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International

Les craintes d'une famine se font plus pressantes à Gaza

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Des Palestiniens cuisent du pain dans la rue à Rafah, dans la bande de Gaza. (© KEYSTONE/AP/Fatima Shbair)

Les craintes d'une famine grandissent dans la bande de Gaza où l'aide humanitaire est insuffisante pour nourrir la population palestinienne après plus de quatre mois de guerre entre Israël et le Hamas.

Le cabinet de guerre du gouvernement israélien devait pour sa part se réunir samedi soir après le retour d'une délégation de Paris où elle a mené des pourparlers en vue d'un nouvel accord de trêve avec le mouvement islamiste palestinien.

La situation humanitaire ne cesse d'empirer dans le territoire assiégé où 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées d'une "famine de masse" faute d'approvisionnements suffisants en eau et nourriture, selon l'ONU.

L'aide humanitaire qui entre au compte-gouttes par le terminal de Rafah à l'extrême sud de Gaza, est soumise au feu vert d'Israël et son acheminement vers le nord est presque impossible en raison des destructions et des combats.

"Plan d'action" pour Rafah

Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé samedi qu'un enfant de deux mois, Mahmoud Fatouh, était mort de malnutrition à l'hôpital al-Chifa de Gaza-ville. Vendredi, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Volker Türk a dénoncé le "blocus et le siège imposés à Gaza" par Israël pouvant "représenter une utilisation de la famine comme méthode de guerre" qui est, a-t-il rappelé, un "crime de guerre".

L'inquiétude grandit en particulier à Rafah, à la frontière fermée avec l'Egypte, où se massent dans des conditions précaires au moins 1,4 million de personnes, la plupart des déplacés, qui sont menacées d'une opération militaire terrestre d'envergure.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi qu'il convoquerait "au début de la semaine le cabinet pour approuver les plans opérationnels d'action à Rafah, y compris l'évacuation de la population civile".

Selon un journaliste de l'AFP, au moins six raids aériens ont été menés samedi soir sur la ville. Le ministère de la Santé du Hamas fait état quotidiennement d'une centaine de morts à Gaza dans ce qui est l'offensive la plus vaste de l'histoire d'Israël.

Combats à Khan Younès

Au moins 29'606 Palestiniens y ont péri, en grande majorité des civils, depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon le dernier bilan du ministère. Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza ont mené une attaque d'une violence sans précédent dans le sud d'Israël, entraînant la mort d'au moins 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Durant l'attaque, quelque 250 personnes ont été en outre enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages, dont 30 seraient morts, y sont encore retenus après la libération d'une centaine lors d'une trêve fin novembre, en échange de prisonniers palestiniens.

Israël a juré d'anéantir le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu'il considère, à l'instar des Etats-Unis et de l'Union européenne, comme une organisation terroriste.

L'armée a annoncé samedi que ses soldats ont éliminé "des dizaines de terroristes" à Khan Younès, dans le sud du territoire où se concentrent les opérations militaires contre la guérilla urbaine menée par le mouvement islamiste.

"Avancer vers un accord"

En parallèle, de nouvelles négociations se sont tenues vendredi et samedi à Paris pour tenter d'obtenir une trêve assortie d'une libération d'otages. Une délégation israélienne menée par David Barnea, le chef du Mossad, les services de renseignement extérieurs, a discuté d'un projet de trêve négocié fin janvier dans la capitale française avec ses homologues américain et égyptien et le Premier ministre du Qatar, les principaux médiateurs dans le conflit.

La délégation devait rendre compte dans la soirée au cabinet de guerre israélien de la teneur des discussions et "il y a probablement matière à avancer vers un accord", a déclaré sur la chaîne N12 le conseiller à la sécurité nationale de M. Netanyahu, Tzachi Hanegbi.

Selon ce proche du Premier ministre, Israël a posé comme conditions préalables "la libération de tous les otages, à commencer par toutes les femmes, et qu'un tel accord ne signifie pas la fin de la guerre". Le Hamas réclame un "cessez-le-feu complet" et le retrait des troupes israéliennes de Gaza.

D'après une source du Hamas, le plan discuté en janvier prévoyait une pause de six semaines et la libération de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages.

Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont réunies samedi soir sur la "place des otages" pour réclamer la libération des 130 personnes détenues à Gaza. Une autre manifestation, à l'appel d'opposants au gouvernement, avait aussi lieu à Tel-Aviv, près du QG de l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

International

Zelensky a parlé avec les émissaires américains Witkoff et Kushner

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Volodymyr Zelensky continue ses échanges avec les responsables américains. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi avoir discuté au téléphone avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, après avoir révélé la veille les détails du nouveau plan américain visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.

