International
La cheffe de l'extrême droite à un hommage aux résistants étrangers
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Marine Le Pen a annoncé lundi qu'elle participerait à un hommage aux étrangers engagés dans la Résistance française durant la 2e guerre mondiale, malgré les réserves de Macron pour qui "les forces d'extrême droite seraient inspirées de ne pas être présentes".
Marine Le Pen, invitée en qualité de présidente des députés du Rassemblement national (RN), participera mercredi à la cérémonie de transfert au Panthéon à Paris des cendres de Missak Manouchian, résistant communiste d'origine arménienne fusillé par l'occupant nazi avec son groupe de combattants étrangers.
Les membres du comité de soutien à son entrée au Panthéon, nécropole laïque des "Grands Hommes" français, jugent la présence de Marine Le Pen à la cérémonie "insupportable" même s'ils respecteront les usages "institutionnels".
"Côtoyer Madame Le Pen n'est pas le plus grand de nos plaisirs mais je ne suis pas à la manoeuvre et je respecte les institutions", a déclaré le président du comité, Jean-Pierre Sakoun, à l'AFP.
"Il y a une seule question à poser à Madame Le Pen : 'êtes-vous en quoi que ce soit les héritiers d'un parti fondé par des nazis et des collaborationnistes ?'", a lancé M. Sakoun. "La réponse ne peut pas être 'peut-être'. C'est oui ou non", a-t-il martelé.
"Propos outrageants"
Le chef de l'Etat français avait dimanche, dans le journal communiste l'Humanité, estimé que l'absence du RN à la cérémonie s'imposait "compte tenu de la nature du combat de Manouchian".
Mme Le Pen a dénoncé, via son entourage, les "propos outrageants" de M. Macron. Le président du RN, Jordan Bardella, a estimé que "le président de la République n'a pas à trier qui sont selon lui les bons et les mauvais élus de la République française".
Mme Le Pen avait pourtant renoncé la semaine dernière à se rendre à l'hommage national rendu à Robert Badinter, le ministre de la Justice artisan de l'abolition de la peine de mort en 1981, où elle était dûment invitée, protocole oblige, mais dont la présence n'était pas souhaitée par la famille.
Dans son entretien au quotidien communiste, le chef de l'État avait d'ailleurs comparé les deux cérémonies pour justifier ses réserves, convoquant "l'esprit de décence" et estimant que "le rapport à l'histoire devraient conduire (les responsables RN) à faire un choix".
"Héritiers de Vichy"
Le sénateur communiste Pierre Ouzoulias a estimé que les responsables du RN, issu du Front national de Jean-Marie Le Pen, sont "les héritiers de Vichy", le régime de collaboration avec les nazis du maréchal Pétain, "et d'une vision ethnique de la nation", en contradiction avec le sens de la cérémonie.
L'entrée au Panthéon mercredi de Missak Manouchian se veut un "acte de reconnaissance" de la résistance communiste et étrangère à l'occupant allemand, dont aucune figure n'avait eu droit jusqu'alors à cet honneur.
L'ouvrier et poète sera accompagné de son épouse, Mélinée, également résistante. Les 22 membres du groupe Manouchian, fusillés pour la plupart comme lui le 21 février 1944 dans la clairière du Mont-Valérien, près de Paris, ainsi que leur chef de réseau Joseph Epstein y entreront de façon symbolique, sous la forme d'une plaque portant leur nom.
Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, s'est lui aussi dit favorable à ce que les membres du RN renoncent à leur participation à la cérémonie. Il a renvoyé Marine Le Pen à "ses ascendants" qui, "dans l'histoire", ont selon lui "contribué à ce (que) soient fusillés" ceux à qui la République doit rendre hommage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Assemblée nationale rejette la motion de censure contre Bayrou
Sans surprise et dans un hémicycle clairsemé, l'Assemblée nationale a rejeté mercredi une motion de censure déposée par LFI contre le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement. Les deux camps s'accusent de manoeuvres au Parlement.
En l'absence de soutiens suffisants, et notamment des voix PS et du RN, la septième motion de censure contre François Bayrou n'a obtenu que 116 voix sur 289 nécessaires pour faire chuter le gouvernement.
Elle aura surtout offert le terrain pour un match retour sur une proposition de loi agricole clivante.
"Il y a bientôt un an que le résultat des urnes est bafoué par le président de la République", a lancé depuis la tribune la députée insoumise Mathilde Hignet. Elle a accusé le gouvernement et ses soutiens de faire "alliance une fois de plus avec l'extrême droite sur l'un des textes les plus rétrogrades pour notre environnement".
