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Climat

Inondations majeures: l'eau monte encore en Russie et au Kazakhstan

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Les crues sont causées par de fortes pluies associées à une hausse des températures, à la fonte accrue des neiges et à la débâcle des glaces hivernales recouvrant rivières et fleuves. (© KEYSTONE/EPA/RUSSIAN EMERGENCIES MINISTRY HANDOUT)

L'eau a continué de monter mardi en Russie et au Kazakhstan. Les deux pays sont frappés par des inondations majeures notamment le long du fleuve Oural qui mettent en danger des localités, ont annoncé les autorités qui s'attendent à un nouveau pic mercredi.

A Orenbourg, sur l'Oural, les sirènes d'alertes ont retenti dans la ville avant que le niveau de l'eau atteigne au cours de la soirée 931 centimètres, soit un centimètre au-dessus du seuil de "danger". Le record de 946 cm remonte à 1942.

"C'est le signe que la situation concernant les inondations à Orenbourg est extrêmement dangereuse", a indiqué sur Telegram le maire de cette ville d'un demi million d'habitants, Sergueï Salmine. Il a appelé les habitants de plusieurs quartiers de la ville à partir : "Ne perdez pas de temps".

Selon le ministère russe des Situations d'urgence, plus de 10'500 maisons ont été inondées et plus de 6500 personnes ont été évacuées dans des régions russes situées dans l'Oural et en Sibérie occidentale.

Plusieurs facteurs

Ces crues sont causées par de fortes pluies associées à une hausse des températures, à la fonte accrue des neiges et à la débâcle des glaces hivernales recouvrant rivières et fleuves.

Aucun lien n'a été établi avec le changement climatique, mais, selon les scientifiques, le réchauffement de la planète favorise des évènements météorologiques extrêmes comme les fortes précipitations à l'origine d'inondations.

Les présidents russe et kazakh Vladimir Poutine et Kassym-Jomart Tokaïev se sont entretenus au téléphone mardi et se sont "entendus pour donner des injonctions pour activer" le travail de coordination des secours et de prédiction des météorologues, selon le Kremlin.

Plus à l'est, la région de Kourgan a lancé l'évacuation de plusieurs villages sur la rivière Tobol. Au total, ce sont 62 localités qui sont dans la zone à risque, selon le ministère des Situations d'urgence.

Et la région de Tioumen, en Sibérie occidentale, attend elle aussi des niveaux records, et a instauré l'état d'urgence lundi.

La ville la plus touchée jusqu'à ici, Orsk, dans la région d'Orenbourg, a été noyée durant le weekend après qu'une digue y a cédé.

Poutine "pas présent physiquement"

Lundi des manifestations y ont eu lieu, les habitants demandant des comptes aux autorités malgré les menaces du parquet régional contre tout rassemblement illégal, alors que les rassemblements sont strictement encadrés en Russie.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a assuré pour sa part mardi que les populations affectées par les inondations allaient "recevoir toute l'aide nécessaire malgré les conditions difficiles".

Il a cependant admis que Vladimir Poutine ne prévoyait pas de se rendre dans les régions touchées par ces crues historiques.

"Il n'est pas présent physiquement mais il est présent sur cette thématique en permanence. Il s'occupe de ces questions toute la journée", a défendu M. Peskov.

L'opposante exilée Ioulia Navalnaïa, veuve du militant anticorruption Alexeï Navalny, qui a dit reprendre le flambeau de son mari mort dans une prison russe en février, a dénoncé le manque de préparation des autorités.

"L'Etat doit être au service de la population. Les maires, les gouverneurs et le président doivent faire en sorte que le pays soit agréable à vivre. C'est leur seule tâche. Et ce gouvernement ne s'en acquitte pas", a-t-elle dénoncé sur X.

Autorités réprimandées

Au Kazakhstan, depuis deux semaines et "le début des inondations, 86'000 personnes ont été sauvées et évacuées, dont 29'000 enfants", a indiqué mardi dans un communiqué le ministère kazakh des Situations d'urgence.

Ces évacuations ont eu lieu dans l'ouest et le nord de cet immense pays d'Asie centrale frontalier de la Russie.

Le président Kassym-Jomart Tokaïev avait vertement réprimandé les autorités locales pour leur impréparation et qualifié la semaine dernière ces inondations de "catastrophe naturelle peut-être la plus grande, en termes d'ampleur et de conséquences, de ces 80 dernières années".

