Suisse
Berset salue le rôle des femmes pour la paix au Conseil de sécurité
Les femmes sont incontournables pour une paix durable. Pour son premier discours au Conseil de sécurité de l'ONU à New York, le président de la Confédération Alain Berset a appelé mardi à garantir "un soutien politique clair" et des ressources pour leur participation.
"La paix durable sera construite par et avec les femmes, ou n'existera simplement pas", a-t-il affirmé lors d'un débat pour anticiper les 25 ans, dans deux ans, de la résolution "Femmes, paix et sécurité". Plusieurs études montrent la corrélation entre la participation de celles-ci dans les processus pour mettre un terme aux conflits et la durabilité de la paix.
M. Berset dit l'avoir vérifié dans ses visites officielles. Il a rendu hommage à la société civile, notamment aux activistes pour la paix et au mouvement féministe, qui avaient oeuvré pour la résolution.
Selon le Fribourgeois, l'application de ce texte constitue "une tâche quotidienne". Les conflits ou la situation en Ukraine, en Afghanistan, en Syrie et au Yémen en sont des exemples.
M. Berset en a appelé à la responsabilité du Conseil, mais aussi de chaque Etat, pour oeuvrer à augmenter la participation des femmes pour la paix. Plus de 100 pays, dont la Suisse, ont lancé un plan d'action national sur cette question.
Rencontre avec Guterres
Mais les problèmes ne sont de loin pas réglés. "Les femmes sont souvent les premières cibles de violence, de discours haineux, de menaces et de représailles", déplore le président de la Confédération. Tout comme d'abus sexuels.
Difficulté plus récente qu'il avait déjà relevée lundi devant la Commission de la condition de la femme à l'ONU, M. Berset a alerté sur les nouvelles violences, celles observées dans l'écosystème numérique. Toutes ces violences "sont structurelles et aucun pays, aucune société, n'est à l'abri", a-t-il souligné à la veille de la Journée internationale des droits des femmes. Et de mentionner les efforts menés en Suisse.
Au Conseil de sécurité, Berne copréside avec les Emirats arabes unis le groupe informe d'experts sur "Femmes, paix et sécurité". M. Berset a demandé d'accélérer l'application de la résolution, notamment en augmentant le financement et le personnel et en lançant des politiques adaptées.
A New York, il a aussi préparé la présidence suisse du Conseil en mai prochain, sous la thématique de la protection des civils. Lundi, le président de la Confédération en avait parlé avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Réponse plurielle à des crises multiples
Il avait également abordé l'importance de la Genève internationale. Ou plutôt "des Genèves internationales", selon ses déclarations lors d'une conférence publique la semaine dernière dans laquelle le conseiller fédéral avait partagé ses réflexions sur le rôle international de la Confédération.
Face aux nombreuses crises qui désormais ont lieu en même temps, la réponse doit être plurielle, dit M. Berset. Il avait répété en termes clairs son opposition ferme à une exportation ou une réexportation d'armes en Ukraine. "Ce serait une erreur", avait-il estimé, convaincu qu'un pays comme la Suisse "a peut-être un rôle différent" à honorer sur la scène internationale.
Dans tous les cas, il ne faut pas changer d'approche au milieu de cette crise ukrainienne, selon lui. Et de mettre en garde sur les effets d'une nouvelle politique sur cette question pour la Genève internationale. Deux jours plus tard, le numéro deux de la diplomatie russe Sergueï Riabkov avait d'ailleurs dit à la presse à Genève que l'importance de la Genève internationale "fait partie du passé" en raison des sanctions suisses.
Le président de la Confédération ne comprend pas ceux, y compris en Suisse, qui s'abandonnent à une "ivresse de la guerre". Et, tout en dénonçant les violations perpétrées par Moscou en Ukraine, d'ajouter qu'il fait partie de ceux qui pensent qu'il ne faut pas "écraser" la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Accords Suisse-UE: des mesures possibles contre le dumping salarial
Des mesures sont possibles pour empêcher le dumping salarial en Suisse avec les nouveaux accords finalisés en décembre par Berne et Bruxelles, estime le directeur de l'Union patronale suisse (UPS). Il évoque plusieurs pistes lundi dans les journaux du groupe CH Media.
