Suisse Romande
La pisciculture d’Estavayer-le-Lac (FR) sera remise en route
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La pisciculture d'Estavayer-le-Lac (FR) vivra. Au terme de longs échanges, les députés fribourgeois ont accepté jeudi un crédit de 3,56 millions de francs pour la réhabilitation de l'installation ayant causé une débâcle à plusieurs millions il y a quelques années.
Le décret a été avalisé par 50 voix contre 38 et 7 abstentions, après un très vif débat rappelant celui de 2020 qui avait conduit à l'instauration d'une commission d'enquête parlementaire. Celle-ci avait fait la lumière sur une pisciculture inaugurée en 2016 pour 2,4 millions et qui n'avait pas été fonctionné en raison de défauts.
"Le projet de remise en état tient techniquement la route", a indiqué le conseiller d'Etat Jean-François Steiert, en charge des infrastructures et de l'environnement. Il répond à la volonté politique du Grand Conseil qui a décidé de conserver une pisciculture fribourgeoise fonctionnelle dans la Broye.
"Une pisciculture contribue au maintien, voire au développement, des poissons pour la pêche professionnelle notamment et non pour la biodiversité", a ajouté le ministre de l'agriculture Didier Castella. Ce dernier a parlé de "fiasco" à propos du dossier, le député centriste Eric Collomb le décrivant comme une "saga".
Dizaines d'interventions
Le sujet a suscité des dizaines d'interventions. L'émotionnel s'est mêlé à la logique économique appelant à abandonner "un projet qui ne sert à rien", selon les mots des députés PLR Savio Michellod et Jean-Daniel Schumacher. Au final, la volonté de respecter les décisions antérieures l'a emporté, tous les partis étant partagés.
"Il faut aller au bout du processus", a contré le député centriste Hubert Dafflon. Les élus broyards ont une nouvelle fois appuyé la relance de la pisciculture. L'idée de préserver un savoir-faire a aussi prévalu, tout comme la volonté de continuer à manger du poisson local. La commission ad hoc avait voté pour à 10 contre 1.
En raison du surdimensionnement des infrastructures, le projet ne permettra en revanche pas d’augmenter le nombre d’alevins remis à l’eau dans le lac de Neuchâtel, a détaillé Didier Castella. Il ne contribuera donc pas à la défense des intérêts de la pêche, a expliqué le gouvernement dans son message.
De plus, l’assainissement de la pisciculture induit une augmentation des coûts de production, carrément un triplement, sans plus-value piscicole et sa production quantitative dépend du bon vouloir des cantons partenaires pour l’approvisionnement en ½ufs. Le suspens de jeudi a été encore alimenté par un autre vote il y a quelques jours.
Début des travaux
La Commission des finances et de gestion (CFG) a refusé en effet, par 14 voix contre une, l'octroi du crédit au moment où l'Etat de Fribourg envisage de se serrer la ceinture. Ses membres ont remis en question l'utilité de l'infrastructure staviacoise dans ce contexte. Mais celle-ci va finalement reprendre vie ces prochains mois.
La saisonnalité des éclosions impose un calendrier très soutenu. Le démontage des installations obsolètes réalisé, le début des travaux de rénovation et de construction interviendra sous peu. La mise en service technique de la pisciculture est agendée pour novembre et la mise en production progressive de janvier à juillet 2025.
Le permis de construire n’a pas causé d'opposition. Les coûts de remise en état sont basés sur les appels d’offres déjà réalisés. Les coûts d’exploitation sont évalués pour leur part à 175’000 francs par an. Le décret n’est pas soumis au référendum financier. Il entrera en conséquence en vigueur dès sa promulgation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Des "Boulangeries Vertes" pour valoriser les pains locaux
Le Canton de Vaud veut valoriser les pains issus de circuits courts et produits localement. En partenariat avec les Artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs, Vaud Promnotion a lancé une campagne baptisée "Boulangeries Vertes". Celle-ci a été présentée vendredi à Lausanne en présence de la conseillère d'Etat en charge de l'agriculture Valérie Dittli.
Aujourd'hui, quinze boulangeries vaudoises proposent des pains labellisés (94 pains certifiés au total, dans 31 espaces de vente). Vaud Promotion souhaite encourager davantage de professionnels de la branche à se lancer dans l'aventure. "Notre association s'est donné pour mission d'élargir cette communauté, en atteignant d'ici fin 2025 le nombre de 50 boulangeries qui proposeront au minimum un pain 'Vaud certifié d'ici'", indique-t-elle dans un communiqué.
Ceux-ci seront facilement reconnaissables. Ils porteront le logo attestant de leur labellisation via une pastille en azyme, tandis que les vitrines des boulangeries seront spécialement habillées pour assurer une visibilité optimale, est-il précisé.
L'opération "Boulangeries Vertes" s'inscrit dans un contexte législatif. Depuis le 1er février 2025, la loi impose désormais aux commerçants d'indiquer clairement et par écrit la provenance des produits de boulangerie vendus en vrac. "Pour les consommateurs, cette nouvelle législation offre davantage de transparence, puisqu'ils pourront connaître en un coup d'oeil le lieu de production du pain et des différents produits de boulangerie".
