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Grand Conseil

Une hausse des salaires des soins parapublics souhaitée par le Grand Conseil

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Les soins infirmiers du canton étaient sur la table des discussions du Grand Conseil. (Image prétexte © KEYSTONE/Gaetan Bally)

Les députés du Grand Conseil ont empoigné le dossier des salaires des soins parapublics ce mardi. Si une volonté de changement se dégageait de l'hémicycle, le texte de la gauche a perdu son caractère contraignant avant d'aller devant le gouvernement.

En novembre 2021, les Vaudois avaient largement soutenu l'initiative populaire fédérale demandant des soins infirmiers forts. A l'époque, un peu moins de 65% des votants du canton avaient voté en faveur de ce texte.

Ce sujet était sur la table des députés du Grand Conseil ce mardi. Une motion de la socialiste Jessica Jaccoud demandait au Conseil d'Etat de présenter un projet de loi ou de décret, visant à une revalorisation salariale du secteur sanitaire parapublic.

Lors des débats de ce mardi, les orateurs semblaient convaincus que des changements étaient nécessaires. Jean-Daniel Carrard, député PLR au Grand Conseil et membre du comité directeur des Hôpitaux du Nord-Vaudois.

Jean-Daniel CarrardDéputé PLR au Grand Conseil (VD)

Malgré des voix concordantes, des changements ont été appliqués au texte d'origine. Notamment avec la droite qui a obtenu de ne se concentrer que sur le secteur des soins parapublics pour ces débats.

Les discussions ont également porté sur une modification du type de texte. Les élus de droite voulaient en effet transformer la motion initiale en postulat. Soit faire perdre le caractère contraignant de la demande au gouvernement. Une majorité de députés a soutenu cette solution.

Jessica JaccoudDéputée PS au Grand Conseil (VD)

Pour la socialiste Jessica Jaccoud, ce texte est désormais un "voeu d'intention" et ne s'attend pas à avoir les suites attendues.

Jessica JaccoudDéputée PS au Grand Conseil (VD)

Ce passage en postulat est au contraire une solution "généreuse" du Grand Conseil envers le Conseil d'Etat selon Jean-Daniel Carrard.

Jean-Daniel CarrardDéputé PLR au Grand Conseil (VD)

L'élu PLR de rajouter cependant que si le Conseil d'Etat ne fait pas son travail, une motion pourrait être une solution future. Le texte est maintenant dans les mains du gouvernement.

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Grand Conseil

Vaud se dirige vers une interdiction des thérapies de conversion

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Le Grand Conseil vaudois a mené son deuxième débat sur la loi interdisant les thérapies conversion. (Image d'illustration: KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Les thérapies de conversion seront bientôt interdites dans le Canton de Vaud. Ce mardi, les députés ont poursuivi leurs discussions sur le texte de loi qui vise à bannir les pratiques destinées à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.

Le Grand Conseil planche sur l’interdiction des thérapies de conversion. Les députés ont poursuivi leurs discussions sur le projet de loi, qui découle d’une motion socialiste. L’objectif est de bannir toute pratique visant à modifier l’orientation sexuelle d’une personne ou son identité de genre. Comme à la mi-septembre, le débat a rapidement glissé sur le thème de la « transition de genre ». Une partie de la droite voulait inscrire dans la loi la possibilité pour les professionnels de santé d’inviter un mineur à la prudence s’il envisage un traitement.

Une disposition stigmatisante

La gauche, elle, considérait cette redondance stigmatisante car cette disposition est déjà spécifiée dans la loi sur la santé publique pour l’ensemble des patients. C’est finalement une élue UDC qui a permis de l’ôter du texte, malgré l’opposition d’une majorité de ses pairs. La réaction de Philippe Jobin, député UDC justement.

Philippe JobinDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

A gauche, les élus se sont réjouis de l’issue du deuxième débat. Et en particulier l’auteur de la motion à l’origine de cette révision, le socialiste Julien Eggenberger.

Julien EggenbergerDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

Un troisième débat sur cette interdiction des thérapies de conversion se tiendra ces prochaines semaines.

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Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants

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Les députés vaudois ne veulent pas d'une interdiction de la fumée sur les terrasses des restaurants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/AXEL HEIMKEN)

Le Grand Conseil vaudois ne souhaite pas interdire la fumée sur les terrasses des restaurants du canton. Il a classé mardi une pétition allant dans ce sens et initiée par des écoliers.

Munie d'une cinquantaine de signatures d'enfants mais aussi de parents et d'enseignants, cette pétition a suscité de nombreuses réactions parmi les députés. Ses partisans ont notamment relevé qu'il fallait "continuer de lutter contre la fumée passive", trouver de "nouvelles solutions" pour limiter le tabagisme et préserver les enfants.

Dans le camp adverse, on a rétorqué que cette pétition allait "trop loin". Et notamment pour les restaurateurs, dont une telle interdiction aurait d'importantes répercussions sur le chiffre d'affaires.

Si la droite a fait quasiment bloc contre la pétition, les voix ont été plus discordantes à gauche. Par exemple avec le socialiste Denis Corboz, lui-même restaurateur. "Interdire la fumée en plein air alors qu'elle se dissipe rapidement, c'est disproportionné", a-t-il affirmé. Selon lui, la question de la fumée en terrasse relève du "savoir-vivre" et ne doit pas se régler par une loi.

Au vote, le classement de la pétition a été demandé par 81 députés, tandis qu'ils ont été 43 à la soutenir et sept à s'abstenir.

