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Suisse

Paix en Colombie: Alain Berset se montre modérément optimiste

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Le président de la Confédération Alain Berset a rencontré jeudi l'ancien commandant des FARC, Rodrigo Londono Echeverry. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le président de la Confédération Alain Berset s'est montré modérément optimiste quant à l'avenir de la Colombie, interrogé jeudi à Bogotá par Keystone-ATS. La Suisse accompagne la mise en oeuvre de l'accord de paix négocié en 2016 entre le gouvernement et les FARC.

A l'occasion de sa visite d'Etat, Alain Berset a rencontré les parties ayant négocié l'accord de paix. Une rencontre a également eu lieu avec la guérilla ELN. La Suisse accompagne, avec l'Allemagne, la Suède et l'Espagne, les efforts de paix entre ces parties.

Les négociations sont très compliquées, a expliqué M. Berset. Mais il y a une volonté d'aller de l'avant.

Jeudi après-midi (heure locale), une rencontre avec le président colombien Gustavo Petro était également au programme. Un accord sur la conservation en Suisse d'une copie numérique de sécurité des documents de la Commission de la vérité colombienne doit être signé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"The Deal": quand la diplomatie devient un thriller

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Les deux premiers épisodes de "The Deal", la série du cinéaste lausannois Jean-Stéphane Bron sur le nucléaire iranien, sont projetés lundi soir sur la Piazza Grande à Locarno. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Avec "The Deal", projeté sur la Piazza Grande du Festival de Locarno, le réalisateur lausannois Jean-Stéphane Bron signe une série sur les négociations autour du nucléaire entre les USA et l'Iran vers 2015. Un projet né d'un goût marqué pour les coulisses du pouvoir.

C'est un pari ambitieux que Jean-Stéphane Bron a relevé: reconstituer, dans une série de fiction, les discussions ultra-sensibles autour du programme nucléaire iranien. "J'ai toujours été fasciné par les coulisses", a-t-il confié à Keystone-ATS quelques jours avant le début du Festival de Locarno. "Ce qui se passe hors-champ dit souvent bien plus que les conférences de presse."

Une négociation en huis clos

L'idée de "The Deal" a germé dès les négociations menées en Suisse romande et qui ont abouti à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015. Le réalisateur se demande comment un compromis de cette ampleur se construit-il, loin des caméras? "Je me souviens de ces images de journalistes assis dans les couloirs des hôtels, attendant qu'on leur dise quelque chose... J'ai eu envie de raconter ce qui se joue de l'autre côté des portes closes."

La série, coproduite par la RTS et Arte, concentre sur dix jours l'essentiel de ces négociations marathons dans un hôtel genevois, créé avec des images tournées dans cinq hôtels différents. "En réalité, les rounds se sont étalés sur deux ans. On a condensé le tout dans une dramaturgie resserrée," explique Jean-Stéphane Bron. Le résultat: une plongée en apnée dans un huis clos tendu, où chaque geste et chaque silence comptent.

Pour bâtir son scénario, le cinéaste a croisé les récits disponibles dans la presse internationale, les mémoires de diplomates comme celles de Wendy Sherman ("Not for the faint of heart"/"A déconseiller aux âmes sensibles") et les analyses d'experts. "Pas d'accès aux sources internes, mais un tissu assez dense de témoignages indirects, de chercheurs notamment, qui nous a permis de recréer des situations crédibles", a-t-il dit.

Ni bons ni méchants

L'un des défis majeurs était d'éviter une lecture manichéenne du conflit. "L'Iran est souvent caricaturé dans les fictions occidentales, regrette le cinéaste romand. Nous avons voulu donner à voir une complexité réelle, humaine, dans chaque camp."

Le point d'ancrage: un personnage de diplomate suisse, observateur neutre et pivot du récit. "On est vraiment dans une tentative de compréhension de l'autre," insiste-t-il. "C'est aussi ça, la diplomatie: se mettre dans les chaussures de l'adversaire pour entrevoir un compromis."

Un tournage discret

Si la série s'autorise une réinvention narrative, notamment avec une histoire d'amour imaginaire, elle a été tournée dans une grande discrétion. "Pas pour cacher quoi que ce soit," précise Jean-Stéphane Bron, "mais afin d'éviter toute pression politique ou diplomatique, notamment pour les acteurs iraniens."

Tous les comédiens incarnant des membres de la délégation iranienne vivent en exil. "C'était un choix pragmatique. Il aurait été trop délicat de faire jouer des rôles aussi sensibles à des acteurs vivant encore en Iran", estime le réalisateur.

Le mot "deal", entre deux mondes

Le titre de la série, "The Deal", semble résonner avec la rhétorique commerciale du président américain Donald Trump. Jean-Stéphane Bron s'en amuse: "Pour Trump, un deal, c'est imposer par la force. Nous, on raconte un deal fondé sur l'écoute, la diplomatie, la subtilité."

La série devient ainsi un témoignage d'une époque révolue. "Entre 2013 et 2015, on est juste avant le basculement," observe le réalisateur. "Avant le Brexit, avant Trump, avant le retour de la loi du plus fort."

Un regard de documentariste

Jean-Stéphane Bron n'en est pas à sa première incursion dans les coulisses du pouvoir. Du "Génie helvétique" (2003) à "L'expérience Blocher", il filme avec patience la parole politique. "J'ai passé des milliers d'heures dans des salles de négociation, à observer les corps en action, les échanges tendus, les silences."

