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Une experte de l'ONU dénonce "l'obstructionnisme" de Moscou

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La rapporteuse spéciale de l'ONU sur la Russie dénonce les tentatives du gouvernement de Vladimir Poutine de dissuader une collaboration avec elle (archives). (© KEYSTONE/AP/Kristina Kormilitsyna)

La rapporteuse spéciale de l'ONU sur la Russie, Mariana Katzarova, dénonce les "tentatives d'obstructionnisme" de Moscou. Jeudi à Genève, elle a appelé la communauté internationale à continuer à faire pression pour la libération des détenus politiques.

"Cela a été une mission difficile", a affirmé la Bulgare pour son premier discours devant le Conseil des droits de l'homme. Elle accuse la Russie d'avoir tenté de dissuader les autres mécanismes onusiens de collaborer avec elle.

Malgré l'interdiction d'accès au territoire russe, elle dit avoir reçu des indications de près de 200 sources à l'intérieur et à l'extérieur du pays. "Je les applaudis", a-t-elle insisté en parlant des interlocuteurs qui ont souhaité dialoguer avec elle malgré la possibilité d'être détenus, torturés ou tués.

En raison des menaces de représailles contre ces personnes, elle ne dévoilera pas leur identité. Malgré toutes ces difficultés, le volume d'indications montre l'importance "des défis des droits humains auxquels la société russe fait face actuellement", a ajouté M. Katzarova. "La situation est grave en Russie aujourd'hui", a-t-elle encore dit.

Dans son rapport dévoilé lundi, elle affirmait qu'elle s'est même "significativement détériorée" dans le pays depuis le début de la guerre en Ukraine. Elle dénonçait notamment l'augmentation des condamnations "politiquement motivées". Rien que l'année dernière, 513 personnes ont été poursuivies pour ce type de charges et 198 affaires ont été lancées cette année.

Renouvellement attendu

Le chiffre atteint plus de 3000 depuis une vingtaine d'années. Les lourdes condamnations prononcées récemment contre les opposants Alexeï Navalny et Vladimir Kara-Murza sont inquiétantes en termes "d'instrumentalisation du système judiciaire pour des objectifs politiques", selon le rapport.

La rapporteuse spéciale demandait d'abolir toutes les législations qui violent les droits humains, comme celles sur les "agents étrangers", sur la "désinformation" contre l'armée russe ou "le discrédit" de celle-ci. Des centaines de personnes ont été affectées. Et le recours à la torture reste largement répandu dans les prisons, selon le rapport.

Le mandat de Mme Katzarova, lancé il y a un an par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, dérange lui Moscou, première grande puissance à être autant exposée devant l'instance onusienne. Or, la Russie, suspendue comme membre, fait activement campagne pour tenter de récupérer son siège lors de l'élection prévue en octobre à l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Jeudi, elle n'a pas souhaité répondre à la rapporteuse à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tsahal débute une "vaste opération terrestre" à Gaza

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Une "vaste offensive terrestre" est en cours à Gaza. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

L'armée israélienne a annoncé dimanche lancer de "vastes opérations terrestres" dans la bande de Gaza, en parallèle de négociations indirectes à Doha pour obtenir un cessez-le-feu. Tsahal avait intensifié ses bombardements samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Neuf Suisses en lice en qualifications à Paris

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Stefanie Vögele tenta sa chance en qualifications à Roland-Garros (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

Pas moins de neuf Suisses, dont sept femmes, seront en lice dans les qualifications de Roland-Garros qui démarrent lundi.

Parmi eux figure une "revenante", Stefanie Vögele, qui tente un retour après une pause maternité.

Vögele (35 ans), dont la dernière apparition sur le circuit principal remonte à l'été 2022, n'a pas été gâtée par le tirage au sort. Elle se mesurera au 1er tour de ces qualifications à la tête de série no 12, l'Allemande Ella Seidel. L'Argovienne a disputé un seul match depuis son "comeback", dans un ITF à Lugano fin avril.

Seule Suissesse figurant parmi les têtes de série, Rebeka Masarova (no 10) se mesurera au 1er tour à l'Israélienne Lina Glushko. Simona Waltert affrontera la Chypriote Raluka Serban, Céline Naef la représentante de Taïwan Joanna Garland, Valentina Ryser l'Argentine Julia Riera, Leonie Küng l'Américaine Hanna Chang et Susan Bandecchi l'Argentine Solana Sierra (no 9).

