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Suisse Romande

Places en thérapie et experts psychiatres réclamés en Valais

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Les tribunaux valaisans ont publié leur rapport pour l'année 2023 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des problèmes récurrents pèsent sur les tribunaux valaisans. Parmi eux, le manque de places pour l'exécution des mesures thérapeutiques institutionnelles et la difficulté de trouver des experts psychiatres disponibles dans le Haut-Valais.

Il n'y a toujours pas assez de places dans le canton pour l'exécution des mesures thérapeutiques institutionnelles. Cela signifie que certains condamnés ne sont pas traités et donc que leur état de santé se péjore, "ce qui ne peut que se ressentir sur le risque de récidive qu'ils représentent", peut-on lire dans le rapport des tribunaux valaisans 2023 diffusé vendredi.

Cette lacune, qui avait également inquiété le Grand Conseil l'an dernier, peut "engager la responsabilité de l'Etat pour détention illicite", précise le document. Certains condamnés pourraient avoir droit à une indemnisation pécuniaire "que l'on peut estimer à une centaine de francs par jour".

Il n'est pas exclu que le Tribunal de l’application des peines et mesures (TAPEM) soit un jour "contraint de libérer certains de ces condamnés du fait de la violation crasse du principe de proportionnalité ". Pour éviter une telle situation, le tribunal ne voit qu'une solution pour l'Etat du Valais: "revoir sa planification carcérale 2030 en priorisant la construction d'un établissement d'exécution de ces mesures thérapeutiques institutionnelles".

Délai rarement respecté

Un autre problème "continue à sérieusement entraver le travail du Tribunal des mesures de contrainte (TMC)": la difficulté de trouver, dans le Haut-Valais, des experts psychiatres disponibles pour rendre des expertises dans un très bref délai.

Ces expertises sont nécessaires pour statuer sur les recours contre les décisions de placement à des fins d'assistance (PAFA). Des recours qui sont en "hausse continuelle", indique le rapport.

Le tribunal fait appel à des experts à l'extérieur du canton, mais "ceux-ci refusent presque toujours le mandat". Conséquence: "le délai de cinq jours fixé par la loi pour traiter ces recours ne peut jamais être respecté"".

But presque atteint

Dans son rapport, le TMC indique que la solution réside dans le renforcement du service d'expertises psychiatriques de l'Hôpital du Valais par un expert germanophone. Un but "quasiment atteint en 2023" via la négociation d'un contrat de prestation concernant le domaine de l'expertise psychiatrique.

Celui-ci n'a finalement pas été signé, "l'Etat du Valais n'ayant pas pu garantir au service d'expertises un socle suffisant de mandats en provenance des Autorités de protection de l'enfant et de l'adulte (APEA)". Dans son rapport, le TMC encourage l'Etat du Valais à remettre l'ouvrage sur le métier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent

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La police de Lausanne est intervenue lundi alors qu'une femme en détresse s'était enfermée avec un pistolet d'alarme au Service des curatelles et tutelles (photo prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La police de Lausanne est intervenue lundi en fin de matinée à la rue de Mornex à Lausanne. Une femme d'une quarantaine d'années qui s'était vu refuser une prestation au Service des curatelles et tutelles professionnelles s'était retranchée dans un bureau avec un pistolet d'alarme. Suite à une négociation fructueuse avec la police, elle s'est délestée de son arme.

La quadragénaire a ensuite été acheminée en milieu hospitalier, a communiqué Samuel Nanchen, porte-parole de la police de Lausanne. L'intervention de la police qui a duré environ 2h00 s'est achevée vers 13h00, a-t-il précisé.

Vingt policiers et une ambulance ont été mobilisés dans le cadre de cette intervention. Les forces de l'ordre ont rapidement pu confirmer que la population ne courait pas de danger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Différences justifiées entre agents de sécurité et policiers

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La formation des agents de sécurité publique se distingue de celle des policiers. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Tribunal fédéral déboute un agent de sécurité publique armé et une association professionnelle qui recouraient contre le nouveau règlement général sur le personnel de police du canton de Genève. Ils contestaient plusieurs dispositions, concernant l'avancement et l'exécution des missions, notamment.

Pour les recourants, le règlement général sur le personnel de police (RGPPol), entré en vigueur début juillet 2024, entraînait une inégalité de traitement entre les agents de sécurité publique (ASP) et les policiers. Ainsi, les premiers sont soumis à une évaluation de leurs compétences après cinq ans pour accéder au grade d'appointés alors que les seconds y accèdent sans examen.

Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral rappelle que le nombre de grades est différent dans les deux corps. Le grade le plus élevé chez les ASP est celui de capitaine alors que ceux de major, lieutenant-colonel et colonel existent pour les policiers.

Les juges fédéraux soulignent aussi que les missions et les conditions d'admission aux deux professions sont différentes. Ainsi, seuls sont engagés comme policiers les titulaires d'un brevet fédéral de policier alors qu'un examen de connaissances générales et d'aptitudes suffit pour les ASP.

Dans ce contexte, les conditions posées par le RGPPol ne violent ni l'égalité de traitement, ni l'interdiction de l'arbitraire, conclut la 1ère Cour de droit public. (arrêt 1C_256/2025 du 23 octobre 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Anzère (VS) inaugure une nouvelle télécabine

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La station d'Anzère dispose d'une nouvelle télécabine 10 places (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La station d'Anzère (VS) a officiellement inauguré une nouvelle télécabine de 10 places. Reliant Les Grillesses et le Bâté, elle remplace un télésiège deux places qui avait été mis en service en 1970. Télé Anzère a investi 15 millions de francs pour cette nouvelle télécabine et ses aménagements annexes.

La télécabine, qui part de 1832 m pour arriver à 2412 m d'altitude, peut transporter 2000 personnes par heure. Elle a été baptisée "Malo Express" en hommage à sa marraine, la skieuse de Coupe du monde Malorie Blanc. Cette nouvelle installation "ne représente pas une finalité en soi, mais une première étape majeure d'une réflexion plus large sur l'accessibilité et les liaisons entre le village et le domaine skiable", écrit lundi Télé Anzère dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fribourg: Jean-François Steiert prêt à "rempiler" en novembre 2026

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Le conseiller d'Etat Jean-François Steiert a dressé le bilan de son année de présidence du gouvernement fribourgeois (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le conseiller d'Etat fribourgeois Jean-François Steiert se met à disposition du PS pour un troisième mandat en novembre prochain. Le ministre des infrastructures, de la mobilité et de l'environnement s'est dit satisfait au terme de son année présidentielle en 2025.

"Agissons aujourd'hui, en pensant à demain". C'est ainsi que le président sortant du Conseil d'Etat a résumé lundi sa philosophie. C'était sa deuxième présidence après 2021, exercice post-Covid. "L'année 2025 n'a pas été plus tranquille pour autant", a résumé le magistrat socialiste, qui fêtera ses 65 ans en février.

Le fil rouge de l'exercice a été la "situation financière difficile" de l'Etat, a noté Jean-François Steiert, avec une année 2026 qui démarrera sans budget. Au-delà, Fribourg conserve un solide bilan, avec une fortune, ce dont ne peuvent pas se targuer tous les cantons, a-t-il dit. "Et les investissements ne seront pas freinés".

Le Conseil d'Etat a "gagné" par ailleurs les quatre votations au menu du peuple fribourgeois, dont le rejet d'un salaire minimum le 30 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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