International
Attentat de Paris: l'auteur "assume" et dit "avoir agi seul"
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L'auteur de l'attentat samedi près de la tour Eiffel "assume et revendique totalement son geste" lors de sa garde à vue toujours en cours lundi, et "tout laisse à penser" qu'il a "agi seul", selon une source proche de l'enquête.
Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien de 26 ans qui a fait allégeance au groupe Etat islamique (EI), dit avoir agi en "réaction à la persécution des musulmans dans le monde". Il apparaît "très froid", "clinique" et "désincarné", a ajouté cette source.
Cette attaque au couteau, à quelques mois des Jeux olympiques d'été dans la capitale française (26 juillet-11 août), vient étayer les craintes des services de renseignement sur un risque d'importation en France de la guerre Israël/Hamas, qu'ils considèrent comme un "facteur aggravant de la menace terroriste" pesant sur le pays.
Le compte X (ex-Twitter) d'Armand Rajabpour-Miyandoab ouvert début octobre comportait "de nombreuses publications sur le Hamas, Gaza et plus généralement la Palestine", selon le procureur antiterroriste Jean-François Ricard. Dans une vidéo publiée avant son passage à l'acte, il a fait allégeance au groupe EI, apportant notamment "son soutien aux djihadistes agissant dans différentes zones", a-t-il précisé.
Autorités sous pression
Il avait été interpellé après l'attaque qui a causé la mort d'un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes, samedi vers 21h30 à proximité du pont de Bir-Hakeim.
L'exécutif est sous pression après cet attentat survenu moins de deux mois après celui d'Arras (nord de la France), qui a coûté la vie à un enseignant mi-octobre et conduit au relèvement du plan Vigipirate au niveau maximal "urgence attentat".
L'assaillant et un membre de son entourage étaient toujours en garde à vue lundi en début de soirée, celle de ses parents ayant été levée. La garde à vue du Franco-Iranien pourrait durer jusqu'à mercredi soir, s'agissant d'une enquête antiterroriste.
"Ratage psychiatrique"
"Il y a eu manifestement un ratage psychiatrique, les médecins ont considéré à plusieurs reprises qu'il allait mieux", a dit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur BFMTV à propos du jeune homme, radicalisé depuis 2015 et soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur.
Le procureur Ricard avait indiqué dimanche soir que l'assaillant, fiché pour radicalisation islamiste, était "soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur" jusqu'à la fin de la mise à l'épreuve le 26 avril 2023, après une nouvelle expertise psychiatrique.
"Il y a quelqu'un de malade mentalement, qui ne prend plus de médicaments pour soigner ses délires et qui passe à l'acte incontestablement. Il faut réfléchir à tout ça pour protéger les Français", a insisté le ministre de l'Intérieur.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère du suspect avait indiqué en octobre à la police qu'elle s'inquiétait pour son fils, voyant qu'il "se repliait sur lui-même", a rapporté dimanche M. Ricard. Les services de police avaient alors tenté de le faire examiner par un médecin et hospitaliser d'office, chose finalement impossible en l'absence de troubles, selon une source proche du dossier.
"Lieu symbolique"
Selon un source proche de l'enquête, l'assaillant dit avoir choisi de mener son attaque près de la tour Eiffel parce que c'est un "lieu symbolique" et "qu'il n'a pas supporté qu'elle soit allumée aux couleurs d'Israël".
Sur le parvis de la résidence de Puteaux, dans l'ouest parisien, où Armand Rajabpour-Miyandoab a grandi, on se souvient d'un enfant du quartier "discret", "un petit qui a grandi ici, qui a vrillé", témoigne "Panthère", un homme de 32 ans qui a requis l'anonymat. "Issu d'une famille sans aucun engagement religieux", selon une source proche de l'enquête, il s'est converti à l'islam à 18 ans et a "très rapidement" versé dans "l'idéologie djihadiste".
Il avait été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme, après un projet d'action violente à La Défense, quartier des affaires à l'ouest de Paris, en 2016. Il était sorti en mars 2020 de prison.
Environ 5200 personnes sont connues pour radicalisation en France en selon une source au sein du renseignement, qui précise que 20% d'entre eux ont des troubles psychiatriques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trois morts dans des frappes en Russie, maternité touchée à Kharkiv
Trois personnes ont été tuées vendredi en Russie dans une attaque nocturne de drones ukrainiens. Dans le même temps, des bombardements russes en Ukraine ont blessé une quinzaine de personnes et touché une maternité à Kharkiv.
Cette salve ukrainienne intervient après une série de frappes massives de drones russes sur l'Ukraine, notamment sur Kiev, et alors que Moscou bat chaque semaine des records en nombre d'engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime.
Elle vient aussi après que les Etats-Unis ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine, le président Volodymyr Zelensky ayant confirmé jeudi avoir reçu des "dates concrètes" pour la livraison de nouveaux armements de la part de Donald Trump.
En Russie, un civil a été tué dans la région de Lipetsk (ouest) et un autre dans celle de Toula, près de Moscou, dans cette attaque de drones ukrainienne. Un troisième est mort dans des bombardements d'artillerie dans la région frontalière de Belgorod, selon les autorités locales.
