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Indexation: les syndicats espèrent en parler avec le Conseil d'Etat

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Les syndicats ne désespèrent pas de parler de la pleine indexation des salaires de la fonction publique lors d'une rencontre avec le gouvernement vaudois le 23 février prochain. (© Keystone/LAURENT MERLET)

Lors d'un rassemblement des employés du CHUV exigeant la pleine indexation des salaires, jeudi à Lausanne, les syndicats ont dit leur espoir de pouvoir aborder le sujet lors d'une rencontre le 23 février avec le Conseil d'Etat. Ils ont évoqué "une petite brèche".

Alors que près de 150 employés de l'hôpital universitaire étaient réunis à partir de 12h30 devant le bâtiment principal, plusieurs syndicalistes ont pris la parole. Ils ont parlé d'une lettre reçue du gouvernement vaudois évoquant la réunion prévue fin février et mentionnant la possibilité d'"échanger sur d'autres sujets qui intéressent" les représentants du personnel de l'Etat de Vaud.

Interrogé par Keystone-ATS sur place, David Jeanquartier, secrétaire général de la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud), a confirmé que le Conseil d'Etat avait envoyé une lettre aux trois syndicats à l'origine du mouvement de contestation, le Syndicat des services publics (SSP Vaud), la fédération syndicale SUD et FSF Vaud.

Saisir l'occasion

Selon lui, le courrier reprend les termes de celui envoyé il y a dix jours, donnant rendez-vous le 23 février aux syndicats avec une délégation du gouvernement pour un premier échange, mais sur d'autres sujets que l'indexation. Le Conseil d'Etat y indiquait ne pas entendre revenir sur le dispositif global octroyant 182 millions de francs pour l'indexation des salaires, la lutte contre la vie chère et l'amélioration des régimes sociaux.

Elle mentionnait par contre "plusieurs dossiers d'importance pour les collaborateurs de l'Etat de Vaud, notamment la lutte contre le harcèlement, l'égalité salariale, le travail de nuit, la protection des lanceurs d'alerte, ainsi que la prévention des risques psychosociaux".

La nouvelle lettre reçue mercredi est "une petite ouverture, une petite brèche" puisqu'elle rajoute que le Conseil d'Etat se dit "prêt à parler d'autres sujets qui nous intéressent", résume M. Jeanquartier. "Nous aborderons donc la question de l'indexation" des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic au renchérissement du coût de la vie, a-t-il affirmé.

Pour cette quatrième journée de grève, une manifestation est prévue en fin de journée. Le défilé des fonctionnaires partira dès 18h00 depuis la place St-François, au centre-ville de Lausanne, en direction de la place du Château à la Cité, en passant par la place de la Riponne. Les secteurs de l'enseignement, du social et de la police seront mobilisés, selon les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Cette Finalissima est un "rêve de gamin"

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Qui remportera ce dernier duel de Lions? ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

C’est le jour-J pour le Lausanne Hockey Club. Les Lausannois vont tenter d’aller décrocher leur premier sacre en National League ce soir à Zurich.

C’est un réel duel de félins qui s’annonce à la Swiss Life Arena. Les Lions du Léman ont rendez-vous avec les Lions de la Limmat pour une Finalissima. Un septième match dans la série finale entre le LHC et les ZSC Lions.

Les Lausannois ont fait hier matin leur dernier entraînement à la Vaudoise Aréna avant de prendre la route pour Zurich. Le tout dans une ambiance studieuse mais plutôt bon enfant, sur la glace et hors de la glace avec les journalistes. Les sourires étaient présents sur les visages. "On a une atmosphère géniale dans l'équipe, ça a été un truc incroyable toute la saison, décrit Makai Holdener, attaquant du LHC. Et il ne faut pas oublier que le hockey, ça reste un jeu, donc on essaie toujours de s'amuser quand on peut. Trouver les petits moments pour se détendre et puis juste profiter du fait qu'on a la chance de faire un jeu comme travail."

La pression de toute une ville et de tout un canton en revanche ne semble pas pouvoir pénétrer les murs de la patinoire. Alors, comment se sentent les joueurs à J-1 d’un match aussi important? Le sentiment de Makai Holdener, attaquant du LHC.