Au total au Kazakhstan, 23'000 membres des ministères des Situations d'urgence, de l'Intérieur, de la Défense et des services secrets sont impliqués dans les opérations de sauvetage, ainsi que des milliers de volontaires civils, tandis que les chaînes de télévision publiques affichaient un bandeau "Notre force est dans l'unité".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Blatten (VS): 70% du village passe en zone inconstructible

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Guillaume Favre-Bulle (géologue cantonal), Franz Ruppen (conseiller d'Etat), Matthias Bellwald (président de Blatten) et Chrstian Studer (ingénieur) ont présenté les nouvelles cartes des dangers naturels pour Blatten. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Cinq mois et demi après la catastrophe de Blatten, la commune haut-valaisanne bénéficie de nouvelles cartes des dangers naturels. Il ne sera désormais plus possible de reconstruire le hameau de Ried. Quant à Blatten, 70% du village se retrouve en zone rouge.

Les cartes des dangers révisées intègrent l’ensemble des dangers naturels gravitaires : inondations, érosions de berges, laves torrentielles, glissements de terrain, chutes de pierres et blocs, éboulements et avalanches et d’autres dangers tels que des ruptures glaciaires.

Les interactions entre ces processus naturels ont également été analysées. Un nouvel éboulement du Petit Nesthorn ou une lave torrentielle provoquerait un embâcle sur la rivière Lonza.

L'effondrement du glacier du Birch a réduit de 15,7 hectares la surface disponible pour la reconstruction. Il reste encore 14,2 hectares utilisables dont 6,8 situés à Blatten même. La surface constructible au coeur du village s'est réduite de 70%. Le hameau de Ried ne pourra pas être reconstruit, puisque désormais à 100% en zone rouge.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Climat: 2025 en passe d'être la 2e ou la 3e plus chaude

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Autour du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, les chefs d'Etat de la planète se penchent sur le climat à Bélem. (© KEYSTONE/AP/Eraldo Peres)

L'année 2025 est en passe de devenir la 2e ou la 3e année la plus chaude jamais enregistrée, alors que des concentrations records de CO2 dans l'atmosphère alimentent le réchauffement climatique. Le rapport publié jeudi en prélude à la COP30 à Bélem donne le ton.

Les 11 dernières années (2015-2025) figurent d'ores et déjà chacune parmi les 11 années les plus chaudes sur les 176 années d'observation, avec les trois dernières années (2025, 2024 et 2023) qui ressortent comme les trois années les plus chaudes depuis les débuts des relevés, selon le rapport de l'OMM qui fait partie d'une série d'états des lieux du climat dressés par des agences onusiennes en perspective de la COP30.

"Cette période sans précédent de températures élevées, conjuguée à l'augmentation record des émissions de gaz à effet de serre l'an dernier, montre clairement qu'il sera pratiquement impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C dans les prochaines années sans dépasser temporairement cet objectif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg

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Climat

Philippines: le typhon Kalmaegi tue plus de 90 personnes

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Des sauveteurs transportent un corps après la passage du typhon Kalmaegi à Cebu city. (© KEYSTONE/AP/Jacqueline Hernandez)

Le bilan du typhon Kalmaegi aux Philippines a dépassé les 90 morts mercredi, selon des chiffres officiels compilés par l'AFP sur cette catastrophe qui a provoqué des inondations d'une rare violence.

Des villes entières de la province de Cebu (centre), la plus durement frappée, ont été inondées la veille, les habitants grimpant sur les toits pour échapper aux eaux boueuses qui emportaient voitures, camions, et même d'énormes conteneurs de marchandises.

Le porte-parole de Cebu, Rhon Ramos, a indiqué mercredi à l'AFP que 35 corps avaient été découverts à Liloan, municipalité de la zone métropolitaine de la capitale locale, portant le bilan régional à 76 morts.

Dans la matinée, Rafaelito Alejandro, un responsable de la défense civile nationale, avait fait état de 17 morts dans le reste du pays. Le bilan total s'élève à ce stade à au moins 93 victimes.

"Ce sont les grandes villes qui ont été touchées, les zones très urbanisées", a indiqué M. Alejandro à la radio, précisant que 26 personnes étaient portées disparues.

Près de 400'000 personnes avaient été préventivement éloignées de la trajectoire du typhon. Mercredi matin, l'AFP a rencontré des habitants en train de nettoyer les rues, submergées la veille.

"La rivière a débordé. C'est de là que l'eau est venue", a témoigné Reynaldo Vergara, 53 ans.

"Vers 4 ou 5 heures du matin, le flot des eaux était si fort qu'on ne pouvait pas faire un pas dehors (...) rien de tel n'était jamais arrivé. Les eaux étaient déchaînées", a-t-il dit, expliquant que le courant avait tout emporté dans sa boutique.

"Sans précédent"

Kalmaegi est arrivé par l'est du pays lundi peu avant minuit (15H00 GMT), touchant terre au niveau de la province des îles Dinagat, d'après le service météorologique national.

Sur les 24 heures précédentes, 183 millimètres de précipitations s'étaient abattus sur la zone autour de la ville de Cebu, bien au-dessus de la moyenne mensuelle de 131 millimètres, a souligné auprès de l'AFP la météorologue Charmagne Varilla.