Le directeur de l'UPS Roland Müller cite par exemple des interdictions de travail pour les entreprises dont il est prouvé qu'elles ne respectent pas les règles suisses. Un blocage des paiements des donneurs d'ordre en Suisse aux entreprises européennes qui pratiquent le dumping salarial est également possible, ajoute-t-il.
"Il est également question de renforcer [...] l'accréditation pour les entreprises des branches de la construction, prouvant qu'elles respectent toutes les règles", poursuit M. Müller.
Plus de 50 réunions
Le directeur de l'UPS relève également que les discussions entre les partenaires sociaux et le Secrétariat d'État à l'économie (SECO) portent sur des questions techniques, comme la proportionnalité des mesures. Plus de 50 réunions ont eu lieu jusqu'à présent, ajoute-t-il. "Je pars du principe que nous trouverons des solutions dans de nombreux domaines".
L'UPS a salué les nouveaux accords entre la Suisse et l'Union européenne (UE) conclus à la fin décembre. La conclusion de ces négociations marque une étape importante, a alors fait savoir l'organisation.
L'UPS ne pourrait pas les soutenir, "s'il y avait des interventions dans le marché du travail flexible qui n'ont rien à voir avec les entreprises européennes qui détachent leurs employés" en Suisse, indique M. Müller dans l'entretien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
L'Ouest lausannois se dote d'une nouvelle permanence pédiatrique
Un nouveau centre médical a ouvert ses portes à Crissier. La permanence pédiatrique Nord-Sud prend les enfants en charge sans rendez-vous, lorsque le patient nécessite des soins en ambulatoire. La structure à un mi-chemin entre un cabinet pédiatrique et un hôpital.
L’Ouest lausannois se dote d’une nouvelle permanence pédiatrique. La structure est dédiée à la prise en charge des enfants malades ou qui ont été victimes d'un accident et cela sans rendez-vous. La permanence pédiatrique Nord-Sud est un mi-chemin entre un cabinet pédiatrique et un hôpital : l’ensemble des investigations et des traitements sont réalisés sur place. Pour le directeur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte, il s’agit de répondre aux besoins et aux attentes de la population car les structures hospitalières sont saturées.
Le centre comprend notamment une radiologie, un laboratoire et une équipe de pédiatres spécialisés. Un nouvelle structure qui permet notamment de pallier la pénurie de pédiatre.
"Décharger les hôpitaux et raccourcir les délais d’attentes."
Pour le directeur de l'Ensemble hospitalier de la Côte, c’est au système de santé de s’organiser pour répondre aux besoins de la population.
Le nouveau centre est organisé pour prendre en charge jusqu’à une centaine de patients par jour. Pour le Dr David Longchamp, pédiatre et intensiviste, elle va permettre de faciliter l’accès aux soins et de désengorger certaines structures hospitalières.
La permanence est ouverte 7 jours sur 7, de 9h à 19h30 en semaine, le samedi matin et le dimanche après-midi.
Rappelons que l’application mobile Medigo permet de suivre l’occupation en temps réel des centres d’urgences.
Suisse
Favoriser le climat en mangeant plus sainement
Les recommandations nutritionnelles de la Confédération peuvent notablement contribuer à atteindre les objectifs climatiques de la Suisse, montre une analyse de Greenpeace et du WWF. A condition de privilégier les aliments les plus respectueux de l'environnement.
Le Conseil fédéral s'est fixé pour objectif de réduire l'empreinte carbone de l'alimentation de 25% d'ici 2030 par rapport à 2020 et d'au moins deux tiers d'ici 2050, rappellent lundi les deux organisations écologistes. En septembre 2024, la Confédération a publié de nouvelles recommandations nutritionnelles qui tiennent compte de critères liés non seulement à la santé mais aussi à l'environnement.
