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International

Ukraine : les Russes disent avoir pris une ville-clé

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Des Ukrainiens brandissent vendredi des pancartes lors d'un rassemblement en faveur des prisonniers de guerre et des disparues à Kiev. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

La Russie a revendiqué vendredi, après des mois de combats, la prise de la cité minière de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine, qui, si elle était confirmée, serait d'importance pour les troupes russes progressant sur le front.

Parallèlement, Donald Trump a affirmé qu'il rencontrerait "probablement" son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky la semaine prochaine, tandis que de possibles pourparlers de paix sont vivement évoqués depuis son retour à la Maison Blanche.

Pour l'heure, Kiev n'a pas pas réagi à ces déclarations. Le président américain a par ailleurs répété qu'il comptait s'entretenir avec le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine.

Sur le champ de bataille, dans la région orientale de Donetsk, l'armée russe avance lentement mais sûrement depuis plus d'un an, malgré de lourdes pertes humaines et matérielles face aux forces de Kiev, en manque d'effectifs et d'armements.

Une avancée illustrée vendredi par la conquête annoncée de Toretsk, qui constituerait l'une de plus importantes victoires de la Russie en un an, après la prise en 2024 des villes d'Avdiïvka en février, de Vougledar en octobre, puis de Kourakhové en décembre.

Le ministère russe de la Défense a assuré que les militaires russes avaient "libéré" Dzerjinsk, utilisant le nom datant de la période soviétique pour désigner Toretsk, une ville désormais largement en ruines et qui comptait quelque 30'000 habitants avant l'invasion de l'Ukraine il y a bientôt trois ans.

Toretsk était la cible d'assauts russes depuis l'été dernier. Des journalistes de l'AFP ont observé sur place fin juillet 2024 une cité ravagée par les combats, où se terraient dans leurs caves quelques retraités ne pouvant ou ne voulant partir.

Les autorités ukrainiennes n'ont pas pour le moment réagi à cette annonce. Le ministère des Affaires étrangères a simplement diffusé sur X une photographie montrant une route enneigée menant vers des immeubles détruits.

"Toretsk, région de Donetsk. C'était autrefois la maison de quelqu'un. Un endroit où les gens vivaient, riaient et bâtissaient leur avenir. Aujourd'hui, ce ne sont que des ruines", a commenté le ministère.

"Toujours là"

Une unité militaire ukrainienne combattant sur place, la 28e brigade, a toutefois affirmé à l'AFP que les soldats russes ne contrôlaient pas la totalité de cette ville.

"Nous sommes toujours là dans la zone (...). Ils ne l'ont pas occupée dans son intégralité", a dit au téléphone l'officier de presse de cette brigade, déployée en périphérie de Toretsk.

Toretsk était naguère un important centre minier et industriel du Donbass. Sa prise facilite les opérations vers la cité voisine de Konstantinivka, qui sépare elle-même les troupes russes de leur objectif ultime dans la région, la grande ville de Kramatorsk.

Selon l'agence de presse russe Ria Novosti, la prise de Toretsk "compliquera le ravitaillement de l'ennemi vers Tchassiv Iar et rendra difficile la progression des forces armées ukrainiennes sur les routes qui relient Pokrovsk à Sloviansk et Kramatorsk".

Tchassiv Iar et Pokrovsk sont deux autres places-fortes ukrainiennes menacées par les Russes.

Sur Telegram, des observateurs militaires russes ont parlé à cet égard d'une avancée de taille dans la conquête de la région de Donetsk, considérée comme une priorité par le président Vladimir Poutine.

"Avons-nous besoin de négociations avec une telle dynamique ?", a écrit le correspondant de guerre pro-Kremlin Alexandre Kots, faisant allusion aux possibles pourparlers de paix.

Offensive vers Koursk

Les appels à de telles négociations se font plus pressants, M. Trump ayant dit vouloir mettre fin le plus rapidement possible au conflit.

Dans ce contexte, le président Zelensky s'est déclaré cette semaine prêt à discuter directement avec Vladimir Poutine. Des "paroles vides de sens", a réagi le Kremlin.

L'armée ukrainienne est en revanche à l'offensive dans la région frontalière russe de Koursk, dont elle occupe des centaines de kilomètres carrés depuis une attaque surprise en août 2024.

La Russie a assuré jeudi soir y avoir repoussé un nouvel assaut mené "avec des forces allant jusqu'à deux bataillons mécanisés", soit plusieurs centaines de soldats appuyés par des blindés.

Si les militaires russes ont repris une grande partie des territoires contrôlés par les soldats ukrainiens dans la région, ils ne sont toujours pas parvenus à les repousser au-delà de la frontière.

Et ce malgré le déploiement, selon Kiev, de milliers de soldats nord-coréens pour épauler l'armée russe.

Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi que des Nord-Coréens y combattaient "à nouveau", Kiev ayant annoncé précédemment qu'ils avaient été retirés à cause de lourdes pertes.

L'Ukraine espère que ces conquêtes sur le sol russe pourront servir de monnaie d'échange dans de possibles négociations de paix avec Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

International

Présidentielle en Pologne: démonstration de force de chaque camp

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Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski (à droite), soutenu par le gouvernement centriste de la Pologne et arrivé en tête du premier tour. (© KEYSTONE/EPA/Leszek Szymanski)

Des dizaines de milliers de personnes manifestaient dimanche à Varsovie dans deux grandes manifestations rivales. Cela avant le second tour de l'élection présidentielle de dimanche prochain, opposant un candidat pro-européen à un candidat nationaliste.

Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski, soutenu par le gouvernement centriste de la Pologne et arrivé en tête du premier tour.