La gouverneure de la province, Pamela Baricuatro, a évoqué une situation "sans précédent".

"Nous nous attendions à ce que les vents soient dangereux, mais (...) l'eau est ce qui met véritablement notre population en danger", a-t-elle dit aux journalistes, qualifiant les inondations de "dévastatrices".

Mercredi vers 11h00 locales, Kalmaegi progressait vers l'ouest et les sites touristiques de la région de Palawan, soufflant des vents de 130 km/h, avec des pics à 180 km/h.

Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s'en approchent, les régions les plus pauvres du pays étant généralement les plus gravement touchées.

En comptant Kalmaegi, l'archipel d'Asie de l'Est a déjà atteint cette moyenne annuelle, a affirmé Mme Varilla. Et au moins "trois à cinq autres" de ces phénomènes pourraient survenir d'ici à décembre, a-t-elle prévenu.

Le typhon Ragasa et la tempête Bualoi, tous deux meurtriers, avaient déjà balayé les Philippines en septembre.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Le typhon Kalmaegi fait une quarantaine de morts aux Philippines

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Des personnes inspectent les dégâts après le passage du typhon Kalmaegi aux Philippines. (© KEYSTONE/EPA/JUANITO ESPINOSA)

Au moins une quarantaine de personnes ont été tuées et des centaines de milliers déplacées aux Philippines touchées par le puissant typhon Kalmaegi. Il a entraîné mardi de violentes inondations dans une large partie du centre du pays.

Des villes entières de l'île de Cebu (centre) ont été inondées, les habitants tentant de trouver refuge sur les toits pour échapper aux eaux boueuses qui emportent voitures, camions et même d'énormes conteneurs de transport de marchandises, comme le montrent des vidéos vérifiées par l'AFP.

Rien que dans la province de Cebu, 39 personnes ont trouvé la mort, a déclaré Ainjeliz Orong, officier de communication de la province, un chiffre qui n'inclut pas la ville de Cebu City.

Selon Ethel Minoza, responsable locale de la gestion des catastrophes, interrogé par l'AFP, les corps de deux enfants ont été retrouvés à Cebu City, capitale provinciale, où les secouristes tentaient toujours d'évacuer les habitants piégés par les inondations.

Situation "sans précédent"

La gouverneure provinciale Pamela Baricuatro a qualifié la situation de "vraiment sans précédent", dans un message sur Facebook: "Les inondations sont tout simplement dévastatrices".

Au moins cinq décès ont été enregistrés dans d'autres provinces, dont celui d'une personne âgée qui s'est noyée à l'étage de sa maison dans la province de Leyte et celui d'un homme tué par la chute d'un arbre à Bohol.

Sur l'île de Midanao, également touchée, un hélicoptère militaire déployé dans le cadre d'une mission de "soutien aux opérations de secours" s'est écrasé mardi, a annoncé l'armée.

Deux pilotes et quatre membres d'équipage se trouvaient à bord. Six corps ont été retrouvés mais des analyses sont en cours pour les identifier, a indiqué la porte-parole de l'armée de l'air, la colonelle Maria Christina Basco.

"Incontrôlable"

Le typhon se déplace maintenant vers l'ouest à travers la chaîne d'îles des Visayas, s'affaiblissant légèrement avec des vents de 120 kilomètres/heure et des rafales de 165 km/h.

"L'eau est montée si vite (...) A 04h00, la situation était déjà incontrôlable, les gens ne pouvaient plus sortir (de leurs maisons)", témoigne Don del Rosario, 28 ans, habitant de Ceby City.

Comme beaucoup d'autres habitants, il a cherché refuge dans les étages supérieurs de son habitation alors que la tempête faisait rage. "Je vis ici depuis toujours et c'est de loin la pire catastrophe que nous ayons connue", assure-t-il.

Des centaines de personnes qui vivaient dans des tentes dans des camps installés après le séisme de magnitude 6,9 qui a secoué l'île fin septembre ont également été "évacuées de force pour leur sécurité", a déclaré par téléphone à l'AFP Rhon Ramos, responsable de l'information à Cebu.

Au total, près de 400'000 personnes ont été préventivement évacuées de la trajectoire du typhon, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse Rafaelito Alejandro, administrateur adjoint du Bureau de la défense civile.

D'autres tempêtes attendues

Kalmaegi est entré par l'est de l'archipel lundi peu avant minuit (16h00 en Suisse), touchant terre au niveau de la province des îles Dinagat, dans l'archipel des îles Visayas, d'après le service météorologique national.

Après Kalmaegi, la météorologue Charmagne Varilla s'attend à ce que "trois à cinq" autres tempêtes frappent le pays asiatique d'ici la fin de l'année.

Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s'en approchent, les régions les plus pauvres du pays étant généralement les plus durement touchées.

Les Philippines ont été frappées en septembre par le typhon Ragasa et la tempête Bualoi, tous deux meurtriers.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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