Au total, 155 drones ukrainiens ont été abattus, selon le ministère russe de la Défense.
L'armée ukrainienne a assuré que ces attaques de drones visaient une usine aéronautique près de Moscou et une usine de fabrication de missiles. Une source au sein des services de sécurité a également revendiqué une explosion d'un gazoduc.
Côté ukrainien, un établissement médical a été touché par des frappes russes à Kharkiv (nord-est), la deuxième ville du pays, où une maternité a été impactée, selon Volodymyr Zelensky.
Selon lui, neuf personnes ont été blessées, dont des "mères avec des nouveaux-nés et des femmes qui se remettaient d'une opération". Aucun enfant ne figure parmi les victimes.
Trump "déçu"
Un journaliste de l'AFP présent à Kharkiv a vu une femme bercer son nouveau-né dans une ambulance après avoir été évacuée des lieux. A Odessa, grand port du sud du pays, huit personnes ont été blessées dans des frappes russes.
Alors que les négociations pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine lancée en 2022 sont au point mort, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio avait annoncé jeudi s'être vu proposer par son homologue russe Sergueï Lavrov une "nouvelle idée".
S'il n'a pas détaillé, celle-ci "pourrait potentiellement permettre d'ouvrir la porte" vers une issue au conflit, selon M. Rubio, qui a par ailleurs signifié à Moscou la "frustration" de Donald Trump.
Dans ce contexte, M. Trump a évoqué "une déclaration importante" qu'il pourrait faire lundi sur la Russie, après s'être dit "déçu" par son homologue Vladimir Poutine, avec qui il avait repris le contact à son retour à la Maison Blanche.
L'Ukraine et de nombreux élus américains, y compris dans le camp de M. Trump, poussent le président à adopter de nouvelles sanctions contre la Russie. Ce à quoi il s'était jusqu'à présent refusé, disant vouloir laisser une chance à la diplomatie.
L'émissaire américain Keith Kellogg doit lui se rendre à partir de lundi en Ukraine pour une visite officielle, selon Kiev.
Contingent européen "inacceptable"
Après deux rounds de négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, le Kremlin continue de rejeter l'idée d'un cessez-le-feu. Il réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées et renonce à intégrer l'Otan, des conditions inacceptables pour Kiev.
Vendredi, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a également répété que Moscou considèrerait "inacceptable" tout déploiement d'un contingent militaire européen en Ukraine.
La veille, le président français Emmanuel Macron avait évoqué la possibilité de déployer une telle force en cas de cessez-le-feu.
Il a aussi annoncé la décision de renforcer "jusqu'à 50'000 hommes" le contingent franco-britannique qui doit lui servir de socle.
"La présence d'un contingent étranger près de nos frontières est inacceptable", a déclaré M. Peskov, dénonçant le "militarisme antirusse" des dirigeants européens.
Le chef d'état-major français, Thierry Burkhard, a de son côté assuré vendredi que la Russie a identifié la France comme étant "son principal adversaire en Europe" et qu'elle vise par des actions hybrides.
Sur le terrain, les forces russes poursuivent leur avancée. Vendredi, elles ont revendiqué la prise de la localité de Zelena Dolina, près de la ville de Lyman, reprise par l'armée ukrainienne en octobre 2022, et dont les troupes de Moscou se trouvent désormais à une dizaine de kilomètres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tadej Pogacar fait coup double à Mûr-de-Bretagne
Tadej Pogacar s'est imposé à Mûr-de-Bretagne lors de la 7e étape du Tour de France. Avec cette deuxième victoire de la semaine, il a repris le maillot jaune à Mathieu van der Poel.
Déjà vainqueur à Rouen mardi, "Pogi" s'est montré le plus fort dans les derniers hectomètres de la seconde ascension à Mûr-de-Bretagne, devançant son rival Jonas Vingegaard et le Britannique Oscar Onley. L'ogre slovène décroche par la même sa 19e victoire dans la Grande Boucle, et la 101e de sa carrière professionnelle.
Au classement général, le triple vainqueur de l'épreuve devance le Belge Remco Evenepoel de 54 secondes et le Français Kévin Vauquelin de 1'11''. Vingegaard est 4e à 1'17''. Quant à Mathieu van der Poel, il a été lâché dans la seconde ascension du Mûr-de-Bretagne après avoir été déjà bien à la peine sur la première.
Une chute à 5 km de l'arrivée, à l'approche de l'ascension finale, a, par ailleurs, embarqué sur le bitume une petite dizaine des coureurs dont le meilleur lieutenant de Pogacar, le Portugais Joao Almeida. Le vainqueur cette année des Tours de Romandie et de Suisse sera-t-il en mesure d'épauler son leader lors des prochaines étapes de montagne ?
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Une touriste allemande survit à 12 jours d'errance dans la brousse australienne
Une touriste allemande de 26 ans a été retrouvée vivante vendredi après avoir erré douze jours en pleine brousse. Pour la police, elle a vécu une "épreuve incroyable"dans une région isolée de l'ouest de l'Australie.