Sur mandat de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse, les spécialistes des écobilans d'ESU-Services ont analysé dans quelle mesure cette nouvelle pyramide alimentaire permet d'atteindre l'objectif de la Confédération.
Grande marge de manoeuvre
Le calcul compare l'impact de la consommation moyenne suisse actuelle avec le "Planetary Health Diet" - un régime élaboré par une équipe internationale de scientifiques pour permettre une alimentation saine et respectueuse de l'environnement dans le monde - ainsi qu’avec deux variantes de la nouvelle pyramide alimentaire (minimale et maximale).
Deux scénarios ont été pris en compte dans les recommandations nutritionnelles suisses, car il existe une grande marge de man½uvre. Pour la viande par exemple, la quantité recommandée se situe entre zéro et 360 grammes par semaine.
Le calcul tient compte d'une variante maximale, dans laquelle tous les aliments particulièrement néfastes pour l'environnement - notamment la viande et les produits laitiers - sont consommés dans la quantité maximale recommandée. La variante minimale se base sur l'application la plus écologique des recommandations, c’est-à-dire une alimentation végétarienne, sans viande ni poisson.
Variante minimale la plus bénéfique
Les calculs indiquent qu'une alimentation conforme à la variante minimale des recommandations nutritionnelles contribuerait de manière importante à une alimentation respectueuse de l'environnement et aux objectifs climatiques de la Confédération.
Cette alimentation a un impact sur le climat deux fois moins lourd qu’une alimentation avec la variante maximale et deux fois et demie moins important que l'alimentation actuelle. Elle a même moins d'impact sur le climat et l'environnement que le "Planetary Health Diet".
Accords contraignants nécessaires
Pour réduire l'impact de l'alimentation, les individus et les ménages ne sont pas seuls en cause. Les autorités politiques et les acteurs économiques portent également une responsabilité, constatent les deux ONG. Un changement nécessite des mesures concrètes de la part de chacun d’entre eux.
Il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations actuellement mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. Pour cela, des accords contraignants sont nécessaires.
"Les autorités politiques et le commerce de détail fixent des conditions-cadres qui déterminent la manière dont nous nous alimentons", notamment en consommant trop de viande et de produits laitiers, souligne Mariella Meyer, spécialiste de l'alimentation durable au WWF, citée dans le communiqué.
Politique agricole 2030
"L'analyse montre qu’un système alimentaire respectueux de l'environnement est possible dans le cadre des recommandations alimentaires", appuie Barbara Wegmann, experte en consommation chez Greenpeace Suisse.
"Reste à savoir si la politique, le commerce de détail et de gros et les consommateurs sont prêts à prendre des mesures courageuses et cohérentes pour que ce changement de consommation soit possible. A cet égard, la politique agricole 2030 est une grande opportunité", dit-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Gerhard Pfister critique l'appel à la démission de l'UDC
Le président du Centre Gerhard Pfister critique la demande de démission de l'UDC concernant Viola Amherd. Le parti conservateur a exigé samedi le retrait de la conseillère fédérale, lui reprochant de fixer de mauvaises priorités pour l'armée.
Pour Gerhard Pfister, cette "culture" consistant à demander la démission d'un ministre en fonction est contraire aux institutions suisses. Elle est en outre infondée. Viola Amherd a remporté plusieurs succès dans son département, a déclaré le conseiller national zougois au journal télévisé de la RTS dimanche soir.
Et de rappeler l'achat d'un nouvel avion de combat ainsi que l'augmentation du budget de l'armée. Questionné sur les reproches visant la ministre centriste, Gerhard Pfister a rappelé que le Département fédéral de la défense (DDPS) menait environ 4000 projets différents.
Il reconnaît que le Parlement a un droit de regard. "Certains projets sont effectivement complexes", a-t-il dit. "Il faut voir comment améliorer le management des projets."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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