Rejoignez-nous

Suisse

Signaux d'alerte pour le tourisme en Suisse

Publié

,

le

La répartition des touristes suisses par rapport à ceux venus de l'étranger n'est pas le seul changement durable enclenché par la pandémie. (KEYSTONE/Peter Schneider) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Suisse tourisme a tiré un premier bilan qualifié "d'encourageant" pour la saison estivale. Mais alors que les touristes venus de l'étranger restent moins nombreux qu'avant la pandémie, la branche peut moins s'appuyer sur le tourisme national.

L'organisme de promotion de la Suisse comme destination touristique entrevoit de premier signaux d'alerte pour la branche, qui ne devrait plus connaître les mêmes records de fréquentation des hôtes locaux que pendant la pandémie. "Les records enregistrés pendant la pandémie sont révolus", a déclaré en conférence de presse M. Nydegger. La concurrence des destinations étrangères se fait fortement sentir.

Sur les six premiers mois de l'année, les nuitées hôtelières se sont inscrites en hausse de 3,5% par rapport à 2019 à 19,5 millions, portées par une saison d'hiver très positive. Les hôtes suisses ont totalisé 10 millions de nuitées (+16,8%), tandis que ceux venus de l'étranger ont inscrit 9,4 millions de nuitées (-8%).

Sensibilité aux prix

La forte présence de certains touristes étrangers, comme des Etats-Unis (+22% à 1,4 million de nuitées), n'a pas permis de compenser le manque de visiteurs venus de pays lointains, pour lesquels les nuitées sont inférieures de 10% à leur niveau de 2019. "Nous avons perdus les voyages en groupe, segment beaucoup plus sensible aux prix", a expliqué Corinne Genoud, revenant sur des nuitées toujours inférieures de pas loin d'un tiers à leur niveau de 2019. Du côté de la Chine, les premiers voyages individuels et en petits groupes ont repris.

L'important marché allemand, d'où provient un voyageur sur cinq en Suisse, n'a quant à lui généré que 1,8 million de nuitées, soit 5% de moins qu'au premier semestre 2019 (-6% pour l'ensemble de l'Europe). La force du franc pour une clientèle toujours très sensible aux prix et la perte de pouvoir d'achat de la classe moyenne dans un contexte d'inflation sont des éléments d'explication.

La répartition des touristes suisses par rapport à ceux venus de l'étranger n'est pas le seul changement durable enclenché par la pandémie. En effet, le tourisme urbain a lui aussi un nouveau profil. La part de la clientèle d'affaires dans les nuitées des hôtels à Zurich est ainsi passé de 25% en 2013 à 50% cette année, explique Suisse Tourisme. Les villes ont enregistré 5,9 millions de nuitées, un chiffre en hausse de 4,7% par rapport à 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Environ un frontalier sur 70 en Suisse travaille en Valais

Publié

le

Près de 15'000 frontaliers franchissent quotidiennement la douane à Saint-Gingolph pour venir travailler en Valais ou dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Fin 2024, 5537 frontaliers travaillaient en Valais. Cela correspondait à 1,4% de tous les travailleurs transfrontaliers en Suisse, la plus faible proportion de frontaliers en comparaison cantonale.

Ce chiffre de 1,4% est très éloigné de cantons comme Genève (28,2%) ou le Tessin (19,3%), précise le Service de statistique et de péréquation dans un communiqué diffusé mardi.

En Valais, la plupart des travailleurs venant de l’étranger résident en Italie (51%) ou en France (47%). La part des femmes est de 33%. Deux tiers des frontaliers travaillent dans le secteur des services, un tiers dans le secteur secondaire. En Valais, les frontaliers occupent 2,8% des postes de travail.

Une hausse de 254% en 20 ans

Entre 2004 et 2024, le nombre de frontaliers est passé de 1565 à 5537 personnes. Rien qu’au cours des dix dernières années, ce nombre a plus que doublé.

