Suisse Romande
Les députés fribourgeois débattent toujours de la loi sur le climat
Le Grand Conseil fribourgeois a repris vendredi les débats sur la loi sur le climat (LClim), un texte qui avait été renvoyé au Conseil d'Etat en février. L'UDC a essayé, sans succès, de les déplacer après les votations fédérales du 18 juin sur la loi sur le climat.
Les députés ont presque fini la première lecture. Mais un nouveau coup de théâtre a plané sur le plénum avec une motion d'ordre de l'UDC demandant de reporter l'examen du texte en juin, afin d'attendre le résultat de la votation sur la loi fédérale sur le climat et l'innovation le 18 juin, suite au référendum du même parti.
La tentative a été balayée par 75 voix contre 20 et 2 abstentions, l'UDC étant seule à soutenir sa motion. Les quatre autres groupes (PLR, Centre, PS et Verts et alliés) ont dénoncé la démarche notamment pour une question de crédibilité, le député socialiste Simon Zurich déplorant une "manoeuvre dilatoire" de l'UDC.
Complémentarité
Le conseiller d'Etat Jean-François Steiert, en charge de l'environnement, s'est réjoui de pouvoir avancer. "C'est une loi de complémentarité et non une loi d'application", a-t-il résumé, en soulignant que chaque canton pouvait la faire à sa manière. Le magistrat socialiste a parlé d'une "richesse du fédéralisme".
Après un "chaud" début de séance, les députés ont repris les débats sur la version ter, avec deux rapports de minorité de la commission, l'une du chef de groupe UDC Nicolas Kolly et l'autre du PS et des Verts et alliés. "Le réchauffement climatique est un fait et non une opinion", ont répété plusieurs élus.
Suite au renvoi du 7 février, à la demande des groupes UDC, PLR-PVL et d'une majorité du Centre, le Conseil d'Etat a livré un rapport complémentaire le 19 avril. Il fallait réévaluer les conséquences de la LClim, financières notamment, après le flot d'amendements voulus par la commission ad hoc en comparaison de la version initiale.
Plus le premier
Avec ce retard, le canton de Fribourg ne sera plus le premier à voter une loi sur le climat, suite à l'adoption en première lecture d'un tel texte par le Grand Conseil valaisan le 10 mai. L'entrée en matière a passé la rampe, même si l'UDC l'a refusée en invoquant le danger de pénurie d'électricité.
Présidente de la commission ad hoc, la députée centriste Susanne Aebischer a évoqué à propos de la version ter "l'intelligence collective pour trouver le juste milieu". A ses yeux, l'évolution technologique aura son rôle à jouer pour réaliser des mesures qui ne sont pas encore nécessairement concrètes à ce jour.
"Il faut créer des conditions-cadre", a noté Jean-François Steiert. "Ce n'est pas parce qu'on ne connaît pas le chemin qu'il faut renoncer", a ajouté le ministre pour décrire l'état d'esprit de travail, en référence à d'autres avancées dans l'Histoire. "Les objectifs sont hypocrites", lui a répondu Nicolas Kolly.
Base spécifique
La LClim viendra donner une base légale spécifique en assurant une légitimité juridique à la protection du climat exigée par l’urgence de la situation. Elle devra agir comme un instrument de coordination permettant d’assurer l’efficacité et la pérennité du Plan climat cantonal (PCC), voté pour sa part en septembre 2021.
Le PCC s'inscrit dans la stratégie climatique du Conseil d'Etat. Il porte sur 22,8 millions de francs au total pour la période 2022-2026 et peut se voir doté de montants du fonds d’infrastructures, comme c’est le cas, dans le cadre du plan financier, avec une première dotation de 25 millions pour le climat.
La gauche, avec les groupes PS et Verts et alliés, a essayé, en vain, de faire passer plusieurs amendements: introduction de la notion d'équité sociale, avancement à 2040 au lieu de 2050 de la concrétisation de la neutralité carbone et mise en oeuvre d'une politique industrielle intégrant la transition énergétique.
Les débats reprendront lors de la dernière semaine du mois de juin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Nicolas Jarry succède à Casper Ruud au palmarès du Geneva Open
Nicolas Jarry (ATP 54) a remporté l'édition 2023 du Geneva Open.
Le Chilien s'est imposé 7-6 (7/1) 6-1 face à Grigor Dimitrov (ATP 33) samedi en finale sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives. Il grimpera ainsi aux alentours de la 35e place mondiale, soit le meilleur classement de sa carrière.
Sacré début mars sur "sa" terre de Santiago, Nicolas Jarry (27 ans) a cueilli samedi son deuxième titre de l'année, le troisième au total sur le circuit principal. Il efface ainsi son cruel échec subi en 2019 en finale à Genève, où il avait manqué deux balles de titre face à Alexander Zverev.
Le Chilien - dont la carrière a été entachée et freinée par une suspension de onze mois pour dopage en 2020 - avait pu prendre sa revanche sur l'Allemand vendredi. Déjà tombeur du double tenant du titre Casper Ruud (ATP 4) jeudi en quart, il aura ainsi battu successivement les têtes de série no 1, 3 et 4 du tournoi!