"Carolina Wilga a été dévorée par les moustiques. Elle a évidemment traversé une épreuve incroyable", a déclaré vendredi à la presse Martin Glynn, un policier de l'Etat d'Australie-Occcidentale, saluant "sa bravoure".
Des images télévisées ont montré la jeune femme vêtue d'une longue robe beige et d'un cardigan bleu, montant prudemment les marches d'un petit avion devant rejoindre un centre médical.
Carolina Wilga a été retrouvée vendredi sur un sentier de brousse par une personne qui l'empruntait.
De "nombreuses blessures sans gravité"
Elle a été transportée "dans un état assez fragile", à Beacon, une petite localité agricole, puis à l'hôpital de Perth pour y être soignée, a expliqué la police.
"Elle ne semble pas avoir de blessures graves. Elle souffre manifestement de nombreuses blessures sans gravité", a ajouté M. Glynn.
Carolina Wilga avait été vue pour la dernière fois le 29 juin dans une camionnette Mitsubishi devant un magasin de Beacon.
Jeudi, la police avait retrouvé ce véhicule abandonné après s'être retrouvé coincé dans une brousse dense, à environ deux heures de route de l'endroit où la jeune femme avait été aperçue avant de s'évanouir dans la nature. Cette découverte avait déclenché d'importantes recherches terrestres et aériennes dans la zone.
La camionnette était équipée des chenilles en plastique orange que la touriste allemande aurait placées sous les roues arrière après s'être apparemment embourbée.
Un environnement "très hostile"
"Elle a manifestement surmonté des conditions exceptionnelles. L'environnement est très hostile, tant du point de vue de la faune que de la flore. C'est un environnement vraiment très difficile à gérer", a souligné Martin Glynn, précisant que des témoignages en avaient fait état dans le passé.
"Les conditions météorologiques ont été très défavorables, avec des températures descendant jusqu'à zéro. Il a plu la nuit", a-t-il poursuivi.
La jeune femme "a manifestement parcouru un long chemin pour tenter de s'en sortir", a relevé le policier.
La famille de Carolina Wilga a été prévenue, a-t-il ajouté.
Selon la police, la jeune femme a passé deux ans à voyager sac au dos en Australie et à travailler sur des sites miniers en Australie-Occidentale.
"Je pense que lorsque nous entendrons son histoire, ce sera une histoire remarquable", a estimé le policier.
"Nous sommes constamment confrontés à ce genre de situations et c'est évidemment une joie quand cela se termine comme cela. Cela justifie pleinement tous les efforts fournis", s'est-il réjoui.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une enquête ouverte en France contre X (ex-Twitter)
La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert le 9 juillet une enquête visant le réseau social X et ses dirigeants, suspectés d'avoir biaisé l'algorithme de la plateforme à des fins d'ingérence étrangère, a annoncé la procureure de Paris.
Une enquête a été confiée à la gendarmerie nationale contre le réseau X, en tant que personne morale, et contre les "personnes physiques" qui la dirigent, indique vendredi Laure Beccuau dans un communiqué, sans citer le nom de son propriétaire Elon Musk, multimilliardaire également patron de Tesla.
Cela intervient après deux signalements reçus le 12 janvier, qui "faisaient état de l'utilisation supposée de l'algorithme de X (ex-Twitter) à des fins d'ingérence étrangère", détaille le ministère public.
Le premier provenait du député macroniste des Côtes-d'Armor spécialiste de ces questions, Eric Bothorel. Il alertait le parquet sur "les récents changements d'algorithme de X, ainsi que les ingérences apparentes dans sa gestion depuis son acquisition par Elon Musk" en 2022.
Il soulignait une "réduction de la diversité des voix et des options", une plateforme qui s'éloigne d'un objectif de "garantir un environnement sûr et respectueux à tous", un "manque de clarté quant aux critères qui ont conduit aux changements d'algorithmes et aux décisions de modération", ainsi que des "interventions personnelles d'Elon Musk dans la gestion de sa plateforme", soit "un véritable danger et une menace pour nos démocraties".
Contenus haineux
Selon les informations du Canard enchaîné en février, le second signalement provenait d'un directeur de cybersécurité dans la fonction publique qui avait de son côté signalé "une modification majeure dans l'algorithme utilisé par la plateforme X qui propose aujourd'hui énormément de contenus politique haineux, racistes, anti-LGBT+, homophobes et qui visent donc à biaiser le débat démocratique en France".
Le parquet, qui avait confirmé début février étudier ces signalements, a indiqué vendredi dans son communiqué avoir ouvert cette procédure "sur le fondement de vérifications, de contributions de chercheurs français et d'éléments apportés par différentes institutions publiques".
L'enquête a été confiée à la Direction générale de la gendarmerie nationale, et porte "notamment" sur les infractions suivantes : altération du fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée, ainsi qu'extraction frauduleuse de données d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée.
Le patron de X France, Laurent Buanec, avait assuré le 22 janvier sur son réseau social que "X a des règles strictes, claires et publiques visant à protéger la plateforme des discours de haine", "lutte contre la désinformation" et que son algorithme "est construit de manière à éviter de vous proposer des contenus de type haineux."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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