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Suisse

Le tourisme devrait continuer de croître cet hiver en Suisse

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Les Américains du Nord, tout comme les Français, sont de plus en plus nombreux à faire du tourisme en Suisse. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le secteur touristique suisse devrait continuer sa progression durant la saison d'hiver, bien que de manière légèrement inférieure à ce qui était prévu cet été. Ce sont surtout les voyageurs en provenance des Etats-Unis et les hôtes helvétiques qui visiteront le pays.

Les économistes de l'institut d'études conjoncturelles KOF prévoient une croissance des nuitées de 0,8% cet hiver, soit un chiffre légèrement moindre par rapport au 1% prévu cet été.

"La plus forte impulsion de croissance provient des visiteurs nord-américains, alors que les nuitées d'hôtes européens seront plus nombreuses que prévu". Le nombre de nuitées devrait ainsi être similaire à l'hiver dernier et "au-dessus des attentes pour les hivers précédant la pandémie", disent-ils.

Les voyageurs en provenance des États-Unis devraient ainsi continuer à profiter de la force du dollar et le "boom de cet été se poursuivre, même si de manière moins prononcée". Durant l'été, le nombre de nuitées comptabilisées pour des Américains du Nord a connu une augmentation de près de 300'000 (+14%) après une importante hausse de 26% en 2023.

"Les voyages aériens des Américains ont même augmenté de 28,5% vers la Suisse et de 6% seulement vers l'Allemagne", notent les analystes qui estiment que ce regain d'intérêt pourrait également être dû "à la stratégie de marketing ciblée de Suisse Tourisme".

Touristes français en nombre

La zone euro étant confrontée à un affaiblissement de sa croissance, notamment en Allemagne où la consommation privée et les investissements

ont diminué, l'affaiblissement de l'euro "pourrait rendre la Suisse moins attrayante pour les touristes européens", relèvent-ils.

Ils s'attendent toutefois à une croissance de 2% des nuitées de touristes européens. "Alors que le nombre de nuitées des visiteurs allemands devrait stagner, celui des touristes français devraient connaître une croissance stable qui, après le succès de l'été, devrait se poursuivre durant l'hiver".

L'été dernier, le nombre de nuitées enregistrées pour des citoyens français a grimpé de 4%, le mois d'août s'étant particulièrement distingué avec 30% de nuitées de plus qu'avant la pandémie.

Les touristes locaux devrait selon toute vraisemblance "demeurer le groupe de visiteurs le plus important", cet hiver même si une nouvelle baisse (-0,5%) en faveur des voyages lointains est attendue.

En ce qui concerne les visiteurs de pays lointains, le nombre de nuitées des hôtes asiatiques devrait "augmenter lentement" l'hiver prochain (+1%) et se situer à un niveau supérieur à celui de l'année précédente.

Le nombre de touristes russes, surtout présents en Suisse pendant les mois d'hiver, devrait lui rester constant à seulement 30% du niveau d'avant le début de la guerre en Ukraine.

Les Chinois pourraient revenir

Pour 2025, le KOF prévoit un stagnation par rapport à l'année précédente avec une légère croissance de 0,2%. Les nuitées d'hôtes européens devraient rester constantes grâce à la stabilité des prix de l'énergie et la baisse de la pression inflationniste.

Il envisage toutefois un potentiel de baisse chez les touristes locaux, qui pourraient préférer des voyages lointains l'été prochain.

Le marché chinois demeure également incertain: "malgré une croissance lente, le niveau d'avant la crise ne devrait être atteint qu'à 60% de la demande", affirment les économistes. D'ici l'hiver 2025/26, ils tablent cependant sur un nombre de visiteurs en provenance de Chine (y compris Hong Kong) à environ deux tiers du niveau d'avant la pandémie, en raison d'une amélioration de la situation économique, ce qui devrait permettre à cette saison d'hiver de croître de 1,1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Le village d'Evolène (VS) scintille à la tombée de la nuit

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Le spectacle projeté évoque un récit légendaire où une fée tombe amoureuse d'un berger. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

C'est une première dans le Val d'Hérens (VS): du 6 décembre au 6 janvier, le village d'Evolène se transforme en scène à ciel ouvert. Un spectacle de sons et de lumières habille les bâtiments de la rue Centrale de 17h00 à 22h00 chaque soir.

Même l'Eglise d'Evolène s'illumine pour l'occasion. Le spectacle de huit minutes projeté sur les différentes façades en continu raconte la légende de la fée d'Evolène.

Il est dit qu'autrefois, une fée solitaire et mélancolique vivait dans une grotte située au-dessus du village. Un jour commence son histoire d'amour avec un jeune berger.

Le film projeté lors de cette première édition d'Evolène en lumière conte les dessous de ce récit romantique légendaire. En plus de l'expérience immersive, le public pourra profiter du traditionnel village hivernal d'Evolène qui prendra place du 26 au 30 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le groupe NZZ veut monter au capital d'APG-SGA

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APG-SGA est un spécialiste de l'affichage publicitaire en extérieur (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'actionnariat du spécialiste de la publicité en extérieur APG-SGA s'apprête à changer fortement. Le groupe de médias NZZ a l'intention de renforcer sa participation à 45%, contre 25% actuellement.