Chez les messieurs, Jérôme Kym a été désigné tête de série no 21 des qualifications. L'Argovien en découdra au 1er tour avec l'Italien Matteo Gigante. Marc-Andrea Hüsler se frottera quant à lui au Sud-Africain Lloyd Harros, ex-no 31 du classement ATP. Dominic Stricker n'était quant à lui pas suffisamment bien classé à l'heure du "cut" pour intégrer le tableau des qualifications.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ukraine: attaque record de drones russes, une femme tuée

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Cette salve d'attaques de drones intervient à la veille d'un appel annoncé par le président américain Donald Trump avec son homologue russe Vladimir Poutine. (© KEYSTONE/AP)

La Russie a lancé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque record de drones visant de nombreuses régions d'Ukraine, dont celle de la capitale, Kiev. Une femme y a été tuée selon les autorités ukrainiennes, deux jours après des pourparlers de paix.

Cette salve d'attaques intervient à la veille d'un appel annoncé par le président américain Donald Trump avec son homologue russe Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes, civils et militaires confondus.

Vendredi, les discussions de paix russo-ukrainiennes menées à Istanbul, les premières depuis le printemps 2022, ont mis en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou et celles de Kiev, dont l'armée souffre sur le front.

S'attaquer aux causes

Vladimir Poutine, qui s'exprimait publiquement dimanche pour la première fois depuis deux jours, a insisté à la télévision d'Etat vouloir "éliminer les causes" du conflit, "créer les conditions d'une paix durable" et "garantir la sécurité de l'État russe".

Son armée, qui bénéficie "d'assez de troupes et de moyens" pour mener à bien cet objectif d'après lui, occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien qu'elle a envahi depuis février 2022.

Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie "a attaqué avec 273 drones explosifs de type +Shahed+ et des leurres", dont 88 ont été détruits, a indiqué au matin l'armée de l'air ukrainienne.

"Record"

Ce chiffre de 273 drones lancés est "un record", a déploré la vice-Première ministre Ioulia Svyrydenko, assurant que "l'objectif de la Russie est clair: continuer à massacrer des civils".

"Une femme est morte de ses blessures à la suite d'une attaque ennemie" près de Kiev, a indiqué sur Telegram le responsable de l'administration militaire régionale, Mykola Kalachnyk.

Il a fait état de trois blessés hospitalisés, dont un enfant de quatre ans.

Cette attaque a notamment touché "un immeuble d'habitation", ont dénoncé dans un communiqué les secours ukrainiens. Deux personnes ont par ailleurs été "blessées" dans une frappe de drone à Kherson (sud), selon les autorités municipales.

"Poutine veut la guerre"

Cette série d'attaques nocturnes venant de Russie a engendré une avalanche de condamnations de la part des responsables ukrainiens.

"Pour la Russie, les négociations d'Istanbul ne sont qu'une couverture, Poutine veut la guerre", a cinglé le bras droit de Volodymyr Zelensky, Andriï Iermak, chef de l'administration présidentielle.

"Voilà à quoi ressemble le 'véritable désir de paix' de Poutine", a embrayé Rouslan Stefantchouk, le président de la Rada, le Parlement ukrainien. De son côté, l'armée russe a revendiqué la prise d'une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).

Vendredi à Istanbul, les premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, n'ont pas abouti à une trêve entre les belligérants, pourtant réclamée par Kiev et ses alliés occidentaux.

Zelensky au Vatican

En l'absence d'avancée majeure obtenue - seul un échange de prisonniers a été conclu - Donald Trump a déclaré samedi qu'il parlerait par téléphone lundi à Vladimir Poutine pour évoquer une fin à la guerre, avant d'échanger avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants d'Etats membres de l'Otan.

Objectif de l'appel: "Mettre fin au 'bain de sang'", a déclaré sur sa plateforme Truth Social le président américain, qui depuis son retour à la Maison Blanche pousse Moscou et Kiev à cesser les combats.

Cet échange téléphonique "est en préparation", a confirmé samedi soir le Kremlin à l'agence d'Etat TASS.

En l'état, comme l'a montré la réunion bilatérale de vendredi, sous médiation turque, qui a duré moins de deux heures, les positions des Russes et des Ukrainiens restent inconciliables.

Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d'armes occidentales.

L'Ukraine rejette fermement ces exigences, demandant que l'armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s'en retire. Ce dont Moscou n'a pas l'intention.

Pour éviter une nouvelle invasion russe dans le futur, Kiev appelle aussi à des "garanties de sécurité" solides.