Ni en terrasse ni sur les plages

Mardi également, l'ordre du jour du Grand Conseil comportait une motion demandant l'interdiction de fumer sur les plages du canton. Son auteur, le Vert Yannick Maury, s'est toutefois vu contraint de retirer "à contrecoeur" son texte, n'ayant pas pu obtenir suffisamment de soutiens en commission.

Sa motion s'est, en effet, heurtée à plusieurs voix qui, comme pour les terrasses, ont jugé qu'une telle interdiction était exagérée. Outre une atteinte à la liberté et une "stigmatisation" des fumeurs, plusieurs membres de la commission et le Conseil d'Etat ont dit douter de l'efficacité de cette mesure pour lutter contre le tabagisme.

Relevant que plusieurs pays européens avaient déjà franchi le pas, M. Maury s'est dit "persuadé" que l'interdiction sur les plages suisses allait s'imposer dans "quelques années" et que "l'on aura l'air bête de ne pas avoir pris cette décision plus tôt".

A noter finalement que ces discussions sur la fumée ont eu lieu presque quinze ans jour pour jour - c'était le 15 septembre 2009 - après l'entrée en vigueur de la loi vaudoise interdisant la fumée à l'intérieur des lieux publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Refus d'une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis

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Le Grand Conseil vaudois a classé mardi une motion sur une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis (archives) (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Après le refus d'une assurance pour les soins dentaires en 2018 par une majorité de la population vaudoise, c'est cette fois-ci une majorité du Grand Conseil qui a classé une motion sur le même sujet. Le texte de la gauche radicale voulait aider les personnes au revenu modeste en proposant un remboursement des factures liées aux dépistages et aux traitements dentaires jusqu'à 500 francs par personne et par année.

La motion défendue par le député d'Ensemble à Gauche (EP) Hadrien Buclin visait en particulier les quelque 290'000 habitants du canton de Vaud au bénéfice d'un subside à l'assurance-maladie. Elle demandait aussi une action plus conséquente de l'Etat en faveur de la prévention.

La droite - UDC, PLR et Vert'libéraux - n'a rien voulu savoir des arguments de la gauche et a nettement fait pencher pour le classement de cette motion. Avec 80 votes contre, 58 oui et une abstention.

M. Buclin avait insisté sur la difficulté pour certaines personnes et certains ménages précarisés à ne pas renoncer à des soins dentaires en raison de soucis financiers, sans compter la hausse des primes maladies et de la baisse des revenus de la population. Il a aussi rappelé que "les ménages privés paient de leur poche près de 91% de la facture dentaire en Suisse, contre environ 54% en moyenne dans les autres pays de l'OCDE.

"Modérée et ciblée"

Il a insisté sur le fait que sa motion était "plus modeste" que l'initiative populaire rejetée en 2018, et donc "modérée, adéquate et, qui plus est, ciblée sur les personnes qui ont en le plus besoin". Ainsi tout le contraire d'une "aide arrosoir", comme sous-entendu par quelques élus de droite.

Alors que M. Buclin a évoqué un coût de 65 millions de francs par année, des députés PLR et Vert'libéral ont avancé une fourchette de 65 à 150 millions de francs. Faux, a rétorqué le parlementaire de la gauche radicale, car toutes les personnes ciblées n'utiliseraient pas forcément cette aide. A gauche, on a aussi rappelé que la prévention permettait d'éviter l'explosion des coûts de la santé.

Pour mémoire, la population vaudoise avait refusé en mars 2018 une assurance dentaire. L'initiative populaire "Pour le remboursement des soins dentaires", lancée en 2014 par le POP et Solidarités, avait été rejetée par 57,6% des votants.

Sous forme d'un nouvel article constitutionnel, le texte prévoyait un financement s'inspirant du modèle de l'AVS, avec des employeurs et salariés mis à contribution à part égale. Le coût annuel aurait tourné autour de 350 millions de francs par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: améliorer l'élimination des médicaments

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Contrairement à leurs homologues d'autres cantons, les pharmacies vaudoises ne sont pas tenues de reprendre des médicaments périmés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'élimination des médicaments périmés doit être repensée dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a demandé mardi au Conseil d'Etat d'imaginer une meilleure gestion de ces déchets particuliers, via par exemple des partenariats avec les pharmacies.

La proposition est venue d'une motion (finalement transformée en postulat) de la Verte Claude Nicole Grin. Dans son texte, elle rappelle que les médicaments et leurs substances chimiques représentent une menace pour l'environnement, s'ils ne sont pas détruits correctement. S'y ajoute le risque que, sans système d'élimination efficace, des personnes soient tentées de consommer des médicaments périmés.

Dans plusieurs cantons - Genève, Fribourg, Neuchâtel, Valais ou encore Berne -, les pharmacies doivent reprendre les médicaments périmés ou non utilisés. Ce n'est pas le cas en terre vaudoise, où les pharmacies n'ont pas cette obligation. Les médicaments sont alors jetés sans tri, ou déposés dans des déchetteries qui ne sont pas forcément équipées pour traiter ce type de produit.

Avec son postulat, Claude Nicole Grin demande au Conseil d'Etat de "trouver les meilleures solutions" pour éliminer ces médicaments. Elle a relevé que cela pourrait passer par "une obligation légale" faite aux pharmacies, couplée à un soutien financier. La députée s'est toutefois montrée ouverte à d'autres pistes.

Son postulat a reçu un accueil très favorable, les députés le renvoyant à une quasi-unanimité au Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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