Les députés écologistes, et une partie du groupe GDR (communiste et ultramarin) ont voté pour, la députée Sophie Taillé-Polian, dénonçant une "loi poison". Dans le viseur: un coup tactique du bloc central, soutenu par l'alliance entre le RN et les ciottistes, concernant la loi agricole dite Duplomb-Menonville.
Le texte, clivant, porte notamment une mesure de réintroduction à titre dérogatoire d'un pesticide néonicotinoïde. Ecologistes et insoumis avaient répondu dans l'hémicycle en déposant une multitude d'amendements (quelque 1500 écologistes et 800 LFI).
Invoquant une "obstruction", les députés favorables à l'essentiel de la loi ont choisi de rejeter eux-mêmes le texte de manière préventive, pour sauter l'étape de l'Assemblée, et l'envoyer directement devant une commission mixte réunissant sept députés et sept sénateurs.
"Le gouvernement n'est pas à l'origine de ce texte. Il n'est pas à l'origine de son adoption. Il n'est pas à l'origine de la motion de rejet, mais il est coupable", a ironisé depuis la tribune François Bayrou, estimant que "c'est la première fois que l'Assemblée nationale est invitée à voter contre l'Assemblée nationale".
PS et RN renvoient à plus tard
Plus offensif ensuite le chef du gouvernement a accusé les Insoumis de se livrer à une "tactique méthodique et constante, permanente de l'obstruction, du blocage, c'est-à-dire, au bout du compte, de l'immobilisme" au Parlement.
Le chef du gouvernement a également défendu la loi Duplomb-Menonville, dont "plusieurs mesures sont vitales pour notre agriculture".
Quant au Parlement, il a appelé à en revoir le fonctionnement, et privilégier l'examen de plusieurs textes de loi en même temps, que les députés voteraient ensuite "lors de séance plénière concentrée sur une demi journée par exemple, comme cela se passe au Parlement européen".
Comme prévu le RN n'a pas soutenu la motion de censure, qui "n'aura aucun résultat au bénéfice des Français" selon son vice-président Sébastien Chenu.
"Votre tour viendra, monsieur le Premier ministre, plus vite que celui que vous réservez aux Français", a-t-il cependant lancé à l'adresse de François Bayrou, l'accusant entre autres de "préparer un budget (pour la France en 2026) sans toucher au tabou de l'immigration".
Pour le PS, Mélanie Thomin a déploré une Assemblée "bâillonnée" par la tactique sur la loi Duplomb. Mais "nous ne voulons pas voter une motion de censure contre le Parlement", a-t-elle confirmé, alors qu'une seule élue a au final voté cette motion. Le PS renvoie une éventuelle censure aux suites données par le gouvernement au conclave sur les retraites.
Jeudi matin les oppositions auront l'occasion de remettre le sujet sur la table, avec un vote attendu sur une proposition de résolution communiste qui appelle à revenir sur le passage de l'âge de départ à 64 ans. Ce serait le premier véritable vote sur le sujet dans l'hémicycle, mais le texte n'aurait pas de valeur contraignante.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Loïs Boisson élimine Mirra Andreeva
Le rêve bleu continue: Loïs Boisson (WTA 361) jouera ce jeudi les demi-finales de Roland-Garros.
Après son succès sur la no 3 mondiale Jessica Pegula lundi, la joueuse de Dijon a éliminé Mirra Andreeva (WTA 6). Elle a battu 7-6 (8/6) 6-3 la Russe après avoir été pourtant menée 5-3 au premier set et 3-0 au second.
Au fil des jeux, Loïs Boisson a pris l'ascendant sur le plan mental face à la Russe, victorieuse cette année des WTA 1000 de Dubaï et d'Indian Wells. Elle a gagné les six derniers jeux de ce quart de finale devant une Andreeva qui a traversé cette fin de match comme un véritable cauchemar.
Jeudi, Loïs Boisson entend poursuivre sa route dans ce tournoi. Elle affrontera Coco Gauff avec une chance raisonnable de succès. "Je veux aller au bout", avoue Loïs Boisson, la première Française demi-finaliste à Paris depuis Marion Bartoli en 2011.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
USA: l'emploi faible en mai, Trump peste contre la Fed
Les entreprises privées aux Etats-Unis ont créé nettement moins d'emplois en mai qu'attendu par les analystes, selon une enquête publiée mercredi qui a fait sortir de ses gonds le président Donald Trump.