La "marche pour la Pologne" de l'historien nationaliste Karol Nawrocki devait elle se terminer sur la place du Château dans la vieille ville de Varsovie, les manifestants scandant des chants patriotiques ou religieux et brandissant notamment des pancartes demandant l'arrêt de l'immigration.

Egalité parfaite

Les sondages d'opinion prévoient une égalité parfaite, avec les deux candidats à 46,3%.

La victoire de M. Trzaskowski permettrait de mettre fin à une cohabitation difficile du gouvernement pro-européen du Premier ministre Donald Tusk avec le chef de l'Etat sortant Andrzej Duda, alors que le succès de son adversaire nationaliste pourrait la compliquer davantage.

Soutien à l'Ukraine en jeu

Une victoire de M. Nawrocki pourrait également ébranler le soutien indéfectible de la Pologne à l'Ukraine alors qu'il s'oppose à l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et a dénoncé les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens en Pologne.

"Je suis polonais et donc je vote pour un candidat qui garantira notre avenir et agira comme un contrepoids au gouvernement actuel", a déclaré Piotr Slaby, un travailleur du secteur financier de la ville de Przemysl, dans le sud-est de la Pologne, venu participer à la "marche pour la Pologne".

De nombreux drapeaux de l'UE et LGBTQ flottaient au dessus de la "grande marche des patriotes" de M. Trzaskowski. Kurnik Irek, un homme d'affaires de 52 ans, a déclaré qu'un vote pour M. Trzaskowski était "le seul moyen d'aller vers l'Europe" plutôt que la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Viktorija Golubic a su attendre son heure

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Une victoire indiscutable pour Viktorija Golubic. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Viktorija Golubic (WTA 78) n’a pas laissé passer sa chance. La Zurichoise s’est qualifiée pour 2e tour de Roland-Garros à la faveur de son succès face à une Petra Kvitova (WTA 607) en souffrance.

Elle s’est imposée 4-6 6-0 6-4 devant la Tchèque, double gagnante de Wimbledon mais qui traverse un retour aux affaires bien laborieux après découvert les joies de la maternité. Après un premier set très convenable, elle a baissé pavillon devant une Viktorija Golubic qui a eu le mérite d’attendre son heure.

La Zurichoise a raflé la mise grâce à un break au dernier jeu. La maîtrise qu’elle a témoigné tout au long du troisième set sur son service souligne pourquoi cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Elle espère afficher la même rigueur mercredi face à la gagnante de la rencontre entre la qualifiée serbe Nina Stojanovic (WTA 167) et la tête de série no 16 Amanda Anisimova.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Trois ans de contrat pour Xabi Alonso

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Xabi Alonso: un immense défi au Real Madrid. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Le Real Madrid a officialisé dimanche la nomination de Xabi Alonso comme entraîneur. L'ancien mentor du Bayer Leverkusen remplace dès le 1er juin Carlo Ancelotti appelé à diriger le Brésil.

"Xabi Alonso sera l'entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons, du 1er juin 2025 au 30 juin 2028", écrit le Real Madrid dans un communiqué.

A 43 ans, l'ex-milieu de terrain et stratège de Liverpool (2004-2009), du Real (2009-2014) et du Bayern Munich (2014-2017), champion du monde (2010) et double champion d'Europe (2008, 2012) avec la sélection espagnole, revient à Madrid, où il avait fait ses gammes comme entraîner chez les jeunes quelques mois seulement après la fin de sa carrière, en 2018.

Tout dans le parcours du natif de Tolosa, près de Saint-Sébastien, indiquait qu'il deviendrait un jour un grand entraîneur, après avoir brillé sur les terrains comme chef d'orchestre aux ballons millimétrés sous les ordres de José Mourinho, Pep Guardiola et... Carlo Ancelotti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Iran: le pouvoir silencieux après la Palme d'or de Panahi

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Les autorités iraniennes restent muettes après la Palme d'or du cinéaste dissident Jafar Panahi, qui a été emprisonné à deux reprises dans son pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/VICTOR BOYKO / POOL)

Les autorités iraniennes gardent le silence dimanche, après la consécration au Festival de Cannes du cinéaste dissident Jafar Panahi, primé d'une Palme d'or pour son film "Un simple accident", tourné clandestinement.

M. Panahi, 64 ans, a reçu samedi le prestigieux prix pour un brûlot politique dans lequel d'anciens détenus sont tentés de se venger de leur tortionnaire. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.

Critique du pouvoir, le cinéaste a été incarcéré à deux reprises en Iran: 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération.

Aucun responsable n'avait commenté dimanche la deuxième consécration à Cannes d'un Iranien, après celle d'Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" en 1997.

Choix "politique"

L'agence de presse conservatrice Fars a affirmé que le choix du jury était politique.

Les quotidiens réformateurs Etemad, Shargh et Ham Mihan ont rapporté en ligne de façon factuelle la victoire de M. Panahi, sans la commenter. Mais aucune mention n'est faite sur leur version papier.

Pour sa part, la télévision d'Etat a passé sous silence la Palme d'or, mettant l'accent sur le Festival du film de la Résistance, un événement officiel qui prime des oeuvres pro-palestiniennes ou sur la guerre Iran-Irak (1980-1988).

Grand nom du cinéma iranien, M. Panahi a vu ses oeuvres régulièrement primées dans les plus grands festivals, de Cannes à Venise en passant par Berlin.

Le réalisateur doit rentrer dimanche en Iran, un retour, a-t-il déclaré à l'AFP, qui ne lui fait "pas du tout" peur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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