International
Législatives en France: l'extrême droite veut la majorité absolue pour gouverner
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A douze jours du premier tour des législatives en France, le chef de file de l'extrême droite Jordan Bardella a déclaré mardi qu'il ne briguerait pas le poste de Premier ministre s'il n'est pas certain de disposer d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Pressenti comme futur chef de gouvernement en cas de victoire de son camp, le patron du Rassemblement national (RN) déclare qu'il aura "besoin d'une majorité absolue" à l'issue des élections des 30 juin et 7 juillet, convoquées à la surprise générale par le président Emmanuel Macron après sa débâcle aux européennes du 9 juin.
"Je veux être en situation d'agir", a affirmé sur le média Cnews/Europe 1 le président du RN, dont le parti est arrivé largement en tête des européennes et caracole en tête des sondages d'opinion, avec 33% d'intentions de vote.
"Pas un collaborateur du président"
En cas de cohabitation avec Emmanuel Macron, M. Bardella "n'envisage pas d'être un collaborateur du président" mais réclame "le pouvoir pour changer de politique dans notre pays". Or, "s'il y a une majorité relative, le Premier ministre ne peut pas agir".
Pour "créer les conditions de cette majorité", il a souligné avoir "tendu la main" au parti de droite Les Républicains (LR) et à son président Eric Ciotti, qui a fait imploser sa formation en acceptant une alliance sans précédent avec l'extrême droite.
S'il obtient la majorité, la "première mesure" de M. Bardella sera de faire voter un budget rectificatif incluant une baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur l'énergie et les carburants, alors que le pouvoir d'achat est un des sujets centraux de la campagne.
En revanche, la suppression de la TVA sur les "produits de première nécessité", promise par l'extrême droite, attendra le budget suivant, "à la rentrée".
Abroger la réforme des retraites
Lundi, M. Bardella avait aussi dit qu'il abrogerait "à partir de l'automne" la controversée réforme des retraites, adoptée sous l'impulsion de M. Macron au printemps 2023 après des mois de contestation, tentant de lever le flou sur ce sujet, point de friction avec Eric Ciotti qui est, lui, favorable à la réforme.
"Il y a les urgences et les réformes", a plaidé mardi celui qui dit s'apprêter à "hériter d'un pays en situation de quasi faillite" et souhaite d'abord effectuer "dès (son) arrivée" un "audit des comptes de l'Etat", alors que l'état des finances publiques fait débat.
La Commission européenne doit ouvrir mercredi la voie à des procédures disciplinaires pour déficits publics excessifs contre une dizaine de pays de l'Union européenne, dont la France.
"Tout est approximations ou reniements"
L'extrême droite préparerait-elle les esprits à de possibles renoncements ? "La réalité, c'est qu'au Rassemblement national, tout est approximations ou reniements", a dénoncé le Premier ministre Gabriel Attal sur le média franceinfo.
Selon lui, "s'agissant de Jordan Bardella, il y a de moins en moins de programme et de plus en plus de conditions, ça commence à ressembler à un refus d'obstacle".
Une "troisième voie"
M. Attal a défendu les propositions "crédibles" de la "troisième voie" qu'il affirme incarner, entre les "extrêmes" du RN à droite et du Nouveau Front populaire à gauche qui "promettent, dans leurs programmes, un matraquage fiscal à tous les étages pour financer leurs folies budgétaires".
Les sondages accordent jusqu'ici moins de 20% des intentions de vote à la majorité présidentielle.
Recherche d'une tête d'affiche à gauche
Pendant ce temps, la coalition de gauche du Nouveau Front populaire, créditée de 28% d'intentions de vote, se cherche toujours une tête d'affiche, au risque d'étaler ses divisions.
Mathilde Panot, une des dirigeantes de La France Insoumise (LFI, gauche radicale), a ainsi affirmé sur la chaîne France 2 qu'il reviendrait au parti disposant du "plus grand groupe à l'Assemblée nationale" à gauche de "proposer aux autres forces le nom d'un Premier ministre".
Cela pourrait avantager le parti du très clivant Jean-Luc Mélenchon, qui a investi 229 candidats, contre 175 pour les socialistes, 92 pour les écologistes et 50 pour les communistes.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, défend une autre voie et demande "un vote" des futurs députés du Nouveau Front populaire si la gauche est majoritaire au soir du 7 juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump a parlé à Poutine, pas de "paix immédiate" en vue en Ukraine
Donald Trump a assuré mercredi qu'il n'y aurait pas de "paix immédiate" en Ukraine après une conversation avec Vladimir Poutine. Ce dernier l'a prévenu, selon le président américain, qu'il allait "riposter" à l'attaque ukrainienne contre des bombardiers russes.
Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une "bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate" en Ukraine.
"Le président Poutine a dit, très fermement, qu'il allait devoir riposter aux récentes attaques" ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le président américain, précisant que l'entretien avait duré "une heure et quinze minutes".
Rien ne perce dans son message de la frustration qu'il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Donald Trump avait jugé le 26 mai que son homologue russe, avec qui il se targue d'avoir une relation privilégiée, était devenu "complètement fou", à la suite d'attaques russes meurtrières contre l'Ukraine.
Pour sa part, le Kremlin a qualifié de "positive" et "productive" la conversation téléphonique entre les deux dirigeants, ajoutant qu'ils avaient décidé de "rester en contact permanent".
C'est une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain, celle d'une paix rapide, grâce à son intervention, dans le conflit déclenché en février 2022 par l'invasion russe.
Dans une conversation téléphonique avec le pape Léon XIV, le président russe a d'ores et déjà rejeté la faute sur l'Ukraine, affirmant vouloir atteindre la paix par des moyens "diplomatiques" alors que, selon lui, Kiev cherche "l'escalade" et "mène des actions de sabotage contre des infrastructures civiles sur le territoire russe".
"Ultimatum"
Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, et encouragées par Washington, n'ont rien fait pour rapprocher les positions.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié mercredi d'"ultimatums" inacceptables les conditions maximalistes posées par la Russie.
Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a en effet remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.
Tandis que l'Ukraine est en difficulté sur le front, Zelensky, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel, que refuse la Russie. Le Kremlin considère qu'une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l'aide des Occidentaux.
Dans ce contexte, Vladimir Poutine a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir été à l'origine des explosions ayant fait dérailler trois trains le week-end dernier, dans deux régions russes frontalières, avec un bilan de sept morts et 113 blessés, dont des enfants.
Il a aussi rejeté la proposition de pourparlers à un haut niveau avec les Ukrainiens, tout en refusant un cessez-le-feu global et inconditionnel.
Discussions "utiles"
Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l'Ukraine, et récemment évoquées par le président américain lui-même.
Contrairement à l'Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, lui, insisté mercredi sur le fait que les discussions d'Istanbul étaient "importantes" et "utiles" et avaient conduit à des "résultats concrets".
Russes et Ukrainiens doivent ainsi procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.
L'Ukraine avait lancé le week-end dernier une attaque audacieuse de drones sur plusieurs aérodromes russes, détruisant ou endommageant de nombreux avions militaires.
Selon le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu'il n'avait pas été "informé à l'avance" de cette attaque d'ampleur.
Les Ukrainiens ont par ailleurs attaqué mardi à l'explosif le pont de Crimée, un gigantesque ouvrage qui relie à la Russie cette péninsule annexée. Le Kremlin a affirmé mercredi que l'attaque n'avait pas engendré de dégâts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le récital de Jannik Sinner se poursuit
Jannik Sinner est toujours aussi impitoyable. Le no 1 mondial s’est hissé dans le dernier carré de Roland-Garros sans lâcher le moindre set.
Malgré la magie qui peut sortir parfois de sa raquette, Alexander Bublik (ATP 62) n’a rien pu faire pour s’opposer à la puissance de l’Italien, à *ce véritable robot" comme il décrivait la veille de cette rencontre. Le Kazakh s’est incliné 6-1 7-5 6-0 en seulement 1h49’ pour son premier quart de finale dans un tournoi du Grand Chelem.
Eliminé l’an dernier par Carlos Alcaraz en cinq sets, Jannik Sinner attend le vainqueur du choc de mercredi soir entre Alexander Zverev et Novak Djokovic. L’Italien s’avance comme le favori logique de cette demi-finale dans la mesure où le tennis qu’il produit depuis le début de la quinzaine est d’une qualité rare. Il frappe très fort, il touche les lignes et il ne laisse aucun répit à ses adversaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Revolut lance des distributeurs de billets en Espagne
C'est une première pour une banque en ligne: la fintech britannique Revolut, a annoncé mercredi le lancement de distributeurs automatiques de billets en Espagne, sur lesquels il sera aussi possible d'ouvrir un compte ou d'obtenir une carte bancaire.
Revolut, qui a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois son intention d'investir davantage le monde physique, affirme dans un communiqué vouloir moderniser un système "resté quasiment inchangé au cours des dernières décennies".