Enfin, Volodymyr Zelensky, qui a assisté dans la matinée au Vatican à la messe inaugurale du nouveau pape Léon XIV, sera reçu dans la journée par le souverain pontife, qui a évoqué dimanche l'"Ukraine martyrisée" par l'invasion russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un voilier mexicain heurte un pont à New York: deux morts

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Aucun dommage structurel n'a pour l'heure été constaté sur le pont de Brooklyn. (© KEYSTONE/EPA/PORTER BINKS)

Un navire-école de la marine mexicaine a heurté le pont de Brooklyn à New York samedi soir, faisant deux morts et 19 blessés dont deux graves. Les trois mâts du voilier se sont fracassés contre la structure emblématique.

Les passants qui profitaient d'une soirée printanière au bord de l'East River ont vu avec stupéfaction le Cuauhtémoc, se diriger toutes voiles déployées et lumières allumées vers le pont, sans que la hauteur ne permette le passage de ses mâts.

"Plus tôt dans la soirée, le grand navire Cuauhtémoc de la marine mexicaine a perdu de la puissance et a heurté le pont de Brooklyn", a posté le maire de New York Eric Adams sur X.

Il a précisé que sur les 277 personnes à bord, 19 avaient été blessées, dont deux ans un état critique, tandis que "deux autres sont malheureusement décédées des suites de leurs blessures".

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, s'est dite "très attristée" après ce "regrettable accident", dans un message posté sur X. Construit en 1982, le navire, dont la hauteur atteint 48,2 mètres, participe à de nombreux rassemblements de voiliers dans le monde.

"Panique sur le bateau"

Le navire a perdu de la puissance alors que le capitaine le manoeuvrait, le forçant à se diriger vers la culée du pont du côté de Brooklyn, a déclaré Wilson Aramboles, chef des opérations spéciales de la police de New York, lors d'une conférence de presse.

Plusieurs marins qui se trouvaient sur la partie supérieure du navire ont été blessés lorsque celui-ci a percuté le pont, a-t-il ajouté. Il n'a pas précisé si ces marins figurent parmi les personnes décédées.

"C'était la panique sur le bateau", a raconté auprès de l'AFP Nick Corso, 23 ans, habitant de Brooklyn, qui se tenait près de l'East River. Il s'apprêtait à prendre une photo, mais lorsqu'il a réalisé l'accident qui se préparait, il est passé à la vidéo.

"La chose qui m'a surtout frappé, c'est la panique qui régnait sur le bateau. Il y avait un homme à l'arrière qui faisait signe aux gens de s'éloigner de la passerelle où nous nous trouvions", a-t-il ajouté.

Aucune personne à bord "n'est tombée à l'eau, ce qui fait qu'il n'a pas été nécessaire d'activer des opérations de secours", a indiqué la marine dans un communiqué.

Le navire quittait New York peu avant la collision et un énorme drapeau mexicain flottait à l'arrière du navire.

Quelques secondes après que le navire a quitté le quai, "nous avons soudainement vu les lumières, la collision avec le pont, et les marins qui sont tous tombés", a raconté à l'AFP Arturo Acatitla, un habitant de 37 ans.

Pont pas endommagé

"Les inspections se poursuivent, mais aucun dommage structurel n'a été constaté sur le pont de Brooklyn", a indiqué le département des transports new-yorkais sur X. Le pont qui relie Brooklyn à Manhattan a été fermé pendant une quarantaine de minutes avant de rouvrir.

Les victimes ont été transportées à l'hôpital, a déclaré l'ambassadeur du Mexique Esteban Moctezuma Barragan lors d'une conférence de presse, tandis que des sirènes retentissaient à proximité du lieu de l'accident.

"Avec mariachis, danses folkloriques et une communauté en liesse, nous avions célébré son arrivée au quai 17 à Manhattan", a indiqué l'ambassade mexicaine.

Le Cuauhtémoc a subi des dommages lors de "l'incident", a confirmé la Marine mexicaine dans un communiqué publié sur X.

"Le ministère de la Marine réaffirme son engagement envers la sécurité de son personnel, la transparence de ses opérations et l'excellence dans la formation des futurs officiers", précise le communiqué.

Le navire a été déplacé à proximité du pont de Manhattan, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police de New York a conseillé aux habitants, via X, d'éviter le secteur en raison d'une "circulation dense" et d'une "importante présence de véhicules d'urgence".

Selon le chef des opérations spéciales de la police de New York, le Cuauhtémoc, faisait route vers l'Islande au moment de l'accident.

L'incident est la deuxième collision mortelle d'un navire contre un pont aux États-Unis en un peu plus d'un an, après qu'un cargo a percuté un pont à Baltimore en mars 2024, provoquant son effondrement et la mort de six ouvriers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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