Culture
Le mudac à Lausanne propose un aller et retour dans l'espace
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La nouvelle saison du mudac "Space is the place" débute vendredi sur le site de Plateforme 10 à Lausanne. A travers deux expositions et un riche programme d'événements, elle aborde les relations complexes entre le cosmos et la planète Terre. A découvrir jusqu'au 4 février.
La saison du Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac) "Space is the place" réunit les travaux de designers, artistes, auteurs de science-fiction ainsi que d'autres acteurs autour des enjeux extra-atmosphériques. Son objectif: réunir sciences et culture.
"Les deux expositions dialoguent dans des directions différentes", proposant un aller et retour vers l'espace, a expliqué la commissaire Marie Pok. Directrice du Centre d'innovation et de design (CID) au Grand Hornu en Belgique, elle a produit l'une d'elles, "Cosmos", avec l'astrophysicien Thomas Hertog.
Poussière lunaire
"Nous sommes partis d'un constat tout simple: la fascination pour la beauté des objets célestes et pour celle de l'architecture mathématique qui se cache derrière l'univers", a-t-elle raconté.
"Cosmos" examine l'univers depuis la terre: système solaire, trous noirs, nébuleuses, exoplanètes, ondes gravitationnelles, Big Bang, etc. Et s'incarne dans divers projets de design ou d'architecture.
L'exposition invite ainsi à une réflexion esthétique sur le temps et l'espace, les origines et les fins. A l'instar de cette installation évoquant l'odeur de la poussière lunaire, rapportée par Apollo 12 en 1969 ou de ce Requiem pour une étoile en train de disparaître.
Manipuler la planète
Dans la deuxième exposition, "Terra", le regard se retourne vers la terre. L'exposition examine les promesses techno-scientifiques de contrôle absolu et de manipulation de la planète. Héritées des Lumières, elles ont été largement accélérées par les révolutions industrielles et plus récemment par la géoingéniérie.
"Moment décisif de l'histoire, la conquête spatiale a permis de s'externaliser de la terre. De la croyance par les sens, nous sommes passés à la croyance par les sciences", a expliqué Jolanthe Kugler, commissaire de "Space is the place" devant la première photo de la Terre prise de la Lune.
Cartes et interventions humaines
L'exposition décrit les outils de design pour objectiver la Terre, a ajouté son collègue Scott Longfellow, présentant une partie consacrée à la cartographie. "Avant Newton, on se demandait comment on tenait sur ses pieds de l'autre côté de la Terre et longtemps on a cru que la planète n'était habitée que d'un côté", a-t-il décrit.
Puis, au travers d'installations, les artistes s'interrogent sur la pensée systémique, le modèlement par l'aménagement du territoire pour anticiper les phénomènes naturels. Dans leurs réflexions également, les projets de géoingéniérie qui proposent de réagir au nouveau régime climatique par des interventions artificielles à l'échelle planétaire, tel l'ensemencement de nuages, pratiqué notamment en Chine.
Satellites zombies
A côté des deux expositions, le visiteur pourra découvrir l'installation Hystérésia, une station d'écoute installée à l'extérieur du mudac qui capte les ondes résiduelles de 31 satellites zombies. A signaler également la silhouette lumineuse d'un astre sur la façade ouest du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) voisin.
En parallèle, la Cinémathèque suisse présentera jusqu'au 29 octobre un vaste cycle de plus de 32 films consacré à l'exploration spatiale au cinéma.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Après 17 ans à sa tête, Ruth Gantert quitte "Viceversa Littérature"
Ruth Gantert quittera la direction artistique du magazine "Viceversa Literature" et du portail en ligne du même nom à la fin du mois d'août, après 17 ans d'activité. Elle a confirmé jeudi à Keystone-ATS la nouvelle, annoncée ces derniers jours par cültür.ch.
Mme Gantert a rendu publique sa démission fin mai, lors des Journées littéraires de Soleure, en présentant le dernier numéro qu'elle a dirigé, "In bilico", de la revue trilingue "Viceversa Literature", rapporte le portail en ligne cültür.ch.
Parallèlement à la revue, fondée en 2007, un portail en ligne du même nom promeut depuis près de 13 ans la littérature suisse dans les trois langues nationales et met en valeur sa richesse. Ce sont là deux projets de l'association Service de Presse Suisse (SPS) dont Ruth Gantert est, jusqu'à la fin du mois d'août, la directrice artistique.
"Je fais ce travail depuis longtemps et je pense qu'il est bon que la direction soit reprise par des jeunes", explique Ruth Gantert à Keystone-ATS.
