte du virus Ebola.
Un partenariat a par ailleurs été conclu pour la cartographie et la gestion durable des ressources minières dont regorge le sous-sol congolais.
"Tant de puissances régionales, tant de groupes rebelles sont dans une situation de prédation de ces ressources (...) Ils viennent vous faire les poches pour finir leur mois", a pointé le président français.
Des accords ont aussi été conclus pour l'ouverture d'une Ecole 42, enseigne française de référence pour la formation de développeurs informatiques, l'installation de la fibre optique dans des zones reculées de l'est de la RDC et l'électrification d'une ville du centre du pays.
"La France revient en force en République démocratique du Congo, nous espérons simplement que ce n'est pas juste un feu de paille et que ce sera un vrai nouveau départ", a lancé Félix Tshisekedi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Présidentielle en Pologne: démonstration de force de chaque camp
Des dizaines de milliers de personnes manifestaient dimanche à Varsovie dans deux grandes manifestations rivales. Cela avant le second tour de l'élection présidentielle de dimanche prochain, opposant un candidat pro-européen à un candidat nationaliste.
Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski, soutenu par le gouvernement centriste de la Pologne et arrivé en tête du premier tour.
La "marche pour la Pologne" de l'historien nationaliste Karol Nawrocki devait elle se terminer sur la place du Château dans la vieille ville de Varsovie, les manifestants scandant des chants patriotiques ou religieux et brandissant notamment des pancartes demandant l'arrêt de l'immigration.
Egalité parfaite
Les sondages d'opinion prévoient une égalité parfaite, avec les deux candidats à 46,3%.
La victoire de M. Trzaskowski permettrait de mettre fin à une cohabitation difficile du gouvernement pro-européen du Premier ministre Donald Tusk avec le chef de l'Etat sortant Andrzej Duda, alors que le succès de son adversaire nationaliste pourrait la compliquer davantage.
Soutien à l'Ukraine en jeu
Une victoire de M. Nawrocki pourrait également ébranler le soutien indéfectible de la Pologne à l'Ukraine alors qu'il s'oppose à l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et a dénoncé les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens en Pologne.
"Je suis polonais et donc je vote pour un candidat qui garantira notre avenir et agira comme un contrepoids au gouvernement actuel", a déclaré Piotr Slaby, un travailleur du secteur financier de la ville de Przemysl, dans le sud-est de la Pologne, venu participer à la "marche pour la Pologne".
De nombreux drapeaux de l'UE et LGBTQ flottaient au dessus de la "grande marche des patriotes" de M. Trzaskowski. Kurnik Irek, un homme d'affaires de 52 ans, a déclaré qu'un vote pour M. Trzaskowski était "le seul moyen d'aller vers l'Europe" plutôt que la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Viktorija Golubic a su attendre son heure
Viktorija Golubic (WTA 78) n’a pas laissé passer sa chance. La Zurichoise s’est qualifiée pour 2e tour de Roland-Garros à la faveur de son succès face à une Petra Kvitova (WTA 607) en souffrance.
Elle s’est imposée 4-6 6-0 6-4 devant la Tchèque, double gagnante de Wimbledon mais qui traverse un retour aux affaires bien laborieux après découvert les joies de la maternité. Après un premier set très convenable, elle a baissé pavillon devant une Viktorija Golubic qui a eu le mérite d’attendre son heure.
La Zurichoise a raflé la mise grâce à un break au dernier jeu. La maîtrise qu’elle a témoigné tout au long du troisième set sur son service souligne pourquoi cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Elle espère afficher la même rigueur mercredi face à la gagnante de la rencontre entre la qualifiée serbe Nina Stojanovic (WTA 167) et la tête de série no 16 Amanda Anisimova.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Trois ans de contrat pour Xabi Alonso
Le Real Madrid a officialisé dimanche la nomination de Xabi Alonso comme entraîneur. L'ancien mentor du Bayer Leverkusen remplace dès le 1er juin Carlo Ancelotti appelé à diriger le Brésil.
"Xabi Alonso sera l'entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons, du 1er juin 2025 au 30 juin 2028", écrit le Real Madrid dans un communiqué.
A 43 ans, l'ex-milieu de terrain et stratège de Liverpool (2004-2009), du Real (2009-2014) et du Bayern Munich (2014-2017), champion du monde (2010) et double champion d'Europe (2008, 2012) avec la sélection espagnole, revient à Madrid, où il avait fait ses gammes comme entraîner chez les jeunes quelques mois seulement après la fin de sa carrière, en 2018.
Tout dans le parcours du natif de Tolosa, près de Saint-Sébastien, indiquait qu'il deviendrait un jour un grand entraîneur, après avoir brillé sur les terrains comme chef d'orchestre aux ballons millimétrés sous les ordres de José Mourinho, Pep Guardiola et... Carlo Ancelotti.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Iran: le pouvoir silencieux après la Palme d'or de Panahi
Les autorités iraniennes gardent le silence dimanche, après la consécration au Festival de Cannes du cinéaste dissident Jafar Panahi, primé d'une Palme d'or pour son film "Un simple accident", tourné clandestinement.
M. Panahi, 64 ans, a reçu samedi le prestigieux prix pour un brûlot politique dans lequel d'anciens détenus sont tentés de se venger de leur tortionnaire. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.
Critique du pouvoir, le cinéaste a été incarcéré à deux reprises en Iran: 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération.
Aucun responsable n'avait commenté dimanche la deuxième consécration à Cannes d'un Iranien, après celle d'Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" en 1997.
Choix "politique"
L'agence de presse conservatrice Fars a affirmé que le choix du jury était politique.
Les quotidiens réformateurs Etemad, Shargh et Ham Mihan ont rapporté en ligne de façon factuelle la victoire de M. Panahi, sans la commenter. Mais aucune mention n'est faite sur leur version papier.
Pour sa part, la télévision d'Etat a passé sous silence la Palme d'or, mettant l'accent sur le Festival du film de la Résistance, un événement officiel qui prime des oeuvres pro-palestiniennes ou sur la guerre Iran-Irak (1980-1988).
Grand nom du cinéma iranien, M. Panahi a vu ses oeuvres régulièrement primées dans les plus grands festivals, de Cannes à Venise en passant par Berlin.
Le réalisateur doit rentrer dimanche en Iran, un retour, a-t-il déclaré à l'AFP, qui ne lui fait "pas du tout" peur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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