Cette expérience nourrit sa mise en scène: "Je savais comment les corps bougent, comment la parole s'incarne dans l'espace. Faire venir une voiture officielle dans une fiction, c'était presque naturel pour moi, parce que je l'avais déjà vue arriver mille fois dans la réalité."

Les deux premiers épisodes seront diffusés sur la Piazza Grande le lundi 11 août. Les quatre épisodes suivants, d'une durée de 46 minutes chacun, seront à découvrir le lendemain à La Sala, dans la section "Fuori concorso" en première mondiale. "The Deal" sera disponible dès le 13 août sur Play RTS, puis diffusée chaque jeudi soir dès le 28 août sur RTS 1.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Jocelyn Gourvennec est le nouveau coach de Servette

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Nouveau coach des Grenat, Jocelyn Gourvennec a assisté au nul entre Servette et GC à la Praille (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Servette a trouvé le successeur de Thomas Häberli, licencié il y a une semaine. Le club genevois a engagé comme nouveau coach le Français Jocelyn Gourvennec.

Le Breton de 53 ans était jusqu'en mars 2024 au FC Nantes, mais a dû quitter le club après seulement trois mois et demi en raison d'un manque de succès. Auparavant, il avait déjà entraîné Lille, Guingamp et les Girondins de Bordeaux. à chaque fois en Ligue 1.

Après le départ de Häberli, l'entraîneur adjoint Bojan Drmic et l'entraîneur des attaquants Alexandre Alphonse ont assuré l'intérim, mais le redressement sportif espéré ne s'est pas produit. En milieu de semaine, Servette s'est incliné 3-1 à domicile contre Utrecht lors du match aller du troisième tour de qualification de l'Europa League. Dimanche contre les Grasshoppers, il a à nouveau manqué quelque chose. Servette a raté un penalty et n'a égalisé que tardivement pour un nul 1-1.

Avant ce nul face à GC, Servette avait perdu quatre fois de suite, encaissant en moyenne plus de quatre buts par match. Gourvennec, qui a failli devenir entraîneur d'YB la saison dernière, doit désormais trouver le moyen de sortir de la crise avec le vice-champion de Suisse en titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Roland Collombin, qui souffre d'un cancer, se dit confiant

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Roland Collombin avait remporté la médaille d'argent au jeux Olympiques de Sapporo en 1972, battu par un autre Suisse, Bernhard Russi (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'ancien champion suisse de ski alpin Roland Collombin, qui souffre d'un cancer, s'est fait retirer récemment une tumeur du foie. Dans un entretien diffusé lundi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia, il se dit confiant, mais fait part de sa peur de la mort.

"J'ai peur de mourir, car la vie est si belle et ne devrait pas s'arrêter", déclare le Valaisan de 74 ans.

L'annonce du cancer est tombée l'année passée. "Tout a commencé par des problèmes au niveau de la gorge", explique Roland Collombin, qui toussait souvent et est allé consulter un médecin. "On m'a diagnostiqué un cancer au niveau de la gorge et, malheureusement, il était évident que le foie était également touché".

A Kitzbühel en janvier

Une chimiothérapie a suffi pour la gorge, mais pas pour le foie, ajoute-t-il. Une petite partie de son foie a donc été retirée. "Le foie fonctionne bien. Je suis confiant", poursuit le Bagnard.

Les trois semaines d'hôpital ont été "un véritable enfer", indique-t-il. Il a pu quitter l'hôpital vendredi et se repose désormais en Valais. Il doit encore subir une nouvelle chimiothérapie. "Tout le monde est optimiste, mais je n'ai aucune garantie, surtout à 74 ans".

Roland Collombin prévoit de se rendre en janvier aux courses de la Coupe du monde à Kitzbühel, où il a remporté la descente en 1973 et 1974. "Je suis partant pour une fête du ski, quel que soit mon état".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Valais: SalorStratos n'a jamais volé aussi haut

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Le Neuchâtelois Raphael Domjan n'a toujours pas atteint son rêve: atteindre les 10'000 mètres d'altitude avec son prototype (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'équipe de SolarStratos a réussi dimanche le plus haut vol solaire et électrique de son histoire. Raphaël Domjan est parvenu à atteindre 8224 mètres d'altitude, selon les données GPS transmises par son équipe. Le record mondial (9235 m.) n'a toutefois pas été battu.

Ce vol de quatre heures et demie s'est déroulé au départ de l'aéroport de Sion. Raphaël Domjan est parvenu à monter à plus de 8000 mètres avec son HB-SXA en profitant des courants thermiques estivaux, confirme la cellule communication de SolarStratos.

Raphaël Domjan n'a cependant pas atteint son objectif de devenir le premier pilote à dépasser les 10'000 mètres d'altitude. L'équipe de SolarStratos va donc devoir remettre l'ouvrage sur le métier. Une tentative pourrait encore avoir lieu, ces prochains jours.

Avec ce vol à 8224 mètres au-dessus du niveau de la mer - altitude atteinte sur le coup de 17h25 -, le pilote neuchâtelois a tout de même largement amélioré sa meilleure marque de plus de 1600 mètres. Elle était jusque-là de 6589 mètres.

"Cette tentative, ce n’était pas un simple copié-collé de celle de l'été 2024", soulignait Raphaël Domjan, avant le vol. "Beaucoup de travail a été accompli, avec notamment une capacité de batteries augmentée et la nouvelle hélice à pas variable, plus performante pour les vols d’altitude."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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