Jouer une Finalissima, ça n’arrive pas tous les jours. Avant cette saison, dans l’élite (LNA et National League) le championnat ne s’est joué lors d’un Acte VII que huit fois. La dernière, c’était il y a un an entre Genève-Servette et le HC Bienne. Que représente un tel match pour les joueurs?

Avec ce septième match, ces playoffs édition 23/24 ont pris une tournure plutôt inattendue. En effet, les Zurichois ont survolé le championnat, terminant en tête avec 109 points. Surtout, ils étaient invaincus en quarts et en demi-finales. Après leur qualification, les Lausannois avaient annoncé qu’ils allaient enfin leur présenter de l’adversité. C’est ce qu’ils ont fait en contraignant les ZSC Lions à jouer cette série jusqu’au bout. Même avant le dénouement final, c’est un premier accomplissement pour Makai Holdener.

Apprendre vite

Les Lions découvrent en quelque sorte ces matchs et les émotions qui vont avec. Dans l’effectif, peu de joueurs ont déjà joué des finales ou remporté des titres. Mais ils ont prouvé que le travail, notamment mental, effectué tout au long de la saison paie. "On n’est pas arrivé ici par accident", disait Makai Holdener avant l’Acte VI.

Ils ont aussi su apprendre vite pendant ces playoffs. Si Zurich n’a dû jouer que huit matchs pour arriver en finale, Lausanne a déjà eu droit à un Acte VII il y a quelques semaines. C’était en quarts de finale face à Davos. Et selon Geoff Ward, entraîneur du LHC, cette expérience pourrait leur être utile pour la Finalissima de ce soir.

Dans cette finale entre le LHC et les ZSC Lions, on a vu plusieurs scénarios. Des scores serrés, d’autres moins. Des phases où Lausanne s’est déconcentré, des moments où Zurich a dominé, d’autres où se sont les Vaudois qui ont eu l’ascendant. Des arrêts impressionnants, des combinaisons découlant sur des buts superbes.

Lors du dernier match, les Lausannois ont éteint leurs adversaires en menant 5-0 après 39 minutes de jeu. Même si les Zurichois sont revenus à 5-3, la performance était plus que bonne. Qu’est-ce que les joueurs vont prendre avec eux de ce match pour ce soir? On retrouve Makai Holdener.

"On verra bien", même les statistiques le disent finalement. Sur les huit finales qui se sont jouées en sept matchs, la moitié a été remportée par l’équipe qui jouait à domicile et l’autre moitié par l’équipe qui jouait à l’extérieur.

Pour cette neuvième Finalissima, on aura une réponse à partir de 20h. Le match se jouera donc à la Swiss Life Arena. Pour les supporters qui ne pourront pas faire le déplacement, le match sera diffusé sur le Vidéotron de la Vaudoise Aréna. L’entrée est gratuite et ne nécessite pas de réservation.

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Hockey

Finale: Un acte VII pour connaître le successeur du GSHC

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La pression sera sur les épaules de Marc Crawford et des Zurich Lions mardi soir (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le hockey romand fêtera-t-il un deuxième titre consécutif de champion de Suisse, douze mois après le sacre historique de Genève-Servette?

La réponse tombera ce soir, ou dans la nuit de mardi à mercredi, au terme du 7e et dernier acte de la finale des play-off opposant les Zurich Lions au Lausanne Hockey Club.

Impressionnant samedi à domicile dans le match no 6, le LHC a remis la pression sur les épaules des Zurichois, grands favoris à la succession de Genève-Servette et vainqueurs de leurs deux premières séries en quatre matches. Les hommes de Geoff Ward, dos au mur à 2-3 dans la série, ont gagné 5-3 après avoir mené 5-0 à la 39e minute.

L'équipe receveuse a jusqu'ici toujours imposé sa loi dans cette finale, et le "Z" est même invaincu sur sa glace depuis le début des séries. Mais son entraîneur Marc Crawford doit composer avec des vents contraires: Yannick Weber, patron de sa défense, et Rudolfs Balcers, habituel ailier de la première triplette offensive, sont blessés et incertains pour ce match décisif.

Un match pas comme les autres

Un match no 7 n'est par ailleurs pas une rencontre comme les autres. Les Zurich Lions en avaient fait l'amère expérience lors de leur dernière apparition en finale, en 2022: ils s'étaient inclinés 3-1 sur la glace de Zoug, alors qu'ils avaient ouvert la marque après 62 secondes de jeu seulement.