"Nous avons discuté de certains détails importants du travail en cours. Il existe de bonnes idées qui peuvent contribuer à un résultat commun et à une paix durable", a indiqué M. Zelensky sur Facebook.

Il a affirmé avoir eu une "très bonne conversation" avec les émissaires américains et les a remerciés pour "leur approche constructive, leur travail intensif et leurs paroles aimables".

"J'espère que les ententes conclues aujourd'hui à l'occasion de Noël et les idées dont nous avons discuté s'avéreront utiles", a poursuivi M. Zelensky.

Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev.

Ce texte prévoit un gel du front aux lignes actuelles tout en n'offrant aucune solution immédiate sur l'épineuse question des territoires occupés par la Russie, qui représentent plus de 19% de l'Ukraine.

Contrairement à la version originale, rédigée par les Américains, de ce document, la nouvelle mouture laisse de côté deux exigences majeures de Moscou: un retrait des forces ukrainiennes des territoires du Donbass encore sous leur contrôle et un engagement juridiquement contraignant de Kiev à ne pas adhérer à l'Otan.

Pour cette raison, un accord de Moscou à cette nouvelle version semble improbable. Interrogé à ce sujet mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Moscou était en train de "formuler sa position" et refusé d'en commenter les détails.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Cadeaux: 900'000 annonces sur les sites de revente en France

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Un nombre croissant de Français proposent leurs cadeaux sur des sites de revente. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Au lendemain du réveillon de Noël et des ouvertures de cadeaux, près de 900'000 annonces de revente ont été publiées en France, pulvérisant les scores de l'année dernière, selon les chiffres communiqués par les plateformes eBay et Rakuten.

"eBay observe déjà 500'000 nouvelles annonces en ligne le 25 décembre et prévoit une augmentation du nombre d'annonces de 400% par rapport à la moyenne, dans les jours suivant Noël", a indiqué dans un communiqué la plateforme de revente.

L'année dernière, 340'000 annonces avaient été enregistrées le 25 décembre dans la matinée.

Son concurrent Rakuten France "a enregistré environ 390.000 annonces déposées par des vendeurs particuliers sur sa plateforme depuis hier soir, soit une augmentation de 2% comparé à 2024 à la même heure", a annoncé la plateforme, en se basant sur des chiffres arrêtés à 11h30.

Rakuten prévoit "de dépasser le million d'annonces mises en ligne dans les jours à venir".

Pour les deux sites, la pratique de la revente de cadeaux est désormais ancrée dans les moeurs.

Selon les chiffres de son dernier baromètre sur le sujet, mené par Kantar, eBay estime à "près de 20 millions" le nombre de Français qui ont déjà revendu des cadeaux en 2025, soit 1,6 million de plus que l'année précédente.

Selon Rakuten, les reventes concernent principalement les produits culturels (livres, jeux vidéo, musique, DVD), high-tech (majoritairement des smartphones) et les jouets.

"En moyenne, les Français qui ont revendu leurs cadeaux reçus à Noël 2024 déclarent avoir récupéré près de 100 euros. Ce montant peut même dépasser les 300 euros pour certains !", ajoute le site de revente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape appelle l'Ukraine et la Russie à dialoguer directement

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Le pape Léon XIV salue la foule après avoir prononcé la bénédiction Urbi et Orbi le jour de Noël depuis le balcon principal de la basilique Saint-Pierre au Vatican jeudi 25 décembre 2025. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Le pape Léon XIV a appelé jeudi l'Ukraine et la Russie à trouver "le courage de dialoguer directement et fustigé les "blessures ouvertes" laissées par les guerres, à l'occasion de son premier message de Noël.

Le pape américain a également dit penser aux "tentes de Gaza, exposées depuis des semaines à la pluie, au vent et au froid", alors que des centaines de milliers de Gazaouis font face aux pluies hivernales dans des conditions extrêmes.

Assombrie par les conflits et polarisations politiques, l'année 2025 s'achève avec des sources d'espérance pour la communauté chrétienne qui a célébré son premier Noël festif à Bethléem, en Cisjordanie occupée, depuis le début de la guerre à Gaza.

Mais l'appel du souverain pontife à une trêve d'un jour dans le monde n'a pas été entendu en Ukraine, où la guerre fait rage depuis près de quatre ans.

Lors de sa traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde), Léon XIV a exhorté les parties impliquées à "trouver le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse" alors que Moscou et Kiev négocient séparément depuis plusieurs semaines le plan américain.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022, la guerre a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et dévasté l'est du pays.

Pour son premier Noël depuis son élection en mai, le chef de l'Eglise catholique s'est livré à un tour d'horizon des conflits internationaux devant 26'000 fidèles massés sur la place Saint-Pierre par un temps pluvieux, évoquant 15 pays dont Haïti, le Mali, la Syrie ou la Birmanie.

