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Vaud

Le Conseil d'Etat vaudois fait un pas sur la question des salaires

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La fonction publique est plusieurs fois descendue dans la rue pour demander la pleine indexation des salaires pour 2023 (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Conseil d'Etat vaudois est entré en matière sur une des revendications salariales des syndicats de la fonction publique, avec lesquels il s'est livré à un bras de fer depuis l'automne dernier avec plusieurs manifestations à la clé. Il propose une revalorisation pérenne de 15 millions de francs dès 2024. Le personnel se prononcera jeudi prochain en assemblée générale.

Le gouvernement explique être entré en matière sur la "revendication centrale" des associations du personnel. Il précise dans un communiqué qu'il s'agit de "sa dernière proposition" et qu'il attend désormais la détermination des syndicats.

Les parties se sont rencontrées jeudi pendant environ 01h30 pour une troisième séance de négociation. Pour rappel, lors de la deuxième rencontre, le 22 mars dernier, le gouvernement avait formulé plusieurs propositions concrètes pour un montant de 47 millions.

Parmi ce paquet de revalorisation figurait le versement d'un supplément salarial unique de 15 millions de francs en 2024. Les syndicats avaient répliqué en demandant le versement de ce montant dans les salaires de novembre et décembre 2023, qui serviraient ensuite de base pour le calcul de l'indexation 2024.

Montant pérenne

Finalement, le Conseil d'Etat accepte d'intégrer la somme de manière pérenne dans les grilles salariales, mais dès 2024 seulement. Cette nouvelle échelle servira de base à l'indexation des salaires.

La revalorisation concerne la grille des salaires du personnel de la fonction publique et du CHUV, ainsi que des subventions octroyées à titre salarial au secteur parapublic. Ce "pas supplémentaire" représente 0,2% d'augmentation de l'échelle des salaires, indique le communiqué. Pas question de pleine indexation pour 2023.

Changement de position

Contacté par Keystone-ATS, David Gygax, secrétaire syndical au SSP, observe un "changement de position" du gouvernement qui pérennise ce qui était au départ un versement unique sous forme de prime. "Cela représente 0,2% de plus que ce qui sera indexé. Mais pour les montants, on est loin du compte", a-t-il ajouté.

Le personnel des trois syndicats de la fonction publique - SSP, SUD et FSF - se réuniront en assemblée générale le jeudi 11 mai. "Ils décideront de la suite", a ajouté le syndicaliste.

Les trois associations du personnel ont d'ores et déjà réclamé la pleine indexation pour 2024. "Le Conseil d'Etat a répondu qu'il ne pouvait s'engager. C'était encore trop tôt", a ajouté David Gygax. L'indexation fera l'objet de discussions dès cet automne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause

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Le candidat à la naturalisation exploite un restaurant à Arth (SZ) depuis 2007. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.

Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.

L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

La menace des escroqueries aux faux policiers persiste en Valais

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La police cantonale valaisanne alerte une nouvelle fois la population au sujet de la recrudescence des escroqueries commises par de faux policiers (photo symbolique). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Malgré les efforts de sensibilisation, les escroqueries perpétrées par de faux policiers continuent de sévir en Valais romand. Entre le 11 et le 15 mai 2025, sept cas ont été recensés, entraînant un préjudice avoisinant les 40'000 francs, a indiqué mercredi la police cantonale. Grâce à la vigilance de la population, deux suspects ont pu être interpellés, mais d'autres continuent d'agir, selon elle.

"Les victimes, des personnes âgées, sont contactées téléphoniquement par un homme se faisant passer pour un policier. Sous prétexte d'une enquête en cours ou autres excuses, il incite les personnes âgées à remettre des informations sensibles, des codes bancaires, des cartes bancaires ou de l'argent liquide. Un ou une complice se présente au domicile de la victime pour récupérer les cartes bancaires, les bijoux ou de l'argent", avertit la police dans un communiqué.

Les deux individus interpellés et placés en détention provisoire sont une Française âgée de 21 ans et d'un Congolais de 18 ans, précise la police valaisanne. Le Ministère public a ouvert une instruction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les locataires sont plutôt satisfaits de leur logement (enquête)

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L'enquête montre aussi que 83% des locataires vaudois n'ont jamais subi de résiliation de bail (photo symbolique). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Les locataires vaudois se déclarent globalement satisfaits, voire très satisfaits, de leurs conditions de logement, selon une enquête publiée mercredi. La majorité estime également que le loyer payé est correct.

