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Suisse Romande

Les députés fribourgeois débattent toujours de la loi sur le climat

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Les députés fribourgeois devraient adopter définitivement la loi cantonale sur le climat lors de la session de juin (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Grand Conseil fribourgeois a repris vendredi les débats sur la loi sur le climat (LClim), un texte qui avait été renvoyé au Conseil d'Etat en février. L'UDC a essayé, sans succès, de les déplacer après les votations fédérales du 18 juin sur la loi sur le climat.

Les députés ont presque fini la première lecture. Mais un nouveau coup de théâtre a plané sur le plénum avec une motion d'ordre de l'UDC demandant de reporter l'examen du texte en juin, afin d'attendre le résultat de la votation sur la loi fédérale sur le climat et l'innovation le 18 juin, suite au référendum du même parti.

La tentative a été balayée par 75 voix contre 20 et 2 abstentions, l'UDC étant seule à soutenir sa motion. Les quatre autres groupes (PLR, Centre, PS et Verts et alliés) ont dénoncé la démarche notamment pour une question de crédibilité, le député socialiste Simon Zurich déplorant une "manoeuvre dilatoire" de l'UDC.

Complémentarité

Le conseiller d'Etat Jean-François Steiert, en charge de l'environnement, s'est réjoui de pouvoir avancer. "C'est une loi de complémentarité et non une loi d'application", a-t-il résumé, en soulignant que chaque canton pouvait la faire à sa manière. Le magistrat socialiste a parlé d'une "richesse du fédéralisme".

Après un "chaud" début de séance, les députés ont repris les débats sur la version ter, avec deux rapports de minorité de la commission, l'une du chef de groupe UDC Nicolas Kolly et l'autre du PS et des Verts et alliés. "Le réchauffement climatique est un fait et non une opinion", ont répété plusieurs élus.

Suite au renvoi du 7 février, à la demande des groupes UDC, PLR-PVL et d'une majorité du Centre, le Conseil d'Etat a livré un rapport complémentaire le 19 avril. Il fallait réévaluer les conséquences de la LClim, financières notamment, après le flot d'amendements voulus par la commission ad hoc en comparaison de la version initiale.

Plus le premier

Avec ce retard, le canton de Fribourg ne sera plus le premier à voter une loi sur le climat, suite à l'adoption en première lecture d'un tel texte par le Grand Conseil valaisan le 10 mai. L'entrée en matière a passé la rampe, même si l'UDC l'a refusée en invoquant le danger de pénurie d'électricité.

Présidente de la commission ad hoc, la députée centriste Susanne Aebischer a évoqué à propos de la version ter "l'intelligence collective pour trouver le juste milieu". A ses yeux, l'évolution technologique aura son rôle à jouer pour réaliser des mesures qui ne sont pas encore nécessairement concrètes à ce jour.

"Il faut créer des conditions-cadre", a noté Jean-François Steiert. "Ce n'est pas parce qu'on ne connaît pas le chemin qu'il faut renoncer", a ajouté le ministre pour décrire l'état d'esprit de travail, en référence à d'autres avancées dans l'Histoire. "Les objectifs sont hypocrites", lui a répondu Nicolas Kolly.

Base spécifique

La LClim viendra donner une base légale spécifique en assurant une légitimité juridique à la protection du climat exigée par l’urgence de la situation. Elle devra agir comme un instrument de coordination permettant d’assurer l’efficacité et la pérennité du Plan climat cantonal (PCC), voté pour sa part en septembre 2021.

Le PCC s'inscrit dans la stratégie climatique du Conseil d'Etat. Il porte sur 22,8 millions de francs au total pour la période 2022-2026 et peut se voir doté de montants du fonds d’infrastructures, comme c’est le cas, dans le cadre du plan financier, avec une première dotation de 25 millions pour le climat.

La gauche, avec les groupes PS et Verts et alliés, a essayé, en vain, de faire passer plusieurs amendements: introduction de la notion d'équité sociale, avancement à 2040 au lieu de 2050 de la concrétisation de la neutralité carbone et mise en oeuvre d'une politique industrielle intégrant la transition énergétique.

Les débats reprendront lors de la dernière semaine du mois de juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

UNIL: les étudiants pro-palestiniens poursuivent leur mobilisation

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Les étudiants sont venus en nombre lundi soir dans le hall du bâtiment Géopolis de l'UNIL. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'occupation pro-palestinienne se prolonge à l'Université de Lausanne (UNIL). Les étudiants ont refusé lundi soir de céder au délai fixé par le rectorat, qui exige désormais une évacuation du bâtiment Géopolis.