A noter qu'une dégustation sera réalisée à la fin de l'année pour désigner le pain du Conseil d'Etat 2026. Un pain "Vaud certifié d'ici" côtoiera donc les traditionnels vin et fromage de l'année sur les tables des manifestations officielles du canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Parlement veut renforcer la sureté du vote par correspondance
Le Grand Conseil genevois a renvoyé vendredi en commission une motion qui demande de mieux sécuriser le vote par correspondance. Ce projet fait suite aux irrégularités qui ont entaché l'élection du Conseil municipal de la commune de Vernier, le 23 mars dernier, et qui a conduit à l'annulation du scrutin par la justice.
"Attaque à notre démocratie", pour le centriste Jean-Marc Guichard, auteur de la motion, "rupture de confiance entre le monde politique et les citoyens" pour la Verte Louise Trottet, les députés ont tous souligné la gravité des faits qui se sont produits lors de l'élection du délibératif de la deuxième ville du canton de Genève.
Une expertise en écriture demandée par le Ministère public a permis de conclure que neuf personnes ont rempli 278 bulletins. De nombreux bulletins de la formation Liberté et Justice sociale (LJS) avaient été modifiés. Certains candidats avaient été biffés et trois candidates d'autres partis, toujours les mêmes, avaient été ajoutés.
"La démocratie souffre de ce type d'événement", a déclaré le président du Conseil d'Etat genevois Thierry Apothéloz. Le magistrat a toutefois tenu à défendre la Chancellerie dans cette affaire. "Non, elle n'a pas minimisé les faits, elle a juste réclamé la lumière complète sur les événements" qui ont eu lieu à Vernier.
La motion a été renvoyée à la commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil. Thierry Apothéloz a promis que le gouvernement interviendra lors du travail en commission, car il faut mettre en place des "mesures structurelles" afin d'améliorer la sécurité du vote par correspondance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
L'initiative sur les allocations familiales échoue
A Genève, l'initiative des Jeunes du Centre visant à adapter les allocations familiales aux coûts de la vie en tenant compte des hausses des primes d'assurance maladie a échoué. Les initiants n'ont pas réussi à récolter assez de signatures.
Ils avaient jusqu'à vendredi pour déposer les 4214 signatures nécessaires, mais ils en ont récolté environ la moitié, a indiqué vendredi à Kesytone-ATS Gabriel Haddad, président des Jeunes du Centre. Après un excellent démarrage, l'élan s'est essoufflé, faute de temps de la part de nos membres, a-t-il expliqué.
Il compte revenir sur le sujet dans le futur. Lancée en février dernier, cette initiative a permis d'ouvrir le dialogue, notamment avec les sections jeunes des autres partis, a ajouté M.Haddad.
Actuellement, les allocations familiales sont actuellement basées sur l'indice genevois des prix à la consommation qui ne comprend pas les primes d'assurance maladie. L'initiative prévoyait d'inscrire dans la loi sur les allocations familiales un mécanisme qui intègre la hausse de primes dans le calcul de l'indexation.
Afin de ne pas peser sur les PME, les Jeunes du Centre voulaient que ce système soit financé par le budget de l'Etat. Selon leurs estimations, en 2025, les allocations familiales pour un enfant jusqu'à 16 ans seraient passées de 311 à 334 francs par mois. Elles auraient augmenté de 415 francs à 445 francs pour un jeune en formation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève va construire sept nouvelles écoles de pédagogie spécialisée
A Genève, sept nouvelles écoles destinées aux élèves à besoins spécifiques vont être construites. Le Grand Conseil a accepté vendredi un crédit d'étude et d'investissement de 42,5 millions de francs pour réaliser ces infrastructures.
Ce projet vise à répondre à l'augmentation des effectifs de l'enseignement spécialisé. Trois parcelles dans les communes de Vernier, d’Onex et du Grand-Saconnex accueilleront ces écoles. "Il y a une véritable opportunité foncière à saisir", a souligné la socialiste Nicole Valiquer Grecuccio.
Sur les sites de Vernier et du Grand-Saconnex, les travaux devraient démarrer au printemps 2027 pour une mise en service prévue au plus tôt à la rentrée scolaire 2028. Le projet d’Onex, qui nécessite des travaux plus conséquents, débutera à l'automne 2027 et sera achevé au plus tôt pour la rentrée scolaire 2029.
Ces nouvelles structures accueilleront entre 100 et 125 élèves de l'enseignement spécialisé et permettront d'absorber une partie de l'augmentation significative des effectifs. Elles offriront également la possibilité d'abandonner certains sites vétustes et exigus.
Très attachés à l'école inclusive, les socialistes ont voulu conditionner l’ouverture des 100 premières places à la fermeture des 100 places existantes les plus vétustes. Cette condition visait à s'assurer que le Conseil d'Etat ne crée pas davantage de places dans l'éducation spécialisée pour s'éloigner de l'école inclusive.
Mais cette tentative a échoué en plénière. La majorité a accepté un amendement du Conseil d'Etat supprimant cette condition. Très remontée "contre le dogmatisme de la gauche", la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet a souligné qu'il était du devoir de l'Etat de ne pas laisser des familles sur le carreau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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