La frustration des Zurichois, qui avaient remporté les trois premiers matches de la série, fut alors sans pareil. Surtout pour Denis Malgin et Sven Andrighetto, qui n'étaient pas de la partie lors du dernier sacre en 2018 et avaient débarqué à Zurich avec la ferme intention de triompher en championnat.

La saison passée, Zurich avait échoué nettement en demi-finale des play-off (4-0 pour Bienne). Le "Z" semble cette fois-ci mûr pour un 10e titre de champion. Mais le LHC, qui a déjà déjoué les pronostics en se hissant pour la première fois de son histoire en finale et en y faisant douter l'ogre zurichois, a les moyens de créer l'exploit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Geoff Ward sait trouver les mots justes

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Geoff Ward a écrit une lettre quasi magique en 2011 avant le match 7 de la finale de NHL (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

En 2011, Geoff Ward a remporté la Coupe Stanley avec Boston face à Vancouver lors du 7e match. Alors assistant de Claude Julien, le coach du LHC avait écrit une lettre qui avait motivé les joueurs.

Ah, les septièmes matches, ceux qui peuvent échapper à toute logique. Surtout lors d'une finale. Mardi soir à Zurich, le duel des Lions de National League connaîtra son épilogue. Pour les coaches, il va falloir trouver les mots justes, appuyer sur les bons boutons afin que les joueurs entrent sur la glace avec une énergie positive, de celles qui permettent de renverser des montagnes.

Lors de la finale de la Coupe Stanley 2011, Boston a vaincu Vancouver en sept matches. Et avant le dernier acte au Canada, Geoff Ward, alors assistant, avait lu une lettre à la demande de l'entraîneur Claude Julien.

"En fait, c'était une lettre adressée à mes enfants", se souvient l'entraîneur du LHC, rencontré après l'entraînement de lundi. "Le jour du match lors de la sieste, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Alors j'ai décidé de refléter ce qu'il fallait faire pour gagner et j'en ai fait une lettre pour mes enfants. Je me suis dit qu'ils pourraient peut-être comprendre ma situation et en tirer quelque chose plus tard."

Claude Julien prend connaissance de cette lettre et en imagine rapidement la portée. "Claude m'a demandé de la lire avant le match VII, raconte Ward. Les gars m'avaient demandé si j'avais une copie de cette lettre, mais je n'en avais pas. J'ai perdu cette lettre. Cela fait partie de l'histoire maintenant."

Un impact minime selon lui

Quand on lui dit que cette lettre doit avoir sa place au Hall of Fame de la NHL à Toronto, Geoff Ward éclate de rire: "Mais non! Les gars étaient prêts quoi qu'il arrive. Je ne crois pas que cette lettre a changé grand-chose dans ce match. Nos joueurs avaient été suffisamment testés durant ces séries, ils savaient quoi faire. Beaucoup de gens parlent de cette lettre, et si cela a pu aider un seul joueur, alors ça valait la peine. Honnêtement, je ne me rends pas compte de l'impact que cela a eu."

On avance l'hypothèse d'un aspect simple de la vie. "Peut-être, répond Ward. C'est vrai que c'est une expérience de vie normale à laquelle les autres peuvent s'identifier. Cela faisait quatre ans que l'on préparait ça et que l'on espérait se retrouver à cette place. C'était un bon exercice pour moi, afin de conserver mon esprit là où il devait être. Je l'ai envoyée à mes enfants, donc peut-être qu'eux ont conservé une trace de cette lettre que j'avais écrite sur mon téléphone."

Jouer de manière libérée

Depuis son arrivée à Lausanne fin 2022, Geoff Ward fait l'unanimité au sein du vestiaire. Tous louent ses multiples qualités. Et lorsqu'un coach a tout son vestiaire avec lui, il se peut qu'une équipe réalise l'exploit. Est-ce qu'il pense que les joueurs sont capables de traverser un mur pour lui mardi soir?

"C'est une bonne question, répond-il. Le plus important pour les joueurs va être de vivre le moment et de profiter au maximum en jouant libérés. Si l'on commence à trop réfléchir dans certaines situations, c'est le meilleur moyen de se mettre en danger. Il faut avoir confiance et se rappeler de contrôler ce que l'on peut."