Des hausses annuelles de 10% et plus ont été enregistrées entre 2010 et 2012 et entre 2019 et 2023, à l’exception de 2020 (pandémie de Covid-19), où le nombre de travailleurs résidant à l’étranger n’a augmenté que de 8,4% par rapport à l’année précédente. Cette croissance a toutefois ralenti en 2024. Elle n’est plus que de 4,2%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

La forêt suisse a beaucoup souffert ces dix dernières années

Publié

le

La multiplication des sécheresses, des tempêtes et des incendies, associée aux organismes nuisibles et à des dépôts d’azote élevés, a fortement affecté la forêt suisse ces dix dernières années, selon le rapport forestier 2025 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Ces dix dernières années, la forêt suisse a beaucoup souffert d’événements extrêmes tels que chaleur, sécheresse, tempêtes et ravageurs. Elle est sous pression, voire dans un état critique à certains endroits, indique le rapport forestier 2025 publié mardi.

Selon ce document présenté devant la presse à Jentes, près de Morat (FR), par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), les événements météorologiques extrêmes ont été plus nombreux au cours des dix dernières années, notamment sous l’effet des changements climatiques.

Dans certaines régions, notamment le Jura, l'état de la forêt est jugé "critique", ont indiqué les auteurs de ce rapport, établi tous les dix ans. Pour continuer de remplir ses fonctions en faveur des êtres humains et de l’environnement, elle doit être adaptée aux changements climatiques.

Point positif, la biodiversité en forêt s’est légèrement améliorée, avec notamment une augmentation du nombre d’oiseaux forestiers, de mollusques et de mousse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Genève a réduit ses émissions de CO2 de 27% depuis 1990

Publié

le

A Genève, l'empreinte carbone a baissé de 27% en 2022 par rapport à 1990, pour se situer à 12,7 tonnes par habitant, selon le dernier bilan des émissions de gaz à effet de serre du canton (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, l'empreinte carbone a baissé de 27% en 2022 par rapport à 1990, pour se situer à 12,7 tonnes par habitant. Les émissions directes de CO2, soit celles qui sont produites dans le canton, ont elles diminué de 39% par habitant.

"C'est remarquable! C'est le signe que les politiques publiques fonctionnent. Nous pouvons décarbonner la société tout en préservant sa prospérité", a relevé mardi devant les médias Antonio Hodgers. Le conseiller d'Etat en charge du Département du territoire s'exprimait à l'occasion de la présentation du bilan des émissions de gaz à effet de serre du canton de Genève en 2022.

Alors que la population du canton a augmenté de 35% en 30 ans, les émissions directes issues de la chaleur des bâtiments ont diminué de 28%, et celles liées à la mobilité se sont stabilisées pour la première fois depuis l'avènement de l'automobile, selon le magistrat. En revanche, les émissions dues au traitement des déchets et eaux usées ont augmenté de 9%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Forum sur la paix dans le Haut-Karabakh en Suisse en vue

Publié

le

Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis était opposé à l'organisation d'un tel événement sous les conditions formulées par la motion. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La Suisse doit organiser un forum international sur la paix dans le Haut-Karabakh au plus vite. Le Parlement a forcé le gouvernement à rendre cet événement possible en lui imposant un délai d'un an.

Après le National en décembre, le Conseil des Etats a validé mardi par 29 voix contre 12 une motion en ce sens. Le but de la rencontre est de négocier le retour collectif de la population arménienne dans la région du Haut-Karabakh, désertée depuis la dernière incursion militaire de l'Azerbaïdjan.

La Suisse a un rôle de médiatrice à jouer, ont estimé les sénateurs. Le pays a en outre tout intérêt à promouvoir la paix dans la région, ses relations avec l'Azerbaïdjan dans le domaine de l'énergie étant étroites.

Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a rappelé qu'en l'état l'Arménie et l'Azerbaïdjan ne veulent pas d'une médiation via la Suisse, qui a déjà proposé ses bons services. Les deux pays ont d'ailleurs annoncé s'être entendus sur un accord de paix, a-t-il dit. Sans succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X