Fin des subventions de l'OFC
Une décision qui, outre la volonté de faire de la place aux jeunes, est motivée par la situation financière du SPS qui s'est vu supprimer les subventions de l'Office fédéral de la culture (OFC), qui lui apportait "près de la moitié de notre budget". Un budget général d'environ 300'000 francs suisses, précise Ruth Gantert.
Quitter "Viceversa Literature" après 17 ans "est quelque chose de très émouvant, j'y ai travaillé pendant beaucoup d'années avec énormément de passion », a déclaré Mme Gantert, ajoutant qu'elle restait confiante quant à l'avenir du magazine et du portail.
La personne qui succédera à Ruth Gantert est déjà connue. Elle n'a toutefois pas encore été annoncée officiellement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'audacieuse Theodora a fait vibrer Montreux
La "Boss Lady" Theodora a enflammé la scène Spotlight mercredi soir au Montreux Jazz Festival (MJF). L'énergie flamboyante et le charisme de l'artiste ont fait danser les quelques chanceux qui avaient pu obtenir un billet.
Montreux l'attendait impatiemment et, pour l'occasion, avait adapté l'accès à sa nouvelle scène gratuite. Ainsi, fait inédit dans l'histoire du MJF pour un concert "off", une billetterie avait été mise en place. Les 550 billets disponibles avaient disparu en quelques minutes.
Le coupable ? Le succès fulgurant de Theodora qui, depuis un an, ne cesse de surprendre: quatre concerts à guichets fermés au Zénith de Paris, Flamme de la révélation féminine de l'année ou encore disque d'or pour son projet "Bad Boy LoveStory (BBL)", plus tard augmenté en "Mega BBL" - ce sigle désignant une opération chirurgicale visant à augmenter le volume des fesses.
"Mwa, c'est Big Boss Lady, ça fait même pas un an, j'suis un cas d'étude pour tous les labels. Ils me voyaient en folle mais tout est possible à celui qui croit", écrivait l'artiste âgée de 21 ans sur Instagram, quelques jours avant son concert au MJF.
Une tenue aux couleurs helvétiques
Mercredi soir sur scène, la native de Lucerne, vêtue d'un t-shirt orné du drapeau suisse, a secoué le public, l'entraînant sur tous les rythmes, entre hyperpop, RnB, hip-hop, rap, mais aussi shatta ou encore bouyon.
"Je suis grave contente d'être avec vous ce soir. On m'a dit que j'étais trop attendue", a-t-elle lancé entre deux sons. Très proche de son public sur les réseaux sociaux, l'artiste l'est aussi en concert. "Je n'ai presque plus de voix. Je suis au bout de ma vie, mais je ne pouvais pas vous faire ça. Aujourd'hui, c'est important que vous chantiez avec moi", a-t-elle encore confié.
Devenu viral en novembre dernier, l'audacieux "Kongolese sous BBL" a aisément trouvé écho auprès du public, pour la plupart en dessous de la trentaine. La jeune chanteuse lausannoise Marie Jay, qui s'emparera elle-même de la scène Spotlight vendredi, a d'ailleurs été aperçue dans la foule.
De l'audace à la douceur
En véritable "BBL Mommy", la chanteuse franco-congolaise a enchaîné les hits de son dernier album: "243km/h", "Do U Wanna?", "Mon Bébé" ou encore "Zou Bisou", son featuring avec Jul. Véritables pauses mélancoliques, "Ils me rient tous au nez" et "Les Oiseaux rares", son duo avec Juliette Armanet, sont venues adoucir les ardeurs du public.
Au Montreux Jazz Festival, Theodora aura charmé un public conquis d'avance, entre "twerk", "claps" et "punchlines". Inutile de rappeler qui est la "Boss Lady" comme elle le clame elle-même dans l'un de ses textes: "Ma salle est pleine à craquer et la tienne est vide. Je vais lancer des carrières comme des Billie Jean."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Barrage de Mauvoisin: exposition photo à découvrir en plein air
Jusqu'au 5 octobre, l’exposition annuelle de photographie du Musée de Bagnes, présentée sur le barrage de Mauvoisin, accueille le travail de l’artiste française Camille Llobet. Trente photographies, grand format et recto verso, ont été installées le long des 520 mètres du couronnement du barrage.
Camille Llobet a choisi d'explorer en photo les moraines de la Mer-de-Glace située dans le massif du Mont Blanc. Amoncellements de débris rocheux, mouvants et bruyants, laissés par le retrait glaciaire, les moraines sont constituées de sédiments hétérogènes, qui recouvrent petit à petit les glaciers alpins d’un manteau gris. Ces derniers sont nommés glaciers noirs.