La direction de l'UNIL et le collectif étudiant n'ont pas réussi à s'entendre lundi sur les modalités d'une rencontre. La première souhaitait discuter en comité restreint au siège de l'UNIL, tandis que le second voulait négocier dans le hall de Géopolis, occupé depuis jeudi dernier et où des centaines d'étudiants et sympathisants (1300 selon le collectif) s'étaient amassés lundi en début de soirée.

Se sentant "trahi" par la direction, le collectif a affirmé que l'occupation durerait tant que la direction ne viendrait pas négocier à Géopolis et n'apporterait pas de "réponses concrètes" à ses revendications. Il a fixé un nouveau rendez-vous au rectorat, mardi à 18h00, toujours à Géopolis.

Revendication principale écartée

Ces revendications, la direction y a apporté une réponse par écrit lundi après-midi. Comme demandé, elle a listé les accords (trois en tout) actuellement en vigueur entre l'UNIL et des universités israéliennes. Mais elle a refusé d'instaurer "un boycott académique", comme l'exigent les étudiants en tête de leurs revendications.

L'UNIL assure que ces trois programmes de collaboration "ne contribuent pas à l'effort de guerre israélien" dans les domaines technologiques et économiques, en lien avec l'industrie d'armement.

L'UNIL ajoute que ces collaborations ne contreviennent pas à ses principes. A savoir: "offrir un environnement qui favorise et garantit l'émergence et la transmission de savoirs fondés sur des méthodes critiques et rigoureuses, la confrontation des idées, la réflexion éthique et le respect de la déontologie scientifique."

Le rectorat considère ainsi "qu'il n'y a pas de raison d’interrompre" ses relations académiques avec Israël.

Demande d'évacuation

La direction de l'UNIL demande désormais aux étudiants de quitter les lieux. Elle dit vouloir "éviter le recours à une intervention policière", mais affirme qu'elle ne peut plus autoriser "l'installation jour et nuit du collectif dans des bâtiments conçus pour une activité de recherche et d'enseignement."

Elle se dit prête à mettre à disposition "un espace" permettant au collectif de poursuivre son action, aux heures d'ouverture des bâtiments. Ceci pourrait se faire uniquement si le collectif reste composé de membres de l'UNIL, précise-t-elle.

Décision collective

Les étudiants devaient tenir une nouvelle assemblée générale lundi soir pour discuter de la position de l'UNIL. "Nos revendications sont claires et on y tient", a relevé une représentante du mouvement, précisant toutefois que la suite à donner à la mobilisation se prendrait de manière "collective".

Les étudiants se disent toujours ouverts au dialogue et décidés à poursuivre leur action de manière pacifique. Ils affirment que le rectorat s'est "engagé" à venir négocier à Géopolis et espèrent toujours qu'il le fera. "S'il ne vient pas mardi, il sera indigne des engagements qu'il a pris devant nous", a affirmé une autre porte-parole.

Lettre de soutien

Les représentants du collectif se sont aussi réjouis "d'une mobilisation qui prend de l'ampleur", de plus en plus d'étudiants affluant dans le hall de Géopolis au fil des jours et des nuits.

Cette mobilisation ne se limite d'ailleurs pas uniquement au corps étudiant. Une lettre de soutien, qui circule depuis le week-end, avait réuni lundi soir plus de 200 signatures de professeurs, chercheurs et divers membres du personnel de l'UNIL.

Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza s'est propagé dans le monde entier. En Suisse, seule l'UNIL a connu jusqu'ici une telle mobilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

TPG: protocole d'accord accepté et préavis de grève levé

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Un protocole d'accord a été accepté par le personnel des TPG, permettant de lever le préavis de grève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le personnel des TPG a accepté le protocole d’accord sur les conditions de travail négocié avec la direction. Il comprend entre autres une revalorisation salariale de 1,2% qui s’ajoute au 1% obtenu en janvier et la fin des tranches supérieures à 4h30 de conduite dès le 19 août (4 heures dès décembre 2025). Le préavis de grève est levé.

Le syndicat transfair ne peut que saluer ces résultats."Nous avons enfin été entendus", a déclaré lundi à Keystone-ATS Olivier Hählen, responsable de la Région Ouest et du partenariat social avec Transports publics genevois (TPG). "Même s’il n’est pas parfait, cet accord répond majoritairement aux revendications du personnel et reconnaît enfin la pénibilité du travail de conducteur ou conductrice".