Confiance et humilité

L'Ontarien ne se fait pas plus important qu'il ne l'est en la circonstance. Ses mots suintent autant la confiance que l'humilité. "En tant que coach, on tente de les motiver autant qu'on peut en les plaçant dans un environnement favorable, précise-t-il. Je pense qu'ils sont préparés à traverser un mur et qu'ils l'ont démontré sur la dernière année et demie et encore davantage cette saison. Mais je crois que c'est plutôt comment ils se sentent entre eux que comment ils se sentent par rapport au staff."

Et lorsque tout le monde met l'emphase sur l'importance de cette rencontre, le coach du LHC cherche plutôt à faire en sorte que rien ne vienne perturber la routine. "On va faire en sorte que ce match soit le plus normal possible dans sa préparation, conclut-il. De cette façon, ils seront plus à l'aise pour jouer leur match. Il y aura bien entendu du bruit et Zurich sera plein d'énergie, mais ce sera à nous de nous mettre à un tel niveau d'énergie."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

100'000 m2 de panneaux solaires d'ici 2035

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L'Etat de Vaud souhaite poser environ 6000 m2 de panneaux solaires par an pour assurer l'autonomie électrique de ses bâtiments administratifs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Etat de Vaud souhaite entièrement couvrir les besoins électriques des bâtiments de son administration d'ici 2035. Cela passe par la pose d'environ 6000 m2 de panneaux solaires par an, couplée à une diminution de 30% de la consommation d'électricité actuelle.

"L'autonomie électrique pour 2035, c'est faisable", a affirmé lundi Isabelle Moret, en présentant une étude à la presse. Une étude qui confirme "l'énorme potentiel" de l'énergie solaire qui pourrait être produite sur les toits et façades des bâtiments de l'administration cantonale.

L'Etat de Vaud prévoit de couvrir de panneaux solaires une surface d'environ 100'000 m2 d'ici 2035, ce qui correspond à 14 terrains de foot. Entre les toits déjà équipés (environ 20'000 m2) et les projets en cours de réalisation, il faudra poser 6000 m2 de panneaux par an pour atteindre cet "ambitieux objectif", a relevé la ministre en charge des immeubles et du patrimoine. Ces installations devraient permettre de produire annuellement 23 GWh d'électricité, l'équivalent de la consommation annuelle de 5000 ménages suisses.

Isabelle MoretConseillère d’Etat vaudoise chargée de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine

Confiée à un bureau indépendant, l'étude s'est penchée sur 431 bâtiments sur les quelque 1000 objets de l'administration cantonale. Elle a permis de prioriser les sites, de "hautement prioritaires" à "sans potentiel", en tentant compte de différents facteurs (type de toiture, surface disponible, consommation du bâtiment, coût de l'installation, note au recensement architectural, etc).

Isabelle MoretConseillère d’Etat vaudoise chargée de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine

"Cette étude nous montre un chemin, là où il faut agir en priorité", a continué Isabelle Moret. La ministre a aussi parlé d'un "changement de paradigme": l'Etat de Vaud va désormais se montrer "proactif" et n'attendra plus une rénovation de toiture pour poser des panneaux.

Isabelle MoretConseillère d’Etat vaudoise chargée de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine

Par ailleurs, tous les bâtiments en construction seront dotés d'installations photovoltaïques - sur le toit et/ou en façade -, de manière à ce qu'ils produisent autant d'énergie, voire davantage, qu'ils n'en consomment.

Financement à trouver

L'autonomie électrique en 2035 ne passera pas uniquement par une production "maison", mais aussi par une réduction de la consommation. A savoir par une baisse de 30% par rapport à la situation actuelle, a prévenu la conseillère d'Etat. Il s'agira notamment "d'optimiser" les installations techniques, d'améliorer les éclairages (utilisation de LED, capteurs de présences, etc) ou encore de sensibiliser le personnel.

Pour financer ces différentes mesures, une enveloppe de 18 millions de francs a déjà été accordée, permettant entre autres de mener l'étude et de lancer la pose d'une partie des panneaux solaires. D'autres montants devront toutefois être trouvés pour la suite du programme. "Il faudra convaincre le Grand Conseil de nous accorder les moyens financiers nécessaires", a relevé Isabelle Moret.

A noter finalement qu'après les bâtiments de l'administration cantonale, l'Université de Lausanne (UNIL) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) vont aussi procéder à une telle étude de leur potentiel photovoltaïque.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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