Le mois dernier, 37'000 emplois ont été créés dans le secteur privé, contre 60'000 en avril (chiffre révisé légèrement à la baisse), d'après l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab.
Les analystes s'attendaient au contraire à un rebond, avec autour de 110'000 créations d'emplois, selon le consensus publié par MarketWatch.
Il est précisé dans un communiqué que ce rythme de créations d'emplois est le plus faible depuis mars 2023, "après un fort démarrage" en début d'année.
Le président Donald Trump a très vite réagi sur sa plateforme Truth Social, appelant le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell à baisser les taux d'intérêt "maintenant".
Le chef de l'Etat a une nouvelle fois surnommé le patron de la Fed "M. trop tard" et jugé "incompréhensible" le statu quo de l'institution sur les taux alors que d'autres banques centrales tendent à baisser leurs taux directeurs pour relancer l'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Culture
Injures racistes contre Aya Nakamura: le procès s'ouvre à Paris
Le procès de treize personnes proches de la mouvance identitaire, hostiles à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO 2024, s'est ouvert mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Seuls trois des prévenus étaient présents à l'audience, les dix autres étant représentés par leurs avocats, Mes Mathieu Sassi et Pierre-Vincent Lambert. Aya Nakamura n'était ni présente ni représentée à l'audience.
Les treize prévenus, âgés de 20 à 31 ans, sont proches du groupe identitaire Les Natifs, lui-même issu du groupuscule Génération identitaire (dissous en 2021), qui défend la théorie raciste et complotiste du "grand remplacement".
Les mis en cause sont poursuivis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion ou pour complicité de provocation à la haine.
Banderole à connotation raciste
Le 9 mars 2024, après l'évocation par L'Express de la participation de la chanteuse à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, le groupuscule Les Natifs avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d'une banderole à connotation raciste.
Tendue par une dizaine de ses membres sur l'île Saint-Louis, en bord de Seine à Paris, la banderole disait: "Y a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako", une référence à son tube "Djadja" et à sa ville de naissance au Mali.
Ce message avait été relayé sur les réseaux sociaux par le média d'extrême droite "Livre noir", connu désormais sous le nom de "Frontières".
Le compte X des Natifs déplorait de "remplacer l'élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l'immigration extra-européenne".
Le parquet de Paris avait confié une enquête à l'Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH), après avoir reçu le 13 mars 2024 des signalements de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et de SOS-Racisme, dénonçant des "publications à caractère raciste au préjudice" de la star de la chanson française.
Le 20 mars, Aya Nakamura avait porté plainte à son tour.
"Collaborateur parlementaire"
Parmi les prévenus figurent Édouard M., cadre financier âgé de 28 ans, chef des Natifs, et Antoine G., un juriste de 27 ans, porte-parole du groupuscule identitaire. Tous deux étaient absents à l'audience.
Marine de C., 24 ans, soeur cadette du fondateur du groupuscule d'ultradroite les "Zouaves de Paris", dissous en janvier 2022, était aussi absente.
Capucine C., 22 ans, une chargée de communication qui, jusqu'en mars 2025, a été "collaborateur parlementaire" de trois députés du RN, était en revanche présente devant la 17e chambre du tribunal correctionnel.
Sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique
Avant de s'en prendre à Aya Nakamura, sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique 2024, Les Natifs avaient notamment fait parler d'eux en décembre 2023, pour avoir organisé un rassemblement de plusieurs dizaines de militants à Paris, en hommage à Thomas, ce jeune homme de 16 ans tué à la sortie d'une fête de village à Crépol (Drôme).
L'enquête n'a toujours pas permis d'identifier le meurtrier de l'adolescent.
Les Natifs, qui comptent près de 10'000 abonnés sur Instagram et plus de 18'000 sur X, revendiquent des actions coup de poing relayées sur leurs réseaux sociaux.
Ainsi, en mars, ils avaient recouvert de draps noirs des portraits de femmes voilées exposés dans la basilique Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
Deux personnes dont Stanislas T., 24 ans, un des 13 prévenus dans le procès pour injures contre Aya Nakamura, doivent comparaître jeudi devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans le cadre de cette affaire.
Chanteuse francophone la plus écoutée au monde
De son vrai nom Aya Danioko, Aya Nakamura, 30 ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Sa performance lors de la cérémonie d'ouverture des JO le 26 juillet 2024, avec la Garde républicaine, sur le Pont des Arts à Paris, avait été l'un des moments les plus suivis de l'événement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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