Des compensations en temps sont prévues pour les quelque 1300 conducteurs que compte l'entreprise. L’avantage de cette mesure est qu’elle sera appliquée immédiatement, à partir du 1er juin. Elle correspond à plus de 3300 jours de congé supplémentaires qui seront accordés aux chauffeurs chaque année, précise le communiqué de transfair.

Deux cents conducteurs supplémentaires devraient être recrutés d'ici la fin de l'année, a relevé M. Hählen, revenant sur une information de Radio Lac. Entre autres mesures, les conducteurs pourront également réduire volontairement de 10% du taux d’activité et du salaire à partir de 59 ans, mais sans pénalisation pour la caisse de pension.

Même si le préavis de grève est levé, cela ne veut pas dire que tout est terminé: d’autres dossiers attendent les partenaires sociaux (caisse de pension, statut du personnel, refonte des horaires, etc.), avertit transfair.

Les négociations sur les conditions de travail se poursuivaient depuis début février. Un préavis de grève déposé fin janvier avait été suspendu suite à la signature d'un premier protocole d'accord entre les syndicats, la direction des TPG et le département de la santé et des mobilités. En avril, insatisfait des réponses à ses revendications, le personnel avait réactivé le préavis de grève. Il est désormais levé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève assumera son devoir de mémoire sans déboulonner des statues

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Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève, a présenté lundi le plan d'action "Monuments et héritage raciste dans l'espace public". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a présenté lundi son plan d'action par rapport aux monuments qui rendent hommage à des personnalités ayant encouragé le racisme, le colonialisme ou encore l'esclavagisme. La priorité va à la contextualisation.

"Aucun retrait de statues ou de monuments n'est prévu et aucun lieu controversé ne sera renommé", a indiqué Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève. La Municipalité privilégie le dialogue et la recontextualisation sur le lieu même de l'hommage, a précisé le magistrat.

Cinq figures historiques ont été retenues pour cette première phase du plan d'action qui devra être réalisée d'ici 2025. Parmi ces personnalités, le controversé Carl Vogt. Ce scientifique et politicien, qui a un boulevard à son nom et un buste à son effigie, a combattu pour les libertés individuelles tout en soutenant des thèses racistes.

Son buste pourrait être déplacé. Mais la décision sera prise en concertation avec l'Université de Genève. Un nouvel emplacement n'a pas encore été défini.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Pas de temps mort pour le Ministère public vaudois

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Le Procureur général du canton de Vaud, Eric Kaltenrieder, a présenté aux médias le premier bilan annuel du Ministère public. (©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Pas de temps mort pour le Ministère public vaudois. Il a dressé son bilan 2023 hier. En tout, ce sont plus de 20'000 nouvelles affaires qui ont été confiées au MP l’an dernier. Et 9'400 dossiers étaient encore en cours de traitement au 31 décembre. Un record pour ces dix dernières années.

La Ministère public vaudois a toujours plus à faire. Il a dressé le bilan ce lundi de son activité 2023. En tout, le Ministère public a reçu plus de 20'000 nouvelles affaires à traiter l’an dernier. Et l’enquête était toujours en cours pour quelque 9'400 dossier au 31 décembre. Un record pour ces dix dernières années. La plus grande hausse concerne les vols et brigandage avec une augmentation de 30%.

Cette hausse générale est notamment due phénomène de société, selon le procureur général Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Autre piste : l’engagement de procureurs assistants pour 2025 pour enrayer la surcharge de travail, qui n’est pas uniquement dû à cette judiciarisation de la société. Une surcharge qui inquiète aussi les autorités cantonales de tout le pays. La Conférence des directrices et directeurs des départements de justice et police a annoncé en avril le lancement d’une enquête pour identifier les causes de cette situation. On retrouve Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Durcissement de la criminalité des jeunes

Et le Ministère public de souligner qu’il s’inquiète aussi de l’augmentation de la criminalité chez les jeunes. 29 actes d’accusations ont notamment été rédigés l’an dernier, soit 81% de plus qu’en 2022. On écoute à ce propos le procureur général Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Notons encore que le Ministère public a annoncé la mise en place de trois pôles de compétences, concernant les violences domestiques, la criminalité économique et la cybercriminalité. Ses membres bénéficient notamment d’une formation spécialisée plus poussée. Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois
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