A travers des compositions tantôt macroscopiques, tantôt panoramiques, l’artiste révèle un paysage minéral, ponctué de rares silhouettes ou végétaux. "Exemptées de repère d’échelle, les photographies invitent à suivre du regard les strates et parois sableuses de cette brèche désertée par la glace"; résume Mélanie Roh, la conservatrice du Musée de Bagnes et du patrimoine.
"L’artiste oeuvre dans des conditions de lumière et de silence qu'elle a choisies comme la douce luminosité de l’aube d'un soir d’été, ou celle, plus pâle, de l'automne", poursuit-elle. Ces tonalités particulières révèlent les détails du grain et des lignes, et rendent compte d’une perception presque tendre et tactile.
L'exposition est visible quotidiennement jusqu'au 5 octobre. L'entrée y est gratuite.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La douceur de London Grammar au Montreux Jazz Festival
La douceur de la musique pop alternative de London Grammar combinée à la puissance électronique des Australiens de Rüfüs Du Sol a fait des vagues mardi soir au Montreux Jazz Festival. Les deux groupes ont joué l'un après l'autre sur la scène du lac.
Malgré un temps plutôt frais par rapport à la chaleur d'il y a quelques jours, les deux concerts se sont déroulés à guichets fermés. Le cadre de la scène du lac couplé au mélange de pop et d'électronique de London Grammar invitait les spectateurs à un véritable voyage introspectif.
Beaucoup de "vieilles" chansons
London Grammar a largement puisé dans les chansons de son premier album 'If You Wait' (2013), avec lequel il a connu un grand succès et remporté plusieurs prix. Le concert a débuté avec l'un des titres emblématiques de l'album, 'Hey Now', où l'étendue vocale de la chanteuse Hannah Reid est clairement mise en évidence.
Sa voix, aussi délicate qu'hypnotique, a transporté le public. Les premières notes de clavier reconnaissables de "Nightcall" ont pris le relais, ce à quoi le public a répondu par des cris.
Alors que la chanteuse attaquait "Wasting my young years", elle a demandé de l'aide au public pour réussir le dernier couplet un peu haut, expliquant qu'elle avait attrapé un rhume. Mais elle n'a eu aucun problème pour entonner à la perfection le couplet qu'elle redoutait le plus.
Le groupe a ensuite présenté certains des titres de son quatrième et dernier album, "The Greatest Love", sorti en septembre 2024. Certains d'entre eux, comme "House", sont faits pour être chantés avec le public.
Troisième fois à Montreux
C'était la troisième fois que le trio britannique se produisait au Montreux Jazz Festival, la seule étape suisse de sa tournée. "La première fois que nous avons joué à Montreux est gravée dans ma mémoire", a déclaré Hannah Reid pendant le concert, ajoutant qu'on lui avait expliqué que sa prestation serait importante pour sa carrière.
London Grammar a conclu sa prestation d'un peu plus d'une heure avec 'To lose your head', une belle transition un peu plus électronique, qui a préparé le public à la musique de Rüfüs Du Sol, qui suivait sur la scène.
Rüfüs Du Sol déchaîne le public
A nouveau un trio, mais autre registre avec les Australiens de Rüfüs Du Sol, qui ont débarqué à Montreux avec leur musique électronique. Les lauréats du Grammy Awards du meilleur enregistrement dance en 2022 pour la chanson "Alive" se sont présentés vêtus de noir et portant des lunettes de soleil, alors qu'il faisait déjà nuit.
Le claviériste Jon George, le batteur James Hunt et le chanteur Tyrone Lindqvist se sont répartis sur toute la longueur de la scène pour la transformer en véritable piste de danse avec des lumières stroboscopiques, des distorsions de micro et des rythmes puissants.
Le sommet de leur prestation a été atteint avec " Innerbloom ", un titre extrait du deuxième album " Bloom " (2016). Avec un mélange de sons électroniques combinés à la batterie ainsi qu'au chant, Rüfüs Du Sol a été convaincant dans sa performance en direct.
Leur cinquième album 'Exhale' est sorti l'année dernière et c'est avec une chanson tirée de celui-ci, 'Music is better', qu'ils ont clôturé le concert, au milieu de lumières rouges et orange.
Mercredi soir, le trio australien se produira à la patinoire en plein air Dolder de Zurich dans le cadre du festival ZOA City (Zurich Openair City). Quant au Montreux Jazz Festival, il se poursuit jusqu'au 19 juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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