Le groupe NZZ a l'intention de racheter des titres aux investisseurs historiques du groupe genevois, le français JCDecaux et la société de participation Pargesa, précisent vendredi les deux entreprises en voie de rapprochement.

La transaction n'est pas encore réalisée puisque NZZ demande préalablement l'introduction d'une clause d'"opting up" sélective dans les statuts de l'entreprise, qui lui épargnerait de lancer une offre de reprise complète sur APG-SGA tant que le seuil des 49% des droits de vote ne serait pas dépassé. Actuellement, la limite est fixée à 33%.

Cette proposition et la montée au capital de NZZ est soutenue par les administrateurs indépendants du géant de l'affichage, qui estiment que le groupe de médias zurichois, bien implanté en Suisse et jouissant d'une bonne réputation ainsi que d'une marque forte, est un "partenaire idéal" pour APG-SGA. Dans un contexte de désengagement des grands actionnaires JCDecaux et Pargesa, la transaction aura un effet stabilisateur, affirment ces administrateurs. NZZ s'est par ailleurs engagé à maintenir une politique de distribution de "dividende favorable".

Feu vert de la Commission des OPA

Au sujet de la clause d'opting up, la solution proposée ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire, précise le communiqué. Dans une prise de position distincte, la Commission des OPA estime que le dispositif prévu par APG-SGA est "valable et déploie ses effets au regard du droit".

Les actionnaires du groupe genevois auront cependant le dernier mot. Ils se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier. L'introduction de la clause d'opting up nécessitera une "majorité de la minorité", excluant donc les votes de la NZZ, de JCDecaux et de Pargesa.

NZZ souhaite racheter les actions à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que les 205 francs du cours de clôture de jeudi. La société zurichoise est engagée dans APG-SGA depuis juin 2024, date à laquelle elle avait déjà racheté un paquet de titres à Pargesa et JCDecaux, à hauteur de 25% du capital-actions.

Le président s'en va

"Les hypothèses qui ont motivé l'acquisition initiale de la participation se sont confirmées. APG-SGA se développe bien et nous voyons un potentiel de croissance supplémentaire sur les marchés de la publicité numérique", indique Isabelle Welton, présidente du groupe NZZ, citée dans un autre communiqué.

Dans le sillage de ses changements, le président de APG-SGA Daniel Hofer annonce son départ, après 15 ans au service de la société dont 11 ans à son poste actuel. Le conseil d'administration proposera en remplacement lors de l'assemblée générale ordinaire du 23 avril la candidature du patron du groupe NZZ Felix Graf. La vice-présidence est promise à l'administratrice Maya Bundt.

Xavier Le Clef, qui représente Pargesa à l'organe de surveillance, ne briguera pas de nouveau mandat. Corine Blesi, directrice générale de NZZ Connect et membre de la direction élargie de la NZZ, sera proposée comme nouvelle administratrice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Nestlé France rappelle un lait pour bébés

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Le lait infantil concerné est destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé lance en France une campagne de rappel pour son lait Optipro Relais, destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois. La mesure répond à la détection de micro-organismes susceptibles de provoquer diarrhées et vomissements.

Le paquebot alimentaire a détecté la présence de ces micro-organismes sur une ligne de fabrication des laboratoires Guigoz, prévient l'ordre des pharmaciens de l'Hexagone sur son site internet.

Nestlé France indique sur son propre site avoir détecté dans certains lots non distribués la présence de la toxine céréulide, produite par la bactérie Bacillus cereus.

La multinationale assure qu'aucun autre produit de la marque Guigoz n'est concerné. Elle appelle les clients à ne pas utiliser ni retourner le produit, mais à le mettre à la poubelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Une pétition veut rembourser la contraception thérapeutique

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image prétexte © KEYSTONE/AP/CHARLIE RIEDEL

Un texte demande que les contraceptifs prescrits dans une visée thérapeutique soient remboursés par l’assurance de base.  La pétition a été lancée par deux associations et une fondation. Les paraphes ont été remises en début de semaine.

Pilule, patch, implant, stérilet hormonal... Ils constituent souvent un traitement de référence pour des pathologies comme l’endométriose ou des règles douloureuses. Une pétition demande que ces dispositifs soient remboursés par l’assurance maladie de base lorsqu’ils sont délivrés pour soigner une maladie. Ne pas rembourser ces traitements comporte deux problèmes selon Caroline Gautier, médecin à PROFA Lausanne

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

Une motion avait déjà été débattue à Berne en début d'année. La conseillère nationale vaudoise, Brigitte Crottaz souhaitait faire évoluer la situation. Mais pour le Conseil fédéral, rembourser ces traitements irait trop loin car ils ne serviraient pas à traiter une maladie. Et il y a confusion selon Caroline Gautier

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

La pétition remise lundi à Berne a récolté 20’000 signatures.

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