La marque ouvrira 50 premiers distributeurs "dans les prochaines semaines" à Madrid et Barcelone avant de s'étendre à d'autres villes, avec l'objectif d'installer au total 200 appareils dans le pays. Le projet est d'étendre l'initiative dès 2026 à d'autres pays européens.
Revolut a plus que doublé son bénéfice net l'an dernier, à 790 millions de livres (938 millions d'euros), grâce à des clients toujours plus nombreux: elle en compte plus de 55 millions --dont plus de 5 millions en France, son deuxième marché après le Royaume-Uni, et presque autant en Espagne.
Concurrence des banques classiques
L'entreprise, valorisée 40 milliards d'euros l'an dernier, a acquis une place de banque secondaire mais elle veut concurrencer les banques traditionnelles. Elle a commencé à commercialiser des crédits immobiliers en Lituanie, où elle dispose d'une licence bancaire, et prévoit d'étendre cette offre en Europe.
La néobanque a annoncé le mois dernier un investissement d'un milliard d'euros en France, ainsi que l'installation à Paris de son siège pour l'Europe de l'Ouest, d'où elle supervisera entre autres l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et l'Irlande.
Revolut a par ailleurs annoncé mardi sa participation au consortium European payments initiative (EPI), qui développe la solution de paiement Wero, initialement imaginée comme une réponse européenne aux géants américains Visa et Mastercard, et proposera cette dernière à ses clients français, allemands et belges à partir de juillet.
Ses nouveaux distributeurs fonctionneront avec une carte physique ou sans contact, et Revolut précise que l'authentification par reconnaissance faciale sera "lancée prochainement".
Les appareils permettront aux clients de la banque de retirer des espèces sans frais supplémentaires, notamment à l'étranger. Les usagers d'autres établissements pourront également les utiliser "moyennant des frais compétitifs", promet l'entreprise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le gouvernement suédois veut louer des places de prison en Estonie
La Suède a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec l'Estonie pour louer des cellules de prison pour 600 prisonniers, anticipant une forte pression sur ses propres établissements. Sa mise en oeuvre est toutefois soumise à l'accord du Parlement.
Selon l'accord, la Suède pourrait louer 400 cellules dans la prison de Tartu, dans le sud-est de l'Estonie.
L'Estonie est "un partenaire très important et très proche" et est liée par les mêmes engagements internationaux en ce qui concerne les prisonniers, a estimé le ministre suédois de la Justice, Gunnar Strommer. "Les conditions sont donc très bonnes pour une coopération plus approfondie entre la Suède et l'Estonie", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
La mise en oeuvre de l'accord nécessitera certaines modifications de la législation et devra être approuvée par le parlement suédois à une majorité des trois quarts, a ajouté le ministre.
Il est donc soumis au feu vert des sociaux-démocrates, premier parti au Parlement avec 106 sièges sur 349 et qui siègent dans l'opposition. Une porte-parole du parti s'est dite "sceptique" tandis que le parti du Centre se dit opposé au projet.
Solutions similaires en Europe
Plusieurs autres pays européens ont déjà expérimenté des solutions similaires, notamment la Norvège et la Belgique, qui ont loué des cellules aux Pays-Bas par le passé, tandis que le Danemark se prépare à envoyer des détenus au Kosovo.
La Suède a connu une augmentation de la criminalité violente ces dernières années, avec des fusillades et des attaques à l'engin explosif liées à des règlements de compte entre réseaux criminels rivaux.
Le gouvernement de centre-droit du Premier ministre Ulf Kristersson, soutenu au parlement par les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration, est arrivé au pouvoir en 2022 en promettant de sévir contre la criminalité.
Ingemar Kihlstrom, du parti chrétien-démocrate, partenaire de la coalition, a déclaré aux journalistes que la sévérité accrue de la politique du gouvernement va peser sur le système pénitentiaire.
Entrée en vigueur possible en 2026
Les prisonniers ne seront envoyés en Estonie que s'ils n'ont pas besoin d'un traitement médical approfondi et s'ils ne présentent pas un risque élevé pour la sécurité, selon le gouvernement.
M. Strommer a déclaré que "l'un des principes directeurs" de la Suède dans les négociations avec l'Estonie avait été "d'assurer que l'exécution des peines en Estonie soit aussi similaire que possible à ce qu'elle serait en Suède".
Il espère signer l'accord avec son homologue estonienne Liisa-Ly Pakosta "dans quelques semaines". Selon le calendrier du gouvernement, si l'accord est adopté par le parlement suédois, il entrera en vigueur le 1er juillet 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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