Une seule baisse de régime
Nicolas Jarry a nettement dominé les débats samedi, s'appuyant notamment sur un service et un coup droit percutants. Il aurait même pu s'imposer plus largement, mais il a connu une grosse baisse de régime dans le set initial: il a ainsi perdu trois jeux consécutifs alors qu'il menait tranquillement 4-2.
Le Chilien n'a en revanche pas tremblé dans le jeu décisif de ce premier set, dont il a remporté les sept derniers points. Il a enfoncé le clou en gagnant les cinq premiers jeux de la seconde manche, avant de conclure cette partie sur sa première balle de match en claquant un service gagnant après 1h37' de jeu.
La disette se prolonge pour Dimitrov
Pour Grigor Dimitrov (32 ans), lequel a semblé bien fébrile samedi après-midi, la disette se prolonge en revanche. Le Bulgare n'a pas conquis le moindre trophée depuis son sacre dans le Masters ATP à la fin 2017... Il peut néanmoins se réjouir d'avoir disputé sa première finale depuis le mois de février 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Manifestation à Genève contre les diktats de l'OMS
Près de 450 personnes, selon la police, se sont rassemblées samedi sur la place des Nations à Genève pour protester contre l'"extension du pouvoir de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)". Opposés aux mesures sanitaires "liberticides", les manifestants ont dénoncé "une menace contre la souveraineté de la Suisse".
L'événement, qui s'est déroulé dans le calme, était organisé par le Mouvement fédératif romand (MFR) avec le soutien de "Aktionsbündnis Urkantone", deux entités actives pendant la crise sanitaire pour s'opposer aux mesures gouvernementales. Les sonneurs de cloche, les "Freiheitstrychler", étaient aussi présents, de même que des membres du mouvement anti-vax "Mass Voll".
La présidente du MFR, Michelle Cailler, a mis en garde la foule contre les deux accords en discussion actuellement à l'OMS. Sous prétexte d'assurer la sécurité de la population, l'OMS pourra imposer la vaccination obligatoire, un "lock down" ou encore le porte du masque, a-t-elle relevé.
Le MFR compte lancer prochainement une pétition pour alerter la classe politique sur ce sujet. Les membres de l'OMS, dont la Suisse, discutent actuellement d'un traité contre les pandémies et des amendements au Règlement sanitaire international.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Il n'y aura pas de grand casino en ville de Lausanne
Des trois candidats en lice pour un nouveau grand casino dans la région lausannoise, il n'en reste plus que deux. La ville de Lausanne a mis son veto au projet prévu au centre-ville, ce qui suscite la colère et l'incompréhension de son promoteur, le groupe Partouche.
Après plusieurs rencontres avec le syndic, et même une présentation du dossier devant toute la municipalité, le couperet est tombé: c'est niet. La ville s'oppose au casino et l'a fait savoir fin mars à la Commission fédérale des maisons de jeu. Ce qui enterre le projet du Flon, car l'accord de la commune d'implantation est indispensable.
D'emblée, dès l'annonce du dépôt de candidature, le syndic Grégoire Junod avait fait part de ses réticences. Il craignait en substance des risques d'addiction pour la clientèle jeune et nocturne qui fréquente en nombre le quartier du Flon.
Frustré et en colère
Le refus final de la municipalité fait bondir le porteur de projet. "Je suis extrêmement frustré et en colère", a déclaré à Keystone-ATS Fabrice Paire, président du Directoire du groupe français Partouche.
Il ne comprend pas la position "dogmatique" de la ville. Surtout que, pour répondre à ces préoccupations, il avait développé le volet prévention du dossier et proposé de financer un projet inédit pour les jeunes en collaboration avec le joueur de tennis Stan Wawrinka.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La peinture contemporaine romande s'expose à Yverdon-les-Bains
Le Centre d'art contemporain d'Yverdon-les-Bains (CACY) propose dès dimanche et jusqu'au 27 août prochain une exploration de la peinture contemporaine en Suisse romande. Entremêlant rencontres et influences, une quarantaine d'artistes exposent leurs pratiques picturales à des stades différents de leur carrière.
Suivant des liens d'affinité, des invitations ont été lancées à une série de peintres. Ces derniers ont chacun proposé d'inviter deux artistes et, ainsi de suite, afin d'exploiter toute la surface d'exposition du CACY, expliquent les responsables du centre.
"L'exposition n'entend pas offrir un état des lieux de la peinture en Suisse romande. Elle témoigne plutôt des étapes successives des invitations qui soulignent les connexions entre les artistes sélectionnés et l'importance des écoles d'art", écrivent-ils. Au final, cela donne "un joyeux mélange de générations, qui ont d'ailleurs souvent franchi les frontières" (Bâle, Zurich, France, Allemagne et Italie).
S'agissant des thèmes traités, les oeuvres présentées au CACY sont souvent traversées par des préoccupations communes et récurrentes, selon son directeur Rolando Bassetti. Il cite notamment l'être, le rapport à l'autre, à l'espace et au temps, à la réalité, à la nature et au pouvoir.
"Dans leur ensemble, ces travaux témoignent de la vitalité de la peinture et affirment l'indépendance de cette dernière, offrant un aperçu de l'esprit de notre temps", résume M. Bassetti.
"Peintres. Une exploration de la peinture contemporaine en Suisse romande" est à découvrir du 28 mai au 27 août 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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