Quelques minutes plus tôt, il avait fustigé lors de la messe les guerres qui "laissent derrière elles des ruines et des blessures ouvertes" et l'"absurdité" des discours belliqueux qui envoient les jeunes mourir sur le front.

"Nouvelle ère"

Malgré la grave crise humanitaire, la trêve entrée en vigueur en octobre à Gaza, bien que fragile, a permis le retour des célébrations festives à Bethléem, berceau du christianisme en Cisjordanie occupée.

Des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité.

Comme ailleurs dans la région et au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185'000 personnes en Israël et 47'000 dans les Territoires palestiniens.

Mercredi soir, des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants ont assisté à la messe dans la seule église catholique romaine du territoire palestinien, à Gaza City.

Parmi eux, Elias Al-Jalda, un chrétien palestinien, a confié à l'AFP son espoir de voir "le retour de la vie à Gaza" et le "début d'une nouvelle ère" dans l'année à venir.

Lors de la messe, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a délivré une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

Politique et intempéries

Tranchant avec les discours des dirigeants religieux, Donald Trump a souhaité un joyeux Noël "à tous, y compris aux pourritures de gauche radicale", en référence à ses opposants démocrates.

Mais au-delà du climat politique électrique aux Etats-Unis depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, ce sont des intempéries majeures qui viennent perturber les fêtes de fin d'année en Californie.

Craignant de dangereuses inondations, les autorités ont décrété l'état d'urgence à Los Angeles et ordonné l'évacuation de centaines de foyers.

En Australie, la fin d'année est assombrie par l'attentat antisémite de Bondi qui a fait 15 morts le 14 décembre.

Dans le sud-ouest de la France, des agriculteurs mobilisés contre la grave crise frappant leur secteur ont préféré passer le réveillon en bloquant une autoroute, où des habitants leur ont apporté huîtres et bûches, plutôt qu'en famille.

Ils se disent prêts à faire de même pour le Nouvel an, comme l'a assuré l'un d'eux, Frédéric Meynard: "On ne l'espère pas, mais s'il faut en arriver là on le fera".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Japon: après les attaques d'ours, leur viande dans des restaurants

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Plus de 9100 ours ont déjà été tués cette année au Japon (archives). (© KEYSTONE/AP Shari Town Hall/STR)

Une viande "juteuse et savoureuse": Koji Suzuki peine à satisfaire les nombreux gourmets avec ses morceaux grillés d'ours. La viande provient d'ours abattus avec l'aval des autorités pour endiguer les attaques qui ont fait un nombre record de 13 morts en 2025.

L'établissement de M. Suzuki, situé dans l'agglomération vallonnée de Chichibu, près de Tokyo, sert également du cerf et du sanglier, mais la popularité de ses plats d'ours a explosé après des mois d'incidents largement médiatisés: plantigrades s'introduisant dans des maisons, rôdant près des écoles, semant la panique dans des supermarchés...

"Avec toutes ces informations sur les ours, le nombre de clients qui veulent en manger a beaucoup augmenté", explique Koji Suzuki, 71 ans, également chasseur. "Il vaut mieux utiliser sa viande dans un restaurant comme celui-ci plutôt que d'enterrer" sa carcasse, estime-t-il.

Son épouse Chieko, qui gère le restaurant, affirme refuser régulièrement des clients, mais reste discrète sur l'ampleur de la fréquentation supplémentaire.

Des milliers d'ours tués

En abattant les ours - qui peuvent peser une demi-tonne et courir plus vite qu'un homme - les autorités espèrent endiguer la menace dans certaines régions du nord du Japon.

Le nombre de victimes d'attaques décédées cette année est déjà deux fois supérieur au précédent record annuel, alors qu'il reste encore quatre mois d'ici à la fin de l'exercice nippon qui s'achèvera à la fin mars. Les scientifiques attribuent le phénomène à une population d'ours en forte croissance, une pénurie de nourriture et le dépeuplement humain de certaines régions.

Pour réagir, Tokyo a déployé des militaires et des unités de policiers anti-émeutes. Le nombre de 9100 ours tués sur l'année 2023-2024 a déjà été dépassé en six mois.

Parallèlement, les autorités espèrent que la viande pourra devenir une source de revenus pour les villages ruraux. "Il est important de transformer ces nuisibles en quelque chose de positif", a insisté le ministère japonais de l'agriculture plus tôt en décembre.

Les autorités locales recevront 100 millions d'euros pour contrôler les populations d'ours et promouvoir une consommation "durable".

Les ours bruns ne vivent qu'à Hokkaido, où leur population a doublé en l'espace de trois décennies pour dépasser 11'500 individus en 2023. Les ours noirs sont eux communs dans une grande partie du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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