Cette enquête a été réalisée en avril dernier par l'institut M.I.S. Trend pour le compte de la Chambre vaudoise immobilière (CVI) et l'Union suisse des professionnels de l'immobilier Vaud (USPI Vaud). Un échantillon représentatif de 1122 locataires âgés de plus de 18 ans a été interrogé (marge d'erreur de plus ou moins 2,9%), indiquent les deux faîtières dans un communiqué.

Sur une échelle de 1 (très insatisfait) à 10 (très satisfait) sur leurs conditions de logement, 32% des sondés ont opté pour les notes 9 et 10, 27% pour la note 8, 18% pour la note 7 et 11% pour un 6. Seuls 12% ont attribué des notes entre 1 et 5, selon l'enquête. Questionnés sur leur loyer, les participants estiment à 67% qu'il est "correct, voire plutôt bon marché".

Efforts à poursuivre

"Ces données, qui témoignent de relations globalement harmonieuses entre les locataires et les propriétaires, vont à l'encontre de certains préjugés véhiculés à l'envi par certains lobbys", commentent la CVI et l'USPI. Les deux faîtières considèrent toutefois que les efforts des propriétaires et des professionnels de l'immobilier en vue de répondre aux attentes des locataires doivent se poursuivre dans un contexte de pénurie de logements susceptible de produire davantage d'insatisfaction notamment en termes de loyers.

L'enquête montre aussi que 50% des locataires souhaiteraient acquérir un jour leur propre logement (64% d'entre eux voudraient une maison, 25% un appartement et 11% sont indécis).

Parmi ceux qui souhaitent devenir propriétaires, 72% déclarent qu'il leur manque les fonds propres nécessaires. Pour 60%, ce sont des revenus insuffisants qui les empêchent d'acheter un bien.

Interrogés sur les avantages que présenterait l'installation d'une borne de recharge électrique dans l'immeuble dans lequel ils vivent, 68% des locataires indiquent qu'ils ne sont pas intéressés par un tel équipement. Par ailleurs, 78% des locataires ne sont guère attirés par le concept à la mode de "co-living", consistant à partager des espaces communs tels que la cuisine, le séjour et la terrasse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Huit nouveaux trains à crémaillère pour les Rochers-de-Naye

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Huit nouveaux trains à crémaillère permettront de relier Montreux aux Rochers-de-Naye d'ici 2029 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Transports Montreux-Vevey-Riviera (MVR) ont commandé huit nouveaux trains à crémaillère à Stadler. Ces automotrices de conception entièrement nouvelle emmèneront les passagers de Montreux au sommet des Rochers-de-Naye à partir de 2029.

La commande a été signée mardi. Elle porte sur un montant d'un peu plus de 100 millions de francs, a déclaré à Keystone-ATS Georges Oberson, directeur de la compagnie Montreux-Oberland bernois (MOB) qui exploite les lignes des MVR.

Ces automotrices de conception entièrement nouvelle doivent remplacer une flotte vieille de 40 ans sur la ligne reliant Montreux au sommet des Rochers-de-Naye, à plus de 2000 mètres d'altitude. Elles seront mises en service à partir de 2029.

Les huit trains à crémaillère seront construits dans l'usine Stadler de Bussnang, en Thurgovie, a annoncé l'entreprise. Ils seront conçus avec des fenêtres panoramiques spéciales "offrant une vue optimale sur les Alpes et le Léman pendant le trajet".

Designer italien

Une rame mesure environ 40 mètres de long et peut accueillir 216 passagers au total. Le MOB et Stadler ont collaboré avec le designer italien Pininfarina pour sa conception.

Dès le printemps 2029, la ligne bénéficiera également de nouvelles cadences passant à 30 minutes sur la partie mobilis entre Montreux et les Hauts de Caux. Une même cadence sera offerte jusqu’au sommet durant la haute saison touristique, raccourcissant ainsi de quinze minutes le parcours entre la station du sommet et celle de Montreux. A noter que le réseau gardera toutes les haltes actuelles.

L'achat de ces rames fait partie d'un projet de réfection complet de la ligne, d'un montant de 300 millions, a précisé Georges Oberson. Toute l'électrification sera notamment changée. Le courant passera de 900 volts à 1500 volts, ce qui permettra de récupérer l'énergie produite à la descente. L'électricité pourra être réinjectée dans le réseau.

Depuis 1892, les trains à crémaillère gérés par la compagnie des MVR relient Montreux à la station sommitale des Rochers-de-Naye en passant